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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Apocryphe Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Sam 7 Nov - 20:25
Arabesques folles teintent au son des papiers froissés – rédige les mots qui apparaissent aux astres – apprend, toujours plus. La langue des signes est belle, reflet de mouvements délicats pouvant devenir meurtrier – ressemble à une danse des mains. Elle devrait chercher autres bouquins, tenter de s’instruire un peu plus sur des matières qui seront utiles à la guerre – comment créer des explosifs tiens, ça ça peut servir. Mais enfant préfère pour ce soir s’intéresser à tout autre domaine – fatigue de la journée, matinée compliquée, midi douloureux. On dira que le quota de courage a été largement dépassé – et ça risque d’empiéter sur les prochains jours.

Lune est dans sa bulle – mime avec les doigts, s’aide en mouvant les lèvres sans émettre de mélodie. Sûrement que ça serait plus aisé d’apprendre en chantonnant – ou en discutant. Mais préfère entretenir solitude pour la soirée – suffisamment d’émotions qu’elle a dû contrôler alors que d’habitude elle laisse filer, esclave de ce qui passe, trépasse, repasse - disparaît. Rêveries reprennent monopole des pensées – princesse se perd dans les méandres de royaumes infinis jusqu’à papillonner des yeux pour tenter de rester éveillée. Oups, peut-être qu’il est temps de passer au livre suivant du coup – quelque chose qui saura la garder plus éveillée. Se lève pour aller parcourir alors les étagères, première véritable fois où elle n’a pas en tête thème particulier. Inspecte ce qu’elle peut y trouver – potion, type de magie, créatures – tiens ça ça l’intéresse, peut-être qu’elle saura un peu mieux ce qu’elle peut trouver dans la forêt.

Silhouette se démarque à travers les rayons – les cheveux qui apportent une touche de couleur dans le lieu morne mais pas pour autant dénué de charme. Elle suit l’avancée, captivée – imagine l’aura plus brouillard percé de rayons fébrile – invente la vie, les amis, digne héritière qui s’avance vers le savoir, prête à en découdre avec ces antiquités qui ne renferment que des débilités – mais c’est de ces mêmes mots dont elle devra s’abreuver pour asseoir un peu mieux sa place, afin de prouver sa valeur aux parents aveuglés par les dictas  de la société – elle aussi pourrit jusqu’à la moelle, emplie d’inégalités mortuaires. L’ombre est lumière d’un coup, elle la suit encore, discrètement, sans ne cesser d’écrire livre inspiré dans l’esprit frivole. Finit bien par la reconnaître.

« Aurora ? » Lunaire qui laisse aller un peu de joie, beaucoup de sympathie dans le sourire tendre qui se dessine – peut même tenter un trait d’humour – mais rien ne vient, parce qu’elle n’a pas encore de quoi refléter – les lueurs sont encore un peu camoufler, mais ne tarderont pas à venir sûrement, connaissant par observation un brin de l’américaine. « Tu viens explorer la bibliothèque toi aussi ? » Parce que l’Astre s’y aventure chaque jour ou presque depuis peu. « Ou tu viens chercher un livre particulier ? » Ou peut-être qu’elle a égaré quelque chose, ou que c’est Lune qui a oublié encore une de ses affaires dans un coin, elle ne sait pas, il peut y avoir mille raisons à sa présence en ces lieux, et ça, ça attise curiosité mal placée.
La Lune
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Aurora
Chuis un tigre moi pas un cochon
Aurora
Ft. : Billie Eilish
Apocryphe T8p1
Messages : 416
Points : 1006
Dim 22 Nov - 19:39
L'Aurore américaine n'avait jamais été une grande friande des bibliothèques. Lieux sacro-saints du silence et du sérieux, fréquentés par quelques habitués qui te toisent de haut en bas si tu n'es pas ici pour les mêmes choses qu'eux. Lire, apprendre, chercher, trouver. A l'époque d'Ilvermorny, Aurora préférait fréquenter les terrains de Quidditch et la piscine, au grand désespoir de certains. Elle se contentait du strict minimum dans ses devoirs, se contentait d'apprendre ce qu'on attendait d'elle et pas de lire trois livres en plus pour comprendre la complexité de la situation géopolitique du monde sorcier au XIXe siècle. Elle laissait ça aux autres. Préférait s'amuser que se perdre dans les pages de livres aussi lourds qu'un kouign amann.

Les choses ont-elles changé ? Non. La pratique avant la théorie, comme un mantra qu'elle se répète. Mais parfois, agir ne sert à rien. Parfois, la pratique ne s'invente pas. C'est pour ça qu'elle est ici, ce soir. A se balader entre les rayons, tête penchée pour lire les titres inscrits sur la tranche des livres (d'ailleurs, c'est super relou, pourquoi tout le monde n'a pas inscrit le titre dans le même sens ?). A la recherche de quelque chose, sans trop savoir quoi. Un livre de médicomagie, sûrement. Quelque chose qui parlerait des traumatismes crâniens, des comas magiques. Au hasard. Comme celui-là, la Neurologie magique. Elle le sort de l'étagère et le feuillette. C'est rempli de mots compliqués, comme neurotransmetteurs, axones et craniosténose. Mmh. Ça ne l'aide pas vraiment, mais peut-être qu'Ortiz y comprendrait quelque chose. S'il savait lire, ce dont l'Américaine doutait légèrement. Bah, au pire, elle lui ferait la lecture.

La voix la surprend - d'ordinaire, on ne parle pas dans une bibliothèque, mais il n'y a pas de bibliothécaire acariâtre. Elle se retourne, referme le livre d'une main. Jolie française face à elle, souvenir des joues gonflées du cours d'espionnage. "La Lune." Elle lui rend son sourire, l'Américaine. Parce que Lune est trop douce pour qu'elle lui serve son habituel visage désintéressé. "Je t'avoue que je préfère explorer l'extérieur qu'une bibliothèque." Sérieusement, elle n'a jamais compris l'aspect mystique que beaucoup de personnes donnent aux bibliothèques. Des vieux livres élimés et des étagères, rien de bien excitant. Contrairement à une forêt sombre ou un vieux bâtiment, là, on peut tomber sur quelque chose de palpitant. "J'cherche un truc. Un livre." Sans blague. "Un truc de médecine ou je sais pas trop quoi. Pour Ortiz." Ou plutôt, pour Sol. Mais par extension, il faudrait bien passer par l'infirmier russe, qu'elle harcèle déjà pratiquement tous les jours pour avoir des informations sur l'état de la vélane américaine. "Et toi ? J'me trompe ou les livres c'est un peu ton truc ?" Parce que ça colle bien au personnage, à la rêverie qui s'en dégage. Petite, elle avait du grandir en compagnie de personnages de romans, s'imaginer vivre avec eux et imaginer la suite de leurs histoires. Ça expliquerait même pourquoi La Lune a l'air tout droit sortie d'un conte de fée, et déposée ici sans trop savoir pourquoi.



Aurora
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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Apocryphe Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Lun 23 Nov - 23:01
Elle a le temps d’observer – à peine en vérité avec la voix qui semble se détacher d’elle – Aurora lit, c’est intriguant, cette facette d’elle. Curiosité l’amène à s’interroger sur les raisons, sur le passé. Livre est fermé – attention retournée à l’américaine qui rend le sourire, embellît le sien alors. N’est pas vraiment étonnée à l’entente de la réponse – pas qu’elle ait déjà catégorisée la demoiselle parmi les bougons et sportifs du lycée, mais seulement parce qu’on lui a appris à se méfier des apparences – qu’un cœur calme peut se montrer plus hargneux que l’hyperactif du coin. « L’extérieur regorge de merveilles plus concrètes. » Les livres ne renferment que les rêves et le savoir – il n’y a pas de pratique en eux, et le seul danger qui règne se trouve dans les cauchemars crées la nuit. Ils manquent d’adrénaline pour ceux qui n’ont pas l’imagination fertile.

Lui laisse la parole alors, entend, fronce les sourcils à réfléchir bêtement. « Ortiz ? Je veux dire… c’est pas l’infirmier ? » Il ne peut pas faire ce travail lui-même ? Il n’est pas censé avoir les compétences pour soigner ? Elle ne sait pas Lune – elle se doute seulement qu’un médecin, ou un soignant plutôt, ne doit pas tout pouvoir savoir, tout comme elle ne sait pas tout de l’âme et de l’esprit. Hoche la tête finalement – ne pense pas à Sol, à leur relation plus que probable – ne pense pas à ce qui heurte, sinon elle se sentirait coupable de l’absence de réaction, de l’antipathie qui se propage lorsqu’elle peut être blessée. Observe de nouveau le livre – neurosciences lui parlent, même si elle n’en a pas fait sa spécialité – n’a pas eu le temps d’en savoir plus.

Discussion passe sur elle – livres et passé. « Ils étaient mes meilleurs alliés. » Dans l’enfance solitaire. Échappatoires et rêveries tout à la fois – se voit enfant cachée sous la table à manger dans la grande maison des grands-parents – immensité. Azurs parcourant pages noircies d’ancre, dévorant, avide d’oublier. « Ils ne font pas tout, mais ils sont une bonne base aux connaissances. » Et elle n’a pas vraiment eu le choix pour rattraper le retard octroyé par l’absence de magie dans l’enfance. « Et quand on est enfant unique et timide j’imagine qu’on s’occupe comme on peut. » Sourire est doux – mais il est mensonge aussi. Lune n’est timide que d’appréhension et de peur de déranger – vérité est qu’elle n’a jamais eu du mal à parler, à aller voir, mais qu’elle en a toujours bien plus eu à se faire accepter.

« Tu as besoin d’aide ? » Elle ne s’y connaît pas en médecine, n’en sait que ce qu’elle a pu voir de loin, que ce qu’elle a vu sur internet. « Enfin, mon domaine c’est plutôt la psychologie. Et les trauma et pathologie qui sont liés à l'esprit. Mais a deux on trouvera mieux. Et j’ai un sort pour résumer les livres. » Propose l’aide, comme elle a bien avancé son propre apprentissage. « Tu vas souvent à l’infirmerie ? » Revient dessus, finalement muée par un sentiment qu’elle préférerait effacé – ou de passage, comme tous les autres avant son arrivée.
La Lune
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