Six heures du matin : nouvelle journée, nouvelles aventures que Lancelot tente de mener en commençant par retourner l'oreiller du côté frais pour mieux se rendormir. Ca ne marche pas : l'animation dehors empêche tout retour au sommeil.
La femme finit par se lever avec au coeur, le sentiment d'une profonde injustice puisque profond, tout le devient lorsque cela vous coupe du sommeil et du repos. Elle enfile des vêtements respectables, prend le temps d'un maquillage rapide mais laisse ses cheveux décoiffés. Chaque chose en son temps.
Elle sort, prend l'ampleur de la chose : ah.
Ah, oui donc. Des tags. Lancelot commence à se saisir le menton dans une pose propice à la réflexion, mais est coupée par un bâillement. Sûrement la faute de Mordred, derrière, qui a baillé lui aussi vu que l'on sait combien le mouvement est contagieux.
Un élève s'approche, tente un sort. Cela ne marche pas, Lancelot hausse les épaules : elle est fatiguée.
”La ou les personnes responsables n'ont pas eu le temps de terminer leur dernière phrase. Dommage, c'était celle qui osait un petit élan littéraire”Déçue, Lancelot semble réellement l'être. Déçue et calme, elle sait que tempêter ou hurler à tous les diables n'a jamais été une preuve d'innocence après tout.
L'élève d'une autre délégation demande s'ils ont de quoi nettoyer, il semble vouloir aider ou du moins en donne l'apparence. Lancelot hésite, ses sourcils se froncent : on pourrait les accuser de vouloir faire disparaître une preuve accablante, prendre cela pour un aveu de culpabilité. Sa tête penche sur le côté, un tic qui lui arrive lorsqu'elle se perd dans des pensées trop profondes. Ses sourcils restent froncés : la dernière phrase la dérange vraiment mais elle n'a aucun autre mot à mettre dessus.
Du moins pour le moment...