Mirettes interdites alternent entre la silhouette déjà évaporée et le duo. Il savait pas, le médecin, que la grande perche de Reqem - il lui semble - était mariée, encore moins à une prostituée nipponne - et surtout païenne, ça le fait visiblement tiquer. Possiblement dans l'autre camp, en plus. Trop de subtilités à gérer, le russe préfère, comme à son habitude, les gérer façon directeur - on y reviendra plus tard si on s'en souvient. Sans plus tarder alors il se détourne de @Bacchus, @Kitsune et @Suhail avec un simple. " Ah. J'dois y aller t'façon. " Et de filer dans le couloir.

Il a trop tardé, perdu la silhouette corbeau avant même d'avoir pu l'approcher. Les pas s'égarent, un peu - évidemment qu'il a rien retenu du plan. Le hasard, alors, pour seul guide.

Clameur dans le village - qui n'en a que le nom, ces gens-là n'ont jamais mis les pieds dans la nature -, foule à laquelle il se mêle à temps pour constater l'arrivée du dragon - hein ? Il perd quelques minutes Ortiz, à fixer la silhouette comme un môme devant le sosie de Johnny venu animer un mariage de campagnards, option salle des fêtes et chenille qui redémarre. Enfin il penserait ça s'il était français donc il imagine l'équivalent russe mais sincèrement on s'en fout personne lit les posts de mission de toute façon.

Iris s'en décollent après une trop longue admiration, glissent comme assoupies - la faute aux shots dès le matin - sur la foule comme apparue autour de lui. Il était pas seul avec sa nouvelle idole semble t il. Plusieurs vip, ou il croit, il sait pas trop, il est mauvais physionomiste le slave. Il y en a une dont il est certain ceci dit, qu'il faut protéger, protéger ça nécessite d'en être assez proche alors il s'avance sans hésiter. Glisse une cigarette entre ses lèvres, l'allume de son vieux bic avant de fourrer sa main libre dans sa poche.

Vagues souvenirs de quelques articles qu'il a pu lire, il faut avoir l'air solide et viril puisque c'est ce que les femmes recherchent sans en avoir forcément conscience, se démarquer par l'audace mais avec des mots simples - vaut mieux. À quelques pas de la demoiselle il marque une pause, désigne les journalistes en folie d'un geste de la main suivi de fumée, ne tente pas d'afficher un sourire - c'est bon pour les autres - et lance. " Moi la seule personne ici dont j'voudrais autant d'photos ce serait vous. "

Oh, wow. Il a peut-être bien fait de venir finalement qu'il se dit comme la gam- l'adulte, clairement, elle est maquillée, se colle contre lui. Assez lucide pour pas mettre l'improbable réussite sur son charme naturel il hésite un peu entre trois explications. Un, à force de fréquenter des scandinaves et des gens comme lui il a oublié que chez les autres, sourire et se toucher, ça se fait. Même si à sa façon à elle ça donne carrément certaines i- bref. Deux, elle est aussi une espionne sous couverture chargée d'infiltrer leur groupe et l'approche était parfaite pour les deux camps. Trois, elle s'ennuie.

Il la laisse faire donc, avec une idée assez vague sur la question - c'est un truc de riches, d'avoir des téléphones qui prennent des photos, il lui semble. Alors il est sur le point de répondre un truc vague et obscur, la jouer type carrément en avance qui s'est déconnecté des réseaux, se concentre sur le vrai soi et le minimum, tout ça, quand elle enchaîne et cette fois il peut pas retenir une ébauche de quart de demi sourire.
Il tique à peine quand elle prend la clope - carrément quand elle la jette, ça vaut plus que sa vie ces conneries. Et il prend sur lui, comme rarement, pour pas se baisser et la ramasser. « On a qu'à se casser, ouais - t'as une idée ? » Puis à sa dernière question il fronce un peu les sourcils. Hésite vite fait, puis décide que techniquement, c'est un moyen comme un autre de la garder à l'abri. « J'ai pas d'herbe, nan. » D'un ton si lourd de sous-entendus qu'il s'étonne presque que la tsarine soit pas apparue devant lui pour lui en foutre une - ou deux, la première pour la gosse qu'il tient vachement près de lui, la seconde pour la proposition.