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Dans l'ombre, les oiseaux chantent - La Lune
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Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
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Dim 9 Aoû - 1:14
Premier week-end, Samedi, tombée du jour

Les premières journées étaient toujours difficiles, dit-on. S’adapter n’est pas chose aisée pour tout le monde, surtout lorsque l’on est privé de la plupart de ses codes et repères. La tonalité des discours est ici martiale, combative, déterminée, et on sait que le plus dur est encore à venir. Qu’on vient de mettre les pieds dans des rouages qui nous dépassent. Il y a ces visages aussi, nombreux, trop nombreux, multiples facette d’une entité qui se cherche encore, et les noms de code qu’on peine à retenir, même au sein de sa propre délégation. Les pages du carnet se teintent de marques noires, mémos discrets pour un sorcier anxieux de commettre un faux-pas, de faire preuve de faiblesse. Il s’adaptera, comme toujours, comme les autres, mais il faudra du temps.

La journée s’est achevée, et avec elle ses combats d’arène, où les candidats se jugent, s’évaluent, prennent des notes. Il faudra bien s’entourer, oui, même s’il faudra aussi savoir aller au feu avec n’importe qui, frère ou sœur d’arme improvisés. Les rebelles en herbe se sont dispersés dans la cité, certains pour s’isoler, d’autres pour se retrouver avec leur délégation, nouvelle famille, d’autres encore pour continuer le Jeu jusqu’à l’épuisement.

Hitodama – il faut encore qu’il se fasse à ce nom, singulier – était passé dans son dortoir pour y chercher du calme, qu’il avait eu de la peine à trouver. Ses compatriotes étaient encore dans l’excitation de cette nouvelle vie, et il n’avait ni l’envie, ni la force de jouer aux rabats-joie. A l’extérieur, le soleil déclinait, d’un rouge sanguinolent, beauté singulière qui lui rappelait son pays, et ses rayons hachés par la cime des arbres au-delà de son balcon. Il allait faire froid cette nuit, c’était une certitude, mais le ciel serait beau.



Il avait rejoint l’extérieur de la Cité, espérant trouver sa tendre quiétude dans les gradins de pierre de l’amphithéâtre. Par chance, il n’y avait personne à cette heure. A part une silhouette solitaire, perchée à son sommet. Elle ne semblait pas l’avoir remarqué encore, et il profita, tandis qu’il avançait vers elle, gravissant les marches régulières, pour tenter de reconstruire dans sa têtes les bribes qu’il aurait pu retenir sur elle. Son nom de code lui échappait totalement, mais il se souvenait qu’elle était française. Ouais, il lui manquait peut-être un béret pour être plus facilement distinguable, mais il lui en imagina un, et acquiesça en silence.

« Quelle journée, hein ? » Le ton était léger, et un sourire discret étirait à présent ses lèvres. Il n’avait jamais été très bon pour engager une conversation, mais il aurait été louche qu’il la fuie pour aller dans son coin, sans pour autant être jamais à l’abri de son regard. Et puis, elle semblait calme et posée, qualités qu’il pouvait apprécier en ce début de soirée. « Tu fais partie de ces êtres étranges qui s’évadent en eux-mêmes, alors ? Je suis presque certain de t’avoir déjà vue dans d’autres mondes depuis notre arrivée. » Il s’inclina sobrement. « Hitodama. Des fois que tu ne l’ais plus, je te pardonne. Je peux m’installer ici ? »

Vulcain
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La Lune
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Dim 9 Aoû - 9:19
Rêverie enfantine - la vie laissée à son cours malgré les premiers jours déjà terminés - laissés au passé. Valse incertaine de ses pas, maladroite mais pleine de grâce, portée par le vent et la volonté d'avancer. Lune est ainsi - elle observe de loin sans ne jamais vraiment prendre part aux évènements qui l'entourent, toujours un peu reculée, pour mieux en profiter.

Sur un chemin tout tracé, elle zigzag entre les silhouettes qui marchent, qui comme elle, observent - d'un regard plus perforant, comme s'ils voulaient découvrir se qu'elle cache, les secret dont elle ne parle pas, où elle va, ce qu'elle fait, ce qui repose entre ses doigts - détaillent chaque mouvement, chaque sursaut, se demandant sûrement qui elle est et l'essence de son surnom.

Ainsi voilà comment chaque soldat se voit - recrue plus justement : des obstacles vers un classement meilleur, comme des rivaux à surpasser s'il est de plus haut niveau. Ce n'est pas son cas, à Lunaire, elle ne sait déjà pas comment elle a pu être aussi bien classée - même si plus proche de la moyenne que du début.

Et enfin, lorsque le lieu d'exploration est atteint, le sourire est trouvé - si ce n'est pas tout à fait l'arbre aux allures d'ancêtre qui fait son bonheur, c'est pourtant bien la beauté du lieu qu'elle admire avec ferveur. Ainsi l'on gravit les marches pour atteindre le sommet - point culminant où la silhouette se fond avec l'espoir de rattraper les étoiles.

Une voie résonne, grave, masculine - sursaut mal contrôlé tandis que le cœur s'accélère, surpris d'avoir été trouvé. « Oh, euh, oui ! Désolée, je ne t'ai pas entendu arriver. » Quelques secondes de prises pour observer le garçon au faciès si particuliers - pas qu'elle n'est jamais vu d'asiatique, mais lui-même est reconnaissable parmi ses semblables. Un japonais certainement, dans les traits et le calme qui se dégage - le reconnaissant comme un discret personnage, comme elle n'a pas tout à fait souvenir de lui.

Le sourire est rendu, amicale et franc. « Mais les journées suivantes seront sûrement un peu pareilles, autant s'habituer tout de suite, non ? » Pour continuer de parler, pour échanger et surtout apprendre du garçon, de sa vision des choses, le découvrir.

La question-remarque étend le sourire - ayant rarement à faire à des personnes qui l'ont observée sans que la réciproque soit évidente. « Enchantée, Hitodama. Je suis La Lune, si jamais c'est aussi ton cas. » Par respect elle s'incline à son tour, intégrant la culture et apprenant en imitant. « Et en effet - même si j'aime le monde, il y a des moments où je préfère m'isoler. » Dans cet univers ou dans un autre.

« Je conclu que c'est aussi ton cas. » D'une voix douce et sans prétention - marquant juste une possible ressemblance. « Et oui, bien sûr, tu peux t’installer ici. » Tapotant machinalement la place à côté, puis frottant un peu pour enlever les poussières terrestre.

« Tu aimes observer les étoiles ? Normalement on devrait bien les voir aujourd'hui comme le ciel et dégagé, mais il vaut mieux regarder dans la direction inverse de la lune, elle est encore ronde et brillante. » Pour information - comme la veille elle était pleine, sa lumière dissimulant celle des astres habituellement autour. L'attention redonnée à son sac dans lequel elle fouille un moment - monstrueusement remplis par des babioles en tout genre. Jusqu'à en sortir une petite boîte de gâteaux secs.

« Tu en veux ? Je les ais piqués dans la cuisine avant de venir. » Confidence amicale, tandis que doucement la nuit se lève.

La Lune s'exprime en bleu (0066ff)
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Vulcain
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Dim 9 Aoû - 18:55
La française, au béret sans béret, sembla surprise de son irruption soudaine. Hito le nota dans un coin de sa tête, sans pour autant se retirer poliment et sobrement : elle ne le rejetait pas non plus, et s’il aurait préféré ne pas être un motif de gêne, il ne pouvait ajouter de l’étrange à l’étrange et se retirer l’air de rien. La Lune, hein ? Une française donc, son intuition était bonne. Un nom étrange parmi tant d’autres, mais un joli nom. Un peu étrange, inquiétant. Astre froid et distant, pourtant essentiel. Lumière diffuse mais beaucoup plus gracieuse que celle du soleil. Maîtresse de la nuit et des mondes qui s’y lient, finesse des relations astrales qu’on ne comprend pas vraiment. Elle avait bien fait de se présenter oui : quel n’aurait pas été son embarra s’il savait du essayer de le deviner au détour de la conversation !

« Et en effet - même si j'aime le monde, il y a des moments où je préfère m'isoler. Je conclu que c'est aussi ton cas. » Le regard du jeune homme s’illumine d’une lueur de malice contenue, et il ouvre la bouche pour répondre, avant de réaliser qu’il risque de la couper dans le fil de ses propos. Certaines conclusions sont hâtives, mais elle finira par le comprendre, par le savoir. C’est impoli de mettre en défaut quelqu’un aussi vite. « Et oui, bien sûr, tu peux t’installer ici. »



Il s’installe à ses côtés et ses jambes s’étirent tranquillement sur les gradins inférieurs. Le soleil rouge décline derrière la Cité, et sa lumière se fait de plus en plus diffuse. On arrivera bientôt dans ce crépuscule d’entre les deux mondes, cette frontière intangible. Il est bien, assis là, et se sent paisible, pleinement, pour la première fois depuis son arrivée. Un petit silence s’installe, et il se dit que c’est à lui maintenant de lancer un sujet de conversation, parce que c’est lui qui a tenu à être là. Que la Lune était montée ici pour se détendre aussi, et qu’il se faisait étoile filante : imprévisible, solitaire, mais accueillie avec générosité. La maîtresse improvisée des lieux, elle, ne semble pas se poser ce genre de questions, et rebondit bien vite sur un premier sujet de conversation. « Tu aimes observer les étoiles ? Normalement on devrait bien les voir aujourd'hui comme le ciel et dégagé, mais il vaut mieux regarder dans la direction inverse de la lune, elle est encore ronde et brillante. »

Il la voit se pencher vers son sac, et hoche la tête, même s’il sait que le geste lui échappe sûrement. Sa voix s’élève enfin. « Les étoiles sont fascinantes, mais je n’ai pas forcément beaucoup le temps de m’y plonger. Elles me rendent souvent un peu… euh… mélancolique. C’est une beauté contemplative, qui me rappelle à quel point nous sommes un fragment d’un tout, un univers plus grand et plus puissant, avec ses propres règles et ses propres dessins. Mais j’aime beaucoup cette esthétique, oui. C’est juste que… Je ne pense pas retrouver ici celles qui illuminent mon ciel d’ordinaire. Au Japon. » Ou alors, pas à leur place habituelle.



Elle semble en savoir beaucoup plus sur l’astronomie que lui, et il est assez curieux d’entendre ses histoires. Elles viendront probablement en leur temps, quand l’obscurité les aura enveloppé de sa sombre cape. La française extirpe un petite boîte en métal peint de son sac, et la lui tend. Des gâteaux secs, de la cuisine ? Hito hausse un sourcil, amusé. Sa main glisse dedans, hésitante, effleure ce qui semble être un sablé et l’en sort. Il le regarde un instant dans la lumière mourante, ses formes irrégulières, et en croque un morceau, prudemment. Le biscuit est friable et à un fort goût de beurre, une douceur réconfortante. Un soupir d’aise s’échappe de ses lèvres. « Merci beaucoup. » De simples mots valent parfois mieux qu’on long discours.

Le sorcier réalise qu’il a tout de même très peu parlé par rapport à elle, qu’il pensait avoir surpris, voir effrayé légèrement, à son arrivée. Il croque à nouveau dans son biscuit, à présent réduit de moitié, et profite de ce temps pour se recentrer un peu. « Étrange sentiment de se dire qu’on va vivre ici, non ? Tout est si étrange. Un peu comme si on devait tout réapprendre, tout comprendre, tout explorer. De nouveaux proches. De nouvelles rivalités. De nouveaux mentors. De nouvelles menaces. » Voilà comment casser l’ambiance, vraiment un génie cet Hito. Il sembla s’en rendre compte, et adressa un petit regard gêné à la Lune. « De nouveaux projets aussi, de nouveaux rêves. Un nouvel avenir. » Moui, toujours maladroit. Il engouffre le reste du biscuit dans sa bouche. « Il est des astres qui parlent de l’espoir ? »

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Dim 9 Aoû - 21:14
La conversation est lancée - amicale et sans timidité, parce qu'il est bien trop tard sûrement pour s'inquiéter de ne pas oser - Lune ainsi est d'humeur à faire des rencontres et à apprendre - à détailler les yeux malicieux du coin des siens lorsqu'elle fait part de sa conclusion, sans savoir s'ils sont complices ou moqueurs : mais sûrement finira-t-elle par le savoir. Pour l'heure, les deux sont là, avec un objectif commun.

Il s'installe juste à côté, comme proposé - tranquillement, détendu comme le suggère les jambes qui s'allongent, bon signe qu'elle a su suffisamment le mettre en confiance, ou du moins ne l'a pas braqué. L'imitant mais gardant quand a elle les pieds à terre, Lune ferme les paupières un instant, respirant de longue bouffée d'air frais - s'accommodant à la température qui chute, appréciant la pureté ambiante, loin de la pollution citadine. Puis soudain elle se souvient que parfois le silence peu peser - surtout lorsque la personne à côté est un inconnu dont on ne sait rien. Alors elle reprend la parole, de nouveau - questionnant et informant comme elle apprécie tant le faire, sans pour autant jouer les maitresses d'école, juste pour le plaisir d'offrir.

Le discours est beau, empreint d'une sincérité réfléchie et d'une sagesse infinie. Elle y pense un instant, qu'il ressemble à la description de ces japonais si humbles et raisonnés. « C'est une très belle vision des choses, je trouve. J'aime l'idée qu'on fasse parti d'un tout, c'est rassurant. » Confession innocente. « Et j'aime le fait qu'elles soient différentes - les voir sous un autre point de vue. Je les redécouvre ainsi, inlassablement, comme si elles avaient toujours à m'offrir. C'est parfois un peu déstabilisant, mais ça me rappelle qu'il y a toujours une autre manière de voir les choses. »

Cherchant à présent cette boîte de gâteaux chipés - peut-être est-ce la jolie blonde de la dernière fois qui les a fait, en attendant, ils trainaient sans surveillance - et pain sur table n'a pas de maître, ainsi la loi s'applique aussi aux sablés - pirate de la cuisine qui vole une partie des mets savamment préparés. Trouvant le Saint Graal, elle partage donc avec son partenaire pour la soirée. Elle voit le demi-sourire se dessiné sur son visage - ou peut-être est-ce juste l'impression que la confidence l'amuse et finalement en dérober un à son tour. Prudent, il le détaille avant de le porter à sa bouche - tandis qu'elle le fourre tout entier dans la sienne. Contraste moqueur - de quoi faut-il s'inquiéter ?

Les traits se décrispent - il apprécie ce goût de fait maison. « De rien. » Doux murmure. « C'est pas aussi bon que des chocogrenouilles, mais la personne qui les a cuisinés est douée. » Elle dépose la boîte métallique entre eux, laissant ainsi le sorcier se resservir à sa guise. Les azurs finissent par lâcher sa silhouette pour se concentrer sur le ciel et ses couleurs dansantes - elles ouvrent les portes d'un monde à part, où tout donne envie de se confier.

Le garçon s'y lance en premier - appréciation de sa facilité à délier sa langue, parlant d'étrangeté et de renouveau - d'une renaissance en quelques sortes bien qu'elle-même n'ait pas vraiment eu le temps de le réaliser. Elle l'écoute sans penser - apprécie la voix douce et grave au ton parfois mélancolique, peut-être un peu enrouée comme celles des personnes qui ont vécu. Lunette se tait - elle y réfléchie un peu, reflétant peut-être moins la lumière mais tout aussi attentive. « Je n'y avais pas songer. Tu sembles parler d'une renaissance alors que j'y voyais plutôt la fin de mon ancienne vie. Parce qu'on a du y laisser quelque chose et partir sans rien dire. » Le sourire y est retrouvé, tout d'un coup - opportunité de renouveau. « Merci. » Tout bas, le remerciement qui lui est tout destiné, à ce grand sage.

« Il est des astres qui parlent de l’espoir ? » Les azurs qui se détournent des cieux pour se plonger dans les noirceurs d'Hitodama. Sourire malicieux. « Toutes les étoiles ne sont-elle pas un message d'espoir dans les ténèbres ? » Léger rire amusé. « Mes connaissances ne sont pas aussi poussées - ça fait longtemps que je n'ai pas ouvert un livre d'astronomie. » Rappelle des cours et de la théorie, souvenir des angles calculés pour connaître les incidences des soleils d'ailleurs. « Mais il y en a une que j'affectionne particulièrement, je te la montrerais quand elle sera visible. »
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Vulcain
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Vulcain
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Dim 9 Aoû - 23:25
Les mots filent et les langues se délient. C’est une chose plaisante, au final, que de pouvoir parler librement de sujets légers et profonds avec une personne ici, sans que cela ne tourne sur une recherche d’information sur le passé de l’individu, de possibles suppositions à faire pour se jauger. Il n’en ont pas besoin, à vrai dire : chaque personne est ici parce qu’elle a mérité sa place, et chacune à sa valeur au cœur d’un tout. Alors, s’étendre là, par une soirée d’été, pour parler des étoiles qui devraient se montrer et profiter de la beauté de l’instant, c’était un présent rare. Il appréciait l’optimisme de la française, sa manière de se dire qu’elle acceptait ne pas être totalement maîtresse de son Destin et qu’elle était prête à prendre ce que le monde avait à offrir. Il y avait une humilité certaine dans ces mots et cette posture, qu’il voulait croire sincères.

Le sablé était friable et délectable, et il le grignotait avec parcimonie, consciencieux de ne pas en perdre une miette, de tout manger avec délectation. Ses yeux s’agrandirent d’incompréhension quand la Lune évoqua des chocogrenouilles. Une erreur de traduction peut-être ? Étonnant, il avait le sentiment que le sortilège était très fiable jusqu’à présent. « C’est un plat, les chocogrenouilles ? Un biscuit, un dessert ? C’est… euh… vous mangez vraiment des grenouilles en France ? » Il avait entendu parler de ça dans son enfance. Mais personne n’avait jamais évoqué ce met. Cela l’intriguait plus que cela ne le gênait, à vrai dire. De là à savoir s’il goutterait une grenouille nappée de chocolat… C’était improbable. Encore une invention de technomages fous.

D’autres mots s’étaient posés entre eux. Incertains, maladroits, mélancoliques aussi. Anxieux ? Il avait fait de son possible pour les tourner en quelque chose de positif, comme lorsque l’on tisse l’espoir, araignée en équilibre dans un vide précaire. Perdre l’équilibre pour rebondir, s’élancer à nouveau, sans penser à la prochaine chute. Les astres étaient une bonne piste, il s’en était emparé. Dominé par un océan de malice soudain perlant à ses yeux, il se sentit déstabilisé un instant, et se crispa légèrement. « Toutes les étoiles ne sont-elle pas un message d'espoir dans les ténèbres ? » Ses yeux se détournent, rompent le contact de la source, et se perdent dans une réflexion soudaine, qui pourrait prendre des allures de perplexité. Sa mine de petit garçon renfrogné dut la faire rire – car elle rit, sons légers montant haut dans l’air frais – et se raccrocha à son tour au fil de leur toile. Pas de grandes connaissances en la matière – la Lune n’en a pas besoin, elle existe simplement – mais la promesse fugace d’une histoire plus tard, quand les astres se seraient dévoilés.



« Moi, j’y connais rien en astronomie. », souffle-t-il dans un silence. « J’aime regarder le ciel oui et m’y perdre un peu, mais mes connaissances sont très limitées, j’ai pas suivi ce cours à Mahoutokoro. C’était un choix d’ailleurs. Je ne voulais pas qu’on m’explique. Je ne voulais pas qu’on me pose des règles sur ce qu’il s’y passe, ce qui peut s’y passer. Pour certaines choses, je préfère garder mes croyances aux connaissances. Parce que oui, je sais que ça peut être absurde, mais je veux pouvoir continuer à me raconter des histoires, et me dire que, par exemple, ces étoiles qui commencent à apparaître là bas » il désigne les premières lumières à peine perceptibles dans le crépuscule « c’est les trois sœurs les plus vives de la constellation du char d’ambre. Elle serait très connue, cette constellation du char, parce qu’elle serait la seule à avoir des roues de taille différente, ce qui fait qu’elle est toujours penchée et qu’elle tourne en rond à l’infini dans sa danse perpétuelle. Pas très pratique pour les longs voyages, mais gardienne fidèle de la nuit. » Il marqua une pause, amusé. « J’espère qu’on va en voir d’autres, maintenant, pour que j’ai pas l’air trop con. »
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Lun 10 Aoû - 14:24
Rien à voir avec les regards jetés, avec les questions orientées : rien n'est réfléchis plus que nécessaire et seul reste deux âmes orientées vers le ciel. Deux bouches échangeant sur les étoilée et les méandres de l'univers, sous couvert de philosophie de vie modeste et humble. Lune n'est pas l'enfant qui cherche à dire le plus - mais celle qui toujours tente d'apprendre encore. Voilà comment elle pourrait passer des heures à n'écouter qu'une personne, ses histoires et ses doutes, ses connaissances et ses idéaux.

Replongeant sa main dans la boîte de biscuit, la lunaire regrette peut-être un peu de ne pas avoir sa dose de chocolat - manque sûrement des mets sorciers européens. « C’est un plat, les chocogrenouilles ? Un biscuit, un dessert ? C’est… euh… vous mangez vraiment des grenouilles en France ? » A son tour de faire de grands yeux ronds tandis que les prunelles sondes le visage - avant de s'esclaffer gentiment. « C'est du chocolat ensorcelé - il a la forme d'une grenouille et peut faire des bonds. C'est assez populaire en Europe il me semble. Et plus que la grenouille, on mange ses cuisses en France, c'est une viande comme une autre - bien qu'il n'y ait pas grand chose à se mettre sous la dent. » Le sourire bienveillamment moqueur - étiré de chaque côté.

Puis la conversation dévie vers l'étrange et l'espoir - d'un renouveau, d'une renaissance. Le discours ne laisse pas de marbre et on jurerait peut-être que les yeux se font plus brillants à certains moment - ou alors est-ce la brillante lune qui reflètent dans ses iris les milles couleurs des cieux ? Qu'importe car le cœur est adoucie et la couette la protège du froid tandis qu'elle répond à la question posée par une autre - défiant les cours appris et posant ses propres idées. Le sorcier se détourne, songeant à la question - la faisant rire au passage, de ce rire qui lui correspond tant, enfantin et charmant. Légers comme le cœur, s'envolant rejoindre les nuages et bien plus encore.

« J'ai suivi les cours. Je me débrouillais assez bien pour ne pas avoir à abandonner la matière en cours de route. » Pour confession avant de le laisser continuer - décrire sa vision des choses, ses rêves d'enfants peut-être - laissant aller l'imagination à la passion de croire et d'inventer. Rire délicat - amusé et charmé sans doute. « Moi, j'ai fait le choix de croire et de savoir. Certes ce que tu pointes au loin ressemble plus à Venus et deux étoiles plus lointaines, mais l'idée de créer son histoire est plaisante. » A son tour elle pointe, quelque chose plus à droite. « Là-bas, à un moment, il y aura sept étoiles formant un cygne - gracieux, mystérieux, qui appelle à l'amour et au secret. Il y fera la cours à la constellation de lapin, juste un peu plus loin. C'est faux, bien sûr, mais quand je les verrais, j'y croirais. » Regard complice jeté au sorcier. « L'air con je le laisse à ceux qui ne rêvent pas. » Pour réponse amusée, tandis que doucement, les ténèbres prennent place et les étoiles marquent leurs tissus noir de doux chemins pailletés.

« La voilà. Sirius, l'étoile la plus brillante après le soleil. »


Elle est belle, l'étoile qui attire tous les regards, celle qui parfois même détrône la lune. Mais qu'importe car la Lune est maternelle et bienveillante a elle besoin de ses lumières, besoin de sa chaleur. « Et toi, tu vois quoi, à la place de Sirius et ses gentes dames ? »
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Vulcain
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Lun 10 Aoû - 16:31
Il se perd dans ses histoires improbables, se jouant de la réalité comme si elle n’était qu’une contrainte éphémère, abstraite. A quoi servent les étoiles, si ce n’est pour permettre de s’évader dans cet infini de possibles ? Guider les âmes égarées, diront les plus terre-à-terre. Il y a de cela aussi.

Un nouveau rire s’envole des lèvres délicates de la française, résonnant à nouveau dans la pénombre avec sa grâce étonnante. Hitodama croise son regard amusé avant de fixer les motifs de sa couette, trop conscient du risque de se perdre dans certaines rives. « Moi, j'ai fait le choix de croire et de savoir. Certes ce que tu pointes au loin ressemble plus à Venus et deux étoiles plus lointaines, mais l'idée de créer son histoire est plaisante. » Il rit à son tour, et saisit la balle au vol. « Vénus hein, tu crois ? Je savais pas qu’elle faisait partie de la constellation du char d’ambre. » Mais pourquoi pas après tout, l’histoire ne lui déplaisait pas. « Là-bas, à un moment, il y aura sept étoiles formant un cygne - gracieux, mystérieux, qui appelle à l'amour et au secret. Il y fera la cours à la constellation de lapin, juste un peu plus loin. C'est faux, bien sûr, mais quand je les verrais, j'y croirais. L'air con je le laisse à ceux qui ne rêvent pas. » Il sourit en silence, savourant en silence l’image et l’obscurité fraîche qui tombait. « Si tu es prête à y croire, alors cela ne peut pas être faux, puisque cela existera pour toi. Je pensais que c’était un principe acquis pour qui navigue entre les ombres et les mondes, même à la lumière du jour. J’imagine que le lapin court après le temps perdu, épreuve éternelle et pourtant impossible, et qu’il ne se rend pas compte du regard du cygne qui ne le perd pas de vue. A moins qu’il ne cherche simplement à faire la course avec les étoiles filantes ? » Il marqua une courte pause et finit son biscuit. « Dans tous les cas, je suis curieux des secrets qu’ils peuvent se raconter, là haut. »

« La voilà. Sirius, l'étoile la plus brillante après le soleil. » Il suivit la ligne de son doigt pour découvrir une étoile plus vive que les autres. Elle, il se souvenait l’avoir déjà vue de chez lui. Il n’aimait pas trop cet astre trop vif, lui préférant la lueur discrète, à peine visible, de celles qu’il essayait d’éclipser.



« Et toi, tu vois quoi, à la place de Sirius et ses gentes dames ? » Sa main se passe à sa nuque et finit dans ses cheveux de jais. Les mots sont lents quand ils franchissent ses lèvres, mais pas hésitants pour autant. Plus posés, réfléchis. « J’y vois la flamboyance du feu, l’égo et la jalousie. La volonté de devenir centre, de se prouver au dessus du lot. La vie et la souffrance aussi, d’un astre qui lutte pour prendre une place qu’il ne mérite pas. Une sorte d’énergie destructrice, mais ô combien humaine. Tu l’auras compris je pense, je ne l’aime pas trop. »



Ses jambes s’étirent à nouveau d’aise, sa tête se renverse vers le ciel, et les yeux fermés, Hitodama se met à chantonner une ballade de son enfance, douce et mélancolique d’abord, puis plus entraînante. Il est comme ça aussi, quand les mots lui manquent et qu’il se défait de ses liens.
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Lun 10 Aoû - 22:48
Contemplation insatiable - esprit affamé de connaissance, d'humour et de lueurs. Adrénaline de l'apprentissage - hormones tant à la fois relaxantes qu'activant la caboche qui n'a sûrement jamais été aussi consciente depuis son arrivée, aussi éveillée à la vie. Aussi certaine de son chemin et de sa place - là, ici, dans la nuit noire - comme le suggère pourtant son homonyme.

Les yeux se croisent, complices avant qu'il ne rompt lui-même le contact - puis l'enfant donne sa vision, livre un peu son cœur - encore, mais ne perdant jamais le fil invisible du funambule, dansant dessus - révélant sans ne jamais trop en dire. « Vénus hein, tu crois ? Je savais pas qu’elle faisait partie de la constellation du char d’ambre. » L'sourire finissant par s'ouvrir tant la joie est sentie - parcourant tout l'être, autant que l'amusement. Les histoires sont contées - façonnées à l'image de ses rêves peut-être un peu - mais ce n'est pas un secret. Mais si elle y croit ça ne sera que plus vrai.

« Je ne navigue pas vraiment - je préfère m'y égarer, arpenter en apprenant seulement par les intempéries. Je pense que c'est plus simple que ça - le lapin lui tourne le dos, aveuglé par la lumière brillante de la lune - et peut-être que oui, il fait la course avec les comètes. Ou tente de les attraper. » Les secrets - sombres desseins qui arpentent chaque âme et se terrent dans chaque corps. « Peut-être qu'il n'y en a pas - qu'elles sont sincères et savent tout les unes des autres. »

Mais il y a plus important que les énigmes - il y a Sirius, là, et la promesse de lui parler d'elle. Sirius et sa lumière, aveuglante lorsqu'on est au plus près - aveuglante mais rassurante, comme toutes celles parcourant la toile noire de la nuit - comme la lune qui éclaire de ses conseils et de sa bienveillance. L'écoute recentrée - non pas sur les sons de la nuit mais sur la voix à ses côtés. Feu et ambition - roi des cieux qui se fait maitre des autres. Le tableau dépeint est différent du sien - mais cette version mérite attention autant que la sienne. « S'il lutte, pourquoi il ne la mériterait pas, sa place ? » L'innocence au bord des lèvres, cherchant à comprendre, à penser autrement.

Et le silence fût comblé - par la voix gravement mélodieuse, s'accordant d'un commun accord avec la nuit et sa douceur. Le chant accompagne les pensées qui dévient mais toujours se perdent la-haut - les étoiles dansent, en harmonie - tempo sulfureux qui conte la naissance et la vie - jusqu'à fondre dans les cendres astrales. « Tu chantes bien. » Plus que ça, il accompagne les âmes, entraine les voix - elle se retient de chanter, par pudeur de ne ni connaître l'air et la mélodie, par respect pour son théâtre d'arts simplifiés. Puis les yeux se reposent un instant, battant trente secondes avant de se fermer complètement. Y sondant son identité - Lune, enfant de la nuit, disparaissant le jour. Et Hitodama, esprit sage dont elle ne sait finalement rien - mais ami de l'obscurité. Elle le laisse finir de chanter. « Merci, pour cette soirée. C'est agréable. » Et un honneur de l'avoir rencontré - mais il y a des choses que l'on peut deviner sans qu'il n'y ait besoin de le souffler.

La Lune
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Mar 11 Aoû - 5:43
La nuit est là, enfin, et le ciel sans nuages dévoile lentement ses précieux écrins. Les astres s’illuminent pour signaler leur présence trop longtemps éclipsée par le soleil. La Lune est là elle aussi, ses contours se dessinent, mélancoliques, et la voix fluette flotte dans l’air, entre terre et éther. « S'il lutte, pourquoi il ne la mériterait pas, sa place ? » Sirius toujours, grand débat. Hitodama scrute le visage de l’inconnue, cherchant dans l’ombre un signe, un écho à cette question. Mais la pénombre les recouvre désormais, masquant beaucoup de choses. Juste l’innocence de la question, étrange curiosité, formulation comme un test. L’astre pourtant ne le met pas à l’aise, et elle a du le comprendre. Il hésite à ne pas répondre, à s’emparer d’un nouveau sujet pour détourner la conversation sans qu’aucun des deux ne soit dupe. Le silence parfois vaut mieux que de longs discours. Les discours sont parfois imprudents. Il se surprend à se méfier, émotion qu’il pensait s’être envolée au déclin du jour, dans leurs propos contemplatifs et étranges.



La chanson se délie, les dernières notes tournoyant dans l’air avant de s’éteindre. Ses yeux s’ouvrent, astres tourbillonnant au dessus de son âme, Dame la Lune maîtresse des lieux. Sa tête se redresse, et il l’incline doucement aux propos de son hôte. « Je suis certain que tu chantes mieux que moi. Mais je conçois que le japonais soit une langue difficile pour toi. Tout comme le français doit l’être sacrément pour moi. » Pas de politesse ici non plus, de simples faits. « Merci, pour cette soirée. C'est agréable. » A son tour d’avoir une tête surprise, les traits agrandis par une forme d’incompréhension. « Tu rigoles ? J’ai passé la moitié de mon temps à faire mon rabat-joie… Enfin, sur ces derniers moments. » Il sourit timidement, visiblement touché, et se reprend. « Je pense que la soirée s’est offerte à nous, et qu’on a juste eu là chance d’être là pour la contempler. Merci pour ta présence aussi, La Lune. Elle illumine bien plus que ce pauvre Sirius. » Ses mains se referment sur son gobelet vide, et ses pieds commencent à battre contre la pierre en dessous de lui. Il semble incertain, comme s’il était tout proche de commettre un faux-pas et qu’il n’en avait pas du tout envie, mais qu’un feu invisible lui parcourait le corps pour se mettre en mouvement. « Tu… Tu disais ça parce que tu t’en vas ? Ou tu restes un peu, pour voir ce que la nuit nous réserve ? Je… suis pas sûr d’avoir bien compris, alors je voudrai pas être impoli et te retenir, ou te pousser à partir. C’est assez embarrassant. » Ça l’était clairement pour lui en tout cas.

Vulcain
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Jeu 13 Aoû - 20:24
Les rêveries sont légères tout comme les tons qui s'élèvent et livrent les cœurs et les idées. Jamais aucun jugement, ni aucune susceptibilité - juste deux jeunes gens partageant et débattant des astres qui regardent de leur grandeur le monde tourner.

« Je suis certain que tu chantes mieux que moi. Mais je conçois que le japonais soit une langue difficile pour toi. Tout comme le français doit l’être sacrément pour moi. » Notes légères évoquant un rire sincère - Lune ne sait elle-même pas si le chant fait parti de ses talents. Pourtant délier la voix est une douceur exquise lorsque la joie rythme son quotidien. « Les langues sont une forme de musique aussi - si tu sais écouter, il n'y a pas de raison que le français soit si difficile. Même si je conçois que toutes les règles grammaticales ne facilitent pas la tâche. »

Bouille grimaçante - toujours camouflée par l'obscurité. « Tu as surtout été très patient - tu as pris le temps de m'expliquer tes points de vue et tes pensées. C'est plutôt un apporte-joie. » Allant contre les idées de son camarade nocturne - à aucun moment la jeune sorcière n'avait trouvé la discussion ennuyeuse ou étriquée - au contraire, les esprits avaient argumentés, raisonnés, s'étaient ouverts.

Pourtant le cœur est touché - en son centre, et les joues rosissent même si les ténèbres absorbent la couleur. Briller plus fort que Sirius - jamais elle ne pourrait admettre ou accepter l'idée même si les paroles touchent. « Merci... » Tout de même parce que le compliment est grand.

Puis elle se rend compte, enfin, que quelque chose ne tourne pas rond - le sol tremble légèrement sur un tempo accéléré ; c'est le pied qui bat la roche. Stressé ou incertain, sûrement le garçon s'apprête à dire quelque chose qu'il pourrait regretter : une question intime ou une déclaration surprenante peut-être ? Rien de tout ça, seulement un malentendu - adorable réaction qui attire un énième sourire sur les lèvres délicates - le côté bienveillant qui ressort, la prive peut-être un peu de rire mais cela semble malvenu en cet instant. « Je suis désolée, je n'ai pas été claire. Je le disais juste sur un coup de tête, parce que j'étais reconnaissante à ce moment là. Mais si tu le veux bien, je vais partager encore un peu la nuit avec toi. »



« Tu disais que c'était étrange, d'être ici. Ça te change vraiment d'être là ? » La question peut-être trop intime mais ne se souciant pas de réponse négative appelle à l'apprentissage de l'un, de l'autre - parce que malgré les secrets gardés par les cœurs, rien n'empêche de livrer un bout de son passé. « C'est vrai que vivre en communauté, depuis Beauxbâtons, ça fait bizarre. » Toutes pensées légères - presque un peu trop, à la limite de rejoindre Morphée.

La Lune
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Jeu 13 Aoû - 20:24
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Jeu 13 Aoû - 23:41
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