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Psychologie du groupe - Cours 1
Bacchus
C'est pas du Fanta
Bacchus
Ft. : Gal Gadot (taktaktaktak)
Psychologie du groupe - Cours 1 07a20199c30c1bc6aea45c7c2536c5cf
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Lun 16 Nov - 0:11
Ça y est. On y est. Le premier cours de Bacchus est arrivé. Lundi, heure après le repas, elle n’a rien mangé. Estomac qui gronde, mains moites, elle est nerveuse.
Très nerveuse.
Les évènements de la veille sont toujours bien présents dans les esprits : comment ne pas faire autrement ? La brune avait passé toute sa matinée à marcher dans les couloirs sans réels but. Elle pensait au flot d'informations sous lequel on l’avait noyée au réveil. Un enterrement, deux morts et un suspect en début de semaine et hier : un carnage. Mercure n’était plus, d’autres peut-être.
On adore le lundi matin, hein ?
Déjà qu’elle avait découvert devant le miroir qu’elle avait oublié de se démaquiller et qu’elle avait une gueule horrible à force d’avoir pleuré toute la nuit. Cernes creusées et remplies à coup de fond de teint, Bacchus à l’air aussi fraîche que la rosée du matin, mais dans son cerveau, c’est hiroshima puissance tchernobyl.
Y’a rien qui va, ses pensées se mutent en angoisses.
Putain. Les recrues vont la manger toute crue, c’est certain. Qu’est-ce qu’ils ont à foutre d’entendre une bonne femme parler de la cloche de Pavlov et de Françoise Dolto.
Sérieusement ?
A l’aide.

Bacchus est dans la classe. Elle a organisé les bancs des élèves de sorte à former un carré parfait, afin que tout le monde puisse se voir. Elle a changé son cours en dernière minute et est plus stressée que jamais. Vulcain arrive, signe de tête, mais elle ne dit rien. Elle a la gorge nouée. Elle fait les cents pas, regarde ses dernières notes. Elle se donne des claques : respire, ça va aller.

Les premiers arrivent, elle s’est déjà installée. Brune a eu le temps de demander à Vulcain de ne pas se mettre à côté d’elle afin d’éviter un rapport de force. Hiérarchie de mes deux. Elle lance des sourires à ceux qui croisent son regard, ses mains entre ses cuisses s’entortillent. Une fois qu’ils sont tous installés (enfin, ceux qui sont à l’heure), elle se lève et glisse ses mains dans ses poches. “Bonjour à tous…” qu’elle commence d’une voix calme et douce. “heu... “ son regard balaie la classe, croise le regard de Vulcain. Okay. Go meuf, t’as déjà affronté pire que des adultes assis à t’écouter parler. Bacchus se racle la gorge. “Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas à mon aise. “ Autant être honnête, les secrets sur cette île semblent créer une malédiction. “Je vous serais donc reconnaissante d’éviter de me mettre en mauvaise posture, la situation est déjà assez pénible pour moi.” Vingt paires d’yeux qui attendent d’elle des miracles ou qui n’en n’ont rien à foutre, dans les deux cas, c’est une putain de pression. “Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Bacchus et je suis missionnée pour vous donner cours. Je préfère être honnête avec vous : je n’ai jamais fait ça de ma vie. Il y a deux choses à savoir sur moi. “ Bacchus semble reprendre un peu des couleurs et de sa contenance. Allez girl, continue. “ Je n’aime pas la notion de hiérarchie, et j’ai un sale trigger avec l’irrespect. Donc ceux qui pensent qu’ils n’ont rien à faire ici ou qui jugent que ce cours ne méritent pas leur présence, je les invite maintenant à partir. J’ai pas le temps de m’emmerder avec des petits comiques qui ne perçoivent pas l’urgence de la situation.” Regard autoritaire qui balaye la classe. Ah, ben la voilà la Bacchus. Elle attend que certains se lèvent et partent, et poursuit d’un ton plus doux. “A propos de cette situation… “ Evidemment qu’elle parle des évènements de la veille, faut être con pour pas comprendre. “... je vous laisse le choix quant au cours d’aujourd’hui. Est-ce que certains veulent s’exprimer ? Veulent parler de ce qu’il s’est passé hier ou les autres jours ? Si c’est le cas, j’aimerais que chacun fasse preuve d’écoute et de respect sur le ressenti de chacun. Le débat doit rester bienveillant. Ce que vous direz restera entre nous et si vous préférez que le professeur Vulcain s’en aille, vous en avez le droit. ” Bacchus retrouve une place assise et poursuit : “Et si personne ne souhaite s’exprimer, nous ferons cours comme c’était prévu.” Elle offre un léger sourire, repositionne correctement son perfecto noir sur ses épaules pour se donner bonne contenance et attend les avis des recrues. Elle prie fortement pour qu'un petit comique ne soit pas resté et tente de lui casser les couilles, parce qu'elle va tellement le dégommer sur place, qu'il aura plus assez d'eau dans le corps pour pisser tant il aura chialé.


RESUME:

HJ : J'ai pondu un pavé sorry, mais j'ai posé les bases. N'hésitez pas à faire plus court, balek tant que vous y trouvez votre compte coeur (pensez à faire une résumé si votre post est long quand même pour les plus fainéants hihi)
Bacchus
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Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
Ft. : Dev Patel
Psychologie du groupe - Cours 1 77656be4675bcfd07d750dbd986a98b0
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Lun 16 Nov - 16:23
Tasse de café fumant à la main, il entre dans la salle de cours un peu en avance. Bacchus est là, en pleine angoisse, visiblement en proie à des émotions d’une violence qu’il préfère ne pas affronter. La salle, elle, a été aménagée intelligemment pour un cours de ce genre, et tout semble parfaitement maîtrisée. Calme en apparence, tempête sous le capot. Okay. Sourire qu’il adresse à sa collègue, sourire qu’il veut encourageant et bienveillant, il incline légèrement la tête. Ne parle pas, et va s’installer dans l’ouverture d’une fenêtre, en retrait. Ils auront l’occasion de faire le point plus tard, c’est vraiment pas le moment.

Vulcain s’illumine un peu en découvrant les premières recrues, qu’il salue par leur nom de code avec sa chaleur habituelle. Son sourire se fait plus net, ses yeux plus vifs, presque espiègles. Un peu comme si les pertes récentes de trois recrues ne l’impactait pas vraiment. Contraste frappant avec Bacchus, c’est comme ça, c’est le duo de profs d’Ilvermorny. Quand tout le monde est là et que le cours commence, il reste silencieux. Regard appuyé vers sa collègue. Tu peux le faire, tout va bien se passer. Certitude qu’il a pour deux, qu’il tente de lui transmettre. Il sait qu’elle comprendra peut-être l’inverse. C’est comme ça. Bien sûr qu’il est prêt à sortir si les recrues ne veulent pas de sa présence, trop lumineuse pour aborder des thèmes intimes ou sombres. Reste là, en attendant, comme un élève silencieux.
Vulcain
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L'Amoureux
Enfant de Bohême
L'Amoureux
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Lun 16 Nov - 23:35
J'aime la psycho. On n'en faisait pas assez durant mes études et j'avais réfléchi à faire un double cursus avant de décider de quitter mon confort moldu pour rentrer pour de bon dans la rébellion sorcière. Pour un lundi aprem, c'était parfait.

J'ai mangé léger, ce n'est pas un cours que je peux me permettre de digérer et je suis rentré oklm. Y a Vulcain qui est là. Il doit voir le très subtil coup d'oeil que je lui envoie. Malgré les morts, les missions, les suspicions, je vais bien et je suis contente qu'il ne soit pas encore éclaboussé par la boue et la fange que tous soulèvent. Les gens qui se battent meurent. C'est moche, c'est assez sale, c'est triste par le vide qu'ils laissent, les familles qu'ils brisent, les absences, les silences. Je côtoie la mort depuis tellement longtemps déjà qu'elle ne m'atteint plus.

Je crois qu'on est tous morts, pour moi, ici. Alors autant continuer à vivre, non ?

Bacchus, par contre, n'a pas super mine, la pauvre. Je lui souris gentiment. J'ai répondu à son questionnaire sans mentir. Je ne me suis pas trop dévoilée mais chacune de mes réponses étaient vraies, aussi je ne me suis pas sentie attaquée par la réponse sur le manque d'honnêteté.

Comme je suis dans les premières, je m'installe vers l'avant, pas loin de Luv. Je sors de quoi noter et, en parallèle, de quoi dessiner, puis j'attends. Mes yeux ne la quittent pas. Elle a l'air stressée. J'ai envie de l'aider. Je ne sais pas ce qu'elle a prévu comme cours mais puisqu'elle nous donne la parole, hein, ben je lève la main, j'attends le bon moment pour parler, celui qui est respectueux. C'est assez rare que je prenne la parole, faut bien l'avouer. Le plus souvent j'observe. Là aussi, je vais observer, mais pas la prof. Ce n'est pas elle, dans mon collimateur.

"Je ne sais pas vraiment si c'est par rapport aux éléments récents mais je dois avouer que j'ai remarqué une chose. On n'a pas une dynamique de groupe. Il n'y a pas cette conscience collective qui nous pousse dans la même direction. J'imagine que c'est difficile, parce que si on est ici c'est clairement parce qu'on a cette capacité d'esprit critique qui nous permet de ne pas accepter l'ordre établi mais si nous voulons faire quelque chose, il faudrait avant tout qu'on devienne un groupe. Je sais qu'il y a des études et des exercices que l'on pourrait faire pour ça. Vous pourriez peut-être nous éclairer là dessus ? Comment pourrions nous développer cet esprit sans perdre la richesse de nos individualités ?"
L'Amoureux
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Wunjo
CECEMEEEEL
Wunjo
Ft. : Richard Madden
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Mar 17 Nov - 23:06
Il ouvre la porte avec le coude, sans faire attention au fait qu'il est en retard.
Il porte son plus beau sourire, le sourire d'un enfant fier de lui. Dans ses mains, trois grandes tasses de café en équilibre précaire.

Wunjo n'a pas dormi de la nuit, et ça se voit à ses yeux. Qui dormirait, après une semaine pareille, preuve incontestable de leur incapacité de protéger qui que ce soit. Parce que c'était ça, qui torturait le plus le professeur. L'idée que personne, où qu'ils aillent, n'était en sécurité. Tous les événements de la semaine passée se rejouaient en boucle dans son esprit, toutes ces vies perdues et ces élèves mis en danger. L'idée d'enchaîner sur une nouvelle semaine qui allait s'avérer tout aussi dangereuse le terrifiait.

Mais il n'infligerait sa douleur à personne, surtout ce matin. La pire des matinées. Bacchus organisait son premier cour, et cela lui faisait peur. Elle n'était pas en forme, cela s'était senti lorsqu'ils s'étaient croisés le matin-même, mais elle n'avait pas besoin d'ajouter cette difficulté à toutes les autres. Après un week-end pareil, elle avait besoin de tout le soutien qu'on pouvait lui apporter. Et pour Wunjo, se concentrer sur quelqu'un qui avait davantage besoin d'aide que lui faisait toute la différence. Il était assez fatigué pour n'arriver à ne penser qu'à cela.

Ce soutien, Wunjo le transportait dangereusement dans trois tasses blanches, sorties tout droit des placards de la salle des profs.
« Bacchus ! commençait-il, rompant le silence qu'il imposait dans la salle de classe qu'il interrompait. Avant de reprendre, il refermait la porte derrière lui avec son pied. Bacchus, j'ai vu que t'étais pas en forme ce matin alors je t'ai apporté du café ! J'ai enfin réussi à faire fonctionner la machine à café ! Comme tu m'as appris ! Et tu verras, c'est pas du jus de chaussette comme fait Vulcain. »

Wunjo avait-il la moindre conscience de son entourage ? Non, il n'avait pas dormi de la nuit. Et malgré la fatigue, malgré la peur, l'angoisse et la culpabilité, il avait vaincu l'objet de torture moldu pour en apporter le butin à Bacchus.

« Je t'embête pas plus longtemps, faut que j'apporte une tasse à Vulcain. Tu l'as pas vu, par hasard ? »
Il n'écoute pas la réponse et repart comme il est venu, une tasse dans chaque main, ouvrant la porte avec le coude, la refermant avec le pied.
Wunjo
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Mononoke
mairesse des morts de Thiercelieux
Mononoke
Ft. : Jennie Kim
Psychologie du groupe - Cours 1 Sy2r
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Points : 458
Jeu 19 Nov - 0:11
MONONOKE
&
PSYCHE
Psychologie du groupe
Sapée comme jamais, kimono pimpé enfilé en guise d'attirail du jour. Look rosé qui tente de masquer sans grand succès état zombifié du yokai. Demoiselle épuisée par mission maritime, satisfaction de moment partagé avec son sugar daddy n'avait pas été suffisant à effacer épuisement des péripétie. Passage à l'infirmerie la veille avait aidé, mais pas de miracles pour ce qui était de corps absent de tout stigmate indicateur de mission mouvementée. Elle était claquée et ça se voyait. Habitudes étaient soigneusement entretenues cependant et elle s'était pointée l'air malicieux habituel au cour, citron favoris dans les mains en guise de sucrerie.

Séance de partage lancée alors qu'elle croque grains de pulpes acides. Un délice, aucun signe de surdose en vue. Bacchus confie nervosité, elle a pas vraiment capté le reste du discours, parce qu'attention bien trop facilement éteinte. Raison de sa présence ici, esprit de groupe et compassion prêchaient salement, le besoins était urgent de rectifier le tir. Prête à peine attention à intervention de Wunjo, plus concentrée sur celle de la frenchie. Se concentre assez pour capter le sous titre : pas de cohésion, trop d'individualité.
Interviendrait bien pour exposer ses problématiques mais a son citron à finir de croquer, mains ne sont pas libérées pour signer. Alors se sera pour plus tard.
CODAGE PAR AMIANTE
Mononoke
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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Psychologie du groupe - Cours 1 Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Jeu 19 Nov - 12:07
Vague – divague. Survole les marches, les dalles – frôle les murs, les autres – jusqu’à trouver sa place. Visage est toujours marqué d’une fatigue non dissimulée et l’esprit s’entête à se parer de brume. Simple bonjour a dû effleurer les lèvres sans qu’on ne remarque sa présence – l’aura est spectre, mais le corps est là. Psychologie de groupe, elle l’a vu en cours ça, même si elle n’était pas la plus friande de psychologie sociale, elle en maîtrise au moins les idées générales et le vocabulaire. Et sait appliquer en pratique – pour une fois qu’elle n’a pas juste la théorie. Elle pourrait s’en aller, du coup, mais partisane des révisions et surtout, du point de vue de Bacchus qui sera sûrement différent des vénérés professeurs parisiens. Et surtout aborder la matière autrement qu’en analysant, qu’en utilisant toutes ces méthodes scientifiques.

Elle ne part pas donc, sort un petit calepin et un stylo où elle gribouille ce qui lui sort pas la tête. Elle admet, elle n’est pas vraiment attentive, du moins jusqu’à ce qu’elle reconnaisse la voix de sa copine française. Ouais, cohésion, tout ça, c’est pas trop leur truc – hier en est une preuve, même si elle a honte toujours de ses actes. N’en parle pas, préfère s’enfermer dans un mutisme qu’elle connaît bien. On a quand même rarement vu à l’armée si peu confiance régner. Intervention du papa durmy – égaie un peu les yeux même si c’est un sketch. Pourrait lever la main, si seulement elle ne savait pas que ça lui demanderait l’effort de servir d’exemple. C’est là que commence un groupe, non ? Quand celui qui propose agit, puis qu’un deuxième suit et qu’à la fin, chacun finit par s’aider à la tâche. Il lui semble que déjà elle tente de se mêler aux autres, comme elle en a l’habitude, mais ça n’est pas suffisant – parce que tout seul, rien ne l’est jamais. Et il lui paraît aussi qu’un premier exercice serait d’apprendre la langue des signes – en anglais, afin déjà d’effacer les frontières de la communication.
La Lune
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Invité
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Lun 23 Nov - 11:02
Psychologie du groupe
cours 1

Réveil difficile, fatigue de la sortie de la veille encore très très présente, pas comme la motivation d'aller en cours qui elle s'est fait la malle il y a un bail. Ca ne tiendrait qu'à toi, tu serais resté à hiverner dans ton lit, mais faut aller en classe, comme ça Tiwaz il sera content, alors tu vas aller faire acte de présence. Chemin jusqu'à la salle fait en traînant à moitié des pieds. Air dépité de base qui se fait encore plus blasé en voyant que tu peux pas aller te cacher à une table du fond, prends tout de même place sur une des chaises, sors carnet et stylo pour faire semblant de prendre des notes et tournes finalement la tête vers Bacchus quand elle prend la parole. Pas à l'aise elle dit, ça se voit, tu pourrais presque avoir de la peine Ehwaz si t'en avais quelque chose à faire, t'écoutes le reste du discours d'une oreille distraite, gribouilles sur ton cahier en même temps. Jettes un regard vite fait à la fille qui prends la parole, re-décroche aussitôt, les cours théoriques ont jamais réussi à capter ton attention bien longtemps, puis développer l'esprit de groupe ça t'intéresse moyen, à tous les coups on va encore te demander d'élever une plante avec un boulet et ça va pas te faire rire. Porte qui s'ouvre, regard polaire vers l'intrus qui fait beaucoup trop de bruit pour un type qui débarque en retard, retournes à tes dessins en attendant qu'on te dise quoi faire.
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Viviane
NORMANDIE INDÉPENDANTE (NOTRE MONT SAINT-MICHEL)
Viviane
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Psychologie du groupe - Cours 1 Fpqs
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Points : 1731
Mer 25 Nov - 14:02
♤    Cours n°1 : Psychologie de groupe ♤

Fatigue dérive - corps tiraillé par mission de la veille, esprit décentré. Ils pouvaient pas avoir le droit à un RTT ou deux, lorsqu'ils revenaient de mission ? Non ? Ah. Dommage. Tenté de sauver les meubles alors - maquillage pour atténuation de la mine défaite, merci le manque de sommeil. Direction la salle de cours - psychologie de groupe il lui semblait. Encore un cours où elle pigerait probablement rien - ne semblait comprendre quelque chose que lorsqu'il était question de taper sur quelqu'un ou quelque chose. Le reste du temps elle s'faisait plutôt taper dessus par des mots qui la dépassait.  

Silhouette se glissant au sein de la salle - ambres admirant un instant la disposition des lieux. Repère brièvement Bacchus - bref mouvement de tête pour tout salut. Gagne le carré bancale organisé - mais pose son cul par terre, se sert du banc comme dossier. Prête vaguement attention aux mots énoncés. Sale trigger avec l’irrespect. Ah merde. Elle se sentait étrangement concerné, tout à coup. L'insolence, c'est une forme d'irrespect, non ? Prendre la porte alors ? La flemme de se relever et de se barrer. Bon, elle ferait un effort hein - enfin, essayerait. Tente de reprendre le file de l'explication - semble parfois présente, parfois absente. Semble raccrocher l'ensemble des wagons lorsque ça cause de dynamique de groupe. Au milieu, Wunjo qui débarque donner une tasse de café à l'américaine. Affirme chercher le second - Vulcain, pour lui en donner une aussi. Il était aveugle pour pas capter qu'il était un peu plus loin ? Puis qu'il avait déjà sa dose de caféine ? Mais déjà il repart - dommage, elle l'aurait bien débarrassée d'une tasse, genre, pour qu'il puisse ouvrir la porte avec une main (non, elle voulait juste du café). Bon, se reconcentrer après cette interruption éclair - cerveau qui rame un max. Oui oui, elle a bien un cerveau. « C'vrai qu'actuellement, ça ressemble plutôt à un bordel ambulant qu'à la résistance.» Ça - eux, l'île, le projet. Façon négligée d'approuver, à sa façon, les mots de l'Amoureux français - ou au moins que, ouais, la dynamique de groupe était aux abonnés absents (comme le respect).

Viviane
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Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
Ft. : Tamino
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Messages : 359
Points : 940
Dim 29 Nov - 21:22
Il avait prévu de se taper dans le fond, comme à son habitude.

Non pas parce que le cours ne l'intéresse pas. Loin de là. Il est curieux. Physchologie de groupe pour un groupe qui n'en est pas réellement un. C'était quitte ou double. Soit ils en ressortent grandis. Soit ils ne décollent jamais. Mais en même temps, il est fort présomptueux de penser que n'importe qui serait en mesure de régler des problèmes certainement profondément ancrés en chacun d'eux.

En plus, elle l'avait intrigué, avec ses réponses à un formulaire qui n'en requerrait pas, pourtant.

Mais bien parce qu'il est sur les rotules. Depuis hier, tout s'enchaîne et l'entaille. Tout se ligue pour l'assommer, lui faire regretter ses nuits qui lui paraissent trop courtes malgré leurs longueurs. Parce qu'il ne connaît pas le repos. Qu'ils ne doivent pas le connaître, sans doute. Pas avant la victoire, ou leurs morts.

Alors, tomber sur une disposition en carré, ça l'angoisse. Ses plans tombent à l'eau. Sur le pas de la porte, il a l'air complètement perdu. Mon dieu, il est censé s'asseoir où, dans une configuration pareille ? Place prise au hasard, ni trop près, ni trop loin. Adieu invisibilité.

Elle commence et le captive un peu plus. Elle a l'art de trouver des mots qui l'intriguent. Le fait-elle exprès ? Se distillant ci et là pour emmener sur une piste sinueuse ? Il se perd dans ses réflexions, ne réagissant même pas à l'intervention du gai luron. C'est à peine s'il remarque Vulcain, pourtant loin d'être invisible parmi les recrues.

Personne ne quitte la classe. Y a de l'espoir, déjà.

Une française qu'il n'entend que peu prend la parole. Il l'écoute, attentivement. Et grimace. Merde. Lui, il aurait préféré qu'on fasse le cours prévu de base. Les événements des jours précédents sont encore trop frais, trop récents pour qu'ils aient un recul nécessaire. Le fatigue, aussi, un peu. Ils sont sur toutes les lèvres, les siennes y compris. Mais ça lui aurait permis de juste griffonner distraitement.

Une anglaise qui renchérit, sans grâce, sans forme. « Sans déconner ? » lui lâche-t-il aigrement avant de se ressaisir, de regarder à nouveau dans la direction du professeur du jour. « Désolé. »

Tiens ta langue, Suhail. Elle a dit pas aimé ça.

Soupir retenu. Adieu la tentative de repos. Il n'y arrive décidément pas, le Reqem. Il faut toujours qu'il intervienne, qu'il réagisse. A croire qu'il ne peut rejoindre les rangs amorphes. « On a pas d'esprit de groupe. Ça, je peux pas contester. Mais je pense pas qu'on soit ici parce qu'on est pas d'accord avec l'ordre établi. L'ordre qu'on veut combattre, de par notre présence ici, il est pas encore établi dans mes contrées. Il nous menace, juste. Alors, ma présence ici, elle a rien à voir avec un ordre à renverser.»

Il monologue, l'étoile, les yeux fixés sur la feuille posée devant lui. « Mais du coup, oui, on a pas de but commun. Enfin, si. On est tous là pour apporter de la justice dans ce monde, non ? Parce que ça nous touche, de près ou de loin. Parce qu'on ne supporte pas l'injustice. Et ça pourrait être assez. On demande pas forcément plus. Je pense que l'un des problèmes majeurs, ici, c'est qu'on ne se fait pas confiance. Pourquoi le ferait-on ? Rien ne nous y pousse. On arrive, on cache nos identités. Pourquoi ? Parce qu'on avait déjà prévu des traitrises dans les rangs ?»
Suhail
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Uruz
12 MILLIARDS DE BÉNÉFICES
Uruz
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Points : 1521
Sam 5 Déc - 3:41
ATTENTION : dimanche, Bacchus reposte, dépêchez-vous sinon vous serez considérés en retard !


Un couvert et un coussin. Sérieux. Comme si j'avais que ce genre de conneries à penser après le dimanche et la nuit que j'ai eus - et la matinée à soigner le Mât. J'ai métamorphosé un caillou en coussin entre midi et deux, et embarqué un scalpel de l'infirmerie. Si elle est pas contente, tant pis pour sa gueule.

Heureusement on est pas là que pour faire de la psychologie de comptoir et elle a assez de jugeote pour adapter le programme du cours à l'actualité. Même si l'actualité a une semaine.

Une fois que Wunjo a fini de faire son petit numéro de débile, ça commence à parler. A dire des trucs pas cons. Moi j'ai envie de me vautrer sur mon coussin et d'attendre que ça ait fini d'enfoncer les portes ouvertes. Je le fais pas hein, il est dans mon sac avec le reste de mes affaires. Mais c'est pas l'envie qui manque.

"Cohésion, confiance." La voix qui porte sans effort, sans s'imposer. "Et implication."

C'est la base de tout projet. Mais cette base, on l'a pas. Et cette base, personne l'a. Quoi que veuillent bien faire croire certains y compris au plus haut niveau... avec succès pour autant que je puisse en juger. Est-ce que le plus important c'est la cohésion réelle, ou de faire assez bien semblant ?

"Et ça merde à tous les niveaux. Pas d'implication sans confiance, pas de confiance sans cohésion... pas de cohésion sans implication. Le problème, c'est qu'on a pas d'objectif commun, pas d'unanimité sur les manières d'y arriver, et trop de tensions et de rancœurs qui font passer l'essentiel au second plan." Certains devraient se sentir visés venant de moi, alors j'enchaîne : "Et des infiltrés. Sur un projet de cette envergure y en a forcément. Et sans doute pas qu'un." Ouep, sans doute pas que Lénine qui doit se faire LegiVeri et péter les doigts à répétition depuis une semaine. "Les noms de code c'est aussi pour les missions, si quelqu'un est capturé et interrogé." je précise pour Suhail. "C'est pas pour nous protéger nous, c'est pour protéger les autres. Un traître un peu motivé trouvera toujours un moyen d'accéder aux dossiers."

Après, l'implication et l'ordre... de la part de quelqu'un qui est pas foutu de s'asseoir sur un banc, qu'on voit pas, et qu'on entend vaguement cracher des bouts de mots depuis les pâquerettes, comment dire.

"A propos des missions..." C'était hier. "Certains ne sont pas revenus." Je parcours les visages bien facilement vu la configuration de la salle - pas de chaise vide à cause des bancs, on est encore assez pour que les quelques absents soient invisibles. Tristement invisibles. "N'insultons pas leur sacrifice. Chaque mort doit être une nouvelle raison de se battre - de s'impliquer."
Uruz
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Cérès
vois sur ton chemin
Cérès
Ft. : JENA MALONE
Messages : 28
Points : 58
Dim 6 Déc - 14:28


PSYCHOLOGIE DE GROUPE
~Sujet commun
_______________________________________________

Cérès ne saurait dire pour quelle raison, mais une petite boule au ventre s'était formée dès qu'elle s'était levée. Enfin si, facile de dire pour quelle raison, après tout l'île avait vécue quelques événements quelque peu perturbants et c'est bien pour cela qu'ils s'apprêteraient bientôt tous à rejoindre un cours un peu particulier. Mais la jeune canado-américaine continuait à nier à quel point tout cela pouvait l'affecter. Le refoulement continuel de ses émotions devait probablement y être pour quelque chose. Elle ajusta le foulard qu'elle avait placé autour de son cou après avoir fait sa toilette et se posa sur un fauteuil de la salle commune américaine sans cesser d'entortiller entre ses doigts la cuillère qui allait l'accompagner durant cette épreuve.

Quatorze heures sonnèrent et tous les étudiants de l'île se dirigèrent d'un pas rapide ou non vers les sous-sol. Le temps que chacun s'installa sur son coussin – Cérès avait pris soin d'en prendre un bien confortable – ce qui formait un sacré brouhaha, la jeune femme attendit patiemment que le cours commence, regardant autour d'elle. Lorsque Bacchus prononça ces quelques mots, la boule au ventre réapparut. ce qu'il s'est passé hier ou les autres jours. Non, elle n'avait pas spécialement envie d'en parler. Lors que les premiers élèves prirent la parole, la boule redoubla de volume et la jeune femme dût porter sa main à l'endroit précis où elle persistait afin d'y faire un léger massage discret. Les mots résonnèrent dans son tête, bordel ambulant, résistance, injustice mais rien à voir avec l'effet que lui firent d'entendre traîtrise et confiance. La confiance. Son point faible. Celui qui faisait de ces petits maux de ventre une énorme bombe atomique qui lui tombait dessus. Nul doute que la confiance était une clé, la clé d'une cohésion parfaite, la clé d'une implication sans faille. Mais étaient-ils tous prêts à se faire confiance ? Et à quel prix ? Elle regarda autour d'elle. Elle n'était clairement pas prête à faire confiance à toutes les personnes qui se trouvaient en sa présence, rien que d'entendre la voix de certain avait le don de lui hérisser le poil.

résumé:
Cérès
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Bacchus
C'est pas du Fanta
Bacchus
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Psychologie du groupe - Cours 1 07a20199c30c1bc6aea45c7c2536c5cf
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Lun 14 Déc - 0:20
Hola!

Suite à une discussion avec la hierarchie, j'annule le topic. Désolée pour ceux qui étaient réellement intéressés par le sujet, maybe on aura l'occasion plus tard.


Vous pouvez considérer que ce cours n'a pas eu lieu ou si vous avez un bug envoyez moi un mp sans soucis. 

La bise. 

B.
Bacchus
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