ESPERANTO
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(2xgm)
Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
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Mar 18 Aoû - 2:39

Pas tant de mauvaise foi ici que l'astre s'adosse au tronc millénaire, toise les restes du buffet sans une oreille pour la rumeur des fêtards partis déjà pour de plus belles horizons. Il en tolère si peu jusqu'ici. Pas la réprimande, tentative infructueuse de l'humilier rebondissant sur l'implacable carapace que forge l'égo, d'où naît la pensée morose. Gamin reste convaincu d'avoir agi pour le mieux, rien fait d'autre que ce pourquoi on l'a jeté dans l'arène, épargnant l'image déjà vacillante de la tête de leur olympe. Aucune menace tonnerre ne saurait ébranler cette idée.

Ce qui l'abat c'est la difficulté, l'impossible de la tache qu'on lui a jetée. D'ordinaire le défi, l'inconnu l'amusent et l'attirent mais celui-ci ne saurait rien créer que la frustration et l'ennui. Les azurs coulent sur la table, cils battent et tout revient aux images sur son cellulaire.


Regards glissent alternent à plusieurs reprises. Il y a bien une idée, un moyen tout trouvé de faire disparaître les tables et leur contenu délaissé mais la dame ne partage certainement pas sa conception du rangement. En vérité il ne connaît aucun sortilège ménager, ne sait strictement rien des êtres qui s’en acquittent d’ordinaire pour lui. Il y a cette ébauche de solution, donc.

Doigts fins s’emparent de la brindille en rose dans la poche, glissent sur le bois finement ouvragé et l’esprit vagabonde.


Il sourit d’un rien. Puis des pas déchirent le silence, foulent sa pénombre comme si déjà sa déconvenue ne voulait plus lui appartenir. Céleste regrette, encore, que la lumière et ses reflets ne se plient à sa volonté ce soir. La présence surprend plus qu'elle n'étonne, le chef ne s'encombre pas d'un mouvement pour la toiser avant de jeter, acerbe. « Il fallait que tu viennes te délecter. » Dégoût, rancœur dégoulinent sur l'aurore.


Finalement l'astre tourne les talons, lance une oeillade amère vers l'américaine. « J'imagine que des félicitations s'imposent ? » Venin pique le bout de la langue sans qu'il puisse l'empêcher, au contraire il goûte presque miel, échauffe les veines, s'y déverse plaisante furie.
Ortiz
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Aurora
Chuis un tigre moi pas un cochon
Aurora
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Mar 18 Aoû - 19:36
Les effluves glissent encore dans les veines, bulles pétillantes qui donnent le sourire à l’Aurore. Elle était partie avec les autres, mais sur la route vers le dortoir, éclat de lucidité soudain et demi-tour. Elle dit qu’elle a oublié quelque chose, mais elle veut surtout vérifier que personne ne fasse disparaître les délicieux liquides auxquels elle a goûté ce soir. Ce serait trop bête de gâcher – et elle n’aime pas le gaspillage. La fille qui mélange tous les restes d’alcool pour ne rien jeter, c’est (trop) souvent elle.

Ce soir, tout semble facile. Déconcertante Aurora qu’elle s’approprie si bien, discute avec les autres élus, marche comme si elle volait. Même retrouver son chemin jusqu’au buffet semble aisé – sans compter les ombres qu’elle a l’impression de voir s’animer et fondre sur elle, éclat de rire qui résonne sur les bâtiments quand elle se rend compte que ce n'est qu'un jeu de lumière. Le trésor de liquides est proche, elle voit les rayons de la lune se refléter dans les grands saladiers. « Ah j’ai rien pour les transporter… » qu’elle constate à voix haute. Elle pourrait ramener tous les saladiers en les faisant léviter, mais l’esprit embrumé mènerait à la catastrophe avant d’atteindre les dortoirs. « Je ne vais pas tout boire quand même… » Soupir exaspéré, mais elle n’a pas le temps d’atteindre les précieuses boissons.

Un commentaire américain qui vient de derrière elle. Cri de surprise de l’Aurore qui se transforme en mélodie rieuse. La punition de Kora lui revient en tête avant qu’elle ait eu le temps de lui demander pourquoi il était encore là à regarder les décombres d’une soirée. « Je venais t’aider à vider ces saladiers… » Mais le garçon tourne déjà les talons. « Mais en fait c’est plus drôle de te regarder. » Insolence au bout des lèvres, entre lesquelles elle glisse une cigarette. Le venin lancé d’en face glisse sur elle, pour une fois elle ne répond pas à la provocation et se contente de sourire.



« Je t’ai cherché toute la soirée, mais t’étais trop éblouissant pour que je te reconnaisse. » Flamme au bout de la baguette vient allumer la cigarette avant que la fumée bleue quitte ses lèvres en tourbillonnant vers le ciel. « Je ne voulais pas te voler la vedette, Sol. » Elle a plusieurs longueurs d’avance sur lui. « Aurora. » qu’elle chuchote comme un secret qu’elle lui confierait.



« J’espère que tu auras fini avant que l’aurore arrive. Difficile de connaître l’heure quand le soleil est couché. » Ricanement encore, une montre quitte la poche de son sweat pour atterrir dans la main de l’Américain. « Et de rien. »
Aurora
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Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
Ft. : STEPHEN JAMES.
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Lun 24 Aoû - 2:17
« Merci à toi, Aurora. » L'helios a à peine soufflé pendant que l'enfant donnait son spectacle, coulé des saphirs venimeux, assombris par la nuit sur sa cadette. Ses doigts se ferment sur le bijou doré, le serrent, le font tourner doucement sans que le regard quitte un instant l'impertinente. « Tu reconnaîtras que je le porte plutôt bien, et je ne saurais faire autrement. (faux) » Moi. Rire marécage, un peu bas, un peu poisseux. Quelques pas pour se planter face à la rosée, sourire se tord vipère. « Tu devrais faire attention. » Pause, le bracelet de la montre vient cercler le poignet.

Ortiz
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