HRP:

Sans surprise, lorsqu'on lui avait parlé d'un atelier de ferronnerie magique, Kitsune avait signé dans la minute, et pas seulement pour la bouille du professeur. Enfin, Vulcain en forgeron, pour avoir déjà eu le privilège de voir le professeur en plein travail, c'était vraiment pas désagréable. Si bien que l'asiatique est presque déçue en le voyant complètement habillé. Il est des visions qu'il fallait partager avec le reste du monde, pour le bien de celui-ci. Et en parlant tenue, Kitsune avise un instant le bleu de travail à sa disposition, le déplie et hausse un sourcil. Elle rentre au moins deux fois là-dedans. Profitant de l'arrivée des autres recrues, elle le replie, ni vu ni connu. De toute façon, elle porte déjà un sweatshirt qu'elle a défoncé la semaine précédente en travaillant, et un jeans de style "distressed". Bref, avec des trous si grands qu'on ne peut plus vraiment appeler ça un pantalon.

Regard autour d'elle quand le dieu mentionne des binômes. Elle repère une recrue avec laquelle elle n'a pas encore eu l'occasion de sympathiser, ou de juger, au choix. D'ordinaire, elle évite les demi-vélanes, mais cette île en était infestée, du coup autant se jeter à l'eau. D'un pas confiant, elle s'approche de @d'Arc et, comme le ferait un enfant en primaire, demande "ça te dit qu'on fasse équipe ?" elle espérait juste qu'il soit pas trop con. Et qu'il dise oui, aussi.

Le cours se poursuit, et bien qu'attentive, Kitsune demeure silencieux. Les réponses elle les connait. Mais elle n'est pas du genre première de classe. Puis bon, dans son cas, c'est un peu de la triche, du coup elle préfère clairement laisser d'autres âmes répondre aux questions du professeur.

résumé:

Un frisson terrible parcours le corps de d'Arc tandis qu'il enfile l'une des combinaisons bleues entreposées par le professeur... Des sueurs froides insidieuses viennent s'emparer de son dos, alors que la fermeture éclaire monte jusqu'à son col. Un frisson affreux, un dégoût non dissimulé. Le frisson du seum.

Horreur ! Que les dryades du style me viennent en aide, je n'pouvais pas rester dix minutes dans ce cocon miteux de papillon mal formé... Quel genre de monstre avait bien pu créer le vomi bleu que j'avais osé porter. Non, non, j'avais pas signé pour ça. Je m'étais inscrit à un cours de ferronnerie magique -discipline qui jusqu'à présent m'avait semblé noble-, pas à une séance de suicide social...

D'Arc tâcha d'écouter attentivement le professeur, retroussant bien soigneusement ses manches et ses ourlets afin de paraître le plus décent possible. Incapable de répondre à la moindre question de Vulcain sur la ferronnerie magique, le demi-vélane se contenta de rester silencieux, comme il en avait l'habitude depuis ses débuts à l'Esperento.

« J'en serais honoré. » Qu'il lâcha d'un ton beaucoup trop solennel, saluant presque son interlocutrice @Kitsune d'une révérence pompeuse et inutile. Le sourire Colgate semblait cependant être resté à la maison -ou bouffé par la combinaison de travail-.

Résumé:

Spartacus était novice dans la discipline de la ferronnerie mais en apprendre au moins les rudiments l'intéressait beaucoup. De manière générale, il était toujours admiratif du travail des artisans qui arrivaient à tordre et sculpter un matériau selon leur désir. C'était un art à part entière. Des savoir-faire manuels qui pourraient être utiles à la Résistance.

Le jeune russe enfila le bleu de travail moldu sans rechigner. Il grimaça un peu quand il sentit que cet habillement était un peu trop petit pour lui. Puis il vit que ça mettait en valeur sa musculature et son cul... Au moins il aurait un certain charme d'ouvrier sexy quand il serait sale et transpirant à cause des effluves de la forge. Le bleu de travail serrait un peu trop à l'entrejambe tout de même... Spartacus dut se retenir de mettre la main à l'intérieur pour se remettre le glaive et les bijoux en ordre.

Aller mendier pour trouver un ou une partenaire le saoulait au plus haut point. Il alla donc se positionner près d'un poste de travail. Libre à qui le souhaitait de se joindre à lui. Spartacus leva les yeux au ciel quand il vit les divas @d'Arc et @Kitsune se mettre ensemble en binôme. Leur mines dégoûtées à la vue du bleu de travail le faisait rire intérieurement. Si Spartacus connaissait bien le demi-vélane, il ne pouvait pas dire autant de Kitsune. Donc il s'abstint de faire un jugement trop hâtif sur la jeune femme.

Personne ne semblait vouloir répondre aux questions pour le moment... Spartacus détestait le fait de trop la ramener en cours, d'autant plus qu'il ne maitrisait pas bien ce sujet, mais il se jeta à l'eau.

« Déjà la ferronnerie au sens moldu du terme c'est l'art de travailler le fer dans une forge pour lui donner la forme et l'utilité que l'on désire... Euh l'artisan s'appelle un forgeron... La ferronnerie peut servir à façonner divers objets : armes, bijoux, pièces mécaniques, éléments de construction ou décoratifs...
Après au sens magique, j'imagine qu'au cours de ce processus partagé avec les moldus on peut si on le souhaite infuser le matériau avec un sortilège donné. Peut-être lorsque le métal est bien chaud et le plus malléable... L'objet modelé deviendra le réceptacle de ce sortilège. »

Spartacus avait déjà essayé de répondre à une question. Fallait pas trop lui en demander non plus. Il détestait les fayots.

Résumé:

Silhouette se glissant au sein du royaume au forgeron - aux portes trois fois plus épaisse qu'elle au passage. Étrangement silencieuse - salut à peine l'enseignant, éternel oublie de la politesse (c'est quoi ça même). Regard dédaigneux porté au bleu de travail - pas ouf fashion. Mais bon, une femme en uniforme ça avait un côté sexy qu'on disait. C'était le moment où jamais de tester cette théorie semblerait. Elle enfile la tenue - fermeture éclaire indécemment ouverte de moitié, ne change pas vraiment de ses décolletés habituelle. Longueur, ça passe, mais niveau largeur... Ça flotte type étendard. Non, ça c'était pas possible - fashion faux pas. Bien heureuse de toujours porter une ceinture - glisse sur le bleu, serre à outrance pour cintrer le bordel.

Relève les yeux - énonciations de binôme à constituer. Puis ça demande à un tiers censé de lui expliquer l'usage d'un marteau - parce-que y a des gens censés sur cette île ? La britannique se retient tout de même d'adresser un doigt d'honneur à l'américain - c'était de bonne guerre dira-t-on. Puis y a des questions. Bon, une chose à la fois si elle voulait s'en sortir. Binôme. Bon, autant y aller au hasard. Am stram gram pic... @Suhail ! C'est la comptine chelou qui a parlé. « Ça te dis qu'on binôme et que tu m'expliques la fonction d'un marteau ? Promis j'te le foutrais pas dans la gueule.» Sourire provocant aux lèvres - toujours celui qu'elle affiche quand elle tire pas la gueule. Clairement elle avait pas la classe de Kitsune niveau demande de binôme, mais bon, déjà elle faisait l'effort de demander. C'était un début, non ?

Ambres luisant d'un éclat type : ça pue l'insolence. Ou la connerie. Ou les deux. L'étrangère ne peut finalement pas se retenir de l'ouvrir. « Parce-que vous avez une éthique et une dignité, puis que vous respectez grandement la matière.» Sourire provocant - mordant, s'étire un peu. Allusion à l'un de leur échange - puis clairement, elle se fout de lui aussi. Mais eh, c'était pas elle qui avait commencé pour une fois. « Et on peut pas berner la matière avec la magie apparemment, un truc du genre.»  Un peu plus sérieuse - juste un peu, genre, minimum syndical. Au moins, y avait quelque chose de positif à retenir de tout ça : Viviane avait écoutée et retenue ce que Vulcain lui avait dit quant à l'art de la forge.

Résumé :

Foule les dalles de la forge, fantôme qui des astres fait le tour – hochement de tête au sourire du professeur, froncement de sourcil à la vue de @Raidho qui ne devrait pas être ici. Parce qu’il faut se servir des bras – avec un lance-flamme aussi ceci dit, mais y voit moins de travail qu’aujourd’hui. Discours l’arrache à sa perplexité et elle en profite pour enfiler le bleu – nage dedans évidemment, un peu heureuse d’être relativement grande pour ne pas risquer de se casser la figure – retrousse les manches, le pantalon – et surtout attache les cheveux, suffisamment pour une petite queue de cheval – mais voila les mèches indociles déjà se dégagent de l’élastique.

Ne répondra pas aux questions, comme elle a réussi jusqu’à présent à ne presque jamais ouvrir la bouche en cours. Frôle les murs toujours – on doit l’oublier de toute façon, c’est mieux ainsi. Discrètement, se rapproche de son homme tandis que Spartacus se décide à répondre aux questions posées. Rajouterais que sans doute, la magie pourrait, comme pour la potion, altérer les propriétés (al)chimiques des composés et matériaux. S’abstient. Viviane parle alors, qui a la réponse meilleure – égale à elle-même tout de même. Proche du loup finalement, main qui se pose sur le bras qui va bien pour marquer sa présence. S’il veut faire binôme avec quelqu’un d’autre il n’y a pas de problème, juste elle surveillera de loin. « J’espère pour toi qu’Uruz ne sait pas que tu es là. » Tout bas – il n’y a que lui qui puisse entendre ou lire sur les lèvres – et voir regard mi-malicieux, mi-sérieux – du genre "si tu veux te défouler y a d’autres moyens."

Lunette a écrit:

- Elle dit rien, se contente de mettre le bleu et de retrousser ce qui dépasse - elle nage dedans
- Se rapproche de Raidho 1) qu'il se souvienne qu'il est sensé y aller mollo sur le bras, 2) s'il veut faire équipe avec elle, elle est ok évidemment
- Elle est invisible, ou presque et quand elle parle c'est à peine audible

HRP:

Raidho mis à la porte – il va grogner encore, le loup, mais c’est pour son bien, il le sait. Plutôt on lui propose @Mononoke – elle ne sait pas d’ailleurs d’où il sait qu’elle s’est entraînée en langue des signes, qu’elle en maîtrise quelques mots à présent, car il lui semble qu’elle n’a pas été observée ces derniers temps à la bibliothèque – mais est-ce qu’elle l’aurait remarqué ? Hochement de tête à l’approche de la demoiselle sur le pan de travail, salutation par les mains, en anglais. C’est encore maladroit, pas très certain, un semblant de quelque chose qu’on aurait appris en silence en pensant bien faire, mais dont on ne sait pas si ça fera plaisir ou pas. Douceur dans les traits poupons – qui comble l’absence de sourire sur les lèvres givres.

Discours s’enchaîne, elle écoute, mémorise – pas de note cette fois, il y a la mémoire pour ça, suffisamment entraînée et surtout la pratique, pour mieux mémoriser. Miroir est une bonne idée d’inclusivité. Se tourne vers la demoiselle, manche retroussée et autant à voix haute qu’en langue des signes – pour s’améliorer et communiquer. Évidement, par les mains ça donne plutôt un toi vouloir carré ou rond ? alors que la bouche prononce : « Tu veux plutôt qu’on le face en rond ou en carré, le cadre ? » Comme mission est de déjà donné première forme à la matière. Habille les mains des gants, détrousse les manches. S’empare du marteau. Je fais droit début. « J’essaie une forme droite pour m’habituer, on devrait commencer ainsi, histoire de savoir comment procéder et comment ça se présente pour nous ? »

Et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer. Et Lune l'aime son bout de métal qui malgré quelques ondulations, finit à peu près droit. Toute fiéraude - ça brille dans le regard, zieutez - elle montre son œuvre à l'asiatique et avise d'un regard ce qu'il se passe dans le reste de la salle. « Tu crois qu'on peut graver un dragon sur l'arrière du cadre aussi ? » Toi penser pouvoir dragon sur ça. On en est pas encore Lune, déjà faut le faire ce cadre.

Résumé:

Dé:

Est-ce que Kitsune s'attendait à être accueillie par une quasi-référence ? Non. Mais elle décida presque sur le champ d'apprécier le Koldovstoretz, du coup. Etait-elle une femme facile? Oui, mais c'était acté depuis longtemps.

Puis, le cour à proprement parlé commença vraiment avec une exclusion. La renarde jeta un oeil à Raidho, et retint un roulement d'yeux. Le feu du dragon n'avait pas suffit à le traumatiser suffisamment des flammes pour qu'il se tienne loin des forges ? Certes, Kitsune aurait pu faire preuve de compassion. Et en vérité, elle admirait vraiment le Durmstrang pour s'en être sorti. Mais maintenant, fallait également qu'il se serve de ses neurones.

Puis Vulcain commence ses explications.

Pendant longtemps.

Genre, vraiment longtemps.

Kitsune n'était pas fan des cours magistraux, ok. Qu'on lui file un syllabus avant de venir, et elle le lirait, mais là, vraiment, c'était long. Si bien que lorsque la pratique commence enfin, elle se jette presque sur le métal, pour ramener les tiges de métal à leur plan de travail. Elle écoute les mesures de sécurité, tout en se débarrassant de son pull et en dévoilant en crop top qui n'allait pas rester blanc bien longtemps. Boh, ça donnerait un air sexy. D'expérience, elle savait que les êtres humains peu vêtus et plein de suie et de sueur étaient sexy, alors bon. Quand aux mesures de sécurité, elle avait grandement besoin de ses doigts pour ... divers ouvrages. Du coup, elle y ferait attention. "Une préférence pour la forme ?" demande-t-elle dans un sourire éclatant. Elle, elle s'en moquait. Tout ce qu'elle voulait, c'était s'exercer. Parce que bon, son Altesse d'Arc avait l'air très sympathique, mais elle s'en moquait un peu de partager un miroir à double-sens avec lui.

Lancer de dé:

Kitsune suit à la lettre les instructions du professeur et s'en sort plutôt bien. Elle espère simplement que le cours ne sera pas trop perturbé par les idiots du village. Pensée émue pour Suhail.