ESPERANTO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Choisir un personnage à Uagadou ou Reqem ou d'un rang supérieur à 50 vous rapportera 50 points à la validation.
Aucun RP n'est strictement privé ; pensez à préciser le lieu et la date (ex : "lundi semaine 1, matin, sous les gradins") en description.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
L'ami Ricoré
d'Arc
Sasuke
d'Arc
Ft. : florian maček
L'ami Ricoré Sy2r_110
Messages : 123
Points : 410
Dim 6 Déc - 2:07
Son regard dédaigneux et suffisant s'arrêta avec une nonchalance sans pareil sur la caboche d'un trouble-fête bien inopportun... D'Arc avait bien du repérer le fifrelin terrible qui l'avait accompagné avec le reste de sa délégation sur l'île. Sa mémoire s'était pourtant bien passée de le garder en tête, tandis qu'il s'était levé doucereusement de son lit en ce premier jour à l'Esperento.

J'venais de sortir de la douche. Première activité matinale bien entendue. Pas du grand luxe, je devais l'avouer... Même les cascades de Sibérie semblaient plus agréables que leurs pommeaux inspiré d'une fashion moldue qui devait sûrement dater d'un siècle au moins. Petite demi-heure, une heure ? Qui sait... J'avais pour habitude de me réveiller particulièrement tôt afin de me laisser le temps nécessaire à la préparation matinale. De vieilles langues de vipère osaient mettre ça sur le dos de mon ascendance vélane. Les sorciers ne savaient réellement plus c'que c'était que d'être civilisé... Et parlant de civilisé. Voilà qu'une antithèse de bienséance fit à son tour sa sortie de la salle de bain. À vrai dire, je devais bien avoir entendu quelqu'un entrer à son tour dans les douches tandis que je me lavais. Pas le genre de détails auxquels je m'attardais, naturellement... Mais alors que mon regard se posa sur l'énergumène que je devais désormais me coltiner pour tout mon séjour sur l'île, mon attention s'attarda tout particulièrement sur lui.

L'Esperanto n'était pas des vacances. "C'était pas le club Mermaid" comme me rappelait souvent mon père, enfant... Mais par Gaïa, si j'avais pu ne pas devoir me taper le cauchemar de mes nuits de préfet à Koldovstoretz... C'était ainsi sans grande surprise que je l'avais toisé avec le regard le plus péteux qu'une vélane pouvait offrir. Je n'avais ni dénié lui souhaiter la bonne matiné, ni souligné son manque outrageux de vêtements à la sortie de la douche -certains oseraient me dire "qu'après tout, il était dans sa chambre"-.


« Vous ici. » Crachais-je avec un petit dédain presque amical...
« Agréablement étonné par tant de motivation de ta part pour la cause rebelle. » Agréable n'était peut-être certainement pas le bon mot. Une chance néanmoins subsistait sur son évolution en tant que sorcier. Peut-être les années qu'il avait passées en guerre l'avaient-elles assagi ? J'en doutais grandement. Heureusement que nous nous battions pour la même cause.
d'Arc
Revenir en haut Aller en bas
Spartacus
Spartacus
Ft. : Dacre Montgomery
L'ami Ricoré Tumblr_p4z5jqrO4n1wgpydao4_250
Messages : 113
Points : 360
Dim 6 Déc - 18:49
Perdu dans les brumes du sommeil, je mis un petit moment à me rappeler ce qu'était ce nouvel environnement, ce dortoir que mes yeux alourdis ne reconnaissaient pas... L'Esperanto. Evidemment. Le début de ma nouvelle vie en quelque sorte. Des sorciers du monde entier rassemblés ici pour un but, pour une cause bien plus grande et plus importante que leur petite existence. J'étais fier et honoré d'en être. Néanmoins, l'excitation de la nouveauté ne rendait pas les réveils plus aisés. C'est ainsi que c'est en trainant la patte que je me rendis à la salle de bain.

Une des cabines de douche était déjà occupée. Je pris la suivante. Avoir une douche quotidienne était presque un luxe pour moi. Les dernières années ont été dures. Lorsque j'étais en mission avec mon groupe de résistants au Nord de la Russie, nous étions parfois cachés en forêt pendant plusieurs jours. Dans ces moments, il fallait souvent se laver dans un cours d'eau ou dans un lac.
De cette époque, j'ai gardé le goût de me nettoyer à l'eau froide. Habitude difficile à prendre au début, mais avec tant d'avantages au bout du compte. L'effet du froid fut immédiat. Mes idées se firent plus claires en un instant. La douche était agréable, tonifiante et raffermissait les chairs. Prendre une douche froide me forçait aussi à faire vite et à ne pas passer une demi-heure à laisser couler l'eau.

A peine dix minutes plus tard je sortais de la salle de bain avec pour simple vêtement ma serviette enroulée autour de la taille. Je sentis un regard sur moi. Tu crois que je ne t'avais pas remarqué... pensais-je intérieurement... Je ne connaissais que trop bien ce visage blond et cet air toujours plein d'autosatisfaction et de dédain imprimé sur la gueule. Les années d'école étaient derrière nous, mais il semblait qu'il n'avait pas beaucoup changé depuis lors. Toujours cette manie de sale fouineur, scrutant à l'affut du moindre écart, jugeant la plèbe du haut de son propre égo surdimensionné... L'ex préfet n'avait pas changé physiquement non plus, on pourrait croire qu'il avait toujours quinze ans. et ça ose me juger avec cette gueule de petit puceau...

Nulle politesse entre nous apparemment. Ca me convenait. Je n'avais même pas envie de lui parler de si bon matin. L'autre ne pouvait évidemment pas s'empêcher de cracher son venin.
Je haussai les sourcils, un brin amusé par son introduction méprisante. « Oui moi ici. Est-ce si étonnant ? » Je jouais l'idiot, n'empêche je serais presque curieux d'avoir son véritable opinion pour changer. Je détestai les gens qui susurrent des sous-entendus désagréables le sourire aux lèvres. Tous des faux-culs.

Le blondinet était fidèle à lui-même, si prévisible, et continua à me faire part de ses remarques condescendantes. Je répliquai en soupirant.  « La vie est pleine de surprises camarade, va falloir t'y faire. Moi-même j'étais persuadé que tu avais fini comme caniche pour Mangemort : une vie à lécher des culs, cirer des pompes et faire le beau dans l'espoir d'avoir ton petit susucre. »
Je ricanai de ma propre tirade. Mes paroles étaient les plus hostiles, certes, mais aussi les plus vraies. Je n'étais pas dupe, je savais reconnaître son véritable caractère sous la frimousse d'angelot.

« J'ai une autre surprise pour toi princesse. Tes années de petit chef sont révolues. Tu n'est qu'une recrue parmi tous les autres maintenant. Un soldat même si l'on en croit notre directrice. Et notre putain de combat ne se gagnera pas en minaudant dans un salon mondain ! » Je m'étais rapproché de lui, la voix grondante.

Je devais avoir ça comme partenaire dans la résistance maintenant ? J'en venais presque à regretter de pas m'être fait buter avant.
Spartacus
Revenir en haut Aller en bas
d'Arc
Sasuke
d'Arc
Ft. : florian maček
L'ami Ricoré Sy2r_110
Messages : 123
Points : 410
Mer 9 Déc - 4:14
D'Arc passa tout naturellement sa main dans les cheveux, recoiffant nonchalamment sa mèche blonde, évitant d'ajouter un bâillement face à son interlocuteur. Le demi-vélane ne dénia même pas répondre à la question de son camarade. Etait-ce étonnant de retrouver ce fauteur de trouble des bacs à sable au côté du plus important groupe révolutionnaire sorcier de la planète ? Bien évidemment, et d'Arc ne jugea pas pertinent de justifier son emploi du verbe "étonner"...

Voilà qu'il avait vrillé. J'avais dû l'traumatiser ce pauvre gars... Du moins, il avait d'la rancœur à revendre, et par Gaïa, il me déballa tous c'qu'il avait sur le cœur le grand fou. Je l'avais laissé jacasser comme un vocifère en période d'accouplement sans réellement m'attarder sur la porter de ses mots... ça pour partir au quart de tour, mon copain savait l'faire... Mais comment réellement prendre au sérieux une critique virulente venant d'un sorcier à moitié à poil ?

« Du calme champion. Garde ta rage pour tes futures missions. » Que je lui avais lâché avec une condescendance mielleuse, tandis qu'il s'était rapproché afin de paraître plus impressionnant. Regard de bitch, bouche en quasi cul-de-poule cracheuse de feu, mes yeux toisèrent cet énergumène de haut en bas...
« Ne me surestime pas. Faire de la lèche aux Mangemorts auraient été peine perdu. » Sourire forcé et gueule naturellement blasée. Devais-je réellement faire un topo de mon arbre généalogique pour me justifier ? Non bien entendu. Le gars partait dans son délire tout seul, et s'il était assez demeuré pour penser trouver un quelconque hybride aux côtés de vous-savez-qui... C'est qu'il n'avait aucune connaissance autant de ses alliés que de ses ennemis. Ce qui ma foi était plutôt préoccupant.
« Le costume de fasciste en quête d'identité te serait en revanche allé comme un gant. » Bave bien corrosive de la colombe que j'étais pour conclure, je me dirigeai enfin vers mon lit afin d'attraper mes affaires... Le gars termina sur une affirmation étonnement mature -et ce particulièrement venant de lui-. J'avais lever une fois de plus le regard vers lui, agréablement surpris par cette soudaine et lointaine tentative de trêve.
« Tu a sans doute raison. Le toutou lèche-cul et le prépubère colérique doivent désormais œuvrer pour la même cause. » Nul besoin de sourire pour repérer mon cynisme à trois kilomètres. L'affirmation restait toutefois réelle : nous étions dans le même bateau -aussi pourri était-il-.
« Comment j'dois t'appeler maintenant ? »

D'Arc s'approcha finalement de son interlocuteur une fois ses affaires soigneusement rangées. La tête haute malgré la différence de taille bien visible, il vint replacer nonchalamment sa mèche blonde sur son crâne, baguette d'ores et déjà en poche en cas te mauvaise surprise adolescente...
d'Arc
Revenir en haut Aller en bas
Spartacus
Spartacus
Ft. : Dacre Montgomery
L'ami Ricoré Tumblr_p4z5jqrO4n1wgpydao4_250
Messages : 113
Points : 360
Lun 21 Déc - 16:16
A mesure que la conversation s'envenimait, mon exaspération et mon désespoir montaient. Le blondinet continuait de minauder et de distiller son petit venin en jouant avec ses cheveux.
Lui et moi étions décidément trop différents. Comment pourrions-nous collaborer et nous coordonner sur le terrain ? L'entente cordiale sera-t-elle même possible ? Il le faudrait pourtant, et cette perspective me mortifiait. Nous partions de tellement loin. En l'espace de deux minutes face à face nous étions redevenus des adolescents relançant d'anciens conflits. Mon visage se mua en un masque fermé que rien nous semblait pouvoir briser.
C'est sans un mot que je lui tournai le dos pour retourner dans mon coin du dortoir. Le trouduc penserait peut-être que mon départ signifiait sa victoire lors de cette petite joute verbale, j'en avais rien à foutre.

Je passai hors de sa vue quelques instants pour jeter ma serviette sur mon lit et enfiler un boxer vite fait. Ses paroles continuaient à me parvenir, sans me blesser pour la plupart. Ses opinions m'importaient peu. Néanmoins l'une d'elle ne manqua pas de me faire bouillonner. Le costume de fasciste en quête d'identité me serait allé comme un gant ?
Sans qu'il puisse entendre, je murmurai dans ma barbe un florilège des jurons les plus affreux en russe. Même à Koldovstoretz je parlai que très peu de mon histoire. Par conséquent que savait-il de ma vie ? Pas assez pour émettre un jugement en tout cas ! Concernant une hypothétique quête d'identité... Mieux valait ça qu'être une personne qui ne se remettait jamais en question comme ce type visiblement persuadé d'avoir le style et la science infuse...  

« Tu dois m'appeler Spartacus ici... » Je lui déclarai mécaniquement, la voix atone. « Je te retourne la question. » Après tout je devrais connaître son pseudonyme aussi. Il s'agissait d'une règle absolue de l'Esperanto.

D'un pas lent je revins vers lui, avec pour seul vêtement mon boxer. Mon regard bleu le jaugea de bas en haut, s'arrêtant une seconde sur sa baguette.
« Je te fais peur ? Que vas-tu faire ? Me jeter un vilain sort ? »
Je n'avais pas ma baguette avec moi. A ma place, beaucoup de sorciers seraient sans défense. Ce n'était pas mon cas. Je levai lentement ma main droite, essayant de ressentir la magie qui coulait dans mes veines, l'électricité statique ambiante... Si j'arrivais à la ramener vers moi, à la canaliser... Faire un petit concours de bite était puéril, mais peut-être que ce garçon faisait ressortir le pire en moi en étant aussi tête à claque. Je voulais lui montrer qu'il valait mieux ne pas me provoquer...

Dé électricité:
Spartacus
Revenir en haut Aller en bas
Esperanto
Avril Lavigne
Esperanto
Messages : 1751
Points : 5462
Lun 21 Déc - 16:16
Le membre 'Spartacus' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' : 59
Esperanto
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: