Machinalement, la lune avait finit par se coucher - certainement exténuée par la soirée bien trop mouvementée. Le lit était moelleux et douillet - mais elle n'était pas certaine que ça soit bien le sien ou qu'il ait été vide lorsqu'elle était venue l'occuper - trop à l'ouest, sûrement encore un peu pompette, elle ne s'en était pas inquiété - après tout, le but était de se taper son meilleur somme, qu'importait le reste.
Ainsi passe la nuit - ou l'aube - ou plutôt les minutes - avant que quelque chose de douloureux et de sanglant ne la sorte de son sommeil : la pire chanson possible pour un réveil, à fond, qui pourrait certainement réveiller toute l'île. Elle en tombe du lit, se relevant d'un bon et se prenant les pieds dans les vêtements enlevés de la veille - ça lui permet de se rappeler qu'elle est sûrement en petite culotte et ainsi elle s'empare d'un t-shirt trop grand qui traine - le sien ou celui d'un autre, c'est un détail qui ne la marque pas vraiment.
A c'qui paraît j'te cours après... Lune dévale les escaliers sans tomber - prouesse dont elle serait particulièrement fière si ça ne la rapprochait pas aussi de la mort imminente de ses tympans. En bas, finalement, elle l'aperçoit, son - leur - bourreau du dodo. « Toi ! » La voix est peu réveillée mais pleine d'entrain et d'une volonté manifeste à vouloir éteindre cette horreur. Bah oui, il aurait au moins pu passer du Michel Sardou ou du Charles Aznavour pour un réveil digne de la belle France. Mais non, plutôt, ils ont le droit à Aya Nakamachin et la mort de leur belle langue.
Et sans se poser plus de question - certainement pas encore très sobre - elle se jette sur @L'Impératrice histoire d'au moins changer le son qui fait dresser les poiles, tentant maladroitement d'attraper la télécommande - oubliant qu'un tour de baguette aurait certainement été plus efficace.
La Lune
Le Chariot
doigt vagin soleil barré
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Ven 14 Aoû - 13:23
D'après les rumeurs, tu m'as eu dans mon lit... Encore réfugié dans ton sommeil, tu sens quelques instants une peau contre la tienne, la fin d'une nuit dont tu penses que tu aurais aimé te souvenir. Mais à peine le temps d'ouvrir les yeux que cette tendre bouillotte s'échappe et provoque un râle de mécontentement chez toi, tu prononces à mi-mot un prénom slave, souvenir d'une cuite ou d'une autre vie. J'suis pas ta daronne, j'te ferai pas la morale. Il faut vraiment que tu te lèves, Chariot. Petit réflexe matinal, tu ramasses la bouteille de fernet-branca posée à côté du lit. Tu fais quelques pas hésitants, attiré à la fois par l'odeur de café et les bruits de lutte enfantine que tu entends. Probablement rien de grave, tu tentes de retrouver tes souvenirs de la veille, frotte ta machoire sans savoir si tu as chu, essayé de mettre quelque chose trop gros dans ta bouche ou même si tu as pris une droite. Tu finis par rejoindre ta dulcinée du matin, cette offrande de café qui t'es faite sur une table. Quelques centilitres de liqueurs viennent compléter le liquide, qui roule finalement sur ta langue dans une certaine délectation. La scène apparait de façon plus claire devant toi, l'effet placébo des deux produits te ramenant au présent. La petite mignonne entrain de se débattre c'est La Lune, et tu la lui décrocherais bien. Quand à l'éphèbe contre qui elle tente de lutter avec une efficacité relative c'est L'Impératrice. Pourquoi il a une carte de gonzesse lui, au fait ? Bon, il est du genre canon. Mais quand même ? Et toi tu n'as pas de t-shirt en fait. Tu t'en rends soudainement compte, ta rangée d'abdos impeccable, ton torse qui a vu des centaines d'heures de salle de sport, ton petit ombilic creux. Tu hésites un instant à retourner autour de ton pieu pour te rhabiller, mais autant te mettre dès maintenant à l'aise. Tu ravales une gorgée du liquide doux-amer, avant de pointer les lutteurs à l'aide de ta bouteille :
"Wesh le sang. Quelqu'un en veut une lichette ? Bon, c'est italien, mais blague à part, ça guérit n'importe quelle gueule de bois."
Tu n'attends pas leurs réponses que tu commences déjà à en distribuer dans les tasses de café sans propriétaires, non sans enchainer :
"Mais du coup les gars, c'est encore l'after ou vous êtes en before ?"
Ce monde te semble déjà bien compliqué, mais au moins, le son est bon.
Oh Djadja. Y'a pas moyen Djadja L'oreiller passe soudain de sous la tête à sur la tête. ❝naaaaaaan...❞ un grognement de protestation s'échappe des lèvres nues de la Beauxbâton à peine éveillée. ❝pitiééé...❞ D'un geste flou de la main, elle fait apparaître une horloge de fumée bleue. Il est beaucoup trop tôt pour supporter les gémissements atroces de cette... Long soupir.
Sa main frotte son visage, provoquant la rougeur de ses joues autrement pâles. Après quelques secondes étendues dans son lit à fixer le plafond de son baldaquin de tulle noir, elle finit par repousser la couette duveteuse qui orne l'écrin de son lit. Direction, la salle de bain. La douche n'est pas encore d'actualité, avant ça, il lui faudra bien trois cafés. Par contre, la tête sous l'eau pour se donner un coup de fouet, ça ne se refuse pas. Surtout en lendemain de soirée. En peu de temps, ses cheveux sont imbibés puis d'un coup de baguette retrouvent leur texture soyeuse et ondulée habituelle. il est temps de faire face au reste de la délégation. Adieu sommeil, adieu repos, adieu cauchemars.
Bonjour Beauxbâtons.
La chanson n'a pas fini de s'extirper des enceintes qui encadrent la pièce lorsque l'Arcane fait son entrée dans leur salle commune. Elle saisit une tasse de café déjà versé et tire une grimace en sentant l'odeur du café trop cuit et de l'alcool, mais ingurgite néanmoins sa dose de caféine sans plus rechigner. ❝serait-ce trop demander que d'écouter de la musique à la place du bruit?❞ marmonne-t-elle sans vraiment s'adresser à qui que ce soit. elle jette un vague coup d'oeil à Lune qui tente d'attraper la télécommande de la chaîne moldue des mains de l'Impératrice.
Sans leur prêter plus d'attention, elle se ressert déjà une nouvelle dose de sa drogue favorite et tend sa tasse vers le Chariot afin qu'il aromatise la boisson infecte qu'on essaye de faire passer pour du café. Il paraît qu'il faut combattre le mal par le mal. ❝vas-y mon chou, n'hésite pas.❞ qu'elle lui demande de sa voix encore rauque du matin. Deuxième café, et déjà ses yeux s'ouvrent un peu mieux. Deuxième dose d'alcool, et déjà sa tête est moins douloureuse. Mais cette chose... Un long doigt blanc fin et manucuré appuie sur le bouton "suivant". Alors d'autres sonorités remplacent la boucle infernale d'un refrain détesté.
Je suis l'dauphin d'la place Dauphine, et la place Blanche a mauvaise mine. Les camions sont pleins de lait, les balayeurs sont pleins d'balais. Il est cinq heures, Paris s'éveille. Parfait.
❝Bonjour Beauxbâtons.❞
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Lun 17 Aoû - 20:46
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Mar 18 Aoû - 15:34
Elle se fait avoir un peu - la lune - on l'a décrochée sans qu'elle y prenne gare et maintenant la voilà à tournoyer, coincée dans les bras du don juan - ne se rendant compte de la présence des deux autres qu'une fois le regard fuyant - s'échappant à l'emprise magnétique de la vélane - elle n'y succombera plus si facilement. Les paroles soufflent - murmurant une réponse à des questions en suspend. La dernière fois était différente - mais le bellâtre n'a pas l'air de s'en souvenir - elle ne s'en est pas inquiété encore de son côté. Et elle bafouille, maintenant qu'il semble se souvenir. « Peut-être, il y a longtemps. »
De nouveau maitresse de son corps, elle rejoint la tablée après s'être emparé de la télécommande, la posant au centre une fois le son baissé un peu, histoire de plus heurter les tympans - évitant au passage de lorgner de trop sur le corps sculpté, saluant dans la foulée et s'asseyant à côté de l'Arcane sans nom. « J'imagine que c'est plutôt un before à ce stade. » Main passé dans les cheveux emmêlés - s'y coinçant peut-être la main avant de la retirer mine de rien - l'apparence négligée n'importe que peu - plutôt elle se sert du chocolat chaud, refusant poliment le café-cool.
« Pas trop difficile cette dernière soirée ? » Elle se souvient de la sienne et c'est déjà une bonne nouvelle - elle croit, juste la fin qui est floue un peu comme la fatigue et l'alcool n'a pas du aider. Elle tend le chocolat préparé au Chariot - « Je peux tenter le mélange aussi ? » puisque visiblement tout le monde s'imbibe, elle suit l'exemple. « Programme de la matinée ? » Qu'elle finit par questionner, la voix déjà un peu plus forte une fois le liquide absorbé.
La Lune
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Mer 19 Aoû - 15:30
C'est chouette, tu as la sensation d'une soudaine cousinade, bien que tu n'ai jamais eu de cousins. Le Fernet-Branca coule à flots dans les tasses des camarades, tu ouvres un deuxième œil, liqueur amer et sucrée qui fait pétiller ton esprit. Sans-Nom est là, il va falloir que tu lui trouves un surnom, sinon elle finira en Personne ou en Cow-Girl. Du genre à savoir chevaucher n'importe quel taureau enragé. Tu hoches la tête d'un air appréciateur, remplissant chaque fois qu'on te le demande, avant la demande du Vélane :
"Buarf. Pas vraiment un gros score. Mais c'est parce que pour le moment c'est plutôt du repérage. Ouais, ça doit être ça. En même temps entre toi et l'américain qui êtes illégalement beaux, ça laisse assez peu de place pour le charme naturel nan ?"
S'il y'a bien un type de sang-mêlé qui te vexe, ce sont ceux-là. Eux n'ont pas à subir les heures de musculation intensives, la recherche de la coiffure parfaite ou la purification de la moindre impureté sur la peau. Non. Ce sont juste des arnaques à la vie. Tu refuses de t'appesantir plus que ça sur le sujet, ta matière grise au travail. Et puis, tu as une belle envie de vérifier de quoi ils sont capables, ces soldats-érotiques. Tu enquilles la deuxième tasse, les idées enfin claires.
" Normalement, on ne devrait pas avoir de cours de suite alors on peut commencer par un truc un peu standard, genre cinq tours de terrain, une centaine d'abdos et de pompes, petit parcours du combattant et on finit sur de la lutte ? Une fois ça et les douches de prises, on aura qu'à aller vérifier les restes des autres délégations ? "
Ce n'est peut-être pas le genre de programme espéré par l'Impératrice ou La Lune, mais Sans-Nom avait le bagout d'une personne avec quelque chose dans le bide. Et puis elle t'a appelé mon chou non ?