Lueur au loin nargue. Plus brillante – on ne peut pas la rater – ou plus. Mais découragée par ce qu’il se trouve dans les marais. Horreurs – bruh. Et si le loup l’apprend, qu’elle s’est mise en danger, double bruh. Pas amènent jusqu’à l’infirmerie, vient chercher autre cours auprès d'@Ortiz – évite de penser pour ça aux derniers évènements, ne s’y attarde pas. Trois coups qui retentissent, légers mais certains quand à côté passe la fée. Ouvre la porte mais ne peut lâcher le regard, entêtée la gone. « La lueur est toujours là. » Pour indication tandis que le professeur doit entendre. Silhouette à moitié dans la pièce du slave, l’autre dans le couloir. Tourne la tête vers ce dernier. « Vous savez comment contrer les créatures dans les marécages ? » Question la plus sérieuse du monde – il est prof, peut-être qu’on lui a dit, à lui.

Azurs passent de l’un à l’autre – ils étaient trois déjà la dernière fois, mais Astre place plus d’espoir dans le russe que dans le japonais stalker, pour le coup – et aura plus tendance à lui faire confiance aussi, d’ailleurs. « Une virée dans les marais ça vous dit ? » Face neutre mais la voix pleine de curiosité – et le regard malicieux, l’envie de savoir et de mettre des mots enfin sur ce qui se trouve au bout du chemin. « Et ça vous fera réviser votre anglais. » Pour motiver un peu plus – il en a besoin, il le sait, surtout avec les missions qui se profilent. Tapote les poches, pour s'assurer de la présence du contenu, le sac sur le dos réajusté - toujours remplis, celui-ci. « Partants ? » Lève un sourcil, pour @Viviane à l’ombre qui ne faisait que passer – pour médecin, à la fureur trépassée.

Il sait pas non, du moins pas plus ces monstres là que d'autres dans le monde qu'ils ont quitté. Sûrement même que ceux-ci sont moins ignobles, parce que moins humains. L'infirmier répond que d'un signe négatif de la tête, donc, attend que la gamine se décide - dedans, dehors. Quelqu'un d'autre à l'extérieur apparemment, et la tête vaporeuse qui décrète pour l'aventure. Il n'a pas particulièrement envie d'aller dans les marais Ortiz, non. Il aime mieux la forêt mais elle a l'air d'y tenir.

Alors il attrape, enfile sa vieille veste de treillis, glisse la baguette de bois blanc, les cigarettes et le briquet dans les poches. " J'arrive. " Il répond aussi vite. Un peu étonné, carrément mal à l'aise qu'elle vienne le lui proposer - elle doit avoir personne d'autre à embarquer, et il lui doit bien ça. Mille fois. Alors il sort pour la retrouver, verrouille d'un rapide sortilège dans son dos.

On laisse pas Bebe dans un coin.
La jeune fille ici c'est Sol, à qui Aurora en bonne compatriote - camarade même elle préférerait, si leur pays n'était pas un tel paradis du capitalisme - continue de rendre des visites régulières. Elle reste longtemps dans l'infirmerie, lui raconte le quotidien de l'île comme s'il risquait un jour de la retrouver. Pensées négatives vite repoussées, bien sûr qu'il va les rejoindre, plus éclatant que jamais. Il fait rien que sa princesse, sa dramaqueen, attend le moment le plus spectaculaire pour faire son rayonnant comme back.

L'aurora est troublée par des voix dans le couloir qu'elle imaginait désert, des visages agréables qu'elle apprécie. Alors elle esquisse un sourire léger mais sincère pour les deux jeunes femmes, s'apprête à se glisser dans l'infirmerie quand la porte est refermée juste devant son nez. Ah, ben. Les yeux remontent béats vers le russe - surpris de le voir bouger, franchement -, glissent sur la française quand il parle. "Ah, on va où ?" Elle leur emboite déjà le pas sans attendre d'explication ou de refus, l'idée d'aventure bien plus séduisante qu'un énième monologue devant la belle au bois dormant.