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COURS 2 - Torture et Résistance à la Torture
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Kitsune
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Kitsune
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Ven 30 Oct - 13:01
Les autres étudiants commencent à rentrer, mais Kitsune n'y prête pas vraiment attention, à l'exception de Suhail. D'une part, parce qu'il est difficile d'ignorer un géant au minois aussi charmant, d'autre part, parce qu'il la cherche. La Lune balance un titre en toile de fond, empêchant tout détournement de conversation. Loin d'être farouche, un rire bon enfant échappe à la renarde, qu'il lui accorde un sourire en coin " Oh, si, des tas de fois. Mais jamais dans ces conditions ... je crois ? " Bien sûr, les conditions sur cette île étaient toujours ... particulières, voire exceptionnelles. Mais ça n'allait certainement pas empêcher la nippone de s'en plaindre. Mononoke intervient alors à sa façon, et le visage de Kitsune s'éclaire un peu plus. Et alors qu'elles s'installent côte à côte, la numéro un puise dans ses réserves pour raconter à son amie la dernière fois qu'elle avait posé la bouche sur un truc vraiment pas net, tout en lui épargnant les détails un peu trop privé, ou pas vraiment appropriés. Hélas, la voilà interrompue par une professeure qui a décidé de donner son cours pendant ses explications. Kitsune hausse un sourcil. Ouais, elle a entendu parler de la fuite. Non, elle n'en a rien à foutre. Tant que Lancelot ne les gardais pas après l'heure du déjeuner. Aussi continue-t-elle son récit, plus discrètement mais toujours sans un mot, en attendant que quelqu'un d'autre qu'elle décide d'intervenir.
Kitsune
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Dim 1 Nov - 15:01
Torture et Résistance à la Torture
COURS 2

Épreuve d'entrée passée, chaise du fond squattée, tranquillité dérangée par le débarquement d'une américaine à côté de toi. « Salut. » Répondu à @"Aurora", voix plate, faudrait pas qu'on pense que t'es capable d'apprécier la présence de quelqu'un d'autre que toi même, ça serait un drame. Prof qui prend la parole, résumé des événements tragiques de la fois précédente, accusations de trahison qui fusent, ok très bien, pourquoi pas. Toi t'écoutes d'une oreille les questions posées et les invitations à se dénoncer, t'étais pas là la dernière fois alors tu te sens pas tellement concernée, voir pas du tout en fait. Tête tournée vers la blonde, vague esquisse d'un sourire à la remarque. « Ouais, on aurait dû. » Ça aurait fait un bon accompagnement de spectacle si quelqu'un se décide à se dénoncer, ce que t'as très envie de voir arriver maintenant, parce que c'est le genre de choses qui pourraient rendre un cours nettement plus intéressant.
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Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
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Dim 1 Nov - 15:47
Rires qui teintent les cœurs peinés. Ils ont presque l'air normaux, à balancer des titres comme des adolescents et des réponses salaces. En plus, y a même l'arrivée de la drama queen de service, qui se dandine pour leur prouver à tous qu'il est meilleur, qu'il est au dessus de ce foutu test qu'il leur à imposer, avec ses comportements indécents.

Il y avait même les sérieux de service - heureusement qu'ils sont là, sans aucun doute - qui prenaient place, disposés avec soin à travers la classe. Le fond se remplit. C'est bien. La foule, ça a toujours permis de disparaître et d'être tranquille. Sauf quand on la dépassait d'une tête mais il suffisait alors de se tasser un petit peu, de s'affaler sur le banc, tête reposant sur une main, attendant le début du cours.

Enfin, Lancelot prend sa place et son rôle, dans tout le calme qu'ils lui connaissent. C'est peut-être cela, la torture réelle de ce cours : le tempérament du professeur. Même s'il sait pertinemment qu'une brute épaisse à ce poste aurait causé des dégâts irréversibles. Non, elle est parfaite pour cette place. Et c'est sans doute cela qui glace le sang.

En plus, elle revient sur l'incident. Ça lui était sorti de la tête, cette histoire. Il n'était pas là pour la découverte, trop occupé à mourir dans un désert artificiel pourri. Et à se prendre la pâté en château de sable, la vraie défaite qui faisait mal. Un mot placardé, les apostrophant tous. Qu'en pensait-il ? Il n'était même pas certain d'y avoir réfléchi plus de deux minutes.

Des moutons sans cervelle

En tout cas, là, maintenant, ils sont des moutons sans réactions. C'est personne ? Il ne sait pas pourquoi mais il pense pas que ça va passer, ça, comme réponse. Bruit de pages dans son dos, frottement de mine contre du papier un peu plus loin. Devant, ça signe même. Dommage qu'il pige rien, il aimerait bien savoir de quoi ça cause. Sauf que la traîtresse se fait discrète et il voit plus rien. Pas de traduction approximative pour lui.

Et Lancelot, toujours devant, comme un roc.

Le temps lui parait-il long, à elle aussi ? Parce que lui, il a l'impression que ça fait des heures qu'ils attendent le coupable ou une intervention quelconque. Il faut aussi avouer que la patience, c'est pas forcément son fort. On peut déjà voir les doigts tambourinés sur le bord de la table. Peut-être bien que le pied pourrait suivre, pour essayer de retenir un rythme du passé qu'il ré-écouterait bien.

Sauf que même ça, ça l'occupe pas. Alors merde, il se redresse, histoire d'à nouveau être visible et... lève la main ? Bras tendu comme pour toucher les cieux, regard fixé sur Lancelot.

Résumé:
Suhail
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Lancelot
pas trop loin
Lancelot
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Lun 9 Nov - 9:36
Ils ne parlent pas, réagissent à peine. Certain ricanent dans leur barbe, d'autres s'en foutent, ne se sentent pas concernés. A tort ou à raison.
Un instant (et cet instant est court), Lancelot a pitié d'eux. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une bande d'adolescents apathiques, prépubères, mais bien d'adultes. La pitié s'en va, ne reste que le silence. Eprouver autre chose? Pas maintenant.
Elle est de glace, elle reste de glace.
Et puis ils n'ont pas besoin de cela, ses émotions à elle. Le but de Lancelot est de leur apprendre, rien d'autre, plus outil que femme désormais. Certains la déshumanisent déjà, cela est logique.
Ils ne veulent pas apprendre. Pas tous.
Ils veulent accuser, montrer les dents, rire aussi. Et rire se fait aussi avec les dents...

L'un des élèves de Reqem lève la main : Suhail. Intéressant. Lancelot hoche la tête, retourne s'asseoir à son bureau et puis parle. A nouveau.

”Certaines situations sont parfois telles qu'on ne peut s'empêcher de faire une action, peu importe laquelle, pour que les choses changent. Y compris lorsque cela risque de ne pas tourner en notre faveur. Mieux vaut-il cela que l'apathie, d'après vous?”

Elle laisse quelques élèves répondre s'ils en ont l'envie. Aucun n'a tenté de questionner sur le bien et le mal précédemment, sur la nécessité ou non de tout dévoiler du moindre secret venant de ce que l'on considère comme un possible ennemi.

”Suhail nous fait un mouvement à la Spartacus, dirons nous. D'après les histoires qui courent sur cet esclave rebelle, lorsque les Romans demandèrent qui était Spartacus, leur chef, chacun ou presque des esclaves levèrent la main pour à la fois s'accuser à sa place et enfin signifier qu'ils étaient tous Spartacus puisqu'ils portaient tous ses idées et son enseignement. Une jolie histoire... donnez-moi les possibles limites et défauts de celle-ci. A l'oral”

Elle fit un signe en direction du Reqem également.

”Suhail, va dans le fond de la classe. Je ne sais pas ce que tu sais ou ce que tu as fait mais si quelqu'un veut tenter de le faire parler, qu'il y aille. Sachant qu'il faudra ensuite que cette personne reste elle-même au fond, à la merci du prochain interrogateur s'il y en a.”
Lancelot
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Kitsune
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Kitsune
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Lun 9 Nov - 11:25
Conversation à nouveau interrompue. Fichtre. Kitsune hausse un sourcil pour comprendre ce qu'il se passe, et voit Suhail lever la main. Il avait besoin de pisser ? Non parce qu'elle l'imaginait clairement pas être la taupe. Enfin, si ça l'amusait. Sauf que Lancelot n'est pas dupe, et le cours prend soudain un tournant plus intéressant. Voilà qui allait au moins leur permettre de tuer le temps, vu qu'elle doutait franchement que quelqu'un se dénonce. Et la prof poursuit en parlant de Spartacus. Kitsune hésite. Elle pourrait faire une remarque nulle. Elle pourrait par exemple dire que l'une des limites, c'était le slip en cuir de Russel Crow. Mais elle s'abstient. Elle s'abstient car au fond, elle est fatiguée de faire semblant. Fatiguée de rire quand il n'y a rien d'amusant. Fatiguée de faire semblant que tout cela ne la touche pas. Après tout, si c'était pour se prendre des tables dans la gueule à force d'insolence ... elle allait peut-être devoir lever le mien. "Le risque de ne pas être suivi." Les mots étaient sortis d'eux-mêmes, las et fatigués. "Si on est qu'un seul con à s'accuser à la place d'un autre, l'autre s'en sort à bon compte pendant qu'on se prend tout dans la gueule. Alors, on pourra avoir la conscience tranquille. Apparaître comme courageux aux yeux de quelques naïfs. Mais en définitive ça n'aura strictement rien changé à la situation. C'est juste de la poudre aux yeux. Le fond du problème demeure, mais grâce à cet acte brave et honorable, on le voit un peu moins." un haussement d'épaule, et elle poursuit "Et si on est suivi ... Super, on s'en prend un peu moins dans la gueule. Mais on loupe également une occasion de comprendre ce qui a motivé le véritable coupable d'agir de la sorte. Ses intentions étaient-elles louables, ou bien l'a-t-il fait par pur intérêt personnel ? Auquel cas, cela vaut-il vraiment la peine de le soutenir ? Cela ne risque-t-il pas de l'encourager à prendre davantage de décisions égoïstes, quitte à mettre à mal le groupe, car il se sentirait protégé et invulnérable ?" des questions mais pas de réponse. Kitsune n'avait aucune envie de condamner l'acte du traître sans connaître ses motivations. Elle aurait presque envie de les louer, en vérité, super ces derniers jours. Mais elle s'abstenait.

Sourire voilà cependant lorsque Suhail se fait envoyer au fond de la classe. La renarde s'enfonce à nouveau dans sa chaise. Un autre jour, elle aurait pu se laisser prendre au jeu, mais elle souffrait encore de l'altercation de la veille, et n'avait pas réellement envie de se faire torture par la suite. Elle passait son tour sur les travaux pratiques.
Kitsune
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Uruz
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Uruz
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Mer 11 Nov - 3:12
Cohésion, confiance, tout ça.

Bizarrement quand un cours s'appelle "torture" la seule cohésion que ça inspire, c'est dans l'absence de confiance.

Quand j'ai vu l'éthylotest, j'ai eu espoir un instant de le faire exploser rien que par la force du souvenir. Malheureusement, négatif, alors on y va. Je me pose comme ça vient, au milieu, anonyme.

Je me doutais bien que le papelard de l'autre fois allait arriver sur le tapis, ben j'ai pas été déçu. C'est qu'elle ferait presque peur si on la laissait faire, Lancelot. Tout le monde a l'air de s'en foutre. Moi je m'en fous aussi hein, mais je suis curieux. Je me demande si quelqu'un aurait eu l'idée saugrenue de comparer les écritures du papier et celles des autres, trouvable sur n'importe quel devoir et même sur les formulaires qu'on a déjà dû rendre pour certains cours - probablement, ou alors je sais pas où on va mais y a un gros mur sur la route. Si le coupable de ce crime odieux n'est pas apparu en comparant les papiers, c'est soit qu'il a une écriture courante et une écriture moins utilisée... soit que d'habitude il écrit dans un autre système. Cyrillique, arabe, ou les trucs bizarres qu'ils ont au Japon là, que c'est même pas un alphabet.

Soit qu'il a juste utilisé un sort pour changer son écriture, en fait. Mais parfois les méthodes moldues ont du bon.

Du coup quand Suhail lève le grand truc qui lui sert de bras, je suis qu'à moitié surpris. Malheureusement pour lui, j'y crois pas.

Alors j'écoute encore le blabla de la prof, les consignes, j'attends trois secondes voir si quelqu'un se rue sur l'occasion. Kitsune parle. Elle a pas tort. Mais Kitsune elle se place du côté de l'individu, de la morale et de la réputation. L'approche est... incomplète. Je lève la main, et mes fesses avec, lentement.

"La torture c'est un dernier recours." Voix ferme, grave, lasse - trop lente. "C'est pas fiable. C'est quand on est pressé, désespéré." Ou stupide. Ou une brute assoiffée du sang et de la souffrance de son prochain. "Qu'on a besoin d'un coupable." Je marche vers la place qu'il vient de quitter, je regarde ses notes. De l'arabe, évidemment. Ou un truc comme ça. "Ou d'aveux à étaler sur un papier." Je prends une de ses feuilles avec des trucs écrits dessus, celle du dessus, pas finie. Son porte-mines. Une feuille blanche - à moi. "Les limites de Spartacus, c'est celles du tortionnaire. S'il est prêt à tous les considérer comme coupables, et qu'il a les moyens de leur faire subir à tous le sort de Spartacus - les moyens matériels, politiques, moraux - alors le sacrifice de la multitude est inutile. Si l'ennemi n'a pas ces moyens, au mieux on achète un sursis. Rien de plus." Je marche, à reculons, lentement, et je vais m'asseoir à côté de Suhail. "Mais parfois un sursis peut suffire." Les feuilles et le stylo atterrissent à leur tour. J'ordonne à mi-voix : "Note ce que je vais dire. En anglais, ou n'importe quelle langue qui utilise l'alphabet latin."

S'il sait pas, ou qu'il veut pas, il a qu'à le dire. Je redresse la tête vers l'enseignante et je reprends - toujours lent, voix forte :

"J'imagine que vous avez déjà épuisé tous les recours possibles avant de chercher des aveux arrachés sous n'importe quelle forme de contrainte, Lancelot ? Enquête, recoupement des écritures, toutes ces choses aussi bassement moldues que la douleur." Je hausse les sourcils, ébauche de sourire narquois au coin des lèvres - plus amer qu'autre chose au fond. "On est même pas certains qu'il a pas été refoulé à l'entrée, le coupable. On aurait pas l'air fins s'il était en train de faire des coloriages au soleil."

Surtout que ce papier épinglé, contrairement à d'autres, lui au moins il a tué personne.

En parlant, un coup d’œil à Suhail et à sa feuille. Comment il a écrit, s'il avait l'air de savoir ce qu'il faisait - s'il a réussi à tout prendre, s'il a utilisé des abréviations.
Uruz
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Mononoke
mairesse des morts de Thiercelieux
Mononoke
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COURS 2 - Torture et Résistance à la Torture - Page 2 Sy2r
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Mer 11 Nov - 15:37
MONONOKE
&
LES AUTRES
Torture et résistance à la torture.
Museau curieux, Mononoke observe comparse signer comte coquin avec le plus grand intérêt. Mais pipelettes muettes sont interrompues par leçon du jour. Quel culot. Ça réclame coupable, demoiselle doute que soudainement coupable lève la main, elle n'a même pas prêté attention au fameux mot, ne s'est contentée que de bruits de couloirs. Suhail lève la main, elle observe l'imprudent l'air de se dire que lumière ne devait pas être présente à tout les étages. Kit choisissais définitivement ses cibles avec un soucis esthétique et non intellectuel.

Lancelot poursuit, poses questions qui n'attendent pas vraiment de réponses, monologue aux essences de réflexions. Ça évoque Spartacus, pose question plus concrète exige réponse à l'oral. Petit tique auquel elle est habituée, choix de mots qui l'agace toujours un peu, malédiction d'un handicap invisible. Papier sur sa table se met à être griffonné, écoute à peine réponse des autres. Mais elle ne griffonne aucun mot, a la place dessine ce qu'elle comprend de cette légende. Foule assise au sol en quasi vénération d'un homme qui se tient en héros au dessus d'eux, visage brouillé par l'éclat de l'auréole qui trône au dessus de sa tête, et cache un peu les cornes entrain de pousser. Ce genres d'histoires, ça la soulait un peu, cette idéalisation des grands samaritains et de leur élévation des foules naïves. Le fait de ne trouver son courage que lorsque leur bouée de sauvetage allait se faire percer. Laisser un seul homme porter la misère et les espoirs et s'imaginer que ça ne pourrait pas le corrompre, que parce qu'il en a aidé plusieurs, les quelques uns qui avait souffert à cause de lui étaient effacés des mémoires. Elle ne connaissait foutre rien de la légende de Spartacus mais elle mettrait sa main à couper que ses motivations étaient purement égoïstes, pour sa propre prospérité et que les autres esclaves n'étaient que l'instrument de ses ambitions.
CODAGE PAR AMIANTE
Mononoke
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L'Amoureux
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Ven 13 Nov - 1:52
Je continue à colorier ma rosace. D’elle, s’échappent des volutes plus ou moins entremêlées en camaïeu de couleur. Dégradés, feuilles qui tombent, ça ne ressemble à rien, ce n’est pas le but. Je m’occupe les mains, j’écoute. Une chanson s’échappe de ma gorge, à mi-voix, rien de reconnaissable. On pourrait croire que je m’en fiche. Il n’en n’est rien bien sûr, je serai pas venue si non. Je regarde Suhail lever la main. Je ne le suis pas dans cet acte de bravoure. Je refuse. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, je refuse la tyrannie d’un seul sur le groupe. Je refuse qu’on nous dresse les uns contre les autres. Je me fiche de la morale. Je me fiche de la leçon. Je fais partie d’un groupe, d’une résistance. Et l’inertie est une force comme les autres. Pas mauvaise si on en croit Newton et mes lointains souvenirs de physique.

La France n’a jamais cédé. Elle ne cèdera jamais parce que ses occupants sont les spécialistes de la tête de cochon. Dans l’assiette et dans la vraie vie.

Il ne faut jamais empêcher un français de râler. C’est la grande Leçon de l’Histoire. Vous le laissez protester, ils vous laissera l’opprimer. Mais tentez de le faire taire et vous avez une révolution sur les bras.

On n’est pas en majorité, nous les français. Sinon, Lancelot, elle se serait déjà pris une grève généralisée.

Mais je suis fière de ma nation alors je fais la grève toute seule dans mon coin. Sans bruit, sans faire d’exemple mais bien plantée dans mes bottes. Uruz se lève. Je le regarde passer alors que Kitsune fait la bonne élève. Il reprend, il complète. Il demande à Suhai de noter. Je crois comprendre son idée, je note aussi. Puis, une fois fini, j’en fais un avion en papier que je lance à travers la classe sur le médic.

Comme prévu, l'avion se divise en une dizaine d'autres avions, tous portant le même message, écrit de ma main. J'espère que ça incitera les autres à faire pareil. Mais je ne m'attarde pas. J'ai une rosace à colorier.

Spoiler:
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Ven 13 Nov - 1:52
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Suhail
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Ven 13 Nov - 22:45
Elle l'a vu. Il le sait qu'elle l'a vu puisqu'elle hoche la tête dans sa direction.

Et pourtant, elle retourne à son bureau pour discourir. Et elle tape étonnamment juste. Enfin non, ce n'est pas étonnant. Elle sait que ce n'est pas lui : après le cours de torture, il avait filé suivre l'atelier dans le désert. Pas le temps de suspendre un papier dans un lieu de passage balançant les réponses du jour. Et c'est qu'elle l'a bien compris, en plus : mieux vaut risquer la douleur que l'apathie.

Il ne dira rien de plus à ce sujet, son geste prouvant sa position.

Spartacus. C'est un joli nom pour une manœuvre. Lui, il avait rien trouvé de mieux que "à l'aide, j'ai pas la patience d'attendre le coupable.". Ça sonne vachement mieux, Spartacus. Impassible, il garde toujours ce petit sourire sur le coin des lèvres.

Toujours sans le quitter, il hoche la tête et s'installe dans le fond de la classe. Il hésite à simplement s'appuyer contre un mur mais il craint de trouver le temps long. Alors, il tire une chaise et s'installe. Il se permet juste d'intervenir une fois. "Bizarrement, je suis pas certain que quiconque ici me trouve courageux. Juste con, plutôt." Mais il est presque touché. Son geste irréfléchi, impatient apporte un lot de réflexion intéressante. Il se demande si la personne au parchemin se rit de lui. Sûrement. Lui-même le ferait.

Lui-même le fait, sourire aux lèvres.

Uruz se lève. Fouille ses affaires. Suhail fronce du nez. Il espère que le scandinave n'est pas en train de foutre le bordel dans ses notes. S'il mélange la recette du caviar d'aubergines avec celle des croissants, ça va pas le faire. On va encore se plaindre que le petit-déjeuner est dégueulasse. Il est pas en train d'en profiter pour chourer son porte-mine en plus ? C'est un cadeau, faut pas déconner. Ils ont peut-être appris à se connaître la veille mais il y a des limites. Heureusement, le tout atterrit devant lui et l'ordre est donné.

Ah ouais. Écrire ce qu'il dit.

Est-ce qu'il peut ?

Concentration ultime. Parce que ça date cette histoire. Il aurait bien aimé être revenu du désert plus tôt mais bon. Les sourcils se froncent et la main commence à gratter. Il parle vite, quand même, Uruz. Il pourrait ralentir le rythme s'il veut qu'il note tout ce qu'il dit. Alors, Suhail abuse d'abréviation.

L'avantage, c'est que ça limite le nombre de lettres. Et donc le nombre de chances d'être cramé directement parce que la copie est imparfaite : on voit beaucoup trop son côté impétueux, si on lui demandait.

Sourire satisfait, il s'éloigne de la feuille. "Alors ?"


HRP : Lancelot m'a demandé de bloquer le post après le mien pour qu'elle puisse interagir.


Ca se rappelle de l'écriture ?:
Suhail
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Ven 13 Nov - 22:45
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Lancelot
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Dim 15 Nov - 15:09
L'histoire de Spartacus semble presque les intéresser, en équilibre sur un fil Lancelot hésite à songer à un miracle.
Quelques uns réagissent, l'élève Kitsune se montre cynique mais expose un point de vue qui a le mérite d'exister. Du regard, Lancelot suit les mouvements de Mononoke également, regarde le dessin.
Elle acquiesce à l'attention de la jeune fille, comprend ce qu'elle veut dire, sourit un peu.

”Et qui est le plus dangereux selon vous, Mononoke : la personne qui se dit née pour diriger ou celle qui en revient à prendre le rôle par la force des choses? La question compte également pour vous, Kitsune.”

Uruz parle, s'avance jusque Suhail. Une Française en profite pour lancer un sort, semble impatiente de montrer son écriture apparemment à défaut de parler ou de toute autre action. Lancelot ignore les oiseaux de papiers, ils volent et elle n'en ramasse aucun.

”Uruz, apprenez que ce n'est pas parce qu'une méthode ne correspond pas à vos convictions que cela la rend peu fiable voir pas du tout. A moins que vous ne voulez faire preuve d'orgueil, en ce cas c'est réussi.”

Elle regarde Uruz, elle regarde Suhail, elle regarde tous les autres.

”Et vous avez besoin d'un coupable, mon garçon. Vous avez parlé des autres recours mais en en oubliant un vous-même : vérifier les alibis.”

La femme secoue la tête, ni déçue, ni amusée. ”Suhail était en atelier avec d'autres quand le papier a été affiché, Ce ne peut être lui.” Elle s'approche, pose la main sur l'épaule d'Uruz. Le contact est léger.

”Il est facile de trébucher et de s'emballer. Vous avez voulu sans doutes prendre les devants pour éviter une séance de torture inhumaine à quelqu'un, mais cela ne vous a pas protégé de vos propres erreurs. “

Elle aurait pu laisser la situation s'envenimer entre les deux garçons mais Lancelot intervient. Il y a un message à ses étudiants : ce que je vous apprends est triste, sombre et inhumain, mais je ne vous laisse pas seuls face à cela.
Cela n'empêchera pas des recrues de se haïr entre elles, de se trahir aussi.

”Et si le coupable est à l'entrée avec des coloriages, qu'est-ce que cela veut dire? Qu'il est tout autant saoul que convaincu de détenir la vérité. Aucune vérité unique n'existe, simplement des versions. L'Amoureux, Suhail, deux personnes ont donné des versions de leur écriture et pour au moins l'une d'entre elles, Uruz vous vous êtes demandé si cela coïncidait avec votre version de la vérité. La torture ne déclare pas quelqu'un coupable, sauf lorsque l'on est idiot et que l'on fait cela sans but. La torture amène des preuves, et toute preuve doit apprendre à se lire avec le risque qu'elle soit mal interprétée.”

Certains écoutent, d'autres non. Lancelot retourne à son bureau en silence.

”Le cours est terminé, si vous avez des questions je suis à votre écoute. “
Lancelot
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La Lune
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COURS 2 - Torture et Résistance à la Torture - Page 2 Pqmm
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Lun 16 Nov - 21:23
Cours passe vite, étrangement, lorsque les yeux se perdent au dehors – quand elle revient à elle, Suhail lève la main et Lancelot l’envoie au fond. Tenter de le faire parler. Observe la scène, sereine alors que d’autres répondent aux questions. Ne se sent pas concernée, n’est ici que pour apprendre ce qu’on a à lui enseigner. Elle apprend, à sa manière, mais n’est pas du genre à participer – ou plutôt à pratiquer. Laisse ça à ceux qui veulent montrer leurs capacités – elle se garde bien de les exhiber. Voix pourtant se lève, la sortant un peu de sa passivité, la force à se retourner. Uruz, calme, grave, rayonnant d’une aura plus sombre que feu. Mais ça parle soudainement un peu trop, et la Lune finit le petit chemin tracé par les astres sur la silhouette du loup avant d’observer les travaux de l’Amoureux. Mince sourire, en récupère un au passage, gage de souvenir.

Reprend fil de ses pensées, écoute suite des propos. Preuves, indices – suspicions et méfiance. Ils l’ont expérimenté déjà – en connaît qui passe sale quart d’heure depuis plusieurs jours déjà sans que personne n’en connaisse les détours – pas parmi les recrues du moins. Se souvient alors du bout de papier qui traîne dans le sac, le cherche dans son bordel monstre tandis que déjà les élèves sortent un à un de la salle. Est-ce qu’elle a des questions ? Elle ne sait pas, se souvient du cours, pense l’avoir compris, du moins les mots et leurs détours. Se lève finalement. « Lancelot ? » Elle appelle, comme pour se ramener toutes les deux sur terre. « J’ai pensé que ça pourrait vous intéresser. » Retourne une note finement recopiée, même lettre, à quelques exceptions faites. « Je ne suis pas la meilleure calligraphe qui soit, mais c’est sensiblement les mêmes. »

Espoir – recopié quand elle ne savait pas le dupliqué. Quête abandonnée parce qu’elle a fini par se retrouver seule et qu’il n’y avait plus rien d’amusant alors. L’idée pourtant sur le responsable sans qu’il n’y est vraiment besoin de le dévoiler. Y laisse sur le bureau, attend un instant, savoir si Lancelot veut parler ou non. Finalement c’est elle qui engage la conversation. « Il ne faut pas nous en vouloir, on dit la jeunesse sourde, je préfère croire qu’elle ne comprend que trop tard. » L’utilité du savoir, des enseignements – même s’ils furent à certaines époques biaisés et bonne méthode de contrôle plus que réel gage de liberté intellectuelle.
La Lune
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Uruz
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Uruz
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Mer 25 Nov - 18:14
Je suis vexé. De ce qu'on appelle vexé. De la vexation. En effet, j'ai pas pensé aux alibis. Parce que j'ai aucune idée du moment exact où ce papelard a été trouvé et que ça m'aurait donc servi absolument à rien. Mais oublier que d'autres pouvaient avoir l'information ? Impardonnable. Pourtant après une seconde entière de digestion...

"Vous savez Lancelot. Ce papier, je m'en fiche." je murmure. "On a d'autres traîtres à retrouver que celui-là. Alors ouais, si j'ai pu éviter que quelqu'un prenne cette histoire un peu trop à cœur et vienne s'amuser avec un Doloris ou du cassage de doigts... ça vaut bien la peine d'être assis au fond de la classe pour le prochain cours. Ca m'entraînera toujours."

En levant le papier, j'ai malgré tout une ombre de sourire en coin.

"On aura quand même appris des choses intéressantes sur Suhail. Qu'il parle et écrit très bien anglais et que c'est une bourrique qui aime bien se foutre de la gueule du monde, par exemple."

Et une targette dans les bouclettes pour faire bonne mesure, rien de méchant mais pour souligner le propos. Je déplie l'avion, je trouve mes paroles dans une jolie écriture de fille.

"Des choses intéressantes sur Lamurö aussi, si vous me demandez mon avis."

La prononciation pique un peu mais ça ressemble au pseudonyme, normalement. Dégourdie pour sûr, et soit à fond dans le "jeu"... soit à fond pour cacher quelque chose. Mais à fond.
Uruz
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