Pour le défi:

Ventre est bien remplie – elle a siesté dans le parc jusqu’à présent, songeant au lendemain, à ce qui arriverait probablement. Peur succombe aux rêveries – elle sera avec son homme, tout ira bien (lol). Se réveille un peu avant quatorze heure, croit-elle. Lune sait qu’elle devrait mieux se préparer mais l’a fait toute la semaine déjà, ne vaut-il pas mieux se reposer plutôt, avant une grosse mission ? C’est calme tout d’un coup. Pas de son, à peine le chant des oiseaux. Enfant se relève alors pour chercher pourquoi silence règne en maître – au loin lion gouverne. Réfléchit un instant la Lune aux rumeurs circulant – professeur américain, non ? Elle croit.

Elle s’approche alors, doucement, intriguée – piste le chasseur qui rate sa prise – oiseau envolé. Il se retourne vers elle, digne, fier – expression de presque défis, l’air de dire "qui es-tu jeune insolente qui fait fuir ma proie ?" Pourrait passer des heures à voir les expressions sur le visage animalier et en inventer les paroles, amusantes et arrogantes. Il vient à elle, pas des plus content. « Tiens, de loin vous aviez l’air plus grand, votre altesse le lion. » Sourire mi-amusé, mi-éloigné – perdue dans ses pensées. Observe toujours, ils vont jouer, elle croit. « Vous avez besoin d’aide pour chasser ? » Sourcil est relevé, pourrait aisément proposé l’aide si elle n’était pas d’humeur si taquine. « Mais vous devriez pouvoir faire sans moi, c’est vous l’expert dans ce domaine. » Lueur qui brille dans les astres – malice. « Je suis désolée, je ne parle pas le lion. » Voix est fluette, douce et si les comètes ne scintillaient pas aussi fort, on jurerait qu’enfant est désolée – réellement.

Condescendance certaine – lion se redresse à chaque pas, gronde aussi et se veut imposant, effrayant, dangereux. « Je dois avoir peur ? » Laisse échapper rire éclat. Au beau milieu du parc, il serait triste de tuer une élève. « D’accord d’accord, vous êtes effrayant monsieur le lion. » Elle le cherche mais le trouve, d’où l’idée de continuer, jovialement – elle n’est pas vraiment irrespectueuse, s’amuse seulement des apparences. Elle n’oserait jamais affronter pleinement un professeur – les tient en respect d’avoir accepter de participer au projet et de tenter d’éduquer une jeunesse indocile – frivole – évaporée comme elle l’est elle même les jours d’inertie.

Elle est proie un instant – biche face au lion qui tourne et tourne en rond. Lui a-t-on dit, que d’ordinaire c’est l’astre qui valse autour du monde ? Finit la trajectoire à ses côtés, s’assoie – elle l’imite et pose ses deux lunes à terre, en tailleur, toujours les comètes posées sur le feu. Crinière semble douce, elle pourrait dealer : faire ce qu’il attend d’elle en échange de caresse douceur. Geste de tête lui indique d’ailleurs, pioupiou au loin. C’est la loi de la nature – plus fort mange plus faible. « Vous en êtes donc réduit à chasser des êtres innocents. » Soudainement ennuyée, la question est vite répondue. Sort bout de bois tout de même, d’une jolie couleur, élégante et raffinée comme ce qui la compose.

« Si vous voulez vous entraîner, essayez quelque chose de plus compliqué, non ? » Tour de main, avis, envolée d’une nuée de petits oisillons. « Si vous les rattrapez eux, j’vous aide à attraper les autres. » Sourire tendresse, yeux nuageux.

Dé a écrit:

EC - Elle en perd le contrôle, les oiseaux s'en prennent à eux
E - Exercice ne sera pas difficile, oiseaux s'amusent insouciants
R - Un petit tirage de dé pour savoir, mais Lune sera pas trop méchante
RC - Bon courage, Lune va bien s'amuser hihi

Course poursuite:

Elle le tourmente un peu, le comprend – mais il doit savoir que c’est gentillet et que le problème vient aussi de l’égo qu’il porte. Lune se surprend à l’empathie – ça doit être fatiguant parfois d’être si plein d’orgueil jusqu’à penser qu’on peut soumettre une élève d’un regard dédaigneux. Sourire à l’allure de roi – mais Roi est celui qui parvient à se faire obéir en prouvant sa valeur. Elle lui mâche le travail Lune, en le forçant un peu à la lui montrer – sa valeur.

Heureusement que sous sa forme animagus, professeur garde ses expressions humaines. Un semblant d’amusement dans le regard rassure la française – elle ne va pas trop loin, il accepte d’être malmené. Alors tour de baguette, mise au défit et laisse le lion rugir. Moineaux virevoltent au gré des mouvements délicats de baguette argentée – lion sait donc grimpé aux arbres, pas très étonnant mais bon à savoir. Et il en attrape un qui disparaît dans la patte.

Majesté se retourne vers elle, l’air de dire "j’suis fort j’ai réussi, remplis ta part du marché" et sourire s’agrandit, amusé – jusqu’à l’éclat de rire discret. « Bien bien, c’est ceux là que je dois vous livrer maintenant ? » Baguette point vers oiseau au loin, froncement de sourcil. « Ils vous ont fait quoi pour que vous souhaitiez tant les attraper ? » Baguette tournoie entre les doigts, songeuse. « Vous ne voulez pas qu’on trouve autre chose plutôt ? » De plus gros ou de plus difficile à avoir, du genre bambi zombie dans la forêt, peut-être qu’elle saura enfin ce que c’est. « Y a de sacré bestiole dans la forêt, mais vous devez vous en doutez. » Et est-ce que c’est une bonne idée alors que demain c’est le jour de la mission ? « Bon, je vais déjà vous descendre ceux-là. » Et le petit groupe de cinq oiseaux sont attirés vers eux et pris au piège par la magie de la française.

Dé:

Lion est fier – reflet de professeur – animagus est essence même des personnalités, elle l’a étudié en psychomagie, Ils sont révélateurs de bien des traits de caractère, à l’effigie des patronus. Le sien n’est que poussière, fumée à peine éclairée – et avec ses compétences en métamoprhose, jamais elle ne deviendra métamorphe. Se demande tout de même, ce qu’elle serait, elle, si elle pouvait se transformer – un oiseau peut-être, elle aimerait bien, trouver cette liberté. Elle s’y perd, à contempler le ciel – nuages qui passent, elle les copie quand ils trépassent. Use de magie jolie pour amener les oiseaux et en observer alors le chasseur – va-t-il tuer ou relâcher ? Roi perte toute lueur d’intérêt dans le regard – il n’est vraisemblablement pas meurtrier.

Sourire n’est pas rassuré, mais il ce quelque chose de bienveillant alors. Les yeux sont brumeux, ils ne respirent plus la malice mais sont sages d’en avoir trop vu malgré l’âge. Elle ne s’en rend pas compte, ne s’en croit pas capable la Lune – parce qu’elle n’a pas fait la guerre et n’a donc pas tout vu, parce qu’innocence règne en maître sur le visage poupon, et que les veines sont teintées de noir quand elles saignent. Il est mignon Vulcain, à rester enfant – ou à le redevenir par moment. Ca la rassure, elle sait que ce genre de gens sont rarement méchants, qu’ils sont indignés par les injustices, qui ne cracheront pas dans le dos – qu’ils tendront la main quand elle en aura besoin.

« Camus. Plutôt mourir debout que de vivre à genoux. » Tour de baguette, respectueusement écoute sans piper mot. Ils ont assez jouer pour se juger sereinement, non ? Les oiseaux s’envolent, joli schéma qui imprègnent l’esprit. Elle ne bouge pas, s’attend à une morale qui ne vient pas – on lui a soufflé que le professeur aimait parler, ce n’est pas le cas avec elle, il préfère lui montrer ses capacités à exprimer des émotions. Il s’excuse, marquant comme une fin dans un français maîtrisé. C’est l’effet qu’elle fait parfois la Lune – elle a l’habitude, ne s’en émeut plus. « Finalement ils étaient trop innocents ? » Elle interroge, tout de même, sans arrières pensées ou attentes – elle n’est qu’humaine, personnage effacé qui laisse entrer la lumière – elle est sauvage et attend qu’on lui apprenne. Mais il fait signe qu’elle doit continuer le chemin. Le comprend. « Désolée de vous avoir taquiné. » Incline poliment la tête – file et redevient spectre.