ESPERANTO
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Breakfast with a view (Mannaz & Sol)
Galaad
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Galaad
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Mar 4 Aoû - 1:55
Lunettes de soleil check. Sac en bandoulière double check. Le torse nu, couvert à peine d’un manteau en fourrure imitation niffleur triple check. Il se veut l’allure d’une rock star, l’air ailleurs, le style venu tout droit d’une autre planète avec son jean trop moulant et ses bottes en cuir, on le dirait tout droit sorti d’une vidéo des Bizarre Sisters. Et ça lui plaît de détonner du décor policé avec des gens trop lisses aux allures de couvertures plastifiées de magazines, comme si les trois quarts des heureux élus qui vivaient désormais ici n’avaient été sélectionnés que sous la condition d’avoir un Nimbus coincé dans une partie anatomique que la bienséance interdirait de préciser . C’est-à-dire dans le cul, parce que Galaad la bienséance, c’est comme l’intelligence, à la naissance c’était en option. Ça lui fout légèrement la gerbe à Galaad, à moins que ce ne soit le reste qui lui revienne.  Il a la gueule à l’envers Galaad, comme après un passage à tabac ou une soirée où les effluves de vodka lui ont retourné la tête de travers Galaad. Il plisse les yeux, éblouis par les éclairs aveuglants que diffuse le soleil à travers les nuages malgré sa protection oculaire. Il aimerait rester là indéfiniment, statue figée réanimé par la chaleur de l’astre. Mais son ventre qui gargouille, l’invite, l’oblige à se diriger vers le réfectoire, animal guidé par son instinct de survie, poussé par la nécessité et le désir de se sustenter, de s’abreuver de son nectar de vitalité qui l’aide à reprendre forme humaine tous les matins: roulement de tambour, le café.

Et il est en retard comme à son habitude. En retard pour le petit déjeuner, en retard car tous les membres de sa délégation ont déjà foutu le camp et la salle est quasiment vide, à l’exception d’un ou deux clampins esseulés à leurs tables respectives. Alors il se sert un café, aussi noir que son âme –c’est-à-dire avec beaucoup de lait et six sucres- et puis il s’installe en face d’un des américains –s’il a bien suivi l’annonce de présentation (rien n’est moins sûr) et même si le mec à une allure de mannequin (Galaad a avalé sa première de gorgée de travers d’ailleurs, adieu l’allure d’homme mystérieux rien à voir avec your average clampin) il s’affale de tout son long sur le banc qui lui fait face comme si tout était normal –pour autant que normal soit un mec à moitié nu qui sirote un sucre au café.

« Hello darling, camarade, collègue, confrère, que ce que tu es, qu’est-ce que j’en sais à part que nous sommes alliés contre ses fucking english bastards you know ah ça vous leurs avez bien montré à ces salauds d’envahisseurs, 1773 Boston Tea Party am I right, du coup automatiquement, tu deviens un ami parce que les amis de mes ennemis sont mes amis et je te souhaite la meilleure de matinée nouvel ami. Ça va, tu t’es bien installé, les locaux sont à ton goûts, tu trouves ton plaisir parmi les nouveaux visages qui t’entourent maintenant même si God knows que les gens sont boring ici darling, d’ailleurs, tu veux du café ? »


Galaad fait miraculeusement apparaître la cafetière d’un des tréfonds de son « manteau ». Empruntée pour la bonne cause, c’est ce qu’il dirait si on lui demandait. La bonne cause c’est lui-même d’ailleurs. Diarrhée verbale, bonjour. Est-ce que ce mec est descendant du soleil ? Parce que la façon dont il ébloui sa gueule enfarinée à Galaad, il en mettrait sa main à couper. Ça devrait être illégal d’être aussi beau.  Il tend une main aux ongles peint aléatoirement de noir au mannequin qui a eu la malchance d’être assis en face de lui.

« Galaad enchanté. »

Il ne peut s’empêcher de retenir un gloussement à l’annonce de son nouveau nom. Galaad le pur, le brave, le beau. Pour pur, on n’est pas vraiment sûr. Pour le reste, je vous laisse le regarder, un trésor pour les mirettes, un chef d’œuvre de courage et d’exemplarité –oh well. Le pauvre en face n’a nulle part où aller, où s’échapper des griffes bien trop excitées de Galaad et il a tant fait d'en rallier d’autre à sa cause grandiose : petit déjeuner avec la meilleure vue de tout l’établissement. Et même si le dieu solaire est incomparable, Galaad à t’en fait de repérer une fille à l’air doux et bien trop sage qui se charge de remplir les plats du petit déjeuner.

« Ohé ! »
Il fait des grands gestes de la main Galaad pour attirer son attention, même s’il a oublié qu’il tient la cafetière et qu’il se transforme en geyser ambulant alors qu’il enjambe les bancs pour la traîner vers la table qu’il a squattée sans gêne aucune.

« Here darling, tu as besoin d’un break, personne n’a besoin de travailler aussi dur, jamais surtout pas quelqu’un comme toi qui à l'air aussi cool, aussi good craig you know. Assieds-toi, fais comme chez toi, dis bonjour à monsieur je-suis-un-dieu-sur-terre et relaaaax. »

Il sort sa flasque d’une des poches de son manteau, l’air absolument ravi

« Irish coffee anyone ? »

@SOL @MANNAZ
Galaad
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Ortiz
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Ortiz
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Mar 4 Aoû - 14:19
Ortiz
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Aurora
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Aurora
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Jeu 6 Aoû - 21:57
Encore un jour à se lever en même temps que le soleil. Quatre heures de sommeil, c’est trop peu. Mais dès qu’elle a ouvert les yeux, les pensées tournent, tournent, tournent. Mélange d’angoisse, d’excitation... et des bribes de la soirée de la veille. Elle n’aime plus tourner en rond Mannaz, il y a tellement de choses à faire. Elle quitte son lit discrètement - il ne s’agirait pas de réveiller ses camarades de chambre, et de s’en faire des ennemis dès le premiers jours.

Machinalement, elle cherche de quoi manger. Il n’y a rien dans la salle commune de son dortoir, alors elle s’aventure à l’extérieur. Elle a déjà chaud alors qu’il n’est même pas sept heures, mais il faut dire qu’elle ne se souvient même pas de la dernière fois où il a fait plus de vingt-cinq degrés dehors. C’est beau. C’est calme, aussi. Elle se met à la recherche du garde-manger, guidée par son estomac vide. Elle a un talent certain pour dénicher la cuisine, comme appelée par ce qu’elle connaît vraiment. Bon, elle a visiblement hérité du dortoir le plus loin. Tant pis, ça fait du bien de marcher, malgré l’esprit encore embrumé de la veille. Pas facile de s’acclimater à cette nouvelle vie qui démarre. Heureusement, il n’y a rien que des viennoiseries ne puissent guérir... ou au moins faire oublier quelques instants.

Une heure plus tard, des croissants, des pains au chocolat et des brioches sortent du four. D’autres recrues commencent à arriver, s’extasient devant la croûte dorée et l’odeur qui vient leur chatouiller les narines. Mannaz sourit, ravie que sa cuisine puisse faire des heureux. Il doit cependant y en avoir pour tout le monde, alors elle refait des cookies et encore des gâteaux. Ça occupe les mains et ça occupe l’esprit. Jusqu’à ce qu’on l’arrache à sa tâche dans une langue qu'elle comprend pas trop. Ça l'étonne, parce que normalement tout le monde doit se comprendre dans l'enceinte de la Cité. Bon, visiblement l'autre jeune homme - qu'elle n'avait même pas remarqué - n'a pas vraiment l'air de comprendre non plus. Son regard effleure cet être bien plus distingué que le premier, et Mannaz se sent rougir sans trop comprendre pourquoi. Peut-être parce qu'il a l'air bien trop distingué pour se trouver ici. Ou parce qu'elle a l'impression qu'il brille de mille feux, tel Edward dans Twilight. Ou encore que son aura est tellement éclatante que le monde semble maintenant tourner autour de lui.

Pour cacher sa gêne, elle se contente de tendre une tasse vers le jeune homme roux sans trop savoir ce qui va atterrir dedans. Mais avant qu'elle ait pu porter le liquide noir à ses lèvres, M. Étincelant lui demande un verre d'eau. Elle se relève précipitamment, bafouille un « Ou-oui… Tout de suite, Monsieur. » et file à l'autre bout de la table, renversant un peu de son café sur elle dans la précipitation. Elle revient avec une cruche pleine d'eau fraîche (même si, en réalité, c'est plutôt elle la cruche) et rempli deux verres. « Vous avez besoin d'autre chose ? » Elle n'est plus recrue, elle est maîtresse de maison. Peut-être qu'elle n'aurait pas du mettre ce tablier de cuisine, après tout. Ne sachant plus trop où se mettre, elle reste plantée là, debout face aux deux garçons, sa tasse de café dans la main. Café qui a un goût drôlement bizarre, qu'elle se force à avaler par respect pour celui à l'accent étrange. Ça lui brûle même un peu la gorge, et elle bat plusieurs fois des cils pour évacuer les larmes qui s'accumulent. Elle essaie de ne rien laisser paraître, pour ne pas froisser son nouvel... ami ? « Qu'est-ce qu'il a dans ce...» Le nom qu'il a prononcé tout à l'heure lui échappe. « ...là-dedans ? »


Aurora
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Galaad
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Galaad
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Jeu 6 Aoû - 23:48
Galaad regarde le blond d’un air perplexe puis regarde sa main qui attend comme ça dans le vide sans comprendre pourquoi un inconnu pourrait être réticent à la serrer et on peut voir les engrenages tourner à fond dans son cerveau d'oiseau, les rouages s'imbriquer comme des pièces d'un puzzle et la toute petite ampoule dans sa cervelle s'éclairer: c'est l’illumination. Quelque part, on ne sait pas comment ni pourquoi, son cerveau merveilleux est arrivé à la conclusion qu’en fait, peut-être que le blond il était français et que lui aussi s'était trompé de table. Parce qu'à ce qu'il paraît les frenchies se serrent pas la main et se font des drôles de bisous sur les joues mais Galaad lui il veut pas l'embrasser ça le gênerait bien trop parce que l'autre il est si beau qu'il a peur de prendre feu si sa bouche de posait sur sa peau et bref il s'égare Galaad et c'est pas du tout le sujet non le sujet c'est d'aider ce pauvre petit français égaré à comprendre l'anglais parce qu'au ce qu'il paraît ils sont pas très doués en langue -Galaad il veut bien se dévouer à lui donner des cours de langue sans vouloir faire dans la subtilité-  et lui Galaad il veut pas le laisser comme ça, tout seul qui comprend rien.

"Oh! Sorry mate! Je m'appelle Galaad, tu veux des croissants plutôt ? Vous mangez plutôt ça le matin non, enfin c’est bizarre de manger du sucré mais bon, si c’est ce qui te fais plaisir, moi, ça me va aussi !"


Tout ça en hurlant et en articulant comme un détraqué parce que bah évidemment y a que comme ça que le mannequin vivant allait comprendre. Puis la prononciation de croissant, on n’en parle pas. Et vas-y que je te fais des grands moulinets avec les bras, peut être que ça, ça va l'aider à comprendre bravo Galaad, premier prix de l’idée de génie, on t’aime. Mais lui il est là tout content à faire des grands sourires, ravis de s'être fait deux nouveaux amis. Il a pas conscience que le blond est presque en train de s'évanouir tellement il le dégoûte et que la blonde cette fois-ci rêverait d'être partout mais ici et lui là, l'imbécile heureux, il est content. Puis s'il ricane après la réflexion du soleil ce n'est pas parce qu'il est d'accord mais qu'il n'a pas compris et le ricanement est son arme de prédilection pour dissimuler sa bêtise. Il comprend pas grand-chose quand la jolie blonde bondi sur ses pieds pour aller lui chercher de l’eau. Il se gratte la tête d’un air penseur qui lui donne l’air encore plus bête qu’il ne l’est. Pourquoi est-ce qu’une autre recrue irait faire le service pour tout le monde ? Et puis elle à même pas l’air de savoir ce que c’est que le whisky. Hé bah. Lui qui pensait ne pas être le plus vif, il se trouve face à deux cas extrêmes qui comprennent encore moins que lui. Il secoue la tête d’un air encourageant et lui prend le bras pour venir la faire s’asseoir.

« Là, là. Assieds-toi, on va pas te manger honey. Irish coffee. Irish ! »

Le retour du détraqué de la prononciation qui hurle en faisant des aller-retour entre le café chargé d’alcool et lui-même. Aller les gars, même lui il aurait compris là. Puis ils étaient bizarres à pas se présenter, c’était peut-être une coutume de leurs pays qu’est-ce qu’il y connaissait lui d’abord? Il avait juste besoin d’interactions humaines, de se sentir vivant un peu hein parce que Galaad lui il aime l’amour et il aime les gens et ses deux malheureuses victimes n’allaient pas avoir le choix que de l’aimer en retour. Il les tenait et ne les lâcherait qu’une fois satisfait. Même s’il devait encore hurler pendant dix heures pour se faire comprendre.  Alors il reprend, très doucement pour être sûr qu’ils comprennent.

« Je suis irlandais, vous savez les moutons, les trèfles, la pluie… Tout ça… Et ça, c’est du whisky. Puis tu sais, t’es pas obligée de courir partout, d’ailleurs, c’est quoi ton nom à toi ? » Il enchaîne en se tournant vers l’astre solaire qui lui fait face, la mine renfrognée. « Et toi non plus, tu t’es toujours pas présenté dude et j’ai envie de te connaître moi ! »

Il lance ça avec le sourire d’un petit enfant, tout content d’enfin rencontrer des personnes de son niveau intellectuel ♡
Galaad
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Ortiz
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Lun 10 Aoû - 2:45
Ortiz
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Galaad
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Galaad
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Ven 21 Aoû - 23:49
Ah qu’il est content Galaad. Il est là, entouré de deux nouveaux amis, il aimerait ne plus jamais partir. Pas comme s’il avait vraiment le droit de s’en aller d’ailleurs. Mais bon, au final, il était heureux ici. Du café, du whisky et de la bonne compagnie. Même s’il faut avouer qu’ils sont sacrément bizarres. Pas qu’il sente qu’il ait le droit de critiquer l’étrangeté des autres, non non, c’était même charmant mais il avait l’impression qu’il leur manquait quelques cases. Entre la jolie blonde à l’air aussi effrayé qu’un lapereau devant un dragon qui tremblait comme une feuille en regardant le beau français –qui certes était impressionnant mais pas au point non plus de refiler une tremblante semblable à une crise de manque- et qui ne captait même pas le principe de l’Irish coffee et l’autre Dieu vivant qui semblait se savoir supérieur au commun des mortels et qui n’était même pas capable de comprendre trois phrases en anglais basique, Galaad se sentait bien entouré. Et il ne pouvait que ressentir une tendresse toute particulière pour ces deux êtres qui semblaient avoir été abandonnés par les leurs, sans doute à cause de leurs petites difficultés de compréhension ou de leurs tendances bizarres à bondir sur leurs pieds pour servir tout le monde ou de leurs besoins irrépressibles de tripoter leurs téléphones toutes les cinq secondes. Il ne connaissait que trop bien le sentiment de se sentir à l’écart, à part, mal-à-l’aise et il ne souhaitait qu’une seule chose : c’est qu’ils comprennent qu’ils n’étaient plus seuls. Qu’ils ne seraient plus jamais seuls puisque Galaad comptait bien se greffer à eux comme un parasite ou un troisième bras qui aurait poussé à un endroit bizarre ou de l’alcool sur le sol un lendemain de soirée quand tout le monde à bien marché dessus et que ça colle de partout.

Alors il est là, avec son sourire idiot collé au bec et il s’excite, s’agite, pour essayer de faire en sorte qu’ils arrivent à comprendre quelque chose parce que la communication, c’est primordial. Et tandis qu’il brasse l’air comme une éolienne de poche, le blond s’empare de son téléphone et le braque sur lui. Il est perplexe Galaad et ses bras retombent lentement le long de son corps. Il jette un coup d’œil anxieux à la fille, espérant soutient et chaleur mais il n’obtient qu’une mine d’incompréhension et d’embarras. Alors il se racle la gorge, l’air curieux

« Hmmm dude… Qu’est-ce que tu fais au juste ? »

Mais l’autre change déjà d’attitude, semble s’éprendre du terme irlandais qu’il a l’air de trouver drôlement exotique et charmant et immédiatement Galaad s’excite de nouveau. S’il pensait l’apprécier pour sa simplicité d’esprit, il sait qu’il l’adore maintenant pour ses goûts exquis en matière de pays. Il gonfle le torse d’un air fier et découvre toutes ses dents pour lui adresser son plus beau sourire.

« Oh boy, tu manques quelque chose. C’est le plus beau pays du monde. Quand le soleil perce entre les nuages et qu’il éclaire les champs d’herbe émeraude ou bien quand la mer change de couleur à chaque heure qui passe ou quand les vieux sortent les instruments pour jouer dans un coin du pub ou que les cailíní dansent et sont si belles pendant les Cèillidh… Tu sais, c’est si beau que ça me donnerait envie de pleurer parfois. »

C’est à ce moment-là que l’autre semble enfin disposé à lui accorder la bénédiction d’entendre son nom et son origine et Galaad ne peut que s’émerveiller. Il se creuse la tête pour essayer de se rappeler de ce qu’il connaît sur la Californie et peu de choses lui viennent en tête : les plages, les femmes en maillot de bain rouge qui courent sur la plage, la weed légale et puis… C’est à peu près tout.

« Oh Sol, c’est si joli, ça te va si bien… La Californie euh… C’est où exactement ? Vous avez des moutons là-bas ? Nous on en a plein. Et de la tourbe aussi. Et la bière. Enfin, je dis pas que c’est moins bien mais bon… Si vous avez même pas de bières… »

La blonde est dangereusement silencieuse. Galaad peut sentir l’incident venir et quand Sol lui propose de s’asseoir à sa cour, elle prend la fuite en balbutiant quelques mots incompréhensibles. Une vague excuses sur des pâtisseries qui vont cramer ou sur le lait qui va tourner, il sait pas trop. L’irlandais tente en vain de la rattraper, peiné qu’elle s’enfuie de la sorte surtout que bon, elle n’avait pas trop l’air de pouvoir rejeter une proposition d’amitié ainsi.

« Oh… Je pense qu’on lui a fait peur… » Non, tu penses qu’elle aurait pu avoir peur d’un inconnu qui braille depuis dix bonnes minutes en gesticulant plus fort qu’un Tube Man en essayant de glisser des substances inconnues dans son café ? « J’irai la voir plus tard la pauvre… Ça lui fera sans doute plaisir ! » Pauvre bébé naïf.
Galaad
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