Résumé:

Le pas traînant, la flemme dans le sang mais la volonté de quand même bien se faire voir pour une fois dans sa vie alors qu’il suit le ruskov en trottinant à moitié, tout enjoué de faire partie de quelque chose de plus grand que lui. Ça change pas mal de ses amies poubelles. Paraît-il que le changement c’est maintenant. Mais quand même, il a peur de l’ennui. Il a pas trop envie de s’emmerder alors qu’il pourrait être quelque part en train de lézarder. Parce que le soleil c’est bien. C’est beau, c’est chaud et ça fait bronzer. Peut-être qu’il sera éligible à la délégation américaine quand il sera tout beau et tout doré. Une bonne idée à potasser.

Clin d’œil fortement appuyé en direction du Roi Arthur, la discrétion mise de côté lorsqu’il lève ses deux pouces en sa direction. Une manière de dire guette ça Papa, comment je gère et je participe à tout comme il faut, j’suis trop fort, t’as vu ? Yes, il est fier, ça se voit sur sa sale gueule. Le rire aux lèvres, il vient se caler aux côtés de @La Lune, lui filant un petit coup de coude pour attirer son attention, l’émeraude de ses prunelles ne quittant pas le directeur de sa délégation quand il vient lui murmurer. « Tu savais qu’Arthur c’était un loup garou ? Même qu’on a dû remplacer un élève de chez nous parce qu’il en a bouffé un par accident. » Il pouffe, prenant l’anecdote à la légère, lançant un énième sourire insolent au daron des Poudlard. Bordel ce qu’il aime l’emmerder. Un pur plaisir. Peut-être que finalement, y a de l’espoir et qu’il va pouvoir s’amuser un petit peu.

Spoiler:

C o h é s i o n. Elle sait plus pourquoi elle a accepté la mission Aurora, parce que le titre lui inspire pas grand chose qu'elle aime. Elle est peut-être un peu jalouse des compatriotes américains qui ont hérité de la mission Chasse au Trésor, numéro 27 qui ne lui a pas permis d'y accéder. Bon, au moins les Directeurs qui encadrent sa mission sont parmi les plus badass de l'île, c'est déjà ça. Et puis elle voit le petit sourire d'Arthur, qui se délecte de voir qu'ils ne sont pas encore au courant de ce qui va leur arriver. Le directeur scandinave explique le principe, l'intérêt de l'Aurore est attisé. Il faut dire que le mot combat, peu importe de quoi il est entouré, ça lui plaît. La baguette en bois de tremble semble frissonner d'impatience entre ses doigts pendant qu'un sourire naît sur son visage juvénile. Autour d'elle, les recrues ont pas l'air confiante - au mieux - ou carrément l'air d'en avoir rien à faire - au pire.

Juste devant elle, une main se lève et se baisse aussitôt. Et un gars mal coiffé mal habillé se rapproche de la petite timide, murmure quelque chose qu'Aurora ne peut s'empêcher d'entendre. Elle ricane derrière : "Dommage que ce soit pas toi qu'il ait mordu." Ça aurait évité le désastre vestimentaire qui rendrait fou un certain Américain que tout le monde connait depuis son intervention le soir de l'arrivée. L'Aurore espère un peu qu'elle sera pas dans son équipe (quelle idée de faire des équipes d'ailleurs, ce serait bien plus simple en étant seul). "J'espère que tu te bas mieux que t'inventes des histoires." Les petits rigolos avec une grande gueule, souvent c'est pour compenser un truc et ça sait pas se battre. Et s'il est pas trop mauvais, ça sera simplement un défi de plus pendant la mission. "Et du coup l'objectif c'est quoi ? L'équipe avec le plus de recrues encore debout gagne ?"  

Résumé:

Premier soupir. Aveuglément, elle avait suivit les pas de ses camarades et d'Arthur sans savoir ce qui l'attendrait. Lèvres pincées, tête baissée et oreille tendue, Guenièvre marche sur les pas de quelques sorciers étrangers qu'elle n'a encore que trop peu côtoyés, bien trop concentrée sur sa propre délégations et sur ses cours depuis son arrivée et s'assoit entre @aurora et @sadalbari. Discrète mais pas moins attentive, elle se demande ce qu'elle fait là Gwen. Elle sait pas à quoi s'attendre, mais elle espère secrètement qu'il y ait un peu d'action - faut dire que ça fait bien longtemps qu'elle a pas trouvé quelque chose qui la fasse vibrer. Le sourire de son directeur éveille sa curiosité et la pousse à tendre l'oreille. Simulation de combat, disent-ils ? Voilà qui est intéressant. L'écossaise esquisse un léger sourire qu'elle dissimule d'un mouvement de la tête, à l'écoute de la directrice slave. Second soupir. L'idée de faire équipe avec des gens qu'elle ne connaît pas l'inquiète, la pousse à se questionner, mais elle est déterminée à se prêter au jeu - n'est-ce pas le but de cette mission de cohésion ? Indécise quant à l'attitude de Mordred, elle pince les lèvres, partagée entre l'envie d'entrer dans son jeu, et celui de pousser un troisième soupir. C'est finalement la seconde option qui gagne la partie, poussant la jeune femme à dissimuler sa plainte silencieuse derrière un bâillement. Vous devriez garder votre énergie pour le combat, rétorque-t-elle, un sourcil levé, désireuse d'affronter de vrais adverses et non pas quelques rigolos avec plus de répondant que de force, quand bien même la victoire ne soit pas ce qui l'intéresse le plus. Son attention de nouveau portée sur les échanges entre sa voisine et les professeurs, Gwen attends impatiemment les réponses des uns et des autres, impatiente de commencer cet exercice, curiosité remplissant son âme aventureuse.

résumé:

À l’heure où les pavés de l’îlot retentissent pour la première fois du claquement des bottes des missionnés téméraires, le groupe auquel s’est volontairement mêlée une turque prête à en découdre envahit la bibliothèque. Ils ne sont que quelques uns à avoir inscrit leur nom sur la liste, probablement tous décidés à faire leurs preuves, têtes brûlées de la victoire qu’anime un désir de justice commun - peut-être plus pour certains que pour d’autres. Ceci, Sadalbari le voit bien lorsqu’un jeune allumé à la tignasse indomptable vient émettre quelque commentaire entendu de tout le monde et reçu bien différemment de chacun. S’il arrache l’esquisse d’un sourire à celle-ci cependant, son regard trahit l’inquiétude qui l’assaille à l’idée qu’une telle nonchalance puisse compromettre leurs plans sur le terrain, et si détendre l’atmosphère avant un exercice intimidant demeurait dans ses cordes, elle ne pouvait en dire autant d’un manque de sérieux au coeur d’entraînements qui engageaient tant sa position dans son classement chéri que sa volonté de mettre un terme à la dictature du sang, quoi que la négligence des autres faciliterait probablement son parcours à elle. Aussi le sourire qu’elle adresse à l’anglaise assise à ses côtés se fait un peu crispé malgré lui, perturbée aussi et sans doute par le drap blanc férocement gardé par les trois figures les plus énigmatiques de la brochette de directeurs. Ses sourcils se froncent. « Vous voulez faire une simulation de combat en zone urbaine dans une bibliothèque ? » Elle était où l’arnaque ?

D’un regard avide de réponse, la jeune fille avise nerveusement le petit groupe d’étudiants dont les mines déconfites, nerveuses ou tout simplement ennuyées ne lui apportent aucune réponse. Pourtant elle trépigne déjà d’impatience, l'adrénaline frémissante dans son sang impur. Elle qui connaît les valeurs de cohésion auprès de ses compatriotes étoilés ne voit pas les équipes d'un mauvais oeil, ni les faciès inquiétants de ceux qui sont venus les torturer aujourd’hui. Après tout, depuis l'annonce du projet, Sadalbari n’attend que de dépasser ses limites et d’affronter les situations les plus périlleuses, consciente d’avoir été jetée dans la fosse aux lions, tant auprès d'imprévisibles situations que des jeunes qui l’entourent alors et dont elle ne sait rien.

Résumé:

Le pas nonchalant, l'air indifférent, elle a pas l'air follement motivée Viviane. Suivant directeur et camarades, elle est plus occupée à extrapoler les possibilités quant à ce qui les attendaient plutôt qu'à chercher à taper la discussion pour faire bon genre - au fond, elle s'en fout bien d'faire bon genre et ça se remarque. Curiosité intéressée guidant le regard sur la trinité désacralisée - Royaume-Unis, Russie et Moyen-Orient aux représentants inquiétant. Ça l'intrigue déjà un peu plus, ça lui plait bien comme équipe encadrante - rustre mais direct, sévère mais réaliste; ça attise plus sa sympathie que la bienveillance infantilisante.

Se scindant des traits de poupées doucereux, le regard affuté et charmé - celui luisant sous l’intérêt éveillée. Bon, elle est pas vraiment ravit de devoir coopérer avec d'parfaits inconnus, n'est pas vraiment emballée par l'esquisse des équipes à venir - trop de facteurs inconnus à prendre en compte, trop d'incertitudes auxquels faudrait s'adapter; sans parler d'la possibilité de tomber sur des abrutis finit. Ou des fuyard - à l'image d'la p'tite française dont-elle remarque l'esquisse d'un pas de retrait, figé par les mots de la directrice des russes. Roll eyes à l'entente des propos de Mordred, bon, c'pas mauvais comme vanne puis c'peut être drôle de voir une môme se pisser dessus, mais c'était pas tant le moment. Ombre d'un sourire amusé à la répartie tranchante de l'américaine. Enfin, les quelques mots énoncés par Guenievre conseillant d'se focaliser sur les événements à venir - can I get an amen up in here ?

L'interrogation d'une des étoiles de Requem qu'elle approuve silencieusement. Vrai qu'c'est banal comme lieu pour une simulation de combat - mais bon, avec un peu d'chances, si ils foutent suffisamment le bordel les salles de classes seraient trop endommagés pour les accueillir et leur permettrait d'louper au moins une matinée de quoi. L'espoir faisait vivre hein. A son tour, l'étrangère prend la parole - pas d'main levé ni la moindre politesse, seulement un ton rustre et des mots claquants. « Concrètement, à partir de quelle importance des blessures faut cesser l'massacre ?» Massacre, pour trahison de sa perception des heures à venir. Si certains n'y verront qu'un intérêt teinté par l'sadisme de faire morfler ceux qui seraient ses adversaires, l'interrogation de la sorcière est guidée par un intérêt purement pragmatique - tant pour elle que les autres, histoire d'savoir quand foutre une droite si y en a un qui va un peu trop loin.

résumé:

Résumé:

Résumé: