ESPERANTO
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Event I - soirée d'accueil avec modération
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PNJ
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Dim 9 Aoû - 23:07
Event I

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pando


vendredi soir, semaine 0

Elèves tout juste débarqués, élèves aussitôt convoqués ou presque. Le temps de poser les valises, de prendre une douche pour les plus rapides. Il fait chaud et la masse de sorciers présente dans l'amphithéâtre n'aide pas. On bénit l'érable argenté de faire de l'ombre, soleil ne commençant qu'à peine à se coucher. Sur l'estrade, sept silhouettes se dressent et s'agitent, jetant des coups d'oeil ça et là, à la recherche de la huitième. Trois minutes s'écoulent avant qu'haussement d'épaules à l'appui, la blonde du lot - Bakounine, air revêche - pousse sa consoeur asiatique vers le micro. Sourire éclatant à la foule, regard perplexe à l'objet. Un  « Ça marche déjà ? » retentit - anglais parfait, accent infime, juste pour la touche personnel -  suivit du larsen. Le Mât s'avance à son tour, prêt au traditionnel « un-deux, un-deux » avant que Bakounine se racle la gorge. Retour à la case départ, nouveau sourire d'Aonyobo.  « Chers élèves, bienvenue sur l'Esperanto ! Je suis Aonyobo. » Et ça suffit en matière de présentation, pour garder l'air un peu mystérieuse. « C'est merveilleux de vous voir, tant de diversité, d'exotisme, de ... » Léger gloussement. Bref, j'espère que vous trouverez en cet endroit un lieu propice à l'épanouissement et que vous vous amuserez bien et... »

Bousculade, interception du micro. « Hum. Je suis Tiwaz, directeur de la délégation de Durmstrang. Comme disait notre chère Aonyobo, nous espérons tous que vous saurez profiter de la chance qui vous est offerte de participer au projet Esperanto. Nous comptons sur vous pour maintenir un climat propice à la formation sur l’île. Ne perdons pas de vue notre objectif principal : vaincre Voldemort. » Tiwaz tend le micro à la personne la plus proche de lui. « Euh, bon-bonjour. Je suis J- non Le Mât, le directeur de Beauxbâtons. Enfin pas l’école, hein, juste la euh… » Ses mains tremblent en manipulant les cartes contenant son discours. « délégation, oui c’est ça ! Nous sommes ici réunis pour célébrer l’union de… » Il n’aurait peut-être pas du réutiliser le discours du mariage de son meilleur ami. « de toutes les résistances de France. Euh du monde, oui oui. Vous avez répondu favorable à la soirée d’accueil avec modération. Demain sera une journée de repos pour tous, vous pourrez prendre vos marques sur l’appel de vos directeurs et directrices. Tous ensemble, nous formerons une grande soirée d’accueil avec modération… »

Les cartes se sont mélangées, tombent au sol et Bakounine en profite pour récupérer le micro avant que Le Mât s’enfonce plus profondément. « Bakounine, de Koldovstoretz. Comme vous l'avez compris aux dires de mon collègue, cette soirée n'a absolument pas pour but que vous finissiez dans des états disons... Inconvenants. C'est d'ailleurs valable pour tout le laps de temps que vous passerez sur l'île. Ce n'est pas un camp de vacances en dépit de ce que certains pourraient penser et l'on ne peut bâtir un projet commun sans discipline. » Emphase sur le dernier mot, regard menaçant à la ronde d'élèves comme pour repérer d'avance les éléments perturbateurs. « Des questions ? »

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Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
Ft. : STEPHEN JAMES.
Event I - soirée d'accueil avec modération Tenor
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Lun 10 Aoû - 21:51
Arrivée défilée. Presque une parade quand l'astre solaire s'avance dans l'amphithéâtre, accoutrement impeccable, chemise boutonnée jusqu'aux poignets (donc pas de montre, s'il vous plaît), infime brise pour faire ondoyer la chevelure miracle. Il rayonne aussi fort que son nom le suggère, si fort que la fille de c(h)oeur à ses côtés a l'air elle même nimbée dans son halo doré.

Un sourire léger, sa meilleure imitation de l'humilité peint sur la figure qu'il offre à la plèbe comme pour s'excuser d'apparaître aussi parfait. Panthéon s'approprie deux places près de l'entrée, devant de la scène pour éviter de trop se mêler au petit peuple, surtout ne rien manquer.

Un bras se pose paresseux autour des épaules de @Mercure, la figure angélique penchée pour commenter à voix (relativement) basse tout ce qui les entoure. Un mot sur l'accoutrement de l'un, haussement de sourcils mitigé pour l'apparition de l'élégante japonaise sur l'estrade. Si ses mots agacent sa mise est toute autre, et relevant le chef l'américain tente de capter son regard pour lui adresser une version aguicheuse de son sourire modèle. Et de se détourner quand on la remplace.

Les azurs retournent à la foule qu'ils scrutent, paupières plissées à la vue d'un jean ou tout autre vêtement de moindre goût, iris tutoient les cieux quand l'arcane s'emmêle dans ses notes. « Je sais qu'il est français, mais tout de même. » Soupir ostensible. Il faut bien le dévisager celui-ci ; sa vue arrache un hoquet, on n'imaginait guère le troisième âge pour guider les mangeurs d'escargots (l'idée dégoûte profondément, les gastéropodes parmi les rares animaux qu'il tolère).

Mais des guides il y en a un dont l'absence brille presque autant que sa présence. Tête s'agite, les mirettes le cherchent de partout, on se re penche vers la demoiselle pour chuchoter, exaspéré. « Où est-il ? Il ne va pas déjà nous embarrasser. » On ne voit plus que l'agacement sur les trop jolis traits, déjà les doigts tapotent l'épaule de son amie comme les yeux continuent de le chercher. Idées s'enfilent, les lèvres remuent silencieuses comme il élabore sur le tas un discours de secours, la voisine n'aura pas besoin d'efforts pour comprendre le plan qui se dessine.

Un autre soupir et l'astre se lève en affichant sa plus belle risette, ébouriffe d'une main les mèches célestes avant d'esquisser quelques pas en direction de l'estrade prêt à déjà sauver sa délégation pendant que la reine des glaces terminer son sermon.

Résumé : sol arrive avec mercure, est beau, s'installe devant, essaye de chauffer aonyobo à distance, se moquer des gens mal habillés et se rapproche avec l'idée de remplacer Jupiter sur l'estrade
Ortiz
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Kitsune
cherche tu trouveras
Kitsune
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Lun 10 Aoû - 22:35
Voilà. Il n'était à présent plus question de faire demi-tour. Cela avait-il seulement été une possibilité, à un moment donné ? Shishi arrive parmi les derniers. Elle n'a jamais aimé l'agitation. Elle n'a jamais aimé l'attention. Elle préfère l'ombre et la discrétion qu'apportent les derniers rangs. Se cachant derrière sa chevelure d'ébène, la jeune-fille observe. Elle tente de deviner les délégations de chacun. Ceux-là, qui se pavanent, doivent être américains. Elle n'en a jamais entendu beaucoup de bien. D'autres, aux regards durs et intraitables, sont supposés être de l'un des deux écoles russes. Quelques silhouettes fines et élégantes se détachent du lot, et, nourrie de clichés, Shishi supposent qu'ils doivent être français. Quant à elle ... qui pourrait se méprendre ? Ses grands yeux bruns sont ceux de ses ancêtres, et tout dans ses manières trahissent l'élégance et le raffinement de Mahoutokoro. Jusqu'à sa tenue ; une longue robe d'un blanc aussi pur que les nuages, recouvert d'un haori rose poudré pour un peau de pudeur. Elle semble déplacée, dans ce bataillon de sorciers tous plus puissants les uns que les autres. Pourtant, elle le sait, sa place, elle ne l'a pas volée. Elle redoute cependant de devoir le prouver.

Aonyobo intervient juste à temps pour tirer la jeune fille de ses pensées. La directrice de sa délégation lui parait presque frivole, à mille lieues de tout ce qu'on a toujours enseigné à Shishi. Mais elle ne se formalise pas. Si elle est là, c'est qu'elle doit être l'une des sorcières les plus puissantes d'asie, ce qui remplit la jeune-fille d'admiration. Et puis, elle doit bien l'admettre, elle aimerait avoir autant d'aisance pour parler en public. Si elle avait dû faire un discours, probablement aurait-il ressemblé à celui du français. Pour celui-ci, elle a un peu de peine. Il se présente comme étant le Mât, il en a la dégaine. Débutant, innocent, gauche, cela n'est sans doute pas à un hasard. Lorsque Bakouine prend la parole, le ton change. Elle évoque les choses inconvenantes qui pourraient survenir lors d'une soirée. Shishi se retient de grimacer. Les événements sociaux n'ont jamais été son fort, mais ce soir, peut-être fera-t-elle une exception. Si elle devait passer les prochains mois sur cette île, il fallait que cela se fasse dans de bonnes conditions. Non ?

Soudain, son regard s'arrête sur une silhouette arrogante qui s'avance vers l'estrade. Shishi, instinctivement fronce les sourcils, avant de s'enfoncer dans son siège. Elle n'est pas certaine de vouloir voir ça.
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Raidho
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Raidho
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Lun 10 Aoû - 22:45
La tenue raccord avec les températures, elle se pointait accompagnée de son angelot dans une simple robe bleu ciel. A ses côtés Sol rayonne, véritable apollon des temps modernes il ne laisse pas indifférent, il se la pète largement, au plus grand plaisir de la jeune sorcière qui trouvait ses entrées toujours particulièrement divertissantes. Et qui disait nouvelle populace disait nouveaux publics de l'humilité exemplaire de son blondinet préféré.
A peine installé que les commentaires commencent, elle rit à certain, répond à d'autre, essuie un filet de bave imaginaire qui coulerait sur le menton de son comparse à la vue d'Aonyobo.

Elle ne cache pas son déroutement face au français. Monsieur J semblait tout droit sortit des tréfonds de la gêne. Est-ce que c'était le début d'un discours de mariage ou elle avait rêvé ? Sol relève à son tour la maladresse manifeste du bonhomme, elle hoche la tête, pensive.

"J... Comme Jacques ? Oh ou Johnny, il a une tête de Johnny. Mais c'est pas très français... Peut-être Jean ?"

Ca cassait un peu le mythe du Frenchy plein de charme et de bagout. Peut-être qu'une fois vieux les Français ne savaient plus parler ? Tant de cultures à découvrir sur cette île. Est-ce qu'ils mangeaient vraiment des grenouilles ? Faudrait qu'elle leur demande, parce que dévorer ce si joli amphibien, c'était vraiment un crime contre l'humanité.

L'Adonis questionne l'absence de Jupiter, les doigts pianotent d'impatience sur son épaule. Elle passe au radar l'estrade, puis les alentours, peut-être avait t-il juste refusé de monter sur l'estrade ? Bien que la chose l'aurait hautement surprise.

"Peut-être qu'il.../" Elle se coupe dans sa théorie inutile, les prunelles qui se baissent sur les lèvres qui remuent. Mais non ?
"Sol. C'est une très mauvaise idée." Qu'elle signale avec un air qui pousse clairement au vice, le timbre de voix faussement dissuasif.

Mais si.

Le voilà qui se lève et se dirige vers l'estrade alors que Bakounine termine son discours. Merveilleuse ironie du sort que ce dernier se finisse sur une mise en garde sur la discipline.
Même si techniquement, elle trouvait ça particulièrement discipliné et dévoué que Sol se sacrifie pour ajouter une touche américaine au discours de bienvenue. Il avait qu'à être à l'heure le dirlo.

Résumé:
Raidho
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Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
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Mar 11 Aoû - 11:12
Assis au milieu de l’amphithéâtre, entouré d’inconnus aussi perdus que lui, Hitodama attendait. Les traits tirés par la fatigue, il ne regardait pas le ciel, ne se perdait pas dans les détails des accoutrements de certains et surtout gardait le silence. Discret et attentif, discipliné, c’est ce qu’il était. C’était un nouveau départ, un bond collectif dans le vide, mais il ne vibrait pas d’excitation non plus. Résigné ? Peut-être. Présent, en tout cas, prêt à recevoir les directives. Qui ne tardèrent pas à arriver, quand sept des huit directrices et directeurs de délégation montèrent sur l’estrade en dessous d’eux.

Aonyobo fut la première à prendre la parole, et il se renfrogna un peu, mal-à-l’aise. Personne n’était là pour assister à ce genre de spectacles et il plaignait sincèrement les plus sensibles de ses nouveaux camarades, les moins portés aussi sur ce genre de comportement. Pour autant, il faisait pleinement confiance à sa directrice pour les guider dans cette période difficile. C’est un respect sans amour, une vérité qu’on admet sans s’en réjouir forcément. Il commença à chercher du regard la huitième pièce sans parvenir à la localiser. C’était un problème ça, non ? Est-ce que c’était la raison du désordre dérangeant qui commençait à se dessiner sous leurs yeux, en bas ?

Des locuteurs, le français est le plus déconcertant. Les yeux d’Hitodama s’agrandissent d’incompréhension en le voyant sombrer, et un voile de compassion s’y installe. Les français ont du tellement souffrir de la guerre, comme pas mal d’européens, qu’il est probable qu’un certain nombre d’entre eux en porte des traumatismes. Surprenant qu’ils soient si présents chez quelqu’un appelé à mener, seule explication possible à ce choix étant à ses yeux les réalisations au sein de la Résistance ou la puissance. Ou les deux. Comme beaucoup, il note silencieusement ces questions dans sa mémoire, auxquelles il faudra chercher une réponse plus tard.

Finalement, on en appelle aux questions des nouveaux venus, et ses yeux se portent sur un de ses nouveaux camarades, un jeune homme aux allures bellâtre, premier à se lever pour… commencer à se diriger vers l’estrade, comme s’il comptait prendre la parole. Le regard s’emplit de perplexité et il se tortille un peu sur son siège, mal à l’aise. Nan, il va pas VRAIMENT oser ? C’est tellement inconvenant. Tellement gênant. A moins qu’il n’ait des réponses à donner sur l’absence de la huitième pièce, pistes qui semblent échapper aux sept autres ?

Résumé :
- Hitodama est assis en silence, et attend avec discipline les infos
- Les infos ont du mal à venir, et il se demande ce qu'il peut bien se passer
- Il ne fait rien pour empêcher son camarade d'avancer vers l'estrade, dépassé par des comportements qu'il ne comprend pas
Vulcain
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Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
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Mar 11 Aoû - 18:40
A peine arrivés, déjà envoyés vers d’autres horizons. Suhail ne prend pas le temps de se doucher, bien déterminé à être dans les premiers pour attraper l’une de ses places souvent convoités du fond. Il n’a aucune envie d’entendre ces gens verticalement désavantagés – même si c’est plutôt lui qui l’est, sur le coup – qu’ils ne voyaient pas ce qui se passait.

A peine le temps de se changer, d’enfiler un haut à peu près propre – mais surtout froissé – sur un jeans qui avait vu des jours meilleurs. Pas le temps, dit-il. Puis de toute façon, ça n’allait sûrement pas durer très longtemps. On leur laisserait bien un peu de temps pour s’installer, non ?

Faux.

Suhail a l’impression d’attendre depuis des siècles, depuis le haut des gradins. Au final, il aurait eu le temps. Peut-être. Les gens commencent à arriver et il s’en désintéresse vite, préférant fixer son attention sur l’estrade en contrebas. Avec un peu de chance, quelqu’un arriverait bientôt, leur balancerait deux ou trois mots – quelques consignes pour le côté sérieux de la chose – et puis les renverrait aussi vite vaquer à leurs occupations.  

Encore raté. Un groupe plus âgé débarque et attend. Ils attendent quoi ? Quelqu’un, sûrement, puisque c’était ce qui était généralement attendu. Encore une éternité. Suhail commence à se demander quand on les laisserait manger – ou se faire à manger, il est plus à ça près. Il tente de capter le regard de Saïph, avec l’espoir d’y trouver la réponse ultime mais elle est occupée avec les autres, bien évidemment.

Enfin, une voix s’élève et l’arrache à sa quête. Le rythme est jovial, presque trop. Ça glousse, ça se bouscule,ça change d’interlocuteurs et surtout, ça perd déjà en partie son attention.  Il se concentre à nouveau sur sa directrice de délégation, se demandant s’il aurait le temps d’acquérir un pouvoir télépathique pendant le spectacle ou si on les libérerait avant. Mais elle est là, sans broncher pour le moment, sans prendre la parole. A leur éviter le ridicule, au moins.

Le Beauxbâtons parle d’une soirée et Suhail retrouve de l’intérêt pour le reste de la scène. Ce n’est pas la libération souhaitée mais ça conviendrait, sauf s’ils s’éternisent encore. Un deuxième glaçon prend la parole, essayant sans doute de leur inculquer quelques grands principes pendant qu’une silhouette se lève. Un camarade de dalle ? La solution finale pour clôturer ?

Alors, dans un élan de pure camaraderie, quand la question se pose, il prend la parole, espérant distraire. « Pourquoi on doit éviter la cuite ce soir ? Y a un truc prévu dès demain ? » Puis, se rappelant la politesse – et en jetant un petit regard désolé à Saïph – il lève la main et continue. « Vous avez prévu quelque chose pour éponger l’alcool ou… ? »


Résumé:
Suhail
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Aurora
Chuis un tigre moi pas un cochon
Aurora
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Event I - soirée d'accueil avec modération T8p1
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Mar 11 Aoû - 19:28
rédigé avec Mannaz


A peine le temps de déposer ses affaires dans le dortoir et de faire connaissance avec les têtes qu’elle ne connait pas encore, que Tiwaz les rassemble déjà pour aller à l’amphithéâtre. La délégation scandinave reste plutôt groupée – en même temps, ce n’était pas encore le moment d’aller discuter avec les autres recrues. Tous les directeurs étaient alignés sur l’estrade face à eux. Et semblaient attendre quelque chose... Sept directeurs pour huit délégations, il manque quelqu’un. Mannaz ne dit rien, hausse peut-être juste un sourcil en direction d’Uruz, réponse à l’interrogation commune à toute la foule. Puis finalement, c’est la directrice de la délégation Japonaise qui s’avance. La scandinave ne peut s’empêcher de pousser un petit soupir d’admiration : leur directrice est vraiment trop trop belle. Clairement, ce ne sera pas le genre de personne à remarquer la petite recrue qu’elle est, alors elle se contentera de l’admirer secrètement.

Son directeur s’avance ensuite pour récupérer le micro, et s’il balaie l’ensemble des recrues, son regard s’attarde un peu plus là où sont rassemblées ses propres recrues. Mannaz se retient d’agiter sa main pour lui faire coucou, elle sent que ce n’est peut-être pas trop le moment. Le micro passe ensuite au directeur français, dont le visage déjà ridé et un peu abimé lui rappelle son grand-père. Elle a tout de suite de la sympathie pour lui, il semble beaucoup plus accessible que la jolie Japonaise. Et que la russe qui parle ensuite, si froide qu’un frisson remonte le long de la colonne de Mannaz. Objectif : ne pas se faire remarquer, elle se tiendra sage ce soir. Même si l’idée d’une soirée d’accueil avec modération lui plaît beaucoup, pour pouvoir faire connaissance avec toutes les belles personnes dont elle voit les sourires – ou les moues un peu boudeuses – autour d’elle.

Avec un peu de chance, il y aura aussi de bonnes choses à manger. Et puis visiblement, elle n’est pas la seule à se poser la question. Un jeune homme brun parle d’éponger l’alcool, et Mannaz est prête à parier qu’il ne parle pas d’éponges pour faire la vaisselle. Il a l’air gentil, et s’il parle vraiment de nourriture, la scandinave espère pouvoir le retrouver facilement plus tard. Trop concentrée à essayer de retenir le visage du jeune homme – elle n’a pas une bonne mémoire des traits – elle ne voit pas tout de suite que quelqu’un se lève pour rejoindre l’estrade. Elle ne s’en rend compte que quand les gens commencent à murmurer autour d’elle, avant d’être éblouie par le soleil qui descend. « Waw tu crois que c’est lui qu’on attend ? Il est super jeune pour être directeur ! Il doit être super puissant. » glisse-t-elle à Uruz, assis à côté d’elle.

Résumé : Mannaz est assise avec les Durmstrang, à côté d'Uruz. Elle admire Ao, veut faire coucou à Tiwaz, aime bien Le Mât parce qu'il lui rappelle son grand-père et a peur de Bakounine.
Elle se dit qu'elle veut que Suhail soit son pote, et pense que Sol est le directeur manquant.
Aurora
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L'Impératrice
sissi
L'Impératrice
Ft. : Froy Gutierrez
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Mar 11 Aoû - 19:29

SOIREE D'ACCUEIL AVEC MODERATION
Event 1
Semaine 0 -Jour 1

Amusant, ce jeu de ping pong.
J’ai toujours trouvé les échanges sociaux incroyables. Surtout lorsqu’une foule est présente, puisqu’elle catalyse avec une puissance difficilement contrôlable les émotions de chacun. Peur, courage, confiance, humour … Tout ce que l’esprit humain nous fait ressentir est comme emporté dans ce violent courant qu’est le groupe.

Une première responsable s’exprime dans l’amphithéâtre. Aonyobo. Séduction, confiance, cette femme marque forcément tout le monde en une seconde. Puis Le Mât. Inquiétude ? Timidité ? Gêne ? Il se retrouve à bredouiller des mots et je peux presque voir son esprit s’emmêler. Je regarde alors la foule autour de moi, et ressens à mon tour cette pointe de honte. Celui qui représente les Beauxbâtons n’est clairement pas flatteur pour les valeurs et les manières de l’école française. Je me retiens de rouler des yeux, question de convenances, et jette un coup d’œil lourd de sens à mes camarades de délégation. « Ca promet ... » je chuchote à la personne à côté de moi. Entre Beauxbâtons, je travaille à ce que notre cohésion soit des meilleures. L’union fait la force.


Puis il y a ce gars qui s’avance. Un coup d’œil me suffit pour avoir une certitude sur celui-ci : du sang de Vélane coule dans ses veines. Il est souvent aisé de se reconnaître, entre hybrides, et l’aura autour de lui ne fait aucun doute à mes yeux. Il est véritablement intéressant de voir comment les regards des autres se tournent vers lui et le regarde s’avancer sans piper mot.
Puis une distraction. Une question bateau, un peu maladroite, mais qui récupère alors toute l’attention. Je regarde le garçon, tout au fond, et me permets un petit sourire. Cette première rencontre entre les délégations met déjà en exergue les personnalités les plus fortes. Et bien évidemment, je ne compte pas rester dans l’ombre. Enchaînant sur ce qu’a dit le garçon du fond, je lance avec une voix rayonnante « De toute façon, nous avons été choisi pour nos qualités, je suis sûr que nous arriverons tous à faire la fête correctement ! » Correctement ? Chacun peut le comprendre comme il le veut. Je me permets un clin d’œil au garçon du fond avant de me retourner face au corps professoral et à monsieur Je-traverse-la-foule. « Merci à vous de la confiance que vous nous avez accordée en nous faisant venir ici, et nous la respecterons lors de la fête de ce soir. » Air sérieux, regard franc, je montre que je crois en ce que je dis.

Résumé:

code by bat'phanie
L'Impératrice
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Galaad
"""memequeen"""
Galaad
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Event I - soirée d'accueil avec modération Xcl1
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Points : 574
Mar 11 Aoû - 20:38
Galaad arrive au dernier moment parce que c’est Galaad et est-ce qu’il faut plus d’explications, non. Mais on va vous en donner quand même parce qu’on est gentil par ici, c’est parce qu’il s’est fait beau. Tout beau, tout joli, presque propre, il a même mis son plus beau legging à paillettes pour l’occasion. Il s’avance pour trouver une place tout devant histoire de bien faire chier tous les gens qui sont arrivés à l’heure. Puis Galaad il a pas la retenue de Manaz alors sur son chemin, il fait des grands coucous à Arthur qui se tient dans un coin, enchaînant les cigarettes l’air aussi aimable qu’une porte de prison. Mais Galaad il l’aime déjà quand même alors il lui fait des grands signes de la main pour être sûr qu’il voit qu’il est bien là, qu’il s’est pas perdu et qu’il écoute bien les discours (non). Comme si on pouvait rater la boule à facette taille humaine au milieu des gradins qui gigote comme un gros asticot sous LSD. Il s’installe au milieu de gens qui n’ont pas encore eu le privilège de faire sa connaissance et il ne suit absolument pas ce qu’il se passe sur l’estrade parce que ça ne l’intéresse absolument pas. Ce qui l’intéresse en revanche, c’est les belles petites fesses du mec qui se dirige tranquillement vers l’estrade comme si elle lui appartenait et ça, ça mérite le respect de Galaad. Il sent qu’il va l’aimer. L’irlandais se fend d’un grand sourire et se sent obligé, en tant que personne la plus gentille de l’Univers autoproclamée, de l’encourager parce que lui, jamais il aurait osé faire ça, il aurait trop peur de dire une bêtise et Arthur l’égorgerait certainement sur place s’il faisait un truc comme ça et Galaad, il a pas envie de mourir tout de suite. Pas avant d’avoir vu le dieu vivant torse nu en tout cas, après, ça le dérange pas.

« Wouhou vas-y my dude montre leur comment on fait un discours ! »

Fanboy number one, est-ce qu’il pourrait avoir un badge ou un sticker ? Puis ça commence à s’agiter dans les gradins et lui, il a pas suivi ce qu’il se passait mais il entend quelqu’un parler au fond d’une soirée et ça, ça, ça l’intéresse beaucoup. Puis il entend quelqu’un dire aussi que les directeurs et directrices pouvaient avoir pleinement confiance en eux et Galaad explose de rire. Il donne un grand coup dans les côtes de la personne assise à côté de lui en pouffant comme une dinde écervelée.

« Elle est bonne celle-là, peut-être qu’ils arriveront à me présenter à modération pour la première fois de ma vie mais j’y crois moyen, moi j’annonce : mètre de shooter, je paye un verre de whisky même ! »

C’est pas gagné les gars, c’est pas gagné.

Résumé:
Galaad
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Le Chariot
doigt vagin soleil barré
Le Chariot
Ft. : Rayane Bensetti
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Mer 12 Aoû - 14:35
Chaque pas que tu fais rends la terre un peu plus floue sous tes baskets. Toujours pas digéré la cuite de l'heure précédente, tu te forces à reprendre contenance. Allez petit Chariot. Une foule de gens réunis, probablement pour un discours ou une autre élucubration du même genre. Quelques pas hésitants, tu te rapproches des gens que tu as croisé dans le dortoir. Le Mât est en plein discours, tu l'applaudis en levant tes mains, formant à plusieurs reprises le signe du J. Tu n'as aucune idée de ce qu'il a bien pu raconter, mais de la part d'un gars aussi vénérable que lui, c'est probablement plein de bons sentiments. D'autres directeurs là, certains sont des têtes connues, les autres... Tu verras plus tard.

Tu continues ton chemin, sans même remarquer les américains en mouvements. T'façons les Amerloques d'ici... Quand les Johnny sont arrivés, avec leurs sourires tout trafiqués, leurs chewing-gum, t'aurais bien aimé leur faire avaler. Tanguant, tu tapotes l'épaule de L'imperator ou un truc comme ça, alors qu'il est entrain de parler vachement fort. Tu tentes de lui glisser ta bouteille de Chartreuse très très tiède et à moitié entamée dans les mains avant de murmurer à pleins décibels dans son oreille :

"Chuuuuuuut. Mais leur dis pas tout sinon on va se retrouver à mentir. Enfin... t'as vu les petites de Durmstrang... J'suis pas tout à fait contre qu'on ne les respecte pas toutes ce soir. Si tu vois ce que je veux dire..."

Tu éclates d'un rire graveleux, même un peu forcé. Une façon pour toi d'enjoindre @L'impératrice à un peu plus de discrétion. Mais en vrai, t'as juste l'air bourré. Alors que t'es laaaaaaarge. Tu sais que tu es large. Tu en es persuadé. Au moins un peu ?

" Hey, quelqu'un a pas un thermos de café ? "

Spoiler:
Le Chariot
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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Event I - soirée d'accueil avec modération Pqmm
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Points : 4530
Mer 12 Aoû - 15:08
A peine de temps de poser les affaires - convocations magistrale. Ils sont là pour ça, ont été recruté pour la guerre et apporté la paix. Ainsi, Lune suit ses camarades de Beauxbâtons - @L'Impératrice notamment dont le souvenir amical persiste, sans plus se poser de question. Plus loin, @Le Chariot qui semble tituber par moment, en retard - elle lui fait signe de la main comme pour lui donner un point d’appui, mais pas sûre qu'il l'ait vue. Elle irait bien le chercher, mais le discours commence.

Tout de suite, cependant, quelque chose semble clocher : les regards des directeurs de délégation parcourent l’amphithéâtre à la recherche d'une dernière silhouette. L'un d'eux est absent et personne ne semble savoir où il se trouve. Finalement, c'est une asiatique qui prend la première la parole, bien que le micro ne semble pas être un objet maitrisé - pourquoi ne pas tout simplement amplifier sa voix grâce à un sort ?

Toutefois les discours sont très... étranges - Aonyobo semble davantage dépeindre un camps de vacances qu'un camps d'entraînement avant que Tiwaz ne remette les pendules à l'heure (un rappel qui ne pourrait faire de mal à personne) - Le Mât est adorablement perdu parmi ses fiches certainement reprises d'un mariage même si l'image n'est certainement pas celle d'un résistant dur à cuire, il a le mérite d'avoir réussi à parler à toute l'assemblée, ce que Lune n'aurait certainement pas pu faire. « Ca promet ... » qui siffle dans les oreilles, tandis qu'un sourire est simplement retourné. Enfin, Bakouine finit de rappeler l'ambiance. Soupire - ça promet, en effet.

Un corps masculin, certainement divinement bâtis qui se lève et n'échappe pas aux regards, se rapprochant de l'estrade avec une confiance certaine - quel recrue est donc capable de rayonner de la sorte dès le premier jour ? Quoiqu'il en soit, elle n'est pas seule admirative du courage - ou de la folie - car un mec hurle des encouragements aussi criards que son look décalé - mais qu'elle aime bien tout de même, l'originalité ça brille.

Enfin quelqu'un décide de poser une question - elle-même n'en a pas vraiment, étrangement, ou n'ose pas élever la voix, préférant rester dans l'ombre de l'Impératrice, qui lui, solaire, brille même la journée. Les interrogations s'oriente cuite et alcool - pas vraiment étonnant, tous sont jeunes et on parle soirée. Mais tout de même, il serait intéressant de savoir si quelque chose les attend le lendemain. Le demi-vélane y répond en premier - même si le correctement sonne comme un chacun son problème dans ses oreille, à Lunaire. « Merci à vous de la confiance que vous nous avez accordée en nous faisant venir ici, et nous la respecterons lors de la fête de ce soir. »

Le Chariot les a rejoint - et semble vouloir refiler en toute discrétion (non) une bouteille de Chartreuse à l'Impératrice - évidement, c'est une mauvaise idée alors l'astre de ses mains maladroites un peu, s'en empare un sourire pour remercier et cacher le vice dans son dos, les mots parvenant jusqu'aux oreilles - l'air soudain désolé lancé aux personnes ayant pu entendre, s'excusant silencieusement de la lourdeur du plus vieux - même si l'état amuse un peu.

« Tu ne veux pas un peu d'eau plutôt ? » Qu'elle demande, toujours au même, parce que bon, l'alcool ça déshydrate.

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La Lune
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Uruz
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Uruz
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Ven 14 Aoû - 2:03
On a pas fini d'arriver que c'est déjà la réunionnite. J'espère qu'au moins ça sera utile. Est-ce que j'y crois ? Pas sûr. Les réunions ont rarement cette réputation d'être intéressantes, mais vu l'importance des enjeux on peut bien s'attendre à un minimum d'efficacité.

Au lieu de ça... je sais même pas par où commencer. Déjà, huit délégations, sept directeurs qui cherchent le huitième, haussement d'épaules pour Mannaz parce que j'en sais pas plus qu'elle et sûrement moins qu'eux. Sur les sept, quatre qui parlent. Sur les quatre, deux qui tiennent la route. Le froid forge les gens du Nord. Les autres ont forcément leurs qualités, mais pour ce qui est d'en faire étalage... Aonyobo condescendante et frivole, ou qui fait peut-être très bien semblant, et le Mât qui ne peut pas faire aussi bien semblant de bafouiller. Tiwaz est égal à lui-même, aucune surprise de ce côté-là. Bakounine a raison, sur le fond, en principe, mais dès qu'elle parle j'ai envie de la contrarier. Qu'est-ce qu'elle est antipathique.

Et c'est pour parler que des directeurs. Rien qu'en croisant les premiers visages inconnus, étrangers, en échangeant les premiers mots et avant d'avoir posé une fesse à côté de Mannaz, je me suis dit que le choc des cultures allait peut-être être plus violent que prévu.

Quand je vois ce que ça donne après deux minutes dans l'amphithéâtre, je me dis qu'en réalité c'est beaucoup plus compliqué qu'une simple question de culture. Il y a des egos. Il y a des ombres. Il y a surtout des gens, beaucoup trop de gens, qui ont l'air d'être en camp de vacances. Il y en a même qui sont déjà bien imbibés.

Ils ont bu avant de partir, ou bien..?

J'ai l'œil noir des mauvais jours. Et c'est ça l'élite de la jeunesse sorcière libre ? J'ai rien contre une bonne soirée, mais est-ce que c'est l'endroit, est-ce que c'est le moment ?

Il y a du mouvement. Des questions à côté de la plaque. Des retardataires. Des interventions péremptoires dont on se serait bien passé. Deux miss Arkansas qui pavanent, une qui veut aller sur l'estrade - qui fait ouvrir de grands yeux de gamine à la petite à côté de moi. Je décroche les yeux du bonhomme et de son aura de culot, le temps de répondre gravement :

"Non. Ca Mannaz, c'est juste un petit con."

Elle serait capable de s'enticher d'un bellâtre pareil. Mais les types comme ça, eux, ils s'entichent pas des poussières de fée qui brillent au soleil.

A côté de miss Arkansas Deux, celui qu'on a envie de croire quand il parle sans tout à fait chasser l'impression qu'il se fout de la gueule du monde, il y a un des bourrés qui gueule un truc de bourré.

J'inspire à fond, dents serrées, regard de meurtre. Il a de la chance que ça soit ni l'endroit ni le moment pour se donner en spectacle parce que si c'était que de moi, il aurait déjà plus de dents.

"Bouge pas." je dis à Mannaz.

Comme c'était pas une question je me lève et je vais voir le type qui veut du café maintenant. Sans me presser. Mains dans les poches. Sois l'adulte. Une fois à portée de pain j'explique, sans lever la voix :

"La demoiselle a raison." Respecte-la et les autres avec ou ton nez va pas aimer. "Tu joues pas pour toi là tu sais ? Les filles ça aime bien qu'on les respecte en général."


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Uruz
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Ortiz
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Sam 15 Aoû - 16:35
Menton dressé, démarche assurée (un peu trop peut-être). Môme soleil s'est à peine levé que doute vient picoter. Pas question de demi-tour pourtant les quelques mots de l'amie montrent avec quel délice elle anticipe, les regards dans son dos réchauffent autant qu'ils encouragent. Si l'impression ne semble jusqu'ici pas unanimement positive l'astre se moque des sentiments derrière toute attention. Main gauche ajuste le col de chemise, azurs balaient encore la ligne des directeurs et l'astre rejoint l'estrade.

Sourire lumière pour toute l'assemblée. D'un geste vif il s'empare du micro délaissé une seconde de trop, s'incline faussement humble vers l'apparition japonaise. « Pardonnez ma mise négligée (c'est faux, il est impeccable), personne ne m'a prévenu qu'en plus de la puissance de votre pays je m'apprêtais à rencontrer sa beauté. » Il se détourne sans épilogue. Habitude indéniable pour ces situations, royauté se tient bien droite devant toute l'île, posture d'acteur, sourire télévision.

Toujours pas de dieu tonnerre. « L'Amérique ne saurait vous remercier assez d'avoir toutes et tous répondu à l'appel, ni être plus fière de s'engager aux côtés de brillants sorciers du monde libre. C'est grandis que nous sortirons d'ici, tant de victoire sur la violence et la tyrannie que riches de nouveaux horizons, de tout ce que nous avons à apprendre les uns des autres. » Si la diction est assurée, la voix charme et chaleur presque à l'excès, les yeux océan coulent régulièrement vers l'entrée de l'amphithéâtre, cherchent le maître olympien pour gagner enfin le droit de se taire.

Même ici, en plein discours agaçant de grandiloquence il n'est pas certain qu'on l'ait véritablement écouté. Triste croix dont il ne peut se défaire, les mirettes collées sur la figure entendent souvent les inflexions mais perdent le sens des mots. Enfin, Jupiter se montre. Ses yeux font écho à son surnom. Sourire de l'apollon se fait plus sincère, s'amuse d'une blague qui brûle les lèvres. « Je voudrais remercier ma famille, mes amis (il minaude presque miss univers) , et surtout Jupiter pour m'avoir demandé de m'exprimer ce soir. » On pointe le grand homme pour célébrer son arrivée, lâche le micro dans un bruit sourd et se hâte de sauter de l'estrade avant que s'abattent les conséquences, rire léger dans la gorge.

Résumé : sol se sacrifie humblement pour qu'on oublie que jupiter est en retard
Ortiz
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Raidho
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Sam 15 Aoû - 19:47
Ca chahute dans les rangs, ça se questionne sur le masochiste entrain de se diriger fièrement vers l'estrade. Elle capte au loin un échange d'une demoiselle qui se demande si c'est le directeur des américains, et son camarade qui lui répond que c'est un petit con. Entend un encouragement, des questions posées pour faire distraction et permettre à l'adonis de rejoindre le micro sans accro.
Tout, absolument tout, dans ce moment était parfait.
Bien entendu, il fait du rentre dedans à la japonaise et elle porte ses doigts à sa bouche pour gratifier ce moment d'un sifflement digne des plus gros beauf des chantiers.

You go boy, get that girl, t'as toutes tes chances.

L'air émerveillée, elle observe son camarade sortir un discours qu'on croirait longuement préparé. Le talent, que voulez vous. Sourire jusqu'au oreille, elle applaudit son comparse, peu préoccupée de savoir si elle était la seule ou pas, solidarité avant tout.
Mais deuxième partie du discours résonne et elle se fige lorsqu'il pointe au loin ce qu'elle se doute être la fin de leur courte vie. Elle tourne la tête, ses prunelles rencontrent immédiatement les yeux revolver, le regard qui tue de son directeur de maison. Bruit sourd résonne la sortant de sa tétanie et à l'instant ou Sol saute de l'estrade, fuite est amorcée en direction opposée de celle de la faucheuse du jour.

Cours forest, cours.

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Raidho
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Fawkes
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Dim 16 Aoû - 0:25
Ça aime débarquer en bombe, parler fort, se faire remarquer. Rien que le gars à côté d'elle (@Suhail) est trop grand. Heureusement qu'il est sorcier d'ailleurs, parce que moldu il serait obligé de prendre le train ou l'avion puis bonjour les jambes pliées en quatre. Elle tire sur sa clope, zieute en loucedé la foule massée en contrebas. Tout le monde devant, au milieu pour les plus frileux, jolie brochette. Moins phénoménale peut-être que celle sur l'estrade. La moitié a parlé, brune n'a fait que baisser les yeux vers ses pieds tout du long, ne les relevant qu'un bref instant pour Bakounine. C'est bon, elle est gavée, elle veut se tirer. La silhouette blonde qui s'avance vers l'estrade, c'est gênant. Tout comme le moment où le géant à côté d'elle prend la parole, attirant l'attention sur les derniers rangs. Fawkes gigote presque sur son siège maintenant, surtout que tout le monde sait que manger c'est triché puis que Bakounine fait peur mais doit être une russe comme les autres donc avoir une définition de la cuite... particulière ?

Bref, l'anglais qui gueule se croit encore dans les années disco, y a un autre tout blond tout beau qui jacte, l'autre qui se croit au café du coin. Joli troupeau de tocards, jolie perte de temps. Pourquoi il n'y a pas des petits-fours pour s'occuper les mains, hein ? Au moins, le spectacle visuel est top. Le sauveur américain - ou allemand vu que ça a une bonne gueule de modèle pour la propagande eugéniste - élève la voix, dit des conneries, mais est beau. Presque le clou de la soirée... Rotation de la tête vers son voisin, mots tout bas. "Tu crois que ça se voit si on se tire ?" Ou alors, elle s'endort, c'est tout aussi tentant. De toute façon, la tsarine a parlé.

Spoiler:
Fawkes
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