ESPERANTO
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fly me away
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Esperanto
Avril Lavigne
Esperanto
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Ven 30 Oct - 17:01
Le membre 'La Lune' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' : 13
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Kitsune
cherche tu trouveras
Kitsune
Ft. : Kim Hyuna
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Messages : 341
Points : 996
Dim 8 Nov - 21:18
La confiance était un vaste sujet. Un sujet que Kitsune n'avait jamais à maitriser. Quelqu'un lui avait un jour dire que la confiance était quelque chose que l'on pouvait développer, quitte à l'encourager à coups de menaces. La jeune-fille n'était pas convaincue. Menaces, ou non, elle n'avait jamais fait confiance. À l'inverse, elle ne s'attendait pas non plus à ce que l'on se fie à elle. Elle n'en avait jamais eu besoin. Elle avait toujours vécu une vie dans laquelle l'avis et le regard des autres lui étaient égal. Une vie dans laquelle elle maitrisait les apparences, les distordait à son avantage, sans attendre d'être aimée ou acceptée en retour. Après tout, elle était un monstre, et les monstres n'ont pas le droit à l'amour. C'était en tout cas la conclusion qu'elle avait fini par tirer. Cependant, son arrivée sur l'île et les récents événements avaient bousculé ses certitudes. Elle avait rapidement compris qu'elle allait devoir faire le tri entre ceux en qui elle allait avoir confiance, et les autres. Manque de pot, sa méfiance naturelle avait rapidement pris le dessus et à ce jour ... elle ne faisait pas confiance à grand monde. Aussi les mots de la Lune trouve écho en elle. Faire confiance par défaut ... en voilà, un concept intéressant. À mille lieues de la nature de la regarde, par contre. Elle avait besoin de faits, de preuves, pour faire confiance. Alors, quand la française lui renvoie la question, elle répond dans un mystérieux "Je lui faisais confiance". Depuis, une étudiante était morte.

La Lune redevient calme, et Kitsune s'en trouve rassurée. Elle n'avait pas envie de faire face à l'inquiétude de quelqu'un d'autre. D'un autre côté, la Lune était française, et la France avait été ravagée par les combats. Il aurait été surprenant qu'elle fut des recrues incapables de garder son calme. Pensée à la fois rassurante et douloureuse. La jeune fille avait dû en voir d'autres, des blessés. Elle avait dû en avoir d'autres, des frayeurs. La guerre avait le pouvoir d'endurcir les coeurs ... sans doute une bonne chance lorsque l'on était envoyé sur cette île infernale. La renarde hoche la tête au conseil de la Lune. Prendre son temps. Cela n'avait jamais été son fort. Elle avait toujours tendance à tout vouloir précipiter, mais sa jambe semblait d'humeur à la contrarier en cet instant précis. Elle s'autorise néanmoins à sourire à la réflexion suivante. Oui, de moins haut, cela paraissait être une bonne idée. "J'essayerai d'y penser, surtout si j'ai personne pour me ramasser ensuite" parce que c'était purement et simplement ce qu'était en train de faire la française à cet instant précis. Kitsune hésite, dans un premier temps, à s'appuyer, puis réalise que la jeune-fille paraît effectivement solide. Elle met son égo de côté un instant, et l'écoute, tentant de poser son pied au sol. Douleur qui remonte dans sa jambe et le long de la colonne vertébrale, mais elle tient bon. "C'est pas que je veux pas aller à l'infirmerie... c'est que je ne suis pas certaine de pouvoir compter sur ceux qui y travaillent." rire mal à l'aise. Ouais, vraiment, la confiance, pas son truc. Cependant, elle n'était pas tout à fait déraisonnable, et dans un super elle rajoute "mais si on peut y trouver des potions de soin, ça pourra certainement pas me faire de tort" Grimace néanmoins quand on lui tend le balais, mais elle ne rechigne pas, et l'enfourche avec l'aide de l'astre lunaire. "Au moins, si j'arrive à voler blesser, je serai beaucoup plus à l'aise lorsque je volerai en état" humour pour décompresser. Au point où elle en était, cependant, ce n'était pas tout à fait faux.
Kitsune
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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
fly me away - Page 2 Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Ven 13 Nov - 23:11
Curieuse de savoir ce qui se passe dans la tête de la renarde, l’observe, croit y lire un peu de son histoire même si les lunettes empêchent d’analyser correctement les expressions, les émotions – les deux. Paul Ekman dirait qu’elle ne regarde pas assez – les vrais savent que les micro-expressions, c’est bon pour ceux qui ne clignent jamais des yeux. Lie to me – jolie série, Sherlock des temps modernes qui oublient peut-être que ce qui fait l’homme c’est un tout, et non pas seulement un vivace ressentiment qui passe, perdu parmi le flot d’informations diverses, entre d’autres sentiments plus subtils – rendant l’homme si complexe, se beau – fascination. L’air de réfléchir – doit ressasser les derniers évènements comme elle a dit déjà qu’elles se connaissent depuis un moment. Partage les sentiments – confiance, au passé. N’en demandera pas plus, y voit là une limite à respecter – en dit suffisamment, sur les doutes qui parcourent, sur ce qu’il s’est passé post-bataille, sur tout ça. A entendu les rumeurs, sur la directrice asiatique arrivant, pimbêche toujours et récupérant le corps, sur l’après, discret, préparation funéraire.

La Lune a conscience – dans ce qu’on trouve immature et rêveur, dans les pensées d’ailleurs – de l’image paniquée qu’elle renvoie à chaque fois qu’une nouvelle situation se pointe. Ah oui, première fois que partenaire tombe de balais – ce n’est pas glorieux, la montrée lors de la première mission aussi, cette inquiétude farouche, indocile, qui ne se terre que lorsqu’on lui montre qu’il n’y a rien à craindre – c’est compliqué de dealer avec l’incompétence et le manque de savoir. Théorie qui reste, pratique qui manque. La voix résonne pourtant, parmi les milles pensées et la rappelle à l’ordre, elle prend les choses en main finalement, doit se montrer pilier sûr pour prouver le nom qui éclaire les nuits noires. Asiatique retrouve un peu le sourire, tente trait d’humour - « surtout qu’il vaut mieux tomber directement dans les bras d’un beau garçon. » En rajoute une couche, pas subtile, mais pour noter la tristesse de l’action alors qu’un Apollon aurait pu remplacer la Selene.

Aide à se relever puis acciote le balais. Lune peut assurer la soutenir encore un peu, mais pas la porter jusqu’à l’infirmerie – et puis beaucoup trop de sort ratés pour aujourd’hui, elle n’est visiblement pas en état psychologique de manier la magie. Hochement de tête, elle comprend. « Y aura peut-être personne aussi. Et on pourra toujours se servir des potions. » Elle ne connaît par Ortiz – lui a jamais parlé, à peine lorsqu’il est venu sauvé sa dulcinée du cours de torture théorique – mise en bouche de ce qui les attend réellement sur cette île. A défaut, l’infirmerie renferme au moins de quoi se soigner, apaiser les douleurs – normalement. Et ce n’est pas vraiment elle qui se gênera d’aller fouiller dans les affaire pour aider une camarade dans le mal. Non, elle a beaucoup de respect, mais parfois elle oublie l’importance de la définition de propriété privée – elle prend et elle oublie, donne aussi, comme les choses viennent, comme la vie. Se demande quand même, ce qui pousse Kitsune à être avec elle sur un enfin que visiblement elle ne maîtrise pas bien, à la suivre à cinq mètres alors qu’elle ne fait pas confiance à l’infirmier.

« Si tu arrives à voler blesser, c’est que tu es meilleure que tu ne le crois. » Et elle n’aura plus d’excuses pour tomber encore une fois. La laisse monter dessus, reste à côté et fait de même avec le sien – observe, attend. « Tu n’as pas besoin de t’élever à plusieurs mètres, quelques centimètres sont suffisants et moins douloureux. » Tente de garder le rythme donné, sans jamais se départir de la douceur caractéristique, puis avance lentement. « Voler, c’est un peu le rêve de tout moldu – qu’importe le moyen, c’est avoir des ails, ouvrir des portes à l’impensable. » Rit un peu – elle n’ont plus, gosse, elle n’aurait jamais pu imaginer être capable de telle prouesse un jour. « Et sûrement que bientôt, ils nous auront rattraper avec leurs avancées scientifiques. Ils fabriqueront des balais plus performants et confortables que les nôtres. » Et on aura beau dire, les sans-magie impressionneront toujours de leur inventivité, plus peut-être qu’eux, les sorciers aux possibilités si larges mais aux prouesses qui se tassent. « Chercher une constantes amélioration, ne jamais se contenter de ce qu’on a – c’est pour ça qu’ils sont nos égaux. » Profondément ancré dans l’esprit, dans la chaire même. Cette idée d’égalité qui est bafouée par la noirceur des rancœurs.
La Lune
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