Chaque délégation a à sa tête un directeur. Choisis avec le plus grand soin ou même à l'origine de la fondation de l'Esperanto, ces derniers sont responsables de leurs élèves tout comme de leurs professeurs. Trois de ces derniers : Jupiter, Tiwaz et Aonyobo sont à la tête de l'Esperanto et ont donc le dernier mot sur les décisions à prendre.

Note : Les directeurs et directrices de maison ne sont pas jouables par soucis de cohérence. Ils et elles sont joués par le staff dans le seul but de faire évoluer vos personnages et d’encadrer les intrigues, ainsi n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez développer quelque chose avec l’un.e d’entre eux (notez que l’inverse est également possible   )

Dans le tarot marseillais, le Mât est l'arcane sans chiffre. Il représente un certain degré de maturité, bien assorti au doyen de l'île. Il a été l'un des premiers symboles de Résistance française, bien qu'il ait du quitter le front il y a quelques années suite à une blessure. Si personne ne remet en question son expérience, il est cependant facilement impressionné en société et il peut lui arriver de perdre ses moyens. Le Mât se livre peu aux autres habitants de l'île, et préfère se retirer dans son bureau, duquel il ne sort qu'en fin de journée pour le repas du soir.

La rune dont est tirée son nom peut s'interpréter comme l'axis mundi, la colonne au centre du monde soutenant la voute céleste. Tiwaz n'aspire pas à cette immense responsabilité, bien que faisant parti du trio à la tête d'Esperanto. Il souhaite simplement être le pilier de sa délégation, qu'il considère comme sa famille. Surnommé l'Ours, son apparence bourrue et son côté imprévisible ne sont qu'une façade qu'il aime conserver. Résistant de la première heure et épris de justice, il a une grande expérience dans la lutte contre les mages noirs.

Jupiter, le roi des dieux, le plus grand des géants, américain jusqu'au bout des ongles et de son sourire étincelant. Jupiter ne parle pas : il tonne, il ordonne, il parade sur l'île comme en territoire conquis. En jean et bottines, cigarettes et blagues douteuses aux lèvres le directeur coche tous les clichés du fier yankee. Solide, stratège et assuré Jupiter est un véritable pilier de l'Esperanto, une fois ses airs de magnat du pétrole dépassées.

Résistante russe reconnue, Bakounine est la froideur de la Sibérie personnifiée. Sorcière aux manières parfaites, elle s'attend à ce que sa délégation fasse de même et est particulièrement intransigeante avec cette dernière. Farouchement opposée à la magie noire, Bakounine est cependant loin d'être pacifique, appelant même bien volontiers à la violence : ils sont en guerre après tout.  

A l'inverse du yokai dont elle a le nom - censé avoir le visage hideux et le kimono miteux - Aonyobo est resplendissante. Toute en sourire et en minauderies, on s'étonne presque qu'elle fasse partie du Triumvirat et pourtant elle y siège comme on ferait un acte de bonté. Princesse des lieux, on est tout sucre tout miel que ce soit avec elle ou avec ses élèves et on s'efforce de le rester pour éviter de subir ses caprices de diva.

De toute la direction de l'Esperanto Arthur est le grand inconnu. Nul ne semble trop savoir qui il est, moins encore pourquoi on l'a nommé à tel poste. Arthur empeste la mauvaise vie avec ses cicatrices, ses innombrables tatouages et son langage plus que fleuri au lourd accent gallois et ses collègues eux-mêmes semblent réticents à lui accorder leur confiance. S'il privilégie ouvertement la force et l'action, le directeur de la délégation anglaise s'avère être également bon et juste avec toutes les recrues qui oseraient l'approcher.

Mère lionne de sa délégation, Saïph a tendance à couver ses élèves et un peu ceux des autres si ils rentrent dans ses critères, faisant passer la beauté intérieure avant le talent. Connue pour sa droiture et sa bonté, Saïph est une sorcière des plus respectables et des plus respectées. Son seul tord semble d'être un peu trop à cheval sur les traditions, la rumeur court qu'elle a failli s'étouffer quand il a été décidé que les dortoirs seraient mixtes.

Selon la légende, la kora aurait été volée par un homme à une femme-génie dans une grotte malienne. Le choix du surnom n'est pas anodin, la directrice des Uagadou appartenant au mouvement de réappropriation et de fédération d'Arukaba. Droite et inflexible, Kora n'attend que l'excellence des recrues - et en particulier de celles de sa délégation. Elle partage le titre de directrice la plus intransigeante avec Bakounine.