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Two guys, one island [Galaad & L'Impé]
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L'Impératrice
sissi
L'Impératrice
Ft. : Froy Gutierrez
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Lun 10 Aoû - 15:04

TWO GUYS, ONE ISLAND
ft. @Galaad, le seul et l'unique.
Semaine 0 - Jour 2 - 5h30


« Maman m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus, surtout si tu les rencontres dans une forêt. »

Je n’étais pas arrivé depuis deux jours que tout mon corps fourmillait déjà de faire des bêtises. Une île, des élèves choisis parmi l’élite, un plan d’action contre Voldy-pas-gentil. On se croirait dans le scénario d’un film. Et sans aucun doute, le personnage principal de cette histoire allait être l’Impératice.
J’a-dore. Je me suis directement fait à ce nom d’emprunt. Quelles n’ont pas été les haussements de sourcils surpris et les yeux arrondis à l’énonciation de ce nom. Tel est le genre d’effet que j’adore produire. On est en 2020 les enfants, il est temps de casser les codes ! Sortez le balai que vous avez enfoncés trop profondément je ne sais où !
Ici, mon vrai nom et ma réputation ne sont connus que par … quasiment personne. C’est un retour à zéro, une nouvelle épreuve. De nouveau, j’allais devoir grimper l’échelle sociale, montrer de quel bois je me chauffe, et travailler au retour de la paix dans le monde. Si L’Impératrice est mon nom, la paix sera mon empire.

Fort de ma motivation, mon courage, et mon ego surdimensionné, j’avais estimé que le deuxième jour était le jour propice pour mener mon enquête sur l’île. Localisation de l’endroit, récupération d’objets utiles, mise en place d’une cachette en cas d’attaque … Ces dernières années en tant que résistant m’ont donné des réflexes de survies que je mets toujours en place avec minutie. Toujours prévoir un coup d’avance sur ses adversaires, mais aussi sur ses alliés. En cas de trahison, j’aurais l’ascendant. En cas de soucis majeur, je serais celui qui leur sauve tous la mise.

Aux aurores, je pars donc des dortoirs Beauxbâtons, et décide de partir du côté nord, vers les hautes montagnes de l’île. Prendre de la hauteur m’apparaît des plus logiques afin de commencer mon exploration minutieuse de l’île. Je n’ai pris sur moi que ma baguette magique, enfoncée dans la poche de mon sweat blanc. Je passe devant le bâtiment de Poudlard, duquel je n’entends pas un bruit. Seul le roucoulement tranquille d’un pigeon était audible ; je n’oublie pas que certaines personnes ici pourraient être des animagi. Cette idée se balaie vite de mon esprit, tout le monde doit dormir à cette heure, je ne vois pas ce que quelqu’un viendrait faire métamorphosé en pigeon à 5h30 du mat’. Quoique ...

Le prochain bâtiment est celui des tarés de Durmstrang. Je n’ai que trop peu parlé avec ses membres, mais il allait falloir que je m’y mette un jour, question de politique. J’accélère le pas pour dépasser ce bâtiment afin d’arriver vers les montagnes du nord. Cependant, en jetant un dernier coup d’œil aux bâtiments de l’île, je manque de rentrer dans quelque chose devant moi. Je recule, stupéfait, me demandant si un arbre n’avait pas poussé de façon immédiate devant moi. « Mais ?! » je m’exclame, plein de surprise et de colère envers mon incompétence.
Ce n’est pas un arbre, mais un homme. J’écarquille les yeux, comment est-il apparu aussi vite sans que je m’en aperçoive. D’où venait-il ? Il a failli me rentrer dedans, et pas à la façon romantique de « coup de foudre à Nottinghill ». Je reprends vite mes esprits et lui offre un sourire de politesse. « Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un aussi tôt » je lui avoue avec un petit rire. « Qui plus est loin du centre de l’île. » Que fais-tu là, inconnu ?
Mon anglais est clair, mon accent français chantant, et ma voix pleine de bonnes intentions. Je me veux agréable mais confiant dans ma rencontre avec … je sais pas qui.


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L'Impératrice
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Galaad
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Galaad
Ft. : Taron Egerton
Two guys, one island [Galaad & L'Impé] Xcl1
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Mar 11 Aoû - 19:53
Qu’est-ce que Galaad pourrait bien faire au milieu de nulle part à 5h30 du matin vous vous demandez. La réponse est simple : il est bourré. Perdu, égaré mais heureux. Car bourré, faut suivre un peu. Il chantonne une chanson irlandaise en titubant, une clope dans une main, son engin d’en l’autre, collé contre un arbre. Arrêtez avec vos esprits mal placé, il a pas touché à l’arbre promis juré, il ne fait que vider sa vessie pleine de whisky. Il aime la nature, mais pas dans ce sens-là m’voyez, en tout bien tout honneur. Il remonte sa braguette en lâchant un petit soupir de contentement et titube un peu plus. Peut-être qu’il devrait rentrer. Arthur allait encore lui mettre une soufflante. Gnagnagna profil bas, gnagnagna arrêter de boire mais il faisait rien de mal lui, il était gentil, il s’était fait plein d’amis déjà. Ah ça, on pouvait pas lui reprocher, ah non. Champion de l’amitié. Il se retourne et commence à marcher, il ne sait pas où. Peut-être qu’il allait crever dans un ravin. Ou réussir à trouver le chemin du dortoir et dormir devant la porte qu’il n’arrivera pas à déverrouiller. Il aimait mieux la deuxième option. Alors il sort des fourrés à moitié à quatre pattes parce que c’est pas facile de marcher avec quatre grammes par jambes.

Mais avant même d’avoir pu essayer de retrouver ses esprits et se mettre en route, il tombe nez-à-nez face à quelqu’un qui crie un grand « mais » au milieu de nulle part. Il n’en faut pas plus pour déclencher les instincts de survie pharamineux de Galaad : il pousse le hurlement le moins viril de l’existence en se roule en boule sur lui-même telle une tortue alcoolique. Heureusement qu’il venait de faire pipi sinon il aurait mouillé son joli pantalon à paillettes et ça, ça aurait été bien dommage. Tout tremblant, il relève la tête pour s’apercevoir que son agresseur n’est autre qu’encore un autre dieu vivant qui lui sourit gentiment comme s’il ne venait pas de lui faire perdre toute dignité. Son accent français roule à ses oreilles, adorable et lui fait monter le rouge aux joues. Il se remet debout en tentant de garder sa dignité (non).

« Ca va pas la tête ?! On ne saute pas sur les gens comme ça monsieur ! Ils ont recrutés que sur critère physique ou bien ? C’est pas possible, tous des mannequins, qu’il marmonne en bégayant un peu »


Il se tourne à droite et à gauche, son palpitant déjà malmené par l’alcool et les cigarettes essayant de lui déchirer la cage thoracique. Qu’est-ce qu’il fait ici ? Aucune idée, aucun souvenir, où on est déjà ?

« Désolé pour le hurlement, mais tu m’as vraiment fait flippé dude. Et euh… Je suis… Perdu ? »

Enfin, Galaad il est perdu tout le temps, il arrive même à tourner en rond dans son cerveau pour dire. Il n’arrive même pas à le fixer tellement il est beau. Il se sent encore plus bête que d’habitude. Moins positif : sa frayeur plus l’aura éclatante de l’autre l’on fait dessaoulé d’un seul coup. Enfin. Presque.

« Et toi, pourquoi t’es là dehors aussi tard ? Ou aussi tôt, je sais plus trop… »

Il a la bouche pâteuse et son accent irlandais tranche les mots comme un couteau. Il ferme les yeux un instant, se masse les tempes pour reprendre ses esprits. Rallume une cigarette et tend son paquet au français pour lui en proposer une.

« J’suis Galaad d’ailleurs… Si tu veux te perdre un peu plus avec moi, tu peux me suivre, je crois que j’ai besoin de marcher et de prendre un peu l’air… »
Galaad
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L'Impératrice
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Mar 11 Aoû - 22:59

TWO GUYS, ONE ISLAND
ft. @Galaad, le seul et l'unique.
Semaine 0 - Jour 2 - 5h30

J’essaie, en voyant cet énergumène, de ne pas me dire que des personnes en grandes difficultés sociales et mentales vivent dans les bois de l’île. Mais l’odeur de ce gars, Galaad, me fait comprendre que c’est à l’alcool qu’il doit cette dégaine de fou furieux. Ces propos confirment cela, et je ne peux me retenir de rire en le regardant s’enquérir de ma présence ici, trop tôt, ou trop tard comme il le dit si bien.

Son visage me dit vaguement quelque chose. Est-ce que c’est ce gars qui faisait des déclarations d’amour à un tabouret, ivre mort ? Ou alors je le confonds … Et dire que les directeurs nous ont demandé d’être modérés hier soir. Décidément, le séjour sur cette île allait être détonnant.
Je finis par tendre une main bienveillante vers ce Galaad, en vue de lui serrer. « Enchanté Galaad, ici on m’appelle L’Impératrice. Je suis de Beauxbâtons. Ravi de te connaître. » Je réfute sa proposition de cigarette avec politesse, gardant en tête qu'il n'est pas très judicieux de fumer dans une zone boisée. Mais bon, ce jeune homme ne semblait pas voir le mal.

Ce gars-là (ndlr : ce galaad) ne semble décidément pas méchant pour un sou. Il m'a même fait un compliment. Pas étonnant, me direz-vous, vu que je suis une gravure de mode, mais le geste est tout de même gentil. Ou clairvoyant. Bref.
Lorsqu’il me parle de son besoin de prendre l’air, je ne peux qu’acquiescer à cette idée. Quand il me propose d’aller se perdre avec lui, je m'en amuse en le regardant se retenir de tomber comme une loque. Mon petit, tu devrais essayer de te retrouver, pas de te perdre !
Je garde néanmoins cette remarque piquante – quoique drôle – pour moi, et lui réponds plutôt :  « Oui, je pense que marcher te ferait du bien. Je comptais aller voir les montagnes là-haut, avant que les cours ne commencent. L’air frais des hauteurs est une bonne idée contre la gueule de bois. » Je me mets alors en route vers cette direction. Moi qui comptait explorer cet endroit, je pourrais le faire avec un acolyte.

Nous ne faisons pas trois mètres que je commence à le questionner : « Alors, qu’en penses-tu de cette île ? » et enchaîne sur mon opinion : « Je la trouve étrange, je suis sûr qu’elle est pleine de secrets. C’est pour ça que je me suis levé si tôt, j’aimerai bien explorer un peu. » Si ce Galaad semble vouloir faire la fête, à contrario je suis plutôt du genre à garder les idées bien en place. Si nous sommes ici, c’est pour une mission importante.
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Mer 12 Aoû - 13:29
Il se remet rapidement de ses émotions Galaad, même s’il garde une main sur son cœur qui bat toujours la chamade comme pour l’apaiser ou pour être sûr que le top model ne le lui vole pas, il ne sait pas trop. Mais au moins, lui il veut bien lui serrer la main et volontiers et ça, ça fait plaisir. Parce qu’entre Sol qui aurait sans doute préféré s’arracher les doigts un par un que de le toucher et Hito qui l’avait à peine effleuré comme s’il avait la peste, Galaad il n’avait pas vraiment eu de chance dans les poignes de mains ces derniers temps. Alors il est là et il agite la main de l’autre comme un prunier, ou comme un bébé qui a un hochet dans les mains, au choix. Et il ne peut pas s’empêcher de rigoler en entendant le nom de l’autre.

« L’impératrice ? C’est… Bizarre. Mais… Ça te va bien aussi. C’est quoi le truc de vos pseudos à vous les français, la royauté ? J’croyais que vous aimiez pas trop ça les rois… » Il se passe un doigt sous la gorge « Couic la tête, non ? »

La pensée l’effleure qu’il ne peut pas trop critiquer les pseudos des autres étant donné le sien mais les pensées chez Galaad ça va ça vient, ça reste jamais bien longtemps. Et puis au moins, le français, même s’il a un pseudo à la con qui fait bien rire Gal, il est gentil tout plein. Il veut même bien aller marcher avec lui, même s’il est dans un état pitoyable qui fait peur et des gens comme ça, on n’en croise pas à tous les coins de forêt. Galaad, il se serait auto-abandonné s’il s’était croisé et pourtant, on ne fait pas plus gentil que lui. Alors ça veut vraiment dire que l’Impératrice, c’est une bonne personne du genre à le trimbaler sur son dos si jamais Galaad réalisait la cascade périlleuse du coma éthylique. Peut-être que s’il en avait marre de marcher il ferait ça à un moment « au secours, je suis pris de vapeur, adieu, rideau ». Mais ce n’était pas vraiment gentil non plus de profiter de la gentillesse des gens. Il le savait trop bien Galaad. Alors il prend sur lui, se redresse (un peu) et respire profondément pour faire partir la nausée. Pas question de gerber sur son nouvel ami, le seul qui accepte de vouloir le toucher et ça, c’est beau.

Ils se mettent en route gaiement -la route est pas super droite pour Galaad mais ça va aller il se le promet, et le blond le bombarde de question. C’est bizarre d’avoir quelqu’un d’aussi bavard que lui pour une fois et ça lui fout presque les larmes aux yeux à Galaad de pas à avoir à arracher les mots de la bouche de son interlocuteur. Il voudrait lui demander de rester avec lui toute la vie tellement il est content, mais il n’a pas envie de le faire fuir comme les autres. Alors il se contente de répondre gaiement à sa question et de redresser encore un peu plus les épaules. Sa démarche se fait plus bondissante, ce qui n’est pas forcément la meilleure des idées dans un chemin de montagne mais il faut ce qu’il faut pour montrer sa reconnaissance éternelle à l’Impératrice de pas l’avoir abandonné sur le bord de la route.

« Cette île elle est bizarre, mais j’sais pas si c’est elle qui a le plus de secret ou les gens qui y sont tu vois ? Tout est trop bizarre, j’ai du mal à suivre mais… C’est vrai que j’aime bien me balader et la nature et tout ça tu vois donc… Je suis content d’explorer avec quelqu’un d’aussi cool de toi… Oh ! » Son visage se pare d’un immense sourire, comme un enfant devant la vitrine d’un magasin de jouet. « Tu sais ce qui serait vraiment cool, qu’on tombe sur un trésor genre avec plein de trucs brillants et précieux. J’te trouverai une couronne, ça t’irait à la perfection ! »

Il glousse un peu à cette idée et son pas se fait plus déterminé. Ils avancent plutôt rapidement, même si les petites jambes de Galaad l’obligent à faire le double de foulées du français pour parcourir la même distance. Bientôt, ils arrivent à la sortie de la forêt : les arbres se font plus rares, les roches prennent plus de place, les voilà arrivés au pied de la montagne. Sur la droite se trouve un chemin escarpé, abrupte, couvert de cailloux énormes qui bloquent le passage par endroit. Sur la gauche, se trouve un chemin plus doux qui zigzag entre les arbres. Il ne veut pas faire sa chochotte Galaad, mais ses poumons de fumeurs et son estomac plein d’alcool se rappellent douloureusement à lui.

« Hé dude, qu’est-ce que tu dirais de commencer doucement et de prendre le chemin cool, relax, à la bien parce que l’autre je le sens vraiment pas. Et j’pense, qu’il veut mieux la jouer safe ya know… »

En fait, peu importe ce que veut l’Impératrice, Galaad l’entraîne sur le gentil chemin à l’air innocent, parce qu’il n’a pas envie de se rompre le cou sur des cailloux qui ont l’air méchant et dangereux. Voilà. Better safe than sorry, ils iront faire des cabrioles quand il aura un peu plus dessaoulé.


Dé, dé, dé,:
Galaad
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Mer 12 Aoû - 13:29
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Mer 12 Aoû - 16:03
« Le chemin cool, relax, à la bien. »
Etait-ce le bon choix ? Au fur et à mesure de votre progression, un brouillard noir épais semble descendre du haut de la montagne. Rapidement, il vous enveloppe, coton obscur qui vous empêche de voir plus loin que votre voisin. Vous entendez comme des crépitements, et l'air se refroidit brutalement : c'est un brouillard givrant qui est bientôt sur vous. Attention, il pourrait bien geler chaque cellule de votre corps... Un sorbet whisky et une glace à l'égo surdimensionné ?  
En tout cas, la brume absorbe tous les sons - vous ne pourrez pas vous en sortir en prononçant un simple sortilège.
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L'Impératrice
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Mer 12 Aoû - 18:51

TWO GUYS, ONE ISLAND
ft. @Galaad, stp trouve une solution !
Semaine 0 - Jour 2 - 5h30

Le joyeux luron ne fait rien pour cacher sa joie. Et tant mieux, après tout, mieux vaut un camarade d’aventure content qu’un qui fait la tête. Son discours sur le mystère des personnes de l’île m’interpelle. Je trouve son idée pleine de vérité, et me surprends à voir dans son air candide une pointe de génie. Après tout s’il a été accueilli ici c’est qu’il doit bien avoir des compétences en réserve. Ou des secrets, comme il le dit. S’il questionne les mystères d’autrui, comment ne pas soupçonner que lui aussi en ait ? Peut-être qu’il est croisé avec un troll, cela expliquerait pas mal de choses …

Je ne me retiens pas de rire lorsqu’il rêve à un trésor, à une couronne, et m’amuse à mimer le fait de me faire couronner. Galaad montre le chemin le plus sécurisé pour monter, et je plussoie son idée. L’ascension continue alors. « On te trouvera aussi une épée dans notre trésor, je suis sûr que tu seras un très bon chevalier ! » je lui lance, mimant alors quelques coups d’escrime. Le temps d’une seconde, je baisse ma garde pour simplement rigoler avec Galaad.
Il aura suffi de si peu de temps pour s’attirer des ennuis.


Une couverture de brume noire déferle sans que je ne puisse comprendre l’origine. Je porte automatiquement une main à ma bouche, et l’autre à ma baguette que je brandis devant moi. Qu’est-ce que … ? Je tire ma capuche pour la mettre sur ma tête. Tout mon être se met automatiquement en mode commando. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il s’est passé. Le brouillard, descendu comme une avalanche de la montage, s’est étendu à perte de vue autour de nous. Bientôt, je ne vois plus que Galaad et son air perdu. Je lui attrape la main pour ne pas me retrouver séparé de lui.
Puis il se met à faire froid. Très froid. Horriblement froid. « Ce froid … Tu crois que ce sont des Détraqueurs ? » je demande à Galaad avec les sourcils froncés. Je ne panique pas, la panique n’est pas un sentiment que j’accepte d’avoir. Je suis méticuleux dans mon raisonnement. Je n’ai encore jamais vu cette brume noire, mais je doute de sa bienveillance à notre égard. Tout est devenu si silencieux, si mort. J’essaie de repousser la brume avec un sortilège de vent, mais ma voix est absorbée par l’étrange fumée. Je tente alors un sortilège informulé, mais il n’est pas assez puissant pour faire reculer la brume de plus d’un mètre ou deux, et ceci le temps d’une seconde. Mon pouls s'accélère et je sens mon sang battre dans mes tempes. Que faire ? Partir en courant et laisser tomber ? Sûrement pas !

Je ne vois rien, et le froid commence à pénétrer dans tout mon corps. Je dois trouver le moyen de repousser cette brume de nous afin que l'on soit plus libres de nos mouvements. La magie n’a pas d’effet ici, mais il existe une magie autre que celle des sorciers : celle des moldus. Je lâche la main de Galaad et me met à lui taper frénétiquement au niveau du haut des cuisses. Sans lui laisser le temps de comprendre, je fourre ma main dans sa poche et en sort son paquet de cigarette et son briquet. Heureusement que tu fumes ! je me retiens de dire.
Je reprends la main de mon allié et le tracte jusqu’à trouver un petit buisson sec qui conviendra pour mon plan. « Monte la garde ! » Je crie, pour que Galaad puisse – je l’espère – m’entendre. Très vite, je me mets à arracher des branches, en faire des tas, et à mettre le feu à celles-ci. Ces quelques secondes sans feu me donnent envie de tourner de l’œil, mais je m’accroche jusqu’à ce que le buisson soit totalement enflammé et produise chaleur et lumière. Chaleur et lumière, les opposés de ce brouillard environnant. Je ne peux retenir un soupir de soulagement. Néanmoins, la brume rôde autour et les flammes ne nous offre qu’un abri temporaire contre celles-ci. Qui sait que ce nous réserve cet étrange brouillard ?


Je lance un regard à Galaad : « Je crois que notre trésor ne va pas se laisser trouver facilement. » Je n’ai pas envie de faire demi-tour au premier obstacle. Pour qui est-ce que cette montagne me prend ?! Je ne pense pas la gravir en entier aujourd’hui, mais pour la prochaine fois, j’aurais une information sur cette première épreuve : le brouillard. Il ne reste plus qu’à trouver comment s’en débarrasser. Et puis, il faut que je puisse voir si Galaad est un compagnon d’aventure utile. « Bon, comment on vire cette fumée ? » je lui dis, espérant qu’une lueur miraculeuse débarque dans son regard ivre. « Je compte sur toi ! » je rajoute, espérant que le fait que je compte sur lui le motive.
A côté de nous, le feu salvateur crépite. Mais j’entends comme d’autres crépitements autour de nous. La brume semble cacher d’étranges choses.

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L'Impératrice
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Jeu 13 Aoû - 0:17
Ils sont là, ils se font des blagues, aussi innocents et insouciants que deux petites biches cabriolant dans les champs. Ils vivent leur meilleur vie dans la montagne, à se prendre pour des alpinistes chevronnés qui ne sont pas du tout au milieu d’un territoire complètement hostile et la frayeur passée est bien (trop) rapidement oubliée. Il l’aime bien l’Impératrice. Il le trouve drôle avec ses grands airs et son envie d’aventure et ça façon de mimer une épée avec l’air. Il est bizarre et il aime ça Galaad parce qu’il s’y connait en gens bizarres étant donné qu’il est l’un des meilleurs représentants de leur espèce. Il est content et c’est pas juste à cause de l’alcool. Vraiment, il sent qu’il va bien l’aimer ce petit (non) français beaucoup trop beau. Il faudrait vraiment qu’il songe à arrêter de crusher sur tous les mecs qui croisent son regard mais il n’y peut rien c’est dans sa nature de petit cœur d’artichaut beaucoup trop tendre et mou pour son propre bien. Puis faut dire qu’il y a que des sacrés spécimens chez les recrues. Les filles : magnifiques. Les garçons : magnifiques. Il est pas difficile Galaad, il aime tout le monde et tout le monde l’aime parce qu’il leur laisse pas le choix mais ça, on le dit pas. Puis il s’apprête à dégainer lui aussi une épée imaginaire quand soudain, c’est le drame.

Il ne voit plus rien, c’est tout noir, âllo, qui a éteint la lumière ? Il fait aussi sombre et vide que dans son cerveau et heureusement que le frenchie à l’idée de lui attraper la main (oui même sous la pression il rougi parce que oui, il ne perd pas le Nord) pour ne pas qu’ils se séparent parce que son temps de réaction avoisine plus celui du paresseux que celui du jaguar à l’irlandais. Et puis le noir, pas de problème, il connaît, il reste calme. Il a l’habitude d’être toujours dans le noir : c’est ce qui se passe quand on n’est pas une lumière. Par contre, dès qu’il sent le froid surnaturel lui mordre la peau, il se fige, la mâchoire crispée, tremblant comme une feuille et il s’accroche littéralement au bras de l’Impératrice. S’il pouvait, il grimperait sur son dos histoire de se sentir en sécurité. Il ne relève pas la question, ne veut même pas songer à la possibilité que ce soient eux, ne veut même pas prononcer leurs noms. De toute façon, si plus tôt il avait envie de vomir, ce coup-ci, il était sûr de produire le plus beau geyser de la Terre s’il ouvrait la bouche. Limite on pourrait faire de la géothermie avec, comme en Islande. Il est presque sûr qu'il pourrait alimenter un petit frigo à bières à lui tout seul. Mais là n’est pas la question. Il faut noter que son cerveau tétanisé arrive quand même à enregistrer le fait que l’Impératrice est en train de lui tâter les cuisses. Il se retient de lui demander si « vraiment dude, je dis jamais non, mais là, je sais pas si c’est le bon moment, même si c’est agréable mais peut-être qu’il faudrait que tu nous sauves d’abord non, après on fait ce que tu veux vraiment » mais de toute façon il entend que dalle et il vous laisse vous référer au passage du geyser sur pourquoi il préfère ne pas parler mais vous avez compris l’idée.

Puis voilà que le français l’entraîne il ne sait pas où parce que de toute façon l’idée de se déplacer dans le noir lui paraît être franchement une mauvaise idée mais qui est-il pour juger des idées des autres, personne. Alors il se laisse guider, accroché à son bras comme un alcoolique à une 86. Et de nouveau il pense « hmmm darling, je me rend compte que les clichés sur les français ont l’air vrai si au milieu d’une situation pareille si tu ne peux pas t’empêcher de m’entraîner dans un coin » puis il se dit que s’il arrive à faire de l’humour, c’est que son cerveau recommence à fonctionner parce que c’est impossible que ce brouillard soit des détraqueurs, no way, ils auraient déjà crevé dix fois sinon. N’empêche qu’il ne peut pas s’empêcher de crier quand l’Impératrice arrive à se dégager de son étreinte de catcheur mexicain pour faire il ne sait pas quoi, parce qu’il n’entend rien, il ne voit rien, il ne sent rien. Peut-être qu’il est parti en courant et qu’il l’a abandonné tout seul ? Il a envie de pleurer Galaad, parce qu’une partie de lui sait que son cul de bourré incapable mériterait d’être laissé sur place à mourir asphyxié dans un brouillard au milieu de nulle part. Il ne pensait pas mourir comme ça lui, il misait sur la mort par overdose de Guinness pas une mort toute pétée parce qu’il était trop nul, trop bête et trop bourré pour se débrouiller tout seul et que de toute façon, ils ont rien à faire au milieu d'une montagne à 6h du mat' quelle idée de merde.

Mais heureusement, le premier jour Dieu a dit « que la lumière soit » et la lumière fut. Dieu c’était l’Impératrice et la lumière c’était un petit feu de branches allumé grâce à son briquet. Merci le cancer, il n’arrêterait jamais de fumer. Il saute au cou du français, bien trop heureux pour réfléchir. Presque il l’embrasserait comme du bon pain mais l’autre le regarde d’un air sérieux en lui disant qu'il compte sur lui alors que la lumière inonde leurs visages, les protégeant un instant de l’épaisse noirceur qui semble vouloir leur ôter la vie. Il fronce les sourcils, réfléchi à ce qu’il pourrait faire et ne voit qu’une seule solution. Il doit lui sauver la vie à lui qui aurait pu prendre ses jambes à son cou après lui avoir tâté les poches sans vergogne.


Début du hide ♡



Fin du Hide ♡


Il s’arrête l’air sûr de lui, prêt à faire le modeste, à accepter les baisers reconnaissants de l’Impératrice, à dire "mais non, c'est rien, encore des bisous oui". Et là, il y a juste un long, très long silence. Et rien qui se passe, ils restent tous les deux à se contempler, sans rien dire. Puis d'un seul coup Galaad se met à brandir ses majeurs vers le ciel, tout plein de rage et d'amertume et il hurle un grand

« FUCK! Ça aurait dû marcher! ON RAMPE!»


Là, c'est sûr, le français va l'abandonner.




Spoiler:
Galaad
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Jeu 13 Aoû - 0:17
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Jeu 13 Aoû - 17:04

TWO GUYS, ONE ISLAND
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Semaine 0 - Jour 2 - 5h30

Je regarde Galaad faire son petit spectacle (ndlr : comme c’est en hide je ne vous dirai rien hihi) et écarquille les yeux de surprise. Non pas parce que ce qu’il vient de faire est incroyable, mais plutôt parce qu’il ne s’est absolument rien passé. Je ne comprends pas trop son délire, et je remonte mon vêtement jusque sous le nez, au cas où la brume autour de nous soit en train d’attaquer le cerveau. Adieu mon petit Galaad, tu auras été rigolo mais je crois que ce brouillard aura eu raison de toi !
Je le regarde, ahuri, puis remarque que le feu est en train de s’éteindre. Par le slip de Nicolas Flamel ! je me retiens de vociférer. Ne pas céder à la panique, ni à l’énervement. Ni à cette brume d’ailleurs !

« FUCK ! Ça aurait dû marcher ! ON RAMPE ! »
Pardon ?! Je regarde avec stupéfaction l’anglais, me rappelant alors les pompiers moldus rampant au sol pour échapper à la fumée des incendies. Je regarde la brume et remarque que je peux distinguer le sol plus facilement que les airs. Galaad a peut-être raison. Décidément mon nouvel acolyte – pour combien de temps ? – me surprendra à chaque seconde.  Je lui fais un signe de la tête en signe d’approbation et remets le feu à d’autres branches. Cette brume semble empêcher le feu de bien se propager, mais au moins cela empêchera sûrement un incendie … Il ne manquerait plus que ça tient !

Je file autant de branches enflammées que je peux à Galaad, me brûlant au passage, avant d’en récupérer pour moi. J’agite les bras pleins de torches bas de gamme pour montrer à Galaad qu’elles permettent de repousser le feu. Puis je me mets à quatre pattes, proche du sol, et de ma main droite j’agite au-dessus de ma tête les branches enflammées. Nous ne devons ressembler à rien, mais cela à l’air de marcher … Et nous tentons d’avancer, pas directement vers le haut de la montagne mais plutôt en diagonale, ce qui me paraît être une bonne idée.

Svp les dés, je suis mignon:

Les minutes passent, et mes forces commencent véritablement à en pâtir. Je tente un coup d’œil vers Galaad, histoire de vérifier qu'il est encore vivant. Il allait falloir trouver une autre solution que de marcher à tâtons dans cette buée opaque. Le feu marche, mais il est trop prêt de nous pour que je puisse voir trois mètres devant. « Il faut trouver le moyen d’envoyer le feu loin devant ! » je crie à Galaad. J’espère qu’il pourra nous réussir son tour de magie cette fois, ou je ne sais quoi, pour qu’on s’en sorte. Je le regarde et mime le fait de lancer mes bouts de bois enflammés, pour tenter de lui faire comprendre mon idée. Allez, mon gars, je suis sûr que tu peux m’aider. Moi je suis descendant de Vélane, à part tenter de faire du pied au brouillard, je ne peux rien faire. Quoique … Je pourrais peut-être convaincre Galaad de courir devant en faisant la torche humaine, pour m’ouvrir la voie. Je reprends mes hurlements envers Galaad : « Ou alors, on court !! » je crie, gardant tout de même l’idée de la torche humaine sous le coude.

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Ven 14 Aoû - 19:00
Il se sentait humilié Galaad. Ne pas avoir réussi à les sortir de cette galère comme ça, surtout que c’était une si bonne idée qu’il avait eu… Il en avait assez de se sentir inutile, de se sentir nul, mauvais, inadéquat. Il savait bien ce que l’on pensait de lui : qu’il était fou, bizarre, qu’il n’avait rien à faire ici, qu’il avait juste eu de la chance et il ne pouvait même pas les contredire à l’heure actuelle. Il était là, le visage contre terre en train d’essayer de ramper sur un chemin de montagne, rendu aveugle par le brouillard, le froid le mordant jusqu’au sang. Tu parles d’un résistant en carton… Il avait envie de pleurer de rage, d’impuissance et tout ça pour quoi, pour un fucking nuage qui n’avait rien à faire là. Il ratait tout. Bon à rien. . Au moins il n’était pas seul. Enfin, il ne savait même plus si c’était une bonne idée, peut-être qu’il allait même réussir à tuer l’Impératrice à force d’être un raté. Mais il ne voulait pas l’abandonner. Il voulait se battre pour lui, même s’il a l’impression que chaque mouvement les plonge un peu plus profondément dans le brouillard, les perdants dans les abymes glacées un peu plus, toujours plus loin et toujours plus fort. Son compagnon d’infortune se retourne et ses traits sont tirés, crispés. Leurs peaux sont devenues pâles et leurs lèvres couvertes de bleuets et Galaad se rend bien compte que si une solution n’est pas rapidement trouvée, ils finiront en glaçons sur le bord du chemin. Peut-être que Le Chariot pourra les mettre dans du Pastis. Ça serait une belle fin.

Le blond agite les branches au-dessus de sa tête , fait mine de les lancer et là, soudain, ça fait ding dans la tête de l’irlandais. Mais oui. L’excitation refait naître un semblant de vie dans ses mains frigorifiées et il se redresse, chipe le briquet des mains de l’Impératrice, sort sa flasque et déchire un bout de sa « chemise » déjà en piteux état. Il embrasse tendrement la fiole remplie d’alcool, lui murmure un au-revoir déchirant. Sa meilleure amie. La plus fidèle. La plus douce. Celle qui lui permettait de rendre même les pires cageots beaux et même les pires connards tolérables. Celle qui lui rendait la vie rose. Mais il y en aurait d’autre, oui, il le fallait. Même si ce quitter était dur, c’était pour le bien de tous. Non mais vraiment, ce n’est pas toi, c’est moi. J’ai besoin de toi mais pour cela, je dois te quitter, adieu ma belle. Il plonge la mèche dans l’alcool, l’attache fermement et y met le feu. J’ai dit, il y met le feu. Il fait rouler la pierre entre ses doigts et bingo ! Le feu ! Le feu ! Non ? Il s’acharne sur le briquet et rien ne se passe. Il le frappe au sol parce que c’est bien connu, les choses se réparent quand on les frappe au sol non ? Non ? Non.

Et là soudainement il voit rouge. Oh il se met rarement en colère le nabot. Mais là, c’est trop encore une fois, il hurle, fou de rage

« Mais tu te fous de ma gueule ?! Tu vas me laisser crever là, ici, comme un chien et pour quoi hein ?! POURQUOI ?! Je suis gentil moi, tout le temps, avec tout le monde et là, ça y est, j’ai besoin de toi et toi tu pars en vacances ?! AM I A FUCKING JOKE TO YOU ?! »

Il projette le briquet dans les airs et se met à se rouler au sol, à vociférer des insultes. Et à pleurer. Parce que Galaad ne peut pas s’énerver sans pleurer évidemment.
Galaad
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Ven 14 Aoû - 19:00
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Lun 17 Aoû - 17:27

TWO GUYS, ONE ISLAND
ft. @Galaad bro
Semaine 0 - Jour 2 - 5h30

Voilà maintenant que le briquet ne marche plus !
Je roule des yeux et me mords la lèvre inférieure pour éviter de crier. Mais comment est-ce possible que Galaad et moi arrivent à se mettre autant dans le pétrin ? La chance n’était décidément pas avec nous. Errer dans la brume maléfique, perdre le seul moyen de nous protéger avec le feu, quelle va être la prochaine sentence que le destin aura pour nous ?
Ma réponse arrive très vite : la folie de Galaad se joint à nous.

DEBUT DU HIDE


FIN DU HIDE

Autour de nous, la montagne m’apparaît vivre de nouveau. Bien que nous soyons en dehors de la portée de la brume noire, je ressens encore le froid de son action. Je pose Galaad dans l’herbe et pose une main sur son front. Sa tête est bouillante, et le reste de son corps gelé. J’ai très envie de l’interroger sur ce qu’il vient de se passer, mais je ne pense pas que ce soit le moment. Il doit vivre la pire fin de soirée de sa vie. « Tu vas bien bro ? » je lui demande, m’efforçant de sourire. Je fouille dans ma poche, en sort un chewing-gum. « Tiens, prends ça, un peu de sucre te fera du bien ! ».
Une partie de moi a envie de sauter de joie et d’applaudir, parce que nous nous en sommes sortis. Néanmoins, mon esprit de compétiteur me fait être énervé de m’en être aussi mal sorti au premier danger venu. Pour la prochaine fois, il allait falloir que je réfléchisse à deux fois pour me préparer bien mieux que cela.

code by bat'phanie
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Mar 18 Aoû - 1:02
Après une lutte acharnée, le brouillard semble enfin derrière vous. Après avoir avancé sur quelques mètres, vous découvrez un banc qui fait face à une magnifique vue sur les montagnes. Juste à côté de ce banc se dresse une fontaine dans laquelle coule une eau aux reflets dorés. Une petite pancarte indique Eau régénérante pour voyageurs fatigués et vous ne ressentez qu'un grand soulagement en arrivant ici. Vous pouvez profiter de la vue et vous remettre de vos émotions sans risque.
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