Qu’est-ce que Galaad pourrait bien faire au milieu de nulle part à 5h30 du matin vous vous demandez. La réponse est simple : il est bourré. Perdu, égaré mais heureux. Car bourré, faut suivre un peu. Il chantonne une chanson irlandaise en titubant, une clope dans une main, son engin d’en l’autre, collé contre un arbre. Arrêtez avec vos esprits mal placé, il a pas touché à l’arbre promis juré, il ne fait que vider sa vessie pleine de whisky. Il aime la nature, mais pas dans ce sens-là m’voyez, en tout bien tout honneur. Il remonte sa braguette en lâchant un petit soupir de contentement et titube un peu plus. Peut-être qu’il devrait rentrer. Arthur allait encore lui mettre une soufflante. Gnagnagna profil bas, gnagnagna arrêter de boire mais il faisait rien de mal lui, il était gentil, il s’était fait plein d’amis déjà. Ah ça, on pouvait pas lui reprocher, ah non. Champion de l’amitié. Il se retourne et commence à marcher, il ne sait pas où. Peut-être qu’il allait crever dans un ravin. Ou réussir à trouver le chemin du dortoir et dormir devant la porte qu’il n’arrivera pas à déverrouiller. Il aimait mieux la deuxième option. Alors il sort des fourrés à moitié à quatre pattes parce que c’est pas facile de marcher avec quatre grammes par jambes.
Mais avant même d’avoir pu essayer de retrouver ses esprits et se mettre en route, il tombe nez-à-nez face à quelqu’un qui crie un grand « mais » au milieu de nulle part. Il n’en faut pas plus pour déclencher les instincts de survie pharamineux de Galaad : il pousse le hurlement le moins viril de l’existence en se roule en boule sur lui-même telle une tortue alcoolique. Heureusement qu’il venait de faire pipi sinon il aurait mouillé son joli pantalon à paillettes et ça, ça aurait été bien dommage. Tout tremblant, il relève la tête pour s’apercevoir que son agresseur n’est autre qu’encore un autre dieu vivant qui lui sourit gentiment comme s’il ne venait pas de lui faire perdre toute dignité. Son accent français roule à ses oreilles, adorable et lui fait monter le rouge aux joues. Il se remet debout en tentant de garder sa dignité (non).
« Ca va pas la tête ?! On ne saute pas sur les gens comme ça monsieur ! Ils ont recrutés que sur critère physique ou bien ? C’est pas possible, tous des mannequins, qu’il marmonne en bégayant un peu »
Il se tourne à droite et à gauche, son palpitant déjà malmené par l’alcool et les cigarettes essayant de lui déchirer la cage thoracique. Qu’est-ce qu’il fait ici ? Aucune idée, aucun souvenir, où on est déjà ?
« Désolé pour le hurlement, mais tu m’as vraiment fait flippé dude. Et euh… Je suis… Perdu ? »
Enfin, Galaad il est perdu tout le temps, il arrive même à tourner en rond dans son cerveau pour dire. Il n’arrive même pas à le fixer tellement il est beau. Il se sent encore plus bête que d’habitude. Moins positif : sa frayeur plus l’aura éclatante de l’autre l’on fait dessaoulé d’un seul coup. Enfin. Presque.
« Et toi, pourquoi t’es là dehors aussi tard ? Ou aussi tôt, je sais plus trop… »
Il a la bouche pâteuse et son accent irlandais tranche les mots comme un couteau. Il ferme les yeux un instant, se masse les tempes pour reprendre ses esprits. Rallume une cigarette et tend son paquet au français pour lui en proposer une.
« J’suis Galaad d’ailleurs… Si tu veux te perdre un peu plus avec moi, tu peux me suivre, je crois que j’ai besoin de marcher et de prendre un peu l’air… »
Galaad
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Mar 11 Aoû - 22:59
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Galaad
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Mer 12 Aoû - 13:29
Il se remet rapidement de ses émotions Galaad, même s’il garde une main sur son cœur qui bat toujours la chamade comme pour l’apaiser ou pour être sûr que le top model ne le lui vole pas, il ne sait pas trop. Mais au moins, lui il veut bien lui serrer la main et volontiers et ça, ça fait plaisir. Parce qu’entre Sol qui aurait sans doute préféré s’arracher les doigts un par un que de le toucher et Hito qui l’avait à peine effleuré comme s’il avait la peste, Galaad il n’avait pas vraiment eu de chance dans les poignes de mains ces derniers temps. Alors il est là et il agite la main de l’autre comme un prunier, ou comme un bébé qui a un hochet dans les mains, au choix. Et il ne peut pas s’empêcher de rigoler en entendant le nom de l’autre.
« L’impératrice ? C’est… Bizarre. Mais… Ça te va bien aussi. C’est quoi le truc de vos pseudos à vous les français, la royauté ? J’croyais que vous aimiez pas trop ça les rois… » Il se passe un doigt sous la gorge « Couic la tête, non ? »
La pensée l’effleure qu’il ne peut pas trop critiquer les pseudos des autres étant donné le sien mais les pensées chez Galaad ça va ça vient, ça reste jamais bien longtemps. Et puis au moins, le français, même s’il a un pseudo à la con qui fait bien rire Gal, il est gentil tout plein. Il veut même bien aller marcher avec lui, même s’il est dans un état pitoyable qui fait peur et des gens comme ça, on n’en croise pas à tous les coins de forêt. Galaad, il se serait auto-abandonné s’il s’était croisé et pourtant, on ne fait pas plus gentil que lui. Alors ça veut vraiment dire que l’Impératrice, c’est une bonne personne du genre à le trimbaler sur son dos si jamais Galaad réalisait la cascade périlleuse du coma éthylique. Peut-être que s’il en avait marre de marcher il ferait ça à un moment « au secours, je suis pris de vapeur, adieu, rideau ». Mais ce n’était pas vraiment gentil non plus de profiter de la gentillesse des gens. Il le savait trop bien Galaad. Alors il prend sur lui, se redresse (un peu) et respire profondément pour faire partir la nausée. Pas question de gerber sur son nouvel ami, le seul qui accepte de vouloir le toucher et ça, c’est beau.
Ils se mettent en route gaiement -la route est pas super droite pour Galaad mais ça va aller il se le promet, et le blond le bombarde de question. C’est bizarre d’avoir quelqu’un d’aussi bavard que lui pour une fois et ça lui fout presque les larmes aux yeux à Galaad de pas à avoir à arracher les mots de la bouche de son interlocuteur. Il voudrait lui demander de rester avec lui toute la vie tellement il est content, mais il n’a pas envie de le faire fuir comme les autres. Alors il se contente de répondre gaiement à sa question et de redresser encore un peu plus les épaules. Sa démarche se fait plus bondissante, ce qui n’est pas forcément la meilleure des idées dans un chemin de montagne mais il faut ce qu’il faut pour montrer sa reconnaissance éternelle à l’Impératrice de pas l’avoir abandonné sur le bord de la route.
« Cette île elle est bizarre, mais j’sais pas si c’est elle qui a le plus de secret ou les gens qui y sont tu vois ? Tout est trop bizarre, j’ai du mal à suivre mais… C’est vrai que j’aime bien me balader et la nature et tout ça tu vois donc… Je suis content d’explorer avec quelqu’un d’aussi cool de toi… Oh ! » Son visage se pare d’un immense sourire, comme un enfant devant la vitrine d’un magasin de jouet. « Tu sais ce qui serait vraiment cool, qu’on tombe sur un trésor genre avec plein de trucs brillants et précieux. J’te trouverai une couronne, ça t’irait à la perfection ! »
Il glousse un peu à cette idée et son pas se fait plus déterminé. Ils avancent plutôt rapidement, même si les petites jambes de Galaad l’obligent à faire le double de foulées du français pour parcourir la même distance. Bientôt, ils arrivent à la sortie de la forêt : les arbres se font plus rares, les roches prennent plus de place, les voilà arrivés au pied de la montagne. Sur la droite se trouve un chemin escarpé, abrupte, couvert de cailloux énormes qui bloquent le passage par endroit. Sur la gauche, se trouve un chemin plus doux qui zigzag entre les arbres. Il ne veut pas faire sa chochotte Galaad, mais ses poumons de fumeurs et son estomac plein d’alcool se rappellent douloureusement à lui.
« Hé dude, qu’est-ce que tu dirais de commencer doucement et de prendre le chemin cool, relax, à la bien parce que l’autre je le sens vraiment pas. Et j’pense, qu’il veut mieux la jouer safe ya know… »
En fait, peu importe ce que veut l’Impératrice, Galaad l’entraîne sur le gentil chemin à l’air innocent, parce qu’il n’a pas envie de se rompre le cou sur des cailloux qui ont l’air méchant et dangereux. Voilà. Better safe than sorry, ils iront faire des cabrioles quand il aura un peu plus dessaoulé.
Dé, dé, dé,:
1 - 10 : Galaad glisse dans le fossé et est bloqué, il aura besoin de l’aide de l’Impé pour en sortir. 11 - 50 : Galaad entraîne l’Impé sur le chemin le plus sombre et rocailleux qui semble impraticable, parce que ça semble être une bonne idée, on aime les défis. 51 - 90 : Galaad entraîne l’Impé sur le chemin dégagé qui grimpe sûrement un peu plus haut vers la montagne, la sécurité avant tout. ON A EU DE LA CHANCE 91 - 100 : Galaad et l’Impé s’engage sur le chemin dégagé qui grimpe sûrement dans la montagne, y a même des petits papillons et des lapins, on dirait la forêt enchantée, c’est beau la montagne, on aime la montagne ♡
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Mer 12 Aoû - 16:03
« Le chemin cool, relax, à la bien. » Etait-ce le bon choix ? Au fur et à mesure de votre progression, un brouillard noir épais semble descendre du haut de la montagne. Rapidement, il vous enveloppe, coton obscur qui vous empêche de voir plus loin que votre voisin. Vous entendez comme des crépitements, et l'air se refroidit brutalement : c'est un brouillard givrant qui est bientôt sur vous. Attention, il pourrait bien geler chaque cellule de votre corps... Un sorbet whisky et une glace à l'égo surdimensionné ? En tout cas, la brume absorbe tous les sons - vous ne pourrez pas vous en sortir en prononçant un simple sortilège.
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Ils sont là, ils se font des blagues, aussi innocents et insouciants que deux petites biches cabriolant dans les champs. Ils vivent leur meilleur vie dans la montagne, à se prendre pour des alpinistes chevronnés qui ne sont pas du tout au milieu d’un territoire complètement hostile et la frayeur passée est bien (trop) rapidement oubliée. Il l’aime bien l’Impératrice. Il le trouve drôle avec ses grands airs et son envie d’aventure et ça façon de mimer une épée avec l’air. Il est bizarre et il aime ça Galaad parce qu’il s’y connait en gens bizarres étant donné qu’il est l’un des meilleurs représentants de leur espèce. Il est content et c’est pas juste à cause de l’alcool. Vraiment, il sent qu’il va bien l’aimer ce petit (non) français beaucoup trop beau. Il faudrait vraiment qu’il songe à arrêter de crusher sur tous les mecs qui croisent son regard mais il n’y peut rien c’est dans sa nature de petit cœur d’artichaut beaucoup trop tendre et mou pour son propre bien. Puis faut dire qu’il y a que des sacrés spécimens chez les recrues. Les filles : magnifiques. Les garçons : magnifiques. Il est pas difficile Galaad, il aime tout le monde et tout le monde l’aime parce qu’il leur laisse pas le choix mais ça, on le dit pas. Puis il s’apprête à dégainer lui aussi une épée imaginaire quand soudain, c’est le drame.
Il ne voit plus rien, c’est tout noir, âllo, qui a éteint la lumière ? Il fait aussi sombre et vide que dans son cerveau et heureusement que le frenchie à l’idée de lui attraper la main (oui même sous la pression il rougi parce que oui, il ne perd pas le Nord) pour ne pas qu’ils se séparent parce que son temps de réaction avoisine plus celui du paresseux que celui du jaguar à l’irlandais. Et puis le noir, pas de problème, il connaît, il reste calme. Il a l’habitude d’être toujours dans le noir : c’est ce qui se passe quand on n’est pas une lumière. Par contre, dès qu’il sent le froid surnaturel lui mordre la peau, il se fige, la mâchoire crispée, tremblant comme une feuille et il s’accroche littéralement au bras de l’Impératrice. S’il pouvait, il grimperait sur son dos histoire de se sentir en sécurité. Il ne relève pas la question, ne veut même pas songer à la possibilité que ce soient eux, ne veut même pas prononcer leurs noms. De toute façon, si plus tôt il avait envie de vomir, ce coup-ci, il était sûr de produire le plus beau geyser de la Terre s’il ouvrait la bouche. Limite on pourrait faire de la géothermie avec, comme en Islande. Il est presque sûr qu'il pourrait alimenter un petit frigo à bières à lui tout seul. Mais là n’est pas la question. Il faut noter que son cerveau tétanisé arrive quand même à enregistrer le fait que l’Impératrice est en train de lui tâter les cuisses. Il se retient de lui demander si « vraiment dude, je dis jamais non, mais là, je sais pas si c’est le bon moment, même si c’est agréable mais peut-être qu’il faudrait que tu nous sauves d’abord non, après on fait ce que tu veux vraiment » mais de toute façon il entend que dalle et il vous laisse vous référer au passage du geyser sur pourquoi il préfère ne pas parler mais vous avez compris l’idée.
Puis voilà que le français l’entraîne il ne sait pas où parce que de toute façon l’idée de se déplacer dans le noir lui paraît être franchement une mauvaise idée mais qui est-il pour juger des idées des autres, personne. Alors il se laisse guider, accroché à son bras comme un alcoolique à une 86. Et de nouveau il pense « hmmm darling, je me rend compte que les clichés sur les français ont l’air vrai si au milieu d’une situation pareille si tu ne peux pas t’empêcher de m’entraîner dans un coin » puis il se dit que s’il arrive à faire de l’humour, c’est que son cerveau recommence à fonctionner parce que c’est impossible que ce brouillard soit des détraqueurs, no way, ils auraient déjà crevé dix fois sinon. N’empêche qu’il ne peut pas s’empêcher de crier quand l’Impératrice arrive à se dégager de son étreinte de catcheur mexicain pour faire il ne sait pas quoi, parce qu’il n’entend rien, il ne voit rien, il ne sent rien. Peut-être qu’il est parti en courant et qu’il l’a abandonné tout seul ? Il a envie de pleurer Galaad, parce qu’une partie de lui sait que son cul de bourré incapable mériterait d’être laissé sur place à mourir asphyxié dans un brouillard au milieu de nulle part. Il ne pensait pas mourir comme ça lui, il misait sur la mort par overdose de Guinness pas une mort toute pétée parce qu’il était trop nul, trop bête et trop bourré pour se débrouiller tout seul et que de toute façon, ils ont rien à faire au milieu d'une montagne à 6h du mat' quelle idée de merde.
Mais heureusement, le premier jour Dieu a dit « que la lumière soit » et la lumière fut. Dieu c’était l’Impératrice et la lumière c’était un petit feu de branches allumé grâce à son briquet. Merci le cancer, il n’arrêterait jamais de fumer. Il saute au cou du français, bien trop heureux pour réfléchir. Presque il l’embrasserait comme du bon pain mais l’autre le regarde d’un air sérieux en lui disant qu'il compte sur lui alors que la lumière inonde leurs visages, les protégeant un instant de l’épaisse noirceur qui semble vouloir leur ôter la vie. Il fronce les sourcils, réfléchi à ce qu’il pourrait faire et ne voit qu’une seule solution. Il doit lui sauver la vie à lui qui aurait pu prendre ses jambes à son cou après lui avoir tâté les poches sans vergogne.
Début du hide ♡
Fin du Hide ♡
Il s’arrête l’air sûr de lui, prêt à faire le modeste, à accepter les baisers reconnaissants de l’Impératrice, à dire "mais non, c'est rien, encore des bisous oui". Et là, il y a juste un long, très long silence. Et rien qui se passe, ils restent tous les deux à se contempler, sans rien dire. Puis d'un seul coup Galaad se met à brandir ses majeurs vers le ciel, tout plein de rage et d'amertume et il hurle un grand
« FUCK! Ça aurait dû marcher! ON RAMPE!»
Là, c'est sûr, le français va l'abandonner.
Spoiler:
edit: oui je me suis plantée sur ma première version j'avais considéré mon dé comme un EC Alors que c'est juste un échec tout court voilà je suis un boulet bisous adieu
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Ven 14 Aoû - 19:00
Il se sentait humilié Galaad. Ne pas avoir réussi à les sortir de cette galère comme ça, surtout que c’était une si bonne idée qu’il avait eu… Il en avait assez de se sentir inutile, de se sentir nul, mauvais, inadéquat. Il savait bien ce que l’on pensait de lui : qu’il était fou, bizarre, qu’il n’avait rien à faire ici, qu’il avait juste eu de la chance et il ne pouvait même pas les contredire à l’heure actuelle. Il était là, le visage contre terre en train d’essayer de ramper sur un chemin de montagne, rendu aveugle par le brouillard, le froid le mordant jusqu’au sang. Tu parles d’un résistant en carton… Il avait envie de pleurer de rage, d’impuissance et tout ça pour quoi, pour un fucking nuage qui n’avait rien à faire là. Il ratait tout. Bon à rien. . Au moins il n’était pas seul. Enfin, il ne savait même plus si c’était une bonne idée, peut-être qu’il allait même réussir à tuer l’Impératrice à force d’être un raté. Mais il ne voulait pas l’abandonner. Il voulait se battre pour lui, même s’il a l’impression que chaque mouvement les plonge un peu plus profondément dans le brouillard, les perdants dans les abymes glacées un peu plus, toujours plus loin et toujours plus fort. Son compagnon d’infortune se retourne et ses traits sont tirés, crispés. Leurs peaux sont devenues pâles et leurs lèvres couvertes de bleuets et Galaad se rend bien compte que si une solution n’est pas rapidement trouvée, ils finiront en glaçons sur le bord du chemin. Peut-être que Le Chariot pourra les mettre dans du Pastis. Ça serait une belle fin.
Le blond agite les branches au-dessus de sa tête , fait mine de les lancer et là, soudain, ça fait ding dans la tête de l’irlandais. Mais oui. L’excitation refait naître un semblant de vie dans ses mains frigorifiées et il se redresse, chipe le briquet des mains de l’Impératrice, sort sa flasque et déchire un bout de sa « chemise » déjà en piteux état. Il embrasse tendrement la fiole remplie d’alcool, lui murmure un au-revoir déchirant. Sa meilleure amie. La plus fidèle. La plus douce. Celle qui lui permettait de rendre même les pires cageots beaux et même les pires connards tolérables. Celle qui lui rendait la vie rose. Mais il y en aurait d’autre, oui, il le fallait. Même si ce quitter était dur, c’était pour le bien de tous. Non mais vraiment, ce n’est pas toi, c’est moi. J’ai besoin de toi mais pour cela, je dois te quitter, adieu ma belle. Il plonge la mèche dans l’alcool, l’attache fermement et y met le feu. J’ai dit, il y met le feu. Il fait rouler la pierre entre ses doigts et bingo ! Le feu ! Le feu ! Non ? Il s’acharne sur le briquet et rien ne se passe. Il le frappe au sol parce que c’est bien connu, les choses se réparent quand on les frappe au sol non ? Non ? Non.
Et là soudainement il voit rouge. Oh il se met rarement en colère le nabot. Mais là, c’est trop encore une fois, il hurle, fou de rage
« Mais tu te fous de ma gueule ?! Tu vas me laisser crever là, ici, comme un chien et pour quoi hein ?! POURQUOI ?! Je suis gentil moi, tout le temps, avec tout le monde et là, ça y est, j’ai besoin de toi et toi tu pars en vacances ?! AM I A FUCKING JOKE TO YOU ?! »
Il projette le briquet dans les airs et se met à se rouler au sol, à vociférer des insultes. Et à pleurer. Parce que Galaad ne peut pas s’énerver sans pleurer évidemment.
Galaad
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Ven 14 Aoû - 19:00
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Lun 17 Aoû - 17:27
L'Impératrice
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Mar 18 Aoû - 1:02
Après une lutte acharnée, le brouillard semble enfin derrière vous. Après avoir avancé sur quelques mètres, vous découvrez un banc qui fait face à une magnifique vue sur les montagnes. Juste à côté de ce banc se dresse une fontaine dans laquelle coule une eau aux reflets dorés. Une petite pancarte indique Eau régénérante pour voyageurs fatigués et vous ne ressentez qu'un grand soulagement en arrivant ici. Vous pouvez profiter de la vue et vous remettre de vos émotions sans risque.