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L'appel du vide
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Wunjo
CECEMEEEEL
Wunjo
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Lun 14 Déc - 0:19
Trois coups légers à la porte, un petit moment d’attente en cas de réponse (qui serait forcément positive, question de politesse en fait) et elle s’ouvre lentement. L’infirmerie est presque vide, pile comme il faut, Wunjo est soulagé. Il entre enfin, suivi de deux plateaux qui flottent derrière lui, et le suivent de près comme deux animaux de compagnie.

« Aah Ortiz, je te cherchais ! »
Bah oui, Wunjo n’allait pas à l’infirmerie juste pour le plaisir de se moquer des élèves qu’il avait lui-même blesser. Bon ça arrivait, mais pas ce soir-là. Surtout qu’il n’avait pas le nez cassé, donc il était vraiment venu uniquement pour Ortiz.

« J’ai pas encore eu l’occasion de te remercier pour ton aide de dimanche soir. ». Il avait promis, il avait dit « je te revaudrai ça » et même s’il ne pouvait pas vraiment dire qu’il tenait toujours ses promesses, il faisait quand même des efforts.

« Je ne te dérange pas, j’espère ? demandait-il, toujours inquiet de déranger, d’être de trop, d’être là où il ne fallait pas. Ils étaient pourtant seuls (à un élève comateux près mais il faisait partie des meubles, on ne le comptait plus depuis longtemps). Il s’était lancé dans ce semblant de conversation sauf trop savoir et maintenant il se retrouvait là, avec deux plateaux repas sur les bras (façon de parler), un peu gêné. C’est de l’ajapsandali je crois. Mais t’en fais pas c’est pas moi qui l’ai fait, donc ça devrait être bon. Je peux te le laisser là si tu veux. »

Intérieurement, Wunjo espérait qu’Ortiz lui propose de rester. Il avait apporté deux plateaux, après-tout. Le deuxième plateau aurait été pour n’importe qui d’autre qui aurait été de trop présent à l’infirmerie. Cela aurait été malpoli de n’apporter le dîner qu’à une personne sur deux. Cela aurait été super gênant si cela était tombé sur Uruz, mais heureusement, le scandinave superfétatoire n’était pas là. Alors Wunjo avait un plateau de trop.

Mais comme si ce n’était pas malaisant d’apporter un repas TOUT COURT à quelqu'un qui n'avait rien demandé, de toute manière.

Wunjo
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Ortiz
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Lun 14 Déc - 14:20
Mal de crâne - mais bonne volonté. Papier dans les mains s'octroie toute son attention, et la voix hésitante qui déchiffre, répète, tente de retenir. De comprendre qui a décidé d'inverser les н et les х, maudit les anglais et les occidentaux. Il essaye - ça rentre pas, ça rentrera jamais. Brûlerait la feuille s'il n'était pas certain que la fille vapeur pointe son nez d'ici demain pour vérifier ses progrès.

Coups sur la porte, silence de son côté, espère que l'intrus.e partira le croyant absent. Il bouge pas, assis à moitié en tailleur sur son bureau, dos appuyé au mur et une jambe repliée contre lui. Confortablement blotti au milieu du bordel ambiant - papiers, livres et fioles dispersées sur l'espace libre du bureau, veste jetée par terre près d'un cendrier oublié. Désordonné par nature, incapable de ranger à moins qu'on vienne expressément le lui reprocher.

Ou, comme à l'instant, qu'un collègue débarque pour - pour quoi, en fait ? Lui imposer son air embarrassé ? C'est bien réussi, à peine un regard au nouveau venu - par mauvaise foi, pour pas dire qu'il a reconnu sa voix - que la mine dépitée du slave vire aussi gênée. Leçon d'anglais vite rejetée dans le tas de documents il se redresse d'un bond dans une position plus classique. Wunjo il s'assied convenablement lui, le dos bien droit et même les deux pieds par terre quand il est sur une chaise. Et d'après la tsarine c'est comme ça qu'il faut faire.

La raison expliquée, finalement, n'aide pas le malaise à s'en aller. Iris glissent, sombres, du scandinave à son tribut, plusieurs fois. Pointe d'agacement s'y imprime, toujours devant les attentions déplacées, non désirées, qui peine à masquer une autre lueur plus brillante. Il a noté, il a remarqué. Le coeur manque un battement.
« N-.. J-.. Reste, hein. » Balbutiements perdus dans une toux légère, il détourne les yeux pour les faire défiler sur la pièce. Pas vraiment de table, rien qu'une chaise sur laquelle le frangin s'installe à l'occasion. Fuck - en thatcher s'il vous plaît. D'un mouvement vif il vient dégager le cendrier pour l'éloigner des sens de princesse du collègue, récupérer sa veste pour soigneusement l'étaler par terre, s'asseoir en face. « T-.. Tu peux t'installer dessus, le sol est un peu.. Sale..? » B o r d e l.
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Lun 14 Déc - 21:05
On pouvait voir à la tête de Wunjo qu’il était content qu’Ortiz lui propose de rester. Son sourire gêné devenait plus honnête, plus heureux, plus reconnaissable à ce que l’on avait l’habitude de voir imprimé sur son visage.

Il regardait l’infirmier s’affairer, essayer de ranger tout son bazar, de lui faire une place dans le capharnaüm que seul un géniteur pourrait aimer, dans lequel seul l’origine pourrait se retrouver. Mais Wunjo n’en demandait pas tant, non. Et on pouvait aussi voir sur sa tête que l’idée de manger, assis en tailleur sur le sol ne lui plaisait pas non plus. Veste ou pas veste. Surtout sur le sol de l'infirmerie, qui avait dû en voir des vertes et des trop mures. Sourcils légèrement froncés, mine mélangée de gène et d’inquiétude face à cette proposition… intéressante… Non, ils n’avaient plus l’âge de camper et de manger par terre. Enfin c’était ce que Wunjo se disait, peut-être qu’il se trompait. Sa baguette le démangeait, s’il avait été face à une recrue, il aurait débarrassé tout le bazar d’un sort bien lancé. Mais le bordel des autres, cela se respectait. Surtout celui d’Ortiz. Et surtout Ortiz. Wunjo et lui venaient de deux mondes si différents qu’ils étaient aux antipodes l’un de l’autre, et ce en presque tout. Mais cela fonctionnait, cela le travaillait toujours un peu, à l’intérieur, quand il pensait à lui. De l’affection, de la compassion, de la reconnaissance, une touche d’admiration, un besoin de toujours un peu plus.

« Tu veux pas qu’on s’installe sur un lit plutôt ? répondait-il, l’air décontenancé. Enfin moi ça ne me dérange pas de m’asseoir sur un lit. »
Et Wunjo alla s’installer, sur le même matelas qu’il avait déjà gracié de sa présence lors de sa dernière visite. Un plateau le suivit, se posa délicatement sur le lit à côté de lui. Qu’Ortiz s’installe en face ou à côté, son plateau en ferait de même.

« Est-ce que ça va ? »

C’était qu’il était un peu bégayant l’Ortiz. Timide, pudique, cachotier.
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Mer 16 Déc - 6:06
Il se sent bête, un peu, devant la solution vite trouvée par le collègue - tant pis. Il a l'habitude, avec lui surtout. Il le sait, Ortiz, sans même lui en vouloir, que l'autre n'est pas lui. Plus intelligent, plus élégant, précieux d'un monde à des années du sien - qu'il ne fait que visiter, un sourire curieux au bord des lèvres. Ça ne fait rien, c'est assez comme ça. Il en oublie l'anglais, la tête qui menaçait d'exploser quelques minutes plus tôt. Ça reviendra, quand il faudra - on n'y coupe pas.

Il le rejoint, alors. Vient s'asseoir à ses côtés sans y penser. Il devrait laisser une bonne distance, pour faire écho à celle qui les sépare en tous lieux. N'en a pas vraiment envie mais il se souvient du froid, du sourire commercial pour clore l'entrevue, bien vite après qu'il l'ait touché et qu'il se soit livré. Et ces palpitations qui n'en finissent pas, qu'il aime mieux mettre sur le compte de l'arrivée inopinée que la maladie - c'est moins triste dramatique.

Au bout du lit, donc, que le slave s'installe - toujours en tailleur, trop tard pour prétendre qu'il sait se tenir. Il garde les yeux baissés, gênés. Naturellement attirés par les mains du scandinave - pour vérifier qu'elles ont guéri, évidemment. Il voudrait les prendre juste pour s'en assurer. N'ose rien qu'y penser, l'autre risquerait de s'y méprendre, voir autre chose qu'un sérieux professionnel dans l'idée. Lui qui se défend si bien d'avoir d'autres amis que les quelques qu'on lui connaissait dès son arrivée.

Et la question fait sursauter. Si ça va ? Oui - jamais. Il  évite de répondre, ment terriblement mal, Ortiz. Journées difficiles qui se dessinent déjà sous ses cils. Il préfère reporter, même si l'œuvre n'est pas habile. « Et toi ? » Ça lui laisse le temps, aussi, d'achever de se calmer. La tête penche de côté, les iris remontent sur le visage meurtri quelques jours plus tôt. Elles inspectent, tendres et plus claires - y restent des lumières, depuis qu'il a franchi la porte -, guettent des preuves que le mal persiste. « Je t'avais dit t'te reposer.. » Grondement bas, pas vraiment fâché. Pas vraiment certain, non plus, que participer aux ateliers de la française soit préconisé pendant la convalescence.

Soupir léger - comme les peines qui s'allègent au rayonnement du sourire. Il est juste incorrigible, Wunjo, il navigue du grand homme au gosse attachant. Et le médecin s'apaise, un peu, que les rôles retrouvent leur ordre désigné : lui qui veille, les autres ses protégés. Il se sent un peu moins ridicule si le scandinave est encore son patient. « Prochaine fois j'te lâche que si t'es bien remis - vraiment. » Il lance avec les lèvres qui s'étirent d'un rien, comme une plaisanterie qui n'en est pas tout à fait une, cache des menaces douces et - toujours - bien intentionnées.
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Jeu 17 Déc - 20:31
Esquive, peut-être malhabile mais qui avait le mérite d’être franche et honnête. Cachotier et timide, l’infirmier ne se livrait jamais. Cela se comprenait. C’était tout un art, toute une confiance en soi que ni l’un ni l’autre n’avaient véritablement, que de savoir se livrer de la sorte. Exercice difficile, pari sur le fait que la réponse intéressera l’interlocuteur, et que jamais celui-ci ne s’en serve pour torturer. On n’en était jamais certain, alors la plus sûre des options restait encore le silence.

Wunjo parle, lui, parce qu'il maîtrisait davantage l'art de l'esquive. Parler, mener la conversation à l’endroit souhaité, mais parmi les sujets à ne jamais aborder, il y avait soi-même. Alors on mentionnait ce que l’on avait en commun, ce que l’on n’avait déjà partagé, mais jamais le reste. Les véritables pensées, les émotions, les craintes et les amours ne devaient jamais voir le jour.

Comme ne ferait jamais surface l’attention portée à Ortiz, qui s’installait si près mais si loin, dans une position qui lui est propre que Wunjo ne saurait jamais imiter. Son regard scrutait celui de l’infirmier, l’air de rien tandis que le patient répondait, mais qui scrutait attentivement, qui s’imprégnait de chaque image, ivre de sa présence.

« Tu rigoles ? Je crois que j’ai ronflé toute la nuit ! Rire franc décomplexé. Ça faisait des semaines que je n’avais pas aussi bien dormi… »

Avait-il ronflé ? Oui, très probablement. Était-ce grave ? Il n’espérait pas. Ils pourraient en rire, de toute façon. Wunjo aimait bien rire. Et ce qu’il aimait encore plus, c’était quand Ortiz pointait sa tête hors de sa carapace si étroite et laissait passer un sourire, un petit étirement discret des lèvres, blague à sa façon, s’amuse à sa façon. Homme qui n’a jamais appris à se montrer, et pour qui bonheur était synonyme de faiblesse. Heureusement, Wunjo n’était pas comme cela, sinon ils feraient une bien morne paire.

« Ah ouais, tu comptes faire quoi ? M’attacher au lit ? »
Le ton du défi sur les lèvres, comme s’il en considérait Ortiz incapable. Mais il l’avait probablement déjà fait à d’autres patients. D’autres personnes qu’il voulait garder allongées, pour une raison ou une autre.

Et en vrai… Ça se tente…
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Jeu 17 Déc - 22:48
Sourire s’esquisse carrément, franc, teinté d’un brin de malice à la remarque. Il s’apprête à répondre, Ortiz, avant de réaliser. Combien ce serait gênant, déplacé sûrement d’admettre le nombre de coups d’oeils qu’il a pu jeter à la silhouette assoupie. Combien il connaît maintenant le dessin de ses traits endormis. Et pourquoi il a si bien dormi, aussi. Il se tait, donc, et retourne se mordre la joue - le silence est toujours préférable à ce qu’il peut bien répondre, quelle que soit la question.

Celle du scandinave justement fait hausser des sourcils interloqués, presque amusés. Iris restent fixées dans celles de l’homologue - brillent toujours un peu plus sincères à son contact. « S’y faut en passer par là, » il chuchote. Le menton vient se poser dans la main, sans jamais - plus jamais, il croit - détourner le regard. Il aurait pas pensé à ça, l’infirmier, mais maintenant que l’idée est sur la table - ou le lit, au choix. Elle n’est pas plus mauvaise que d’autres déjà éprouvées.

Un rien vexé, aussi, que l’autre doute encore de ses capacités à maîtriser un patient récalcitrant. « Recommence on verra si j’en suis pas capable. » Il réplique, très sérieux, du fond de sa légendaire naïveté. La fièvre doit être revenue, avec la bonne humeur car il a presque chaud tout à coup. Il se tend, se redresse de manière presque imperceptible, oublie complètement la raison première de l’entrevue - reste que le besoin de donner tort, autant qu’il faudra, à ceux qui s'acharnent à le croire devenu trop fragile.
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Sam 19 Déc - 13:42
Un nouveau rire, imperceptiblement plus géné cette fois, face à la menace à peine dissimulée d’Ortiz. Qu’il recommence ; il était là le problème. Wunjo allait recommencer. Il le savait, il l’avait su dès qu’il était ressorti de cette infirmerie quelques jours plus tôt. Il devait recommencer, parce qu’il ne pourrait être tranquille sur cette île tant que la démone n’avait pas été témoin d’une démonstration de force. Sans quoi, elle pourrait s’en prendre à lui sans craindre ni représailles ni conséquences, et c’était une situation que Wunjo ne pouvait tolérer. Pas avec tout ce qui était en jeu sur cette île. Il ne pourrait sauver ce qu’il était venu protéger si on considérait qu’il était une cible facile.

« Ça ne se reproduira pas, ne t’en fais pas. » Wunjo ment, se veut rassurant. Qu’est-ce qui ne se reproduira pas ? Le combat de représailles ? Ou le walk-of-shame pitoyable jusqu’à l’infirmerie ? Seul l’avenir pourrait leur dire.
D’un coup de fourchette, Wunjo picore une bouchée de poivron et l’avale rapidement. Son regard ne quitta Ortiz que le temps d’avaler.

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Sam 26 Déc - 1:54
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Lun 28 Déc - 20:28
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