ESPERANTO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Choisir un personnage à Uagadou ou Reqem ou d'un rang supérieur à 50 vous rapportera 50 points à la validation.
Aucun RP n'est strictement privé ; pensez à préciser le lieu et la date (ex : "lundi semaine 1, matin, sous les gradins") en description.
Le deal à ne pas rater :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : où la précommander ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Event I - soirée d'accueil avec modération
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Invité
Invité
avatar
Dim 16 Aoû - 7:52
Tout juste arrivée, tes affaires à peine déposée dans le dortoir que déjà il faut en ressortir et aller se mêler aux autres. Ô joie, tu pourrais pas être plus ravie. Rien que la population présente autour de toi elle t'ennuie beaucoup, trop nombreux, trop de piaillements, trop d'énergie, ils sont agaçant un peu et rien que l'idée d'aller en rejoindre pleins d'autre dans le même genre - quoique sûrement pire comme ce sont des étrangers et que les étrangers ce sont tous des sauvages, c'est bien connu - ça te fait presque regretter d'être venu ici. Cheveux relevés en queue de cheval, t-shirt, jean, bottines, le tout en noir - comme ton âme - tu regardes tes compatriotes se mettre en route derrière le chef. Tu suis ta délégation, dans les derniers, traînant des pieds, jusque dans l'amphithéâtre, tu restes bien au fond de la salle aussi, tu veux pas non plus te mélanger aux autres Ehwaz, c'est pas possible. Regard qui se pose sur l'estrade où les directeurs se sont installés, le compte est pas bon d'ailleurs, il en manque un sur les huit. Super, ça commence très très bien la résistance, même pas encore vraiment le premier jour et ils perdent déjà des gens. Puis pas n'importe quel gens en plus. Rassurant tout ça. Pas très dérangeant non plus apparemment, ils commencent leurs speech de bienvenue ceux qui sont là. Toi tu fais semblant d'écouter, pas très intéressée par les babillements d'Aonyobo, elle a l'air trop heureuse pour toi. Tu retiens juste un petit sourire fier quand c'est Tiwaz qui se met à parler, parce que comparé à celle d'avant et celui d'après, il y a pas photo, le scandinave il est mieux. Certes à côté d'un type qui manque de balancer son vrai nom c'est pas très compliqué, mais tout de même. Puis tu re-décroches, te mets plutôt à observer les zouaves qui s'entassent dans les fauteuils, histoire d'essayer de savoir dans quoi t'es tombée et franchement quand tu les vois ça fait peur de savoir que c'est censé être tous ces idiots qui doivent sauver le monde. Ça parle beaucoup dans les gradins quand on leur donne la parole, ils auraient pu s'abstenir sérieusement, surtout si c'est pour dire autant d'idioties. Bref. Mouvement dans ta délégation, t'es déçue, tu pensais qu'au moins les tiens allaient éviter de se donner en spectacle, mais non. Au moins ses intentions sont louables, et s'il se décide à en coller une à l'autre imbibé toi tu l'encourages Ehwaz. Mouvement au premier rang aussi, le type qui trouve pertinent de s'approcher de l'estrade, tu le suis du regard - parce que c'est étonnant hein, pas du tout parce qu'il est beau - haussement de sourcil dubitatif quand il se met à parler, roulement d'yeux au ciel quand il part dans des remerciements avant de présenter le directeur. C'est bien un truc d'américains ça, les entrées dramatiques, ridicule. Bon c'est bon, c'est fini, tu peux partir ?

résumé:
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Kitsune
cherche tu trouveras
Kitsune
Ft. : Kim Hyuna
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 Tumblr_o1uojfzGvR1t14nxyo2_250
Messages : 341
Points : 996
Dim 16 Aoû - 10:39
Shishi a du mal à l'avouer ; elle a du mal à comprendre tout ce qui est en train de se passer. Oh, pourtant, chacun mot, chaque syllabe prononcée, est automatiquement traduite, ce qui devrait lui permettre de suivre, mais entre les comportements des uns, et les distractions des autres, elle a du mal à comprendre ce qu'elle fait là. Qu'on s'entende, elle ne s'est jamais considérée comme particulièrement supérieure aux autres. Cependant, elle avait cru comprendre que l'on avait sélectionné les meilleurs espoirs de la jeunesse sorcière libre. Cela avait bien de quoi cajoler l'égo. Cependant, se retrouver au milieu de cette foule d'énergumènes s'assurait de lui ramener les pieds sur terre. Si le monde comptait sur eux pour le sauver de Voldemort, la partie était très mal engagée. Puis, elle réfléchit. Elle balaie la salle du regard. Elle s'attarde sur certains visages, plus fermés que d'autres, et elle se met à penser ; dans le tas, nombre sont ceux qui ont eu une vie désastreuse jusqu'ici. Et si les plaisanteries de certains avaient effacé les larmes amères versés au cours d'une guerre qui durait depuis trop longtemps ? Et si l'alcool n'était qu'un moyen comme un autre de faire taire les cris de proches enterrés depuis longtemps ? L'asiatique prit une grande inspiration, et reposa son attention sur l'estrade, et sur la silhouette blonde qui y grimpait. Personne n'avait été sélectionné par hasard, pas même elle. Ils étaient tous là pour leurs aptitudes, qu'il valait donc mieux ne pas sous-estimer. Pour le reste, chacun avait sans doute ses raisons, et qui était-elle pour les juger ?

Le blond prend la parole, et Shishi ne peut s'empêcher de hausser un sourcil. D'abord parce qu'il semble faire du charme à Aonyobo. Voilà une chose qu'elle avait bien du mal à comprendre, mais les charmes féminins n'étaient pas son point fort. Ensuite, parce que son discours ressemblait d'avantage à celui de miss Univers qu'à celui d'un résistant. D'un autre côté, il ne peut pas vraiment faire pire que le directeur français, il fallait au moins lui laisser cela. Puis, il fuit. Blague ridicule, mais qui a au moins le mérite de faire sourire une partie de l'audience. Sur sa droite, Shishi distinct la question d'une recrue. Est-ce que ça se remarquerait s'ils se tiraient ? Pas sûr. Enfin, certains avaient visiblement plus de discrétion que d'autres. Elle pourrait disparaître que personne ne s'en rendrait compte, mais ce n'était pas son genre. Alors, à nouveau, elle observe ses camarades, attendant patiemment la prochaine échauffourée. Car il est une chose dont elle était certaine : la soirée risquait d'être riche en événements vu la brochette de phénomènes concentré au même endroit. Un soupir franchit ses narines tandis qu'elle se cale un peu plus dans son siège. Son ventre gargouille, et elle se remercie intérieurement d'avoir été prévoyante. Elle plonge la main dans la poche de sa robe, et en sort une boite de bonbons colorés, qu'elle tend à ses voisins avant de se servir, ainsi qu'un brique de lait à la fraise. Ainsi installée, elle pouvait survivre plusieurs heures sans se faire remarquer. Parfait.
Kitsune
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 300
Points : 1442
Dim 16 Aoû - 14:53
Event I

icons
pando

vendredi soir, semaine 0

Contre toute attente personne ne bronche sur l'estrade. Peut-être la direction reste-t-elle interdite car subjuguée par tant d'audace et de charisme mais aux mines de certains il serait plus vraisemblable qu'ils aient juste décidé de laisser le demi velane s'enfoncer. Les questions (ou pitreries, ça dépend du point de vue) venant des gradins paraissent même oubliées ; il n'y a qu'Aonyobo pour difficilement retenir une ébauche de sourire. L'américain fuit et Kora s'empare du micro pour éviter toute nouvelle interruption. « Kora, Uagadou. Certains se croient peut-être plus importants, plus intelligents, plus talentueux. Mais si vous êtes ici et pas sur le champ de bataille, c'est qu'il vous reste beaucoup à apprendre. A commencer par l'humilité, numéro 3. Vous l'apprendrez en restant nettoyer après la soirée d'accueil. Seul. » » Son regard quitte l'Américain pour balayer la foule - ou plutôt la foudroyer. « Nous attendons de vous rigueur et investissement. Aucun cadeau ne vous sera fait. Cours à 8 heures le matin, reprise à 14 heures l’après-midi. Les soirées et week-end sont consacrés au perfectionnement, sauf pour les heureux élus choisis pour les missions. Votre comportement servira à déterminer votre classement d’une semaine sur l’autre. Ne nous décevez pas. » Pause. Saïph et Arthur se fixent un instant, personne ne veut passer après.

Finalement la directrice de Reqem qui s'avance. Sourire doux sur les lèvres, même si les sourcils sont un peu froncés, que les yeux cherchent les garçons qui se sont exprimés plus tôt. « Bonsoir, je suis Saïph, directrice de Reqem. Je tiens à ce que vous sachiez que vous pourrez, toutes et tous, toujours  venir me trouver si vous vous sentiez en détresse ou simplement pour discuter. D'ailleurs, à propos de détresse, je crois comprendre que vos estomacs gargouillent. Nous vous avons préparé un buffet afin que vous puissiez vous rencontrer autour de spécialités de vos régions, vous pourrez vous y rendre dès que mes collègues auront terminé. Ça se passe de l'autre côté de l'érable. » L'idée de manger doit elle-même la ravir, son ton s'est vivement réchauffé à la mention de buffet.

C'est donc à Arthur, clope au bec et mine renfrognée qu'elle tend le micro. « Oi. Arthur, de Poudlard. J'vais pas répéter ce qu'ont dit mes collègues (et l'gamin). Tenez vous tranquilles, pis évitez d'aller d'trop vadrouiller en dehors d'la cité on sait pas bien c'qui vous tomberait su l'con d'la gueule. Salut. » Arthur il a la voix grave, chargée de tabac et l'accent gallois prononcé. Pendant qu'il s'exprime il arrive même à scanner la foule pour fusiller des yeux les britanniques qui se démarquent. « Vous pouvez bouf- ah nah, Jupiter veut parler, 'ttendez. » Parce que l'américain, après avoir traversé la foule aux côtés d'une demoiselle aux cheveux colorés qu'il doit avoir semée quelque part et échangé quelques mots avec le blondinet, monte sur l'estrade et qu'Arthur tient toujours le micro avec l'impression que c'est son tour de meubler.

« Navré, changement de dernière minute. » Il s'adresse plutôt aux autres directeurs, sourire colgate démenti par le regard encore furieux, celui qui assure qu'il aurait bien aimé que le changement concerne une autre de ses recrues. « On ne vous retient pas plus longtemps, profitez bien de la soirée et revenez-nous frais et motivés lundi matin pour le début des festivités. » Il y en a une qui n'a pas attendu visiblement, Aonyobo qui avait disparu quelques instants réapparaît, canapé croqué à la main, pour venir glisser quelques mots à l'américain qui cherche le bouton de fonctionnement du micro. « Qui a parlé de saumon ? On dirait de la truite. » Grimace dégoûtée, extinction du micro.

Note : les directeurs passeront la soirée au milieu des recrues, n'hésitez pas à nous prévenir si vous décidez de les solliciter brille
PNJ
Revenir en haut Aller en bas
Mordred
Trottinette sage
Mordred
Ft. : ROBERT SHEEHAN.
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 65eb319daa0b715598fc4921b2cca20d
Messages : 148
Points : 161
Dim 16 Aoû - 23:24

Les discours de bienvenue ? Inutiles. La ponctualité ? Optionnelle. Le mécontentement d’Arthur ? Clairement qu’un détail parmi l’océan de problèmes dans lequel il baigne. Mordred, il a pas le temps pour ces conneries. La sobriété lui va trop mal et il a la dégaine qui va avec celui qui n’a rien ingéré de toxique depuis trop longtemps, seulement là pour faire acte de présence. Retard à moitié discret quand il se heurte un élève, sans vraiment daigner s’excuser avant de juste poser son cul dans l’allée, zieutant les professeurs essayer de chear up l’assemblée avec des mots plus ou moins de présence et de charisme.

Y a un long soupir qui lui échappe, suivi d’un ricanement quand il entend le grand chef sioux Arthur essayer de s’exprimer, se relevant pour lentement, très lentement applaudir, un sourire empli d’insolence collé sur la face, la moquerie évidente quand il fixe son chef de délégation, une tentative pour capter son attention et provoquer, toujours, à la recherche d’un peu de fun/20 dans ce bordel ambiant. Alors quand enfin, enfin les discours en carton s’achèvent, lui s’exclame, la discrétion clairement pas son fort quand le ventre parle. « Hop hop hop, à la graille qu’ils ont dit, bougez vos boules ! » Il trottine, dévale les escaliers en manquant de se casser la gueule à plusieurs reprises jusqu’à arriver devant le buffet, les yeux ronds quand il observe les mets de qualité. Seulement pour qu’au final, le choix s’arrête sur le champagne, parce que putain, la sobriété avait trop durée.

Spoiler:
Mordred
Revenir en haut Aller en bas
Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
Ft. : Dev Patel
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 77656be4675bcfd07d750dbd986a98b0
Messages : 602
Points : 987
Lun 17 Aoû - 10:01
Médusé, Hitodama assista impuissant à la scène qui se déroulait en contrebas, entre guerres d’égo auxquelles mêmes les bellâtres se faisaient une joie de participer, mots arrogants, gênants. Il lança un regard autour de lui, parcourant rapidement le visage des autres recrues autour de lui. Etait-il le seul mal-à-l’aise ? Vraiment ? Un soupir sortit doucement de ses lèvres alors qu’il tentait de se redresser, de trouver une posture qui l’empêcherait d’avoir les pieds qui tapent ainsi, nervosité, sur la pierre blanche des gradins. Il resta silencieux et attentif jusqu’à la fin cependant, mais ne put se retenir d’être un des premiers à se lever au signal, brûlure soudaine des muscles qui ne veulent plus, du corps qui bouillonne trop fort. Descendre les gradins, c’était faire quelque chose après tout, et éviter d’entrer en collision avec des recrues mortes de faim ou de soif était tout un art. Il arriva au niveau de l’imposant buffet, garni de mets de ce qui lui semblait être toutes les régions du monde au moins, avec leurs particularités olfactives qui se mêlaient, elle aussi, dans un chaos assourdissant. Il y avait l’alcool aussi bien entendu, que certains priorisaient déjà, visiblement avides de se mettre une bonne race pour marquer le coup, histoire de bien envoyer chier leurs directeurs de délégation et montrer qu’eux, ouais, c’était de vrais rebelles. Hochement d’épaules, il se détourne pour ne pas commencer à dénigrer des personnes qu’il ne connaissait pas, après tout, et qui se retrouveraient peut-être bientôt au combat avec lui. L’errance devant les buffets est difficile elle, tant il ne sait que prendre, que goûter, incertain face à tant de possibles, et alerte à ne pas se faire submerger par des camarades trop enjoués. Vraiment, aucun respect de l’espace personnel, ici.

Vulcain
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 17 Aoû - 16:53
Les doigts s’agitent sur un pan de son haut chamarré, faisant tinter de leur danse nerveuse les bracelets d’or et de cuivre qui couvrent ses poignets. Coudes sur les genoux, penchée en avant avec la concentration qui creuse une ride entre les sourcils, les minutes passent et la toute juste nommée Sadalbari se demande où elle a atterri. Ne sont-ils pas censés représenter l’espoir d’un avenir lumineux et égalitaire ? Est-ce vraiment ça, l’élite mondiale de la jeunesse sorcière ? Lorsque Suhail prend la parole derrière elle, géant nonchalant qui dépasse les autres d’une tête, elle se dit que finalement ce ne devrait pas l’étonner. Pourtant, les directeurs de délégation ne semblent pas beaucoup plus efficaces. Une grimace vient vite déformer ses traits lorsque le directeur français manque de s’écrouler au milieu d’une phrase, éveillant en elle l’étincelle d’une peine teintée de pitié pour le pauvre homme dont les langage fait néanmoins fleurir un simili de sourire sur ses lèvres. « oui oui » répète-t-elle avec un piètre accent français, les yeux sombres pétillant de malice, « j’adore cette langue. » Puis bientôt les langues se délient et plus rien ne va. Le directeur américain manque à l’appel. Quel sérieux. Aux frémis du malaise, seule l’apparition soudaine d’un jeune homme sculpté par les anges attire le regard faible d’une jeune fille sensible à tant de beauté, et qui comme sa voisine scandinave assise au-dessus d’elle, s’imagine qu’il est celui que tout le monde attend. Damn, elle boufferait bien de l’américain, ce soir, se dit-elle avant que le charme ne soit rompu par le discours suintant de suffisance de l’apollon devenu bellâtre. Et il n’est pas le seul à puer l’égo démesuré. De l’autre côté de l’amphithéâtre, un autre beau gosse semblable au premier proclame haut et fort des remerciements qui font hausser le sourcil noir de la belle turque. « On a trouvé le fayot de la colo, » siffle-t-elle à son voisin tandis que son regard dérive vers une assemblée plus disparate que jamais. Dès le premier soir déjà, les grandes gueules se montrent et promettent clashs d’égos et de personnalité pour la soirée d’intégration. Elle a hâte d’y prendre part, désireuse de mettre des noms et des têtes sur les premiers numéros du classement qu’elle compte bien garder à l’oeil, loin cependant d’accabler les gueules déjà gavées d’alcool dont elle se moque comme des conflits cochinchinois.

Soulevant des mèches bouclées de son regard d’un soupir arraché, la brune enfonce son menton dans ses mains d’un air ennuyé et cesse ses observations d’une foule si intrigante. Elle aurait tout le loisir de les observer pendant les semaines qui suivent, puis la silhouette élancée de Saïph lui semble soudain spectacle bien plus intéressant que leurs bouilles insolentes. Entre ton apaisant et promesse de victuailles, les propos de sa directrice éveille tant la voix de son estomac que celle des impatients qui ne rêvaient que de prendre la fuite. Et ils sont nombreux à retrouver des couleurs à l'évocation du buffet. Aussi, après une brève contemplation fascinée de la dégaine dépravée d’Arthur qui fait pétiller son regard, Sadalbari se lève à son tour non sans un commentaire. « Tout ça pour ça ? Un français qui sait pas aligner deux mots, un américain qui remercie sa maman et une asiatique qui reconnaît pas son poisson ? » Ses propos se perdent dans le flot impétueux de l’assemblée affamée. Son regard, lui, furète déjà au-delà des têtes qu’il peut dépasser à la recherche de visages familiers, soucieuse de ne pas se mêler aux gorets qui tueraient père et mère pour mettre la main sur les premiers mets.

résumé:
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Aurora
Chuis un tigre moi pas un cochon
Aurora
Ft. : Billie Eilish
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 T8p1
Messages : 416
Points : 1006
Mar 18 Aoû - 3:06
Elle voulait pas arriver en retard, Aurora. Parce normalement, l'aurore, elle est là avant que tout le monde se lève. Elle n'arrive pas une fois que la fête est commencée. Enfin, fête, grand mot pour désigner le rassemblement hétéroclite qu'elle aperçoit de loin. Mais elle a le sourire satisfait, malgré les soupirs de Jupiter à côté d'elle. Les mains dans les poches, elle reconnait la voix américaine avant même de distinguer une silhouette. Regard presque agacé échangé avec son directeur. Elle lève les yeux au ciel - c'est qu'on croirait entendre le président des Etats-Unis le soir de son élection. Exaspération partagée avec Jupiter, qui ralentit le pas pour ne pas avoir à gérer ça. Et c'est la directrice de Uagadou qui s'en charge, et Aurora ne peut empêcher un ricanement en entendant la sanction. Que les Américains comprennent enfin qu'ils ne sont pas le centre du monde.

Elle se trouve une place - le plus loin possible de sa délégation - juste au moment où on annonce que le buffet est ouvert. "Oooh non, on dirait que j'ai raté le spectacle." qu'elle dit à la brune assise à côté d'elle (@Shishi). "J'espère qu'il y a des trucs végés dans ce buffet." Parce qu'on n'exploite pas les animaux pour son plaisir gustatif, surtout dans les conditions actuelles. Tout le monde se rue sur les mets, mais Aurora se glisse jusqu'à la table d'à côté : grands saladiers avec des liquides multicolores. Inspection rapide, elle cherche à éviter les trucs trop légers type mojitos dilués dans dix litres de limonade. Les couleurs vives c'est non aussi, souvent c'est trop sucré et trop traître. Le dévolu est finalement jeté sur une boisson ambrée dans laquelle flottent quelques cerises, supposition d'un Manhattan. Elle sert deux verres avant de chercher quelqu'un avec qui le partager. A la personne qui a l'air d'en avoir le plus rien à faire, histoire de rendre sa soirée un peu moins ennuyante. Y a bien la fille en noir dans le fond, qui a l'air de considérer toutes les autres recrues comme des gueux. P-a-r-f-a-i-t. "Tu bois ?" et sans attendre vraiment la réponse, elle lègue le verre dans les mains de l'autre (@Ehwaz). "A la tienne, ... ?" Sourcil interrogateur qui se hausse, en quête de l'identité nouvelle de sa voisine.


Résumé:
Aurora
Revenir en haut Aller en bas
Le Chariot
doigt vagin soleil barré
Le Chariot
Ft. : Rayane Bensetti
Messages : 123
Points : 654
Mar 18 Aoû - 13:33
Quatre boules de cuir, tournent dans la lumière, de ton œil électrique, boxe, boxe ! Tu regardes le soviétique de haut en bas, faisant tourner ses mots dans ta tête, sans comprendre, est-il linguiste, tu ne le reconnais pas comme un Français. Comment ? L'explication t'arrive comme un soufflet, une rafale de vent qui vient te tirer légèrement de ton ébriété. Le sortilège de traduction. Foutu sortilège de traduction. Dans l'idée, tu t'es fait avoir, une part de toi ( bien dissimulée sous la chartreuse ), reconnais l'inconvenance, la pique lancée te donner l'envie de casser un nez. Mais perdre la face le premier jour, ce n'est pas le genre du Chariot. Comment faire face aux personnes compliquées ? Un art que tu aimes à pratiquer. Tu éclates d'un rire feint, posant ta main sur l'épaule d'@Uruz , feignant un accent slave :

"Da. Toi avoir raison. Heureusement que Femmes avoir la chance d'avoir un prince charmant civilisé comme toi. Il faudra que toi m'apprendre comment être doux, respectueux, attentif et romantique. Merci pour cette grande leçon de vie, j'aurais été perdu et inconvenant sans ton aide."

Tu résistes à l'idée de lui dire que tout ce qui baigne dans la lumière, un jour, sera à lui. A l'inverse, tu écoutes le discours de l'astre solitaire, qui pourrait ressembler à un coup d'état. Il semble irradier d'un certain potentiel, mais tu aperçois du champagne sur les buffets. Les directeurs ont annoncés le début de la fête et demandés d'éviter de se prendre une mine. Une MINE ? Les Watisoirées étant une de tes spécialités, tu calcules combien de verres tu peux encore assumer. Quelques mètres facilement, un vrai saut en longueur, et il y'a de quoi éponger. Peut-être que si tu grignotes, elle te rendra ta bouteille ? Tu attrapes @La Lune d'un bras autour de la taille, plantant le biolérusse ou quoi que ce soit sur place, et baissant le ton pour chuchoter dans l'oreille de la demoiselle, tout en l'entrainant vers le buffet :

" Si tu veux mon avis, on a trouvé le rabat-joie du projet. Tu as suivie ce qui c'est passé ? Et surtout... Petits fours ou gâteaux ? "

Quelques pas, un éclair dans la foule en arrière, un visage qui te flashe le cerveau, tu ne sais pourquoi l'avenir semble t'avoir marqué de son sceau. La vérité est ailleurs, la fille du goûter sera toujours ta destinée...

Spoiler:
Le Chariot
Revenir en haut Aller en bas
La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Mar 18 Aoû - 14:04
La tête lui tourne un peu - parce qu'il y a ce grand garçon qui intervient suite à la réplique du camarade. Y a un regard lancé à l'Impératrice - mi-effrayé mi-perdu. Ça serait quand même vachement pas cool si les hostilités commençaient dés leur arrivée. Elle en écoute plus ce qu'il se passe autour - ni le discours du soleil ni celui des professeurs - ne se rend même pas compte que la foule se dirige vers un même point tant elle reste béate - et bête - lorsque @Le Chariot ouvre une fois de plus son clapet.

N'importe qui attendrait des excuses - pas qu'on s'enterre un peu plus dans la connerie. On jugerait presque qu'elle tremble, la petite - sûrement que le visage pâli en donne l'impression. L'idée d'assommer le français avec la bouteille chipée juste avant en vient même à lui traverser l'esprit - mais bon, elle veut éviter la violence un maximum alors ça restera une idée enterrée au fond des pensées. Et maintenant qu'il s'est enfin tu, elle veut se confondre en excuse évidement. « Je suis vraiment déso- » qu'elle s'adresse au grand de Durmstrang sans avoir pourtant le temps de finir sa phrase qu'elle est embarqué par la brouette.

Elle peut pas trop lui en vouloir - déjà parce qu'il l'amène jusqu'au buffet - ensuite parce qu'il est sûrement encore torché - plutôt elle lâche un soupire déjà fatiguée d'imaginer la suite des évènements. Elle aussi aurait bien besoin d'un remontant, puisque la seule chose qu'elle a suivi, c'est l'altercation. « Pourquoi choisir quand on peut manger les deux ? » Mais le regard est plus attiré par les papillotes à côté - ça, c'est du chocolat, et elle y plonge la main dedans pour en fourrer dans les poches - ouais elle est comme ça, elle s'assure le reste de la soirée.

« Je peux ? » Qu'elle finit par demander avant de taper dans la bouteille volée. Peut-être que ça lui permettra d'oublier un peu la retenue et de se laisser aller ?

Résumé + lancé de dé:
La Lune
Revenir en haut Aller en bas
Esperanto
Avril Lavigne
Esperanto
Messages : 1751
Points : 5462
Mar 18 Aoû - 14:04
Le membre 'La Lune' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' : 41
Esperanto
Revenir en haut Aller en bas
L'Impératrice
sissi
L'Impératrice
Ft. : Froy Gutierrez
Messages : 125
Points : 577
Mar 18 Aoû - 14:38

SOIREE D'ACCUEIL AVEC MODERATION
Event 1
Semaine 0 -Jour 1

Incroyable ! s’offusque la petite voix dans ma tête. Incroyable de voir à quel point une soirée pouvait dégénérer aussi rapidement. Alors que maxi beau gosse se fait recadrer comme il se doit par la directrice de la délégation africaine, je ne peux m’empêcher de sourire. Bien tenté, mais tu t’es surtout fait afficher. Je salue néanmoins la performance et ne peux alors que déplorer celle de mon camarade Le Chariot. Bouteille d’alcool et tendance à la bagarre, j’ai comme l’impression qu’il va se battre avec un gars de Durmstrang. Heureusement, celle qu’on appelle La Lune fait son possible pour empêcher les hostilités. Vol de la bouteille, tentative d’excuses, elle arriverait presque à faire quelque chose ... puis elle finit par boire dans la bouteille. Nos regards se croisent, et je lui souffle du bout des lèvres en français « Courage ».

Je tenterai bien de l’aider – mais déjà j’ai la flemme – quand une personne derrière moi me bouscule. Dangereuse position qu’être entre les morfales et le buffet. Je contente de hausser un sourcil en regardant tout le monde se précipiter sur l’alcool et la nourriture. Je suis sidéré de voir que la plupart de mes camarades ne s’intéressent qu’au buffet alors que nous avons été envoyé ici dans un but particulier, pour une mission très importante, et que tant de secrets sont encore à découvrir. Jouant les rabat-joie, je préfère alors rester en retrait et m’asseoir là où les gens ne se bousculent pas. Une personne semble être tout aussi peu emballée que moi de se jeter dans le buffet, et je me dis qu’enfin quelqu’un semble sensé ici : « Offrez-leur un peu d’alcool ; et vous réduisez tous les espoirs de la résistance à néant » je lance, entre l’amusement et le désespoir.

Résumé:

code by bat'phanie
L'Impératrice
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 19 Aoû - 12:33
T'as le décalage horaire omniprésent, la journée passée à roupiller t'es bien heureuse que l'accueil se fasse en soirée. Esperanto, nouveau rythme de vie, va falloir t'habituer à vivre la journée.
Tu te cales en hauteur histoire d'avoir une vue d'ensemble sur tes homologues pseudo-soldat. Quelques courbes attirent ton regard, au moins t'auras de quoi ravir ta vision périphérique.
Les discours s'enchainent et t'as déjà envie de détaler. Une poupée barbie pour les asiat', un clochard pour les nordiques, un grand-père retardé pour les français et fantomas pour les ricains. Au moins la russe avait l'air correcte.

Dans les gradins ça remue, sur l'estrade un blondinet visiblement du côté vélane de la force décide qu'il est digne de parler pour sa délégation. Note à toi-même : éviter les américains comme la peste.
Fort heureusement Kora rappelle à l'ordre miss monde et lui fait cadeau d'une corvée conséquente pour lui apprendre à ravaler son égo.
Le cortège de dirlo continue, une prof de yoga et un frankenstein, pour finir en beauté avec fantomas qui fait un discours aussi inutile que fade. Zero personnalité ça cache en général un gros enfoiré, et ça confirme ta note personnelle.
Résultat des courses : les seuls à qui tu veux bien avoir affaire sont Bakounine, Kora, et aller, frankenstein aussi, les cicatrices et les tatouages, c'est une esthétique qui lui parle.

T'observe la foule d'affamés se diriger vers le buffet. Au moins t'es pas la seule à râler, une brunette aux traits familiers des pays voisins se plaint. Tu te lève pour aller rejoindre la plèbe, va bien falloir que tu sympathise ces gens là, ils risquent d'assurer tes arrières face aux troupes de l'enfer.
Tu repère une demoiselle, paquet de bonbon dans les mains. Elle est mignonne, clairement pas le genre que t'imagine au milieu d'une guerre. Elle en a un entre ses doigts, qu'elle vient de piocher. Tu tend la main et lui dérobe la sucrerie, le regard charmeur tu lui adresse un clin d'oeil, la gratifie d'un "merci habibi" avant de juste poursuivre ton chemin parce qu'il faut savoir faire durer le plaisir des premiers contacts.
Tu passes à côté d'un brun qui commente la déchéance prochaine qui s'annonce au contact de l'alcool.
"Sélection naturelle. Ceux qui tiennent pas la boisson sont éliminés." que tu répond sourire taquin sur les lèvres.

Spoiler:
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Viviane
NORMANDIE INDÉPENDANTE (NOTRE MONT SAINT-MICHEL)
Viviane
Ft. : Taylor Lashae
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 Fpqs
Messages : 798
Points : 1731
Mer 19 Aoû - 23:13
♢   soirée d'acceuil  ♢

Une douche. Une douche avant d'se jeter au sein de la foule hétérogènes. Être en retard ? Pas grave. Loupé le début de speech à dormir debout ? Elle s'en foutait un peu, tant qu'elle avait sa douche. Osant même presque prendre son temps, elle s'bouge quand même un peu pour pas directement s'faire engueuler par Arthur - la flemme d'entendre gueuler le premier soir. Tissus à l'air bohème pour apparat, elle y va un peu à reculons à c'te soirée dite d’accueil ou elle ne savait trop quoi - avait un peu passé l'âge d'être traité comme une gosse qui rentrait dans une nouvelle école. Navigue entre les silhouettes étrangères - percuté par l'une d'entre elles aux traits plus familier. « Eh, tu pourrais faire attention l'mort au dred.» A l'égard de @Mordred, lancé à la voler - même pas fière de son jeu de mot douteux, juste agacé par l'impression d'se trouver dans une boite à sardine.

Le cul posé prêt d'un autre membre de la délégation - @Galaad, elle écoute les directeurs parler. Ça cause, beaucoup. Ça cause, trop. Des beaux mots vides pour n'dire qu'une seule et même chose à la finale " Vous êtes les élus pour casser la gueule à Voldemort, devenez des machines de guerres et soyez sages - puis éviter de crever aussi." Puis l'môme à côté d'elle arrête pas de bouger, de gesticuler - il a des verres ou comment ? Roll eyes exaspéré, plus la mascarade avance, plus elle se dit que le temps va être long - après tout, le temps se devait d'être soigneusement filé avant de pouvoir affronts les affronts passés et présents. Semblant de crédibilité de l'instant achevé lorsqu'un blondinet monte à son tour sur l'estrade - il sort d'où lui, avec sa tête d'enfant tombeur ? Puis il l'ouvre. Le carnage. Ouais non, il aurait mieux fait de rester à sourire sans parler, ça aurait été mieux. Beaucoup mieux.  « C'est pas le syndrome du héros qui est national chez les ricains ? Parce-que là, c'plutôt celui de la débilité.» A deux doigts de se facepalm quand elle entend l'entrain de l'asticot à ses côtés - rlly dude ? Désespérée, elle finit par s'lever - aller savoir ce qu'elle supportait le moins entre le vers de terre à facette et les discours aberrants - sans parler d'la directrice à peine crédible qui parle déjà de bouffe à peine le dernier mot de bienvenue prononcé.

Dalleux et alcoolo se jetant en premier sur le buffet, la britannique qui préfère attendre, rester un peu en retrait - sinon, elle risquait d'en tuer un, ou au moins d'le baffer si on lui tapait un peu trop sur les nerfs à peine arrivé.  « T'as oublié l'anglais tellement affamé qu'il en bouffe ses mots.» Respecter son directeur de délégation ? On repassera. Bon, elle l'aimait bien Arthur, mais sur c'coup là... Ouais, non, sans elle. Sarcasme nonchalant imbibant les mots servit à @Sadalbari, une des rares qui semble plus désespérée par leurs congénères qu'intéressée par la nourriture qui leur est offerte. Que quelqu'un la sorte de là ou lui apporte une bonne bouteille, n'importe quoi pour la sortir de c'truc pas plus crédible qu'une vaste blague.



Résumé:
Viviane
Revenir en haut Aller en bas
Mizuchi
j'ai tué lotta
Mizuchi
Ft. : Kim Min Hee
Event I - soirée d'accueil avec modération - Page 2 Original
Messages : 470
Points : 604
Mer 19 Aoû - 23:25
Le jour déclinait, l’humidité tombait, et Mizuchi finissait de nouer la ceinture en soie de son hanbok moderne [comme ça]. Mieux que personne, elle connaissait l’importance d’une première impression ; ce soir, elle donnerait ce genre de spectacle à un sacré paquet de monde. Et non des moindres. Elle n’avait jamais été professeure de sa vie, mais elle en avait connu des tonnes, et parmi les meilleur.es. De fait, elle avait une idée assez claire de l’image qu’elle souhaitait offrir à l’assemblée pour établir les bonnes bases. Elle avait surtout pour objectif de faire contraste avec sa chère directrice de délégation, l’étonnante Aonyobo, qui n’allait certainement pas manquer de se faire remarquer. Si la japonaise était l’exubérance distinguée, elle serait l’élégance sobre.

Dégageant son visage et son cou, à l’exception d’une ou deux mèches lâches pour encadrer ses joues blanches, elle passa sa baguette dans son chignon et quitta dans le même mouvement sa chambre toute neuve. Elle y jeta un dernier regard, pas encore tout à fait habituée à cet environnement moderne et ordonné. Elle prit ensuite le chemin de l’amphithéâtre, transperçant la foule doucement, sans se presser, pour se diriger vers l’estrade. Sur le chemin, un jeune homme en retard (@Mordred) la bouscula. Mizuchi n’attendait pas vraiment d’excuses – et elle pouvait toujours les attendre – mais murmura tout de même « c’est moi », de sa politesse toute coréenne. Elle tiqua quand aucune réponse ne lui parvint malgré cela. Elle prit alors le temps de se tourner à demi pour identifier l’homme pressé. Suite à son court examen du rustre, sans s’arrêter pour autant, un petit sourire énigmatique naquit sur ses lèvres, et ne la lâcha plus.

Elle assista au déroulé des événements qui suivirent à l’écart du groupe de directeur.ices, entre les profs et les élèves, assise près de l’érable. Les pauvres vieux écopaient de la responsabilité du grand discours, bien que la plupart ne comptassent absolument pas l’éloquence parmi leurs étonnantes capacités. Elle le constata en l’entendant seulement, car son regard était trop occupé à balayer lentement la masse d’étudiants, sans s’arrêter sur un seul. Sourire léger, parfaitement détendue, elle accueillit les événements inopinés sans manifester de surprise, contrairement à ses collègues. Elle sentait que la nervosité montait chez certains, le dépit chez d’autres, mais ce qui agrandit encore son sourire fut de noter à quel point les élèves semblaient déconcertés par leur panthéon hétéroclite de capitaines. Malgré elle, son regard repasse plusieurs fois sur le jeune homme qui l’avait bousculée. Il dégageait quelque chose de délicieusement inadapté, et elle se promit de se pencher un peu plus sur son cas à l’occasion.

Enfin, l’estrade se tut, et tout le monde prit la direction des victuailles. Enfin, surtout des différentes bouteilles disposées avec arrogance sur les tables. Sans bouger, absorbée par le spectacle des flux et reflux de la petite assemblée, Mizuchi attendait. Elle n’avait pas faim, et pouvait bien se contenter des reliefs de boissons qui resteraient après la rafle des assoiffés. Elle se fit la réflexion que le jeune américain audacieux (@Sol) ayant pris la parole avait fait un choix intéressant. Il avait compris un des ressorts les plus basiques de la politique : il n’y a pas de mauvaise pub. Sans compter qu’avec son charisme de Vélane, personne ne se souviendrait de ce qu’il avait dit le lendemain ; seuls resteraient imprimés sa belle gueule et, peut-être, l’élégance de son verbe. Politique, indeed.

Quand le buffet laissa entrevoir des ouvertures moins étroites, elle se leva enfin et alla se servir une tasse de saké. Elle la but d’une traite, et s’en servit un autre dans la foulée. Elle ne savait pas si la bouteille tiendrait très longtemps, bien qu’il y ait des chances qu’on lui préfère des alcools plus populaires. Le temps que tout le rhum, whiskey et autre vodka se tarisse, et que la quête d’alcool fort porte les plus nécessiteux à tenter de nouvelles choses, elle aurait bien le temps d’en profiter. L’enseignante emporta donc la bouteille et quelques tasses plates un peu plus loin, pas inaccessible mais pas au cœur de l’action non plus, et entreprit de siroter sa coupelle doucement. Elle en offrit à quelques élèves de sa délégation qui cherchaient visiblement un environnement plus familier et moins de foule indélicate, les gratifia de quelques paroles et de quelques saluts, mais aucun ne resta bien longtemps. Il est vrai que la hiérarchie, c’est quelque chose en Asie. Surtout dans leur école, où les professeurs avaient un statut de véritables maîtres. Il leur faudrait du temps avant d’être à l’aise avec elle. Ce n’était pas un problème : du temps, ils en avaient.

Visitée donc ponctuellement, Mizuchi restait globalement tranquillement installée, saké au bout des doigts, ne cherchant pas plus que cela à aborder quiconque, mais ouvertement accessible. Son attention finit par se poser, comme de naturel, sur ce fameux jeune homme à l’allure si peu oubliable, champagne en main et roublardise toute assumée. Leurs yeux se croisèrent, et elle leva une petite tasse dans sa direction, l’interrogeant du regard. Elle ne pensait pas prendre d’initiative ce soir, mais décidemment, sa curiosité l’emportait. Et puis, elle n’avait pas vraiment d’attentes à son sujet … à part celle de ne pas s’ennuyer.

Résumé:
Mizuchi
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 21 Aoû - 7:32
La jeune femme est assise sur sa chaise, simplement vêtue d’une robe ample sur laquelle elle avait ajouté des foulards et des dentelles, et de chaussures en cuir. Elle prend place dans le fond, plus pour se retrouver avec les membres de sa délégation que par réelle envie, elle est de celle qui convoite les premiers rangs, mais elle ne le regrette pas, parce que de loin, elle a un aperçu sur tous les meilleurs espoirs de la jeunesse sorcière.

Avant qu’elle n’ait le temps de se perdre dans ses pensées, les directeurs prennent la parole. Si certains les jugent déjà, ce n’est pas le cas de Risha qui vit sa meilleure vie. ♡ La première la charme déjà avec son charisme, son énergie, son entrain. Tiwaz a le mérite de la passionner et de lui donner envie de tout donner pour ce projet. Le Mât lui arrache un air compatissant où Bakounine a le mérite d’être claire et de les aviser que ce n’est pas un camp de vacances. Risha penche la tête sur le côté, ne comprenant pas pourquoi la directrice se sent obligée de les en aviser.

Un jeune homme monte alors sur scène et la jeune femme se surprend à se redresser sur sa chaise. L’admirant, elle se surprend à vouloir être à sa place et se dit qu’il doit avoir un talent formidable pour avoir été élu à un âge aussi jeune. Cependant, lorsqu’il parle, l’effet de charme est rompu, pensée confirmée lorsqu’un autre type du même acabit prend la parole. Déconcertée, elle ne sait pas quoi dire. « Je suis certaine qu’il est juste nerveux. » répond-elle à sa voisine, gardant sous silence le fait que le blond a fortement été encouragé par ses camarades. Ceux-ci parlent déjà de faire de la fête correctement. Le dernier mot laisse place à interprétation. La quatrième au classement demeure interdite.

C’était peut-être pour cela, finalement, que Bakounine les avait avisé que ce n’était pas un camp de vacances.

Kora leur rappelle leur but avant que Saïph ne mette l’accent sur le buffet. Arthur est plus laconique et la jeune femme se dit qu’elle n’aimerait pas le croiser dans une rue sombre, la nuit, ni être à la place de ceux qu’il fusille du regard. Le tout se conclut avec l’intervention de Jupiter, un peu inutile, mais l’important était sa contribution. Sadalbari ne semble pas satisfaite par la soirée d’accueil. « Nous sommes déjà très chanceuses d’être ici. » ne peut s’empêcher de souligner la jeune femme, une certaine tristesse teintant sa voix, mais elle se fait interrompre par une étrangère, leur soulignant que le directeur britannique était si affamé qu’il en bouffait ses mots. Peu douée avec les expressions, peut-être le cœur un peu trop grand, Risha comprend le tout de travers. « Le pauvre, ce ne doit pas être facile de faire un discours avec le ventre vide. » C’est peut-être pour cela que le Mât n’était pas capable d’enchaîner deux phrases, il devait bouffer ses mots lui-aussi. « Enchantée. Alrisha. » se présente brièvement la jeune femme à celle qui devait faire partie de la délégation britannique. Sans lui demander la permission, elle lui fait la bise, comme il est de coutume de le faire chez elle.

« Je vais vous laisser, je vais chercher un peu à manger. » Risha fait un sourire aux deux jeunes femmes avant de s’aventurer en direction du buffet. Elle regarde autour d’elle avant de s’arrêter sur quelque chose de simple et de léger, des fruits, les cours commençant tôt le lendemain. Elle ajoute figues et des raisins dans son assiette. Un jeune homme semble hésiter. « Tu devrais essayer les dattes. » le conseille Risha. « Ça combat la fatigue et ça renforce le système immunitaire. C’est riche en fibres et en vitamines. » Elle en ajoute trois dans sa propre assiette. « Fais attention, par contre, si tu en prends, il y a un noyau. » Autour d’elle, cela parle déjà d’un concours de beuverie. Si elle ne peut les en empêcher, Risha espère qu’au moins, ses camarades auront l’idée de manger un morceau. Ce n’est jamais bien de boire sur un estomac vide.  

Résumé:
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: