Il fut venu à l'attention du professeur que certains des élèves sous sa responsabilité avaient des difficultés à prononcer, voire mémoriser dans leur entièreté, les noms de leurs camarades.

Voire pire ; certains élèves, dont Wunjo ne citerait pas le nom pour des raisons d'éthique professorale, écorcheraient à tout va le nom d'honorables délégations représentant pourtant des établissements de renom à l'héritage ancestral !

C'était inadmissible pour le professeur. Tout d'abord, c'était pas cool d'être la délégation la moins débrouillarde en langues (ça, c'était l'apanage de Beauxbâtons et des français), et en plus, cela mettait en danger la politique de pseudonymes dans son entièreté. Pourquoi passer des semaines à expliquer comment prononcer son nom, alors que l'on s'appelait en réalité Jack, et que cela fonctionnait aussi très bien ? Non, il était impératif que les élèves maîtrisent les surnoms de leurs camarades.

Alors, Wunjo passa à l'action. Il traversait alors le dortoir, souriant car fier de ses œuvres. Il placardait aux points clés du dortoir des affiches qui serviraient à rafraichir la mémoire des élèves.

Ces mises aux points concernaient tant les noms de délégations un peu délétères, comme Mahoutokoro ou encore Koldovstoretz (qui disposaient chacune de quatre ou cinq syllabes superfétatoires, Wunjo pouvait au moins accorder cela aux étudiants), ou le pseudonymes de certains camarades d'autres délégations, dont la phonétique pouvait sembler contre-intuitive.

On retrouva alors ces posters placardés derrière la porte du dortoir, aux toilettes (au dessus du siège et en face, pour que personne ne le rate), et dans la salle de bain, pour réviser tout en se brossant les dents.