Galaad, il est pas doué pour les premières impressions. Chez lui, les impressions ça se fait autour d’une Guinness ou d’une vingtaine et elles sont oubliées le lendemain, noyées dans les vapeurs d’alcool. Il sait bien qu’au-delà de son incroyable charisme, la première chose que l’on remarque chez lui en y faisant un peu plus attention, c’est son regard. Vide, pas l’ombre d’une lumière, d’une étincelle d’intelligence. C’est le regard d’une vache morte et le son en arrière-plan ? C’est le bruit du vide dans son cerveau. On y entend presque ses pensées tomber comme des cailloux au fond d’un trou. Il sait qu’il a pas l’air d’avoir inventé l’eau chaude, qu’il est pas le couteau le plus affûté du lot et que sa petite lumière à lui s’est pas allumée à tous les étages. Voir qu’elle ne s’est pas allumée du tout.
Puis il a cette aura de folie douce qui lui colle à la peau comme l’odeur du whisky, tu sens qu’il va t’embarquer dans des projets complétement farfelus en te prenant par le bras comme si t’étais un ami d’enfance même s’il te connait depuis trois secondes. Parce qu’il est comme ça Galaad. C’est un chouette type, le genre de mec qui te veut que du bien et qui peut t’écouter pleurer en te tapotant le biceps d’un air contrit. Attachant, tout tendre et moelleux, comme un petit irish cream cake avec son air innocent et perdu. Celui qui aime tout le monde, qui se méfie pas assez. Sauf de ces salauds d’Anglais, ceux-là il peut pas se les blairer. Qu’ils crèvent tous pour ce qu’il en a à foutre. Qu'ils s'étranglent avec leur thé de merde.

CATCHU
24
Taron baby Egerton
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