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Cours 1 (Torture et Résistance à la Torture)
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La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Cours 1 (Torture et Résistance à la Torture) - Page 2 Pqmm
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Sam 5 Sep - 19:43
Les idées défilent dans la caboche - elle n'en a pas l'air mais réfléchis profondément à la question donnée - manque de voir les derniers arrivés même si une désagréable sensation d'être observée lui pique la nuque - ne manque pas toutefois d'entendre chaque mots qui défilent. La voix qui résonne à présent, elle la connait bien - certainement trop. Et par conséquent toute son attention s'éloigne, se reporte sur le ciel où des oiseaux virevoltent - bon sang ce qu'elle aimerait être l'un d'eux et ne se soucier de rien.

Finalement on la rappelle sur terre - et elle daigne enfin quitter la vitre de ses astres pour les porter sur Lenine et son côté militaire qui fascine. Elle l’apprécie - même s'il n'est pas des plus doux. Ne peut s'empêcher de se dire que c'est redondant : les définitions qui s'entêtent à se limiter si facilement. Y a pas de limite - et milles façons de décrire ce que c'est la torture - elle pense. D'une conversation basique qui tourne au drama - d'une relation simpliste qui finit mal. De ces biscuits qui toujours donnent envie mais qu'on ne connait pas.

Lancelot reprend finalement la parole - reine de la cérémonie et d'un savoir qu'elle absorbe et veut réfléchir - astre glaciaire. Et pourtant, plutôt elle pose à son tour des questions - proposant à tous de réfléchir par soit-même. « La torture serait donc uniquement pour obtenir quelque chose ? » Non. Elle peut être involontaire. Elle peut être sadique, elle peut être folle et inconsciente. Les yeux se tournent ailleurs. « Elle est donc affaire d'ennemis, les amis ne se torturent jamais, les inconnus et les amants non plus ? »

Frisson de dégoût - les poils s'hérissent. Les yeux retrouvent la silhouette clame du professeur - retrouvent contenance aussi. Le sourire brise ceci dit - mais fait au moins oublier un instant l'horreur. Debout elle avance - rejoint le fond - où les iris évitent soigneusement un certain côté - tandis qu'encore elle note les informations données - rien qu'elle ne sache pas, le concept vu pendant un cours il n'y a pas si longtemps. Mais humblement elle marque tout - ou plutôt semble dessiner des arabesques littéraires.

Le russe reprend la parole alors - des choses intéressantes sont à en tirer, notamment le concernant ; et même si elle partage sa vision des choses, elle sait au fond que ce n'est pas une bonne réponse, qu'il n'est pas que question de succomber - que ce n'est pas si facile lorsque le palpitant s'en mêle. Même lorsqu'on fait taire ce dernier - on oublie pas son humanité si facilement - sauf les fous.

Mouvement qui attire son regard - un Pourdlard arrivé en retard. Elle imprime d'un rire retenu son visage lorsqu'elle entend ce qu'il raconte au Koldovstoretz - puis se reconcentre sur ce qu'il se passe à l'opposé. Mauvaise idée : @Hitodama qui lui fait coucou de son sourire - les yeux qui n'ont plus l'air très clair. Y a quelque chose dans ces gâteaux ? Qu'importe, elle se retourne droite comme un pique avant de se faire toute petite et se cacher derrière les silhouettes de ses camarades - et les feuilles qu'elle prend dans ses mains avant de ramener ses genoux contre sa poitrine - oui oui les pieds sur la chaise - mais ça elle l'oublie un peu.

Coup d’œil jeté dans le fond à nouveau - et le torse qui se contorsionne sans peine - le fou. Idiotdama qui lui va vraiment bien - mais qui confirme qu'il doit y avoir quelque chose dans les biscuits de Lancelot. Pourquoi ? Leur faire oublier la douleur induite lors du cours ? Ca serait trop simple et un oubliette serait plus avisé. Un sort qui fuse - un corps qui tombe - Lune qui se retrouve plus intriguée par le débat aveuglé du japonais que par la décision de Suhail - enfin un instant seulement parce qu'il dit des choses intéressantes lui aussi.

Le cours semble quand même pas mal étrange - c'est pour éclairer l'esprit que les gâteaux sont drogués ? Enlevés ces oeillères dont elle parle ou est-ce un maléfice jeté aux imprudents ? Suhail accepte et elle ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait du trouver un prétexte pour s'y dérober tout en évitant les pots cassés. Il s'explique tout de même et elle peut comprendre - en France aussi c'est malpoli, mais avec les repas de famille qui font office de gavage, elle a moins de mal à appuyer son refus.

Quoiqu'il en soit il soulève des points importants - notés à l'encre noire sur la feuille de papier - loin du parchemin couteux, elle aussi elle préfère les avantages moldus sans se préoccuper des préjugés.

Résumé:
La Lune
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Fawkes
+1 :)
Fawkes
Ft. : Astrid Bergès-Frisbey
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Sam 5 Sep - 23:37
Fawkes est sur ses gardes, presque plus que d'habitude. Elle s'est faufilée à l'avant-dernier rang (pas proche du bureau, pas complètement au fond pour ne pas être dans la ligne de mire) pour ne pas déroger avec ses habitudes, bien décidée à ne surtout pas décrocher un mot. La matière la met mal à l'aise, la professeure par extension. Problème de background. Elle n'a pu que remarquer le buffet derrière, elle n'en touche pas une miette. Se méfier de la bouffe mise beaucoup trop à disposition est un principe, surtout vu le premier soir. Première question qui se pose, brune reste coite, tel est son nindo. On insiste sur les gâteaux, ça la rassérène dans sa conviction de ne pas en manger une miette.

Définitions qu'elle n'écoute pas, elle a vaguement sorti un cahier pour faire genre. Ambiance élève attentive, stylo à la main, elle écrit des trucs qui n'ont rien à voir, qui ne veulent rien dire, juste histoire de noircir des lignes. Non, la torture, pas sa came. A choisir, elle préférerait ne pas faire languir ses victimes. Quant aux informations... Il y avait d'autres méthodes, non ? Loin des envolées éducatives de Lancelot qui la perdent définitivement. Il faut les manger ou pas les gâteaux du coup ? Error system. Y a un pouilleux (@Mordred) qui débarque, ça ne crée même pas deux minutes de bordel, déception. Puis voilà que la vieille attaque un des Mahoutokoro du dernier rang. Cool, cool, cool, on se sent super en sécurité dans cette salle, Fawkes, dans deux minutes, va dire qu'elle a mal au ventre et rejoindre l'infirmerie. Ortiz et ses tatouages sont nettement moins effrayants. Plus compréhensibles également, entre @Suhail qui raconte sa vie, @Hitodama qui... fait des trucs ?, le reste. Gamine reste impassible, comme si de rien n'était, parfaite étudiante silencieuse, imperméable aux dingueries.

Citation :
91-100. Elle garde la pokerface.
51-90. Pas au top de sa vie mais ça passe.
11-50. Livide.
1-10. Malaise.
Fawkes
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Avril Lavigne
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Sam 5 Sep - 23:37
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Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
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Cours 1 (Torture et Résistance à la Torture) - Page 2 Tenor
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Dim 6 Sep - 0:45
Vendredi matin, Lancelot. Les yeux bien éveillés, largement tracés de rouge fixent le calendrier dans la salle des professeurs si longtemps qu'ils en oublient de cligner. Ça doit faire dix bonnes minutes qu'il cogite. Il y va, non, peut être, mais si, carrément pas. Ça lui donne presque mal au crâne et il a bien trop l'impression de subir un des interminables monologues de son élève chouchoute (c'est elle qui le dit).

Y va, donc. Slave bondit presque vif de sa chaise, traverse le bâtiment au pas de course, ouvre quelques portes qui sont pas les bonnes avant de trouver la salle où s'est installée Lancelot. S'il n'a rien contre le chevalier pour le moment (calme, distinguée elle pourrait faire un concours avec la néréïde) l'intitulé déplaît. Et l'esprit qui l'a mis au point également.

Une fois certain d'avoir la bonne porte Ortiz, sans toquer ni s'annoncer, l'ouvre bien grand et fait quelques pas dans la salle. Manque juste sourire colgate et ta-da pour que ce soit héroïque. Il a une autre mine qui lui ressemble pas sur les traits, l'expression papa ours inquiet qu'on pourrait croire volée au patriarche des scandinaves si la mâchoire était moins crispée. " @Fawkes putain ! Je t'ai cherchée partout. Allez debout j'ai pas toute la journée. " Il commence à peine la gamine localisée. (Un autre jour il aurait loué sa seule présence).

Puis les mirettes glissent dans toute la salle, dévisagent quelques faces, tentent de prendre la situation dans son ensemble sans parvenir à tout saisir. " @La Lune, faut qu'tu viennes aussi. Et toi là bouclettes, pareil. " il termine en agitant la main vers @Mordred. Il parle fort, sûr et pressé, le genre de voix qui font normalement rameuter.

Sans attendre que ses recrues s'activent l'infirmier se tourne vers la collègue, esquisse un sourire d'excuses improvisé et rigide. " Désolé pour l'interruption ils étaient censés être avec moi ce matin. " Hochement vif du chef, et aussi vite il prend la direction de la porte puis se retourne finalement. " Euh Hito' ? Bois un verre d'eau ou va te faire vomir mais reste pas comme ça. " C'était sa minute responsable et infirmier, il est déjà prêt à s'en aller avec sa pêche matinale.
Ortiz
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Lancelot
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Lancelot
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Dim 6 Sep - 12:24
”Jouer des occasions...”

Elle regarde Suhail et lorsque Lancelot parle, on ne sait si elle teste les mots ou l'idée. Finalement, la femme hoche la tête, ne sourit plus. Peut-être est-elle fatiguée, épuisée : une classe entière, si peu de personne pour écouter. Bienvenue dans le monde du professorat...
Des plumes grattent contre le parchemin, d'autres élèves préfèrent utiliser un simple stylo. Lancelot n'a pas donné de conditions particulières sur le matériel à apporter, à chacun de se débrouiller selon ses goûts.

En effet, que l'on soit le questionneur ou le questionné, en matière de tortures aucun n'est inactif et il s'agit d'attraper chaque occasion pour soi, d'arracher à l'autre chaque occasion que lui peut avoir également. Raison pour laquelle tout ne peut être planifiée d'avance...”

Le sourire revient, aussi fugace qu'une chose qu'on pense ne pas avoir vraiment vu. Ainsi est Lancelot.

”Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucune préparation à avoir.”

Elle se tourne à nouveau vers la classe entière, la voix un peu plus forte. Lancelot joue de son cours comme d'un thérémine, les nuances viennent et se lovent aux murs, contre les tables aussi. Certaines montent jusqu'au plafond, d'autres s'échappent par la fenêtre, celles que la femme n'a pu bien laisser aller.

”Tous ici, nous portons une culture différente dans le nom et la nationalité de notre délégation. Cela donne des pistes, bien sûr ces pistes peuvent également être fausses. Parce que nous pouvons nous laisser avoir à réduire les autres à de simples caricatures et nous convaincre que par exemple, l'élève La Lune vient en cours en béret avec une baguette de pain sous le bras. Trouver le détail important dans une identité commune, savoir comment en jouer, s'il faut appuyer sur ce détail ou au contraire l'abandonner pour mieux créer la circonstance dont on a besoin. L'occasion.”

Et comme un coup du sort, la porte s'ouvre, Ortiz entre, réclamant quelques uns des étudiants. D'un mouvement de tête, Lancelot lui demande de patienter quelques instants.

”De la même manière qu'il faut savoir quel point du corps peut se réveler le plus faible dans une situation de torture.”

Elle bouge la main, fait signe aux élèves concernés de rejoindre l'Infirmier.

”Mordred, aidez Hitodama si cela vous est possible. Ortiz, vous aurez à soigner celui là. Conjonctivite...”

Elle claque des mains, le son peut surprendre.

”Bien, que ceux s'estimant capable de ne rien révéler sous la torture, lèvent la main. Il n'y aura pas de démonstration physique.”
Lancelot
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Dim 6 Sep - 13:45
La tranquillité d'Hitodama est de courte durée. Faut dire qu'il est sacrément con. On pioche pas à la sauvage dans le plat d'une nana qui a clairement explicité l'importance de la politesse dans son cour.
T'observe le brun se prendre le sort de plein fouet, et tu te demandes combien de temps il compte rester comme ça avant de demander la permission d'aller à l'infirmerie.
Quand on parle du loup tient. Voilà l'infirmier qui débarque. T'hausse un sourcil fasse au cour d'actor studio qu'il vous offre en live. Il est sérieux le coco ? T'élimine automatiquement les trois épargnés de tes possibles camarades de missions à l'avenir. Si ils sont même pas foutus de pouvoir tenir un cour de torture sur l'Esperanto au point que l'infirmier vienne les sauver, tu donnes pas cher de leur peau face à la réalité. Franchement c'était pathétique. Le genre de scène qui te faisais serrer les dents et te demander ce que tu foutais là.

A ta grande surprise, Lancelot accepte la comédie et laisse partir les trois recrues. T'es juste à côté de la sortie, alors tu sais que la joyeuse troupe t'entendra lorsque tu commentes doucement un "espérons que ce genre de technique fonctionne aussi avec les mangemorts."
Ca te dépasse ce genre d'attitude, vous êtes là pour apprendre non ?

Lancelot claque des mains et pose une question. Tu reportes ton attention sur elle. Franchement t'en savais foutre rien, jusqu'ici t'avais jamais rien révélé, mais t'étais d'avis que chaque être humain avait ses limites, c'est juste que tes bourreaux d'autrefois avait pas réussis à percer les tiennes. Alors tu lèves pas la main, te contentes de chercher du regard ceux qui le feront.
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Viviane
NORMANDIE INDÉPENDANTE (NOTRE MONT SAINT-MICHEL)
Viviane
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Dim 6 Sep - 20:29
♤  torture et résistance ♤

Finalement, dans les exemples de torture commune; ce cours aurait bien sa place. Entre les silences mortuaires, les mots lapidaires et les gestes lacunaires : rien n'allait. R i e n. Alors elle reste silencieuse la britannique, l'ouvre pas - parce-que t'façon, elle se met rapidement à donner l'impression de plus rien piger; dès que les mots et les idées deviennent un peu trop compliqué. Blablabla; pour symphonie désaccordé qu'elle semblait entendre. Tentant vainement d'avoir l'air attentive aux débuts, à force d'poser son regard à droite et à gauche, elle a dut se choper une migraine ou une connerie du genre - ne fixant finalement plus qu'un point abstrait devant elle. Pourquoi elle était pas restée dans son lit déjà ? Ah oui, c'était mal de sécher les cours. Infime signe de vie donner lorsque y en a un qui sort que la torture entre amants, c'est toujours volontaire et plus ou moins consentie. Roll eyes. Même elle se serait jamais permise d'sortir pareille connerie - selon elle, se plaisant à penser que plus le bourreau était intime de sa victime; plus les sévices seraient mortellement ancrées au creux du cœur et de la chair. Mais bon, c'est encore un peu trop l'bordel dans sa tête pour qu'elle s'amuse à tenter d'aligner plus de deux mots - puis d'toute façon, c'est déjà de notoriété publique qu'on l'entend pratiquement jamais l'ouvrir dans un cours théorique; sauf pour être nonchalante et déplaisante. Ça, elle sait toujours faire étrangement.

A l'origine, elle galérait jute un peu à suivre les idées du cours - surtout quand ça commence à causer politesse et soumission; nuances semblant probablement trop compliqué à comprendre pour elle. Puis c'est la fin du monde - d'son monde, quand elle croise le regard d'Hitodama accompagné d'un sourire puant l’inhibition. Même pas qu'elle y répond, si ce n'est pas un nouveau roll eyes avant de se facepalm quand elle le voit se lever pour... Non, il allait pas osé ? C'était une mauvaise blague ? Ah bah si. Il dérobe dans le plus grand des calmes des poignées de gâteaux à Lancelot - à quel moment ça semblait être une bonne idée ? Vraiment, il aurait mieux fait de rester coucher ce matin. Et elle aussi sûrement. Parce-qu'après, y a un sortilège qui part. Puis la porte qui vole. Des élèves qui sont appelés à la voler pour s'barer de la salle - c'est quoi ce bordel encore ? Maintenant y en a qui ont des passe droits pour sécher en toute légalité ? Ils voulaient pas l'embarquer au passage ? Non ? Bon, dommage. Ne retient que La Lune, parmi ceux qui sont invités à se désister.

Ca semble pas dérangé le cours, tout ce bordel - mais Viviane, elle; elle semble bien paumée. D'habitude elle a juste l'air blasée et désintéressée, là faut ajouter qu'elle semble avoir besoin d'un gps au combo. La question de l'enseignante claque et résonne - silence dérangeant, occasion pour les uns et les autres de se juger et jauger. Elle semblerait presque hésiter un instant; la sorcière, mais semble suffisamment consciente pour se rappeler qu'elle est humaine et non mercenaire ou robot en tout genre - et que les humains, c'pas invincible. Franchement pas ouf, faudrait trouver un moyen de les level up quand même. Puis le regard se balade, cherchant si certains auraient l'audace de se manifester.


Dé:

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Viviane
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Avril Lavigne
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Dim 6 Sep - 20:29
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Lun 7 Sep - 14:17
Le cours suit une suite logique. Hito puni pour son irrespect, ce qui étonne Lenine, lui qui semblait très à cheval sur certaines politesses. Le russe se demande s'il n'y a rien d'étrange dans ces biscuits, jusqu'à ce que Lancelot le punisse à sa manière. Non. Elle n'aurait pas volontairement mis quelque chose dans les sablés pour satisfaire un besoin de montrer sa supériorité. Lenine sait qu'elle vaut mieux que ça.

Certaines recrues sont sauvées par le gong quand Ortiz débarque d'un coup. A-t-il seulement toqué à la porte ? Lenine n'est pas certain, mais il le trouve pas mal culotté de venir perturber le cours comme ça. Trois sont désignés pour partir, et Lancelot accepte. Y'a vraiment rien qui tourne rond sur cette île. On est loin de la discipline et de la rigidité de l'armée, sont pas près d'aller sur le terrain ceux-là. Fawkes, La Lune et Mordred sont excusés, doivent se lever et suivre l'infirmier. Lenine ne se pose pas de questions, il écoute la suite du cours avec une attention certaine. Question est posée : qui est certain de ne balancer aucune information sous le coup de la torture ? Lenine lève la main instantanément. Une fois que le regard du professeur accroche son bras, il se lève à côté de sa chaise et articule :

"Si résister signifie ne pas donner d’informations, alors je lève la main. Je préfère mourir que de trahir mon propre pays."

La mort est un honneur. La lâcheté et la trahison non. Démonstration physique ou mentale, qu'importe, Lenine est formé pour ça. Contrairement à d'autres, il est prêt.
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Aurora
Chuis un tigre moi pas un cochon
Aurora
Ft. : Billie Eilish
Cours 1 (Torture et Résistance à la Torture) - Page 2 T8p1
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Mer 9 Sep - 19:28
Milieu de la salle. Pas trop devant : elle ne veut pas être de ceux qui semblent trop intéressés. Pas trop derrière : elle ne veut pas être de ceux qui ne semblent pas intéressés. Un stylo dans les mains, qui roule et tourne entre ses doigts (elle n'utilise plus sa baguette, un jour à Ilvermorny un sortilège est parti seul et a blessé l'un de ses camarades). Doigts occupés, elle ne note rien, ne s'intéresse à personne. Ecoute seulement.

La professeur, Lancelot. Pas typiquement taillée pour le job, la torture ne lui va pas. Mais il faut se méfier, toujours. Puis les autres étudiants, ceux qui tentent de définir la torture. Elle écoute, l'Aurore, calme et presque souriante. La Uagadou, puis le russe, puis à nouveau Lancelot. Le russe affirme que la torture sert toujours à quelque chose, vision trop simpliste selon l'Américaine. Histoire de gâteaux, le Reqem se sert après le Japonais, gueux qui arrive en retard et s'installe au premier rang. Deuxième stylo qui rejoint l'autre main, est-ce qu'ils vont apprendre quelque chose à un moment ? Lancer des sortilèges de conjonctivite, visiblement. Soupir blasé de l'Américaine devant le ridicule de la situation. De l'extérieur, elle semble porter un profond désintérêt à ce que raconte la professeure. Pourtant elle écoute, de loin, les mots qui sont comme un écho - un rappel ?

Troisième stylo, bientôt elle va se mettre à jongler. Et puis le gars (professeur, pardon) qui se prétend infirmier débarque, embarque trois pimpins en dehors de la salle. Quatrième stylo. Lancelot demande qui s'estime capable de ne rien révéler sous la torture. L'Aurore est presque déçue de l'absence de démonstration physique. Comment sont-ils sensés apprendre, si on ne les met pas face à leurs limites ? Russe qui lève la main, parle et aurait mieux fait de ne rien dire. Stylos qui tombent sur la table, Aurora qui ricane un peu. "C'est pas la question." Sauf s'il pense n'avoir aucune faille à exploiter et une résistance physique à la douleur hors norme. "J'imagine qu'ici, on préfère tous mourir que trahir, c'est pas le concours de qui a la plus grosse. Je parie que tu tiendrais même pas cinq minutes avant de donner ton nom si on te lançait un Doloris." Torture facile, efficace, brutale (trop simple). Peu importe la force des convictions, Aurora l'a déjà vu, si le tortionnaire est expérimenté, les plus noirs secrets peuvent être révélés presque facilement. "Comme la plupart d'entre nous ici, c'est pour ça qu'on est là d'ailleurs." Regard tourné vers l'anglaise qui leur fait cours. "Professeure, comment apprendre à résister à la torture sans démonstration physique ?" Regard intéressé. C'est pour ça qu'elle est là, non ?


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Aurora
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Mer 9 Sep - 20:12
Record battu. Il n'aura fallut que vingt petites minutes avant qu'un américain ouvre sa grande gueule d'arrogant. Si Lenine était capable de rire, il se serrait étouffé, hilare, d'entendre une des rares délégation qui n'a pas connu la guerre  le provoquer. Lentement, Lenine tourne son visage fermé et dur vers la gamine aux mille stylos. Face hautaine s'approche de son banc. C'était pas la question ? Pourtant, il va lui en donner une réponse. Lenine, c'est pas le genre de gars qui va faire le grabuge  dans un cours, mais les amerloques, il peut pas les blairer. Si Lancelot n'était pas là, il lui aurait retourné une joli gifle pour lui faire ravaler son insolence, et il aurait craché un putain de glaire entre ses deux yeux clairs.
D'la putain de vermine, ces américains.
Elle ricane, semble fière d'elle. La torture, c'est de pas pouvoir la remettre à sa place cette petite peste. Et ça, ça n'a rien de physique. 


Le soldat russe remonte l'allée, vient se caller devant le banc où est installée celle qui se prend pour la petite fillotte de Buffalo Bill, dégaine des conneries à la seconde, balles à blanc. Mains gantées dans son dos, menton levé et yeux baissés, on ne peut lire que du mépris dans les yeux de Lenine. Il n'a jamais caché son racisme envers la Délégation de Jupiter, et il ne compte pas s'en cacher. Ses ambres la sondent, léger rictus au coin des lèvres, presque imperceptible. " Vadim Egorovitch. " Il parle distinctement, toute la classe peut l'entendre. Ton qui signifie c'est ça que tu voulais entendre, petite maligne ? Il n'a pas honte de son identité, ni du sang qui coule dans ses veines. Les plus instruits connaissent sa lignée par ce nom de famille. Il sait qu'il est un de ceux qui a la plus grosse ici, vu les candidats de cette classe, pour la plupart, ne sont la que pour décorer comme les médailles qui trônent sur sa veste militaire dans sa malle. Elle se croit sûrement maligne, doit se sentir supérieure à avoir réussi à obtenir son nom et son prénom sans le moindre problème, Mais Vadim s'en bat les couilles. Visage hautain continue de la fixer. " Hm."  lâche-t-il en toute et simple conclusion. Cesse de la sonder avec son air glacial, elle risquerait de prendre froid. Tic langage corporel, bruit de suscion desapprobateur (un tchip quoi), avant de tourner les talons et de retrouver son siège dans le plus grand des calmes. Ses pensées fusent au sujet de celle qui joue les plus malignes. Avoir peur d'un nom, craindre l'identité des autres, c'est certain que ça va les aider à se serrer les coudes. Petite conne, lui, il n'a rien à cacher.
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Mer 9 Sep - 22:04
Lenine lève la main, sans surprise. L'analyse était rapide avec celui là, ça t'étonnais pas un instant qu'il fasse partit de ceux à la conviction solide quand au fait de ne jamais céder. Puis t'entend un ricanement, le genre méprisant. Et qui d'autres pour se montrer aussi condescendant qu'une sacro-sainte américaine ? Personne. T'es ahurit par l'assurance dont elle fait preuve quand à la solidité du russe. Grande gueule suprême, elle avait été bercée trop prêt du mur celle-là. Clairement elle savait pas de quoi elle parlait. Bien sur que non il tiendrait pas, parce que l'info en question on en avait rien à carrer. Exemple aussi incohérent que ses envies, elle se plaindrait presque de pas se prendre une dose de souffrance dans le nez.
Tu te demande un instant si Lenine va pas lui lancer le sortilège nommé, histoire de la calmer. Mais il en fait rien, opte pour plus insolent, il balance son nom au plus grand des calmes. Ça t'arraches un sourire amusé un bref instant. Vadim, ça lui va bien. Aucune idée du palmarès du patronyme mais les réputations hors frontières, ça avait jamais été ton truc de toute façon.
Et parce que l'impudente est intervenue, tu changes d'avis quand à ta main levée. Les doigts passent au dessus de la tête, regard posé sur Lancelot. "Jusqu'à maintenant je n'ai jamais rien révélé sous la torture. Doloris compris." Puis tu reportes ton regard sur l'américaine, savant mélange de voix doucereuse et regard méprisant. "Si tu as si peur de ne pas savoir résister sans t'entrainer, je me ferais une joie de t'apprendre." que tu proposes dans ta grande bonté d'âme. "Si notre professeur m'y autorise, bien évidement" que t'ajoutes quand même en conclusion, à l'attention de la concernée.
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Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
Ft. : Tamino
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Messages : 359
Points : 940
Jeu 10 Sep - 0:25
Le sourire s’efface et le jeune homme craint un peu pour sa personne. Il avait dit une connerie. Il allait être le seul à dire un truc idiot dans un cours où la prof commençait pas « y a pas de réponses idiotes ». C’est pour ça, qu’il prenait la place du fond. Pour qu’on l’oublie, lui et ses conneries.

Mais le sourire revient et le cours continue. Le bruissement des plumes, stylos et autres joyeusetés reprend pendant que la femme avance dans son cours, comme une partition parcourue avec soin. Elle mène la barque comme elle le souhaite, sans perdre de vitesse malgré les bourrasques interrompant le tout.

Une porte qui s’ouvre et des gens qui se carapatent. Ah. Bah pourquoi pas, après tout. Çai s’obtenait comment, les passe-droits ? Ça pourrait servir pour d’autres occasions.  Suhail pouvait les comprendre : il faut savoir saisir l’instant. Et au pire, un cours théorique, ça se rattrape.

Et au final, que savent-ils les uns des autres ? Ce sont peut-être déjà des professionnels de la torture qui ne se dévoilent pas, ceux-là. On le découvrirait plus tard, avec tout le reste.

L’interrogation fatale retendit et comme tous, il se demande qui osera lever la main. Il faut un certain culot – qu’il aurait pu avoir en d’autres occasions, sûrement – pour clamer haut et fort insensible. Résistant. Capable. Une certaine envie de hurler ses capacités, aussi. Le silence, c’est une bonne réponse, aussi. On s’avance pas trop, comme ça, au moins.

La seule voix qui s’élève, il aurait pu le prédire. Il devrait lancer des paris, dans le fond de la classe. Même si la thune servait à rien, ici. Tout dans le maintien transpire l’ordre, l’armée ou un dérivé quelconque. Un bon petit soldat, bien formé. Ce que la plupart n’est pas, au final.

Ça recommence à fuser de partout. Du fond, il observe. Il se demande vaguement si Lancelot aurait pas pu lui laisser l’assiette de biscuit, à défaut d’avoir du popcorn. Au concours de ‘Qui a la plus grosse’, il ne participe pas : pas qu’il a à se plaindre mais… Il a pas super envie de connaître celles des autres. Au lâchage de blaze, il ne participe pas non plus. Suhail, ça sonne bien. C’est moins commun que le sien. Puis en plus, on peut pas faire des blagues donc c’est naze, ça a pas le même potentiel qu’EGOrovitch. Nom qui ne lui dit rien. Ils sont censés connaître ? Ou pas, justement, et le russe le prouve alors qu’un nom n’a aucun poids.

Ca roule un peu des yeux. Ils vont bientôt se sauter à la gorge ? Un regard vers Lancelot. Pauvre femme, entre le gars défoncé et ça, maintenant. Elle le mérite pas vraiment, sérieuse comme elle est. C’est pas comme si elle s’était foutue de leur tronche en préparant son cours.

Soupir sur les lèvres, il s’apprête à requitter l’ombre pour tenter un semblant de normalité. Il admire le calme du slave - il est pas certain d'en être capable de la sorte - mais bon, vaut mieux pas trop traîner, il parie pas sur une durée encore très longue. « Mourir pour rien révéler, ok, super choix. Je suis d’accord. Mais si on peut pas mourir ? On a pas tous une capsule de cyanure cachée dans une fausse dent, même si on devrait peut-être. Et si la personne en face a pris ses dispositions ? » Parce que bon, il veut bien mourir mais faut lui en laisser la possibilité. Il peut pas juste retenir sa respiration, le corps réagissant instinctivement.

« On fait quoi, dans ces cas-là ? On peut p’tre commencer quand même par la théorie, histoire d’offrir à tous les mêmes bases. La pratique tardera pas. Une bonne petite aprem séance de torture, on peut se caser ça le lundi non ? »
Suhail
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Viviane
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Viviane
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Jeu 10 Sep - 2:07
♤  torture et résistance ♤

Ah, si la britannique avait oubliée que l'île avait des airs de camp de vacances, elle venait de s'prendre un violent rappel en pleine gueule. Une unique interrogation et c'était déjà la prolifération de la démonstration absurde et de la provocation immature. Elle perd le file la sorcière, semble l'avoir perdu depuis bien longtemps déjà - se rompt sous la lame tranchante d'un simple mot. Tressaillement imperceptible à sa première évocation blasphématoire - l'dos se raidit, le regard se tarit. Traits trahissant fatigue et désintérêt troqué au profit de l'indifférence redondante. Souffle plus court lorsque les consones du mot effronté damné résonne une seconde fois, doigts se crispant sur le bureau. Y en a encore un qui comptait l'prononcer, ou le compte était bon ? Parce-que l'compte était bon pour elle. Entre le russe militaire robotique, l'américaine à l'assurance mordante, la femme du désert provocante et le pseudo invité prisonnier qui tente de tempérer l'ensemble, elle a clairement son compte ouais. Y a une ou deux réflexions pas trop débiles ni puériles - selon elle, au milieu d'un déluge de gamineries risibles; avec une identité qui s'échoue au milieu du nofrage. C'était un cours de base ? Parce que là, ça ressemble plus à un zoo pour la sorcière, ou une basse courre à la limite. Mais bon, elle en dira rien, la maltraitance animal c'est pas très bien vu en général.

« Si vous voulez jouer à qui a la plus grosse, qui est l'plus con ou l'plus résistant, vous pouvez l'faire dehors.» Ouais donc, en cours théorique : on l'entend que lorsqu'elle s'montre désagréable; comme maintenant. Elle s'emmerde même pas à prendre la peine d'en regarder un ou d'tous les mater, se reconnaîtra qui voudra. Tout c'bordel parce-que y en a un qui a eut le malheur de sortir des mots un peu trop automatiques, robotiques et qu'une blonde décolorée a voulu rebondir dessus. Au moins, elle faisait chier personne l'étrangère; elle avait pas l'air de suivre mais l'ouvrait pas. Enfin, jusqu'à maintenant quoi. « La question d'base c'est : qui pense pouvoir ne rien dire sous la torture.» Point barre. Pas qui a déjà trahit, qui a déjà subit ou qui a déjà réussit à n'rien dire. Sinon, Viviane passion faire la pseudo morale alors qu'elle en a pas placé une depuis le début, qu'elle semble en avoir rien à foutre et qu'elle est pas irréprochable comme élève. En bref, l'incarnation d'la mauvaise foi à jouer la daronne juste parce-que le sujet sur lequel ça a dévié ne lui plait pas.


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Viviane
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Lancelot
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Jeu 10 Sep - 11:23
Est-elle réellement là, Lancelot, alors que les voix fusent et s'affrontent? Un peu plus de pâleur à ses joues, un peu plus de langueur à ses yeux. Certains veulent parler, elle les laisse faire, donne à peine l'impression d'écouter.
Quand enfin le silence revient après la dernière intervention de Viviane, Lancelot seulement se redresse. Son visage est dur, changé et semblable tout à la fois. Quiconque y poserait la main risquerait de s'y couper...

” Egorovitch... Si ce nom est bien le vôtre, en ce cas il est celui d'un colonel devenu valet de pieds du tsar Nicolas II, pour ceux peu familiers avec l'histoire russe. Autrement dit le petit chien d'un monarque despote même si la fin tragique qu'il partagea avec la famille royale déchue à la Maison Ipatiev fit de lui un martyr bien que reconnu tardivement.”

Elle ponctue sa phrase d'un léger regard à tous les élèves restants.

”Lenine, le personnage historique, a d'ailleurs autorisé cet assassinat. Intéressant de voir que vous portez le nom d'un des assassins voilés de votre ancêtre, bien qu'il n'ait pas lui-même appuyé sur la gâchette, Tovaritch

Le dernier mot, Lancelot rit presque en le prononçant, de la manière dont on partage une blague innocente. Son attention se reporte sur Sakhm et Aurora. ”Vous êtes ici pour apprendre, pas pour remettre en question, pas encore. Si cela ne vous convient pas, autant quitter ce cours tout de suite comme vos camarades. Cependant vous risquez de ne pas être autorisé à suivre les prochains me concernant...”

Elle secoue la tête, par miracle le chignon tient encore quand bien même suivre les mouvements et gestes de la femme doit être une torture justement pour l'élastique.

”Ce que je veux vous faire comprendre, c'est que la torture ne se reconnait pas, ne se définit pas. Elle a de multiples apparences, parfois oui un simple sortilège suffit et parfois l'esprit lâche, parfois au contraire il s'évade, permet de ne rien dire. Mais faire pression sur quelqu'un, cela peut être beaucoup plus simple. Un mot peut suffire...” Et son regard se tourne vers Viviane un instant.

”La torture, en vérité nul n'est sensé y survivre, elle n'est qu'un passage jusqu'à notre mort prochaine soit sous les instruments et techniques utilisées, soit après, pour le châtiment décidé une fois que l'on a avoué. Pourquoi est-ce que l'on parle alors? Parce que le bourreau est capable de nous donner de l'espoir. Espoir que cela s'arrête, espoir même que l'on s'en sorte, pourquoi pas? Abandonner tout espoir, devient une manière de se protéger et de résister, de mourir sans rien dévoiler. Poétique sur le papier, mais réalisable, vraiment? Les circonstances peuvent faire que malgré tout, on s'en sorte, mais récupère-t-on tout ce de que l'on a été? Non, et n'oublions pas la loi du silence, celle qui nous empêche d'exorciser ce souvenir... “

La tristesse revient dans ses yeux quand bien même elle ne s'exprime pas sur son visage entier et que le sourire aux lèvres de Lancelot est toujours présent.

”La semaine prochaine, il y aura une interrogation écrite. Pour la réussir vous n'aurez qu'à écrire un seul mot sur le parchemin : espoir. Informez juste vos camarades de l'interrogation écrire, ne leur indiquez rien de plus et refusez de passer vos notes. Voyons-voir si vous vous amuserez à être le bourreau capable de faire peur avec cette information ou le torturé qui tente de protéger le vrai secret derrière l'information.  Ce sera tout, merci de votre attention...”

Spoiler:
Lancelot
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