Puis voilà que son sauveur (@Ortiz) débarque. D'ailleurs, elle s'en étonne, elle ne l'a jamais trop vu avec cette gueule - on va croire qu'il a un cœur - mais peut-être que la situation est grave après tout, qu'il a vraiment besoin d'elle. Elle pose un regard interrogateur sur lui, sourit, se lève pour le rejoindre. Ils sont une team de quatre maintenant, cinq avec @Hitodama qui a l'air quand même très flex. Prêts à s'éloigner le plus possible de @Lancelot, sa voix douce, ses paroles glauques. Sourire angélique à @Sakhm qui se risque aux remarques désobligeantes. Qu'est-ce qu'elle y connaît en mangemort la Uagadou après tout ? Ils ne sont même pas en guerre. Puis son attention se tourne vers l'infirmier. "On va où ? On fait quoi ?" qu'elle demande avant de détailler ses compagnons de kidnapping du coin de l’œil.

Russe qui se lève et vient se planter devant l'Aurore. Bien droit, mains dans le dos, le parfait enfant de bonne famille - regard méprisant, glacial. Et elle se contente de lui sourire, il se croit supérieur et plus intelligent qu'elle - très bien. Prénom et nom lâchés comme ça, sans aucune justification. Bien le secret de l'identité, balayé en une demi-seconde. S'il pense pouvoir résister à la torture, il ne lui aura pas fallu plus d'une demi-seconde pour craquer face à une provocation. Sourire qui s'agrandit chez l'Aurore. Visiblement, Lenine a des problèmes de compréhension, malgré le sortilège de traduction lancé partout dans la Cité. Elle se fiche bien de son nom, l'exemple avait été donné parce qu'ils sont censés cacher leur identité ici. Mais finalement, l'information n'est pas dénuée d'intérêt. Alors c'est un Egorovitch, ça explique peut-être pourquoi son visage lui rappelle quelque chose de très très lointain, comme un vieux souvenir qu'on n'arriverait pas à distinguer d'un rêve. "Hm." qu'elle lâche sur le même ton que le russe. "Enchanté, ser Egorovitch." Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il porte bien son nom. Elle répond au regard glacial par des yeux rieurs, monsieur je-me-prends-au-sérieux l'amuse bien trop. Et il retourne à sa place, en bon enfant bien élevé.

Puis c'est au tour de la recrue de Uagadou de se lancer des fleurs à elle-même. Elle garde son sourire, Aurora, même si elle comprend bien dans le regard des autres et dans leurs paroles qu'ils pensent qu'elle ne sait pas. Et ça la fait sourire, parce que ce sont eux qui ne savent pas. Et ça l'arrange, ils peuvent bien garder cette image d'américaine débile qui ne sait qu'être provocante. Ça lui va. "Oh merci de ta proposition, chère camarade." Ironique, à peine. "Quand la professeure Lancelot souhaitera que nous passions à la pratique, je serai ravie d'être ta partenaire." Et on verra bien qui résiste le mieux.

Regard échangé furtivement avec le Reqem qui parle ensuite, hochement de tête pour approuver les paroles. Puis celles de Viviane - décidément un peu plus sympa que la veille dans le désert. Puis leur professeure reprend la parole, explicite un peu plus le but de ce cours théorique. Comprendre que la torture n'a pas de définition, pas de normes, pas de règles. Okay très bien, les informations les plus intéressantes auront donc été les comportements de ses pairs. Cours fini, devoir noté, stylos rangés. Fin du cours.

Résumé:

Intervention soudaine - un type tatoué des pieds à la tête - l'infirmier ? Elle a du le croisé depuis son arrivée - mais ne le connait pas. Il convoque Fawkes - la jolie brune plus loin. L'expression inquiète qui ne cache rien - en dévoile trop. Le lien qui les unis sûrement d'avant même leur arrivée ici. Sauveur. Même si le cours n'est pas encore des plus complexe. Ca baisse les yeux quand ceux du type lui passe dessus, tressaille quand quand le pseudonyme est balancé. Elle était plutôt bien ici en vrai.

Elle attend l'approbation du professeur tout de même pour se lever - certaine que son utilité à plus sa place ici qu'ailleurs - laisse le privilège au doute tout de même parce qu'on sait jamais vraiment au fond. Et suit le mouvement de main - glisse papier et stylo dans le sac à la volée, s'excuse un peu envers l'institutrice et rejoint la porte en quelques enjambées - n'ose pas regarder le japonais qui va devoir les suivre finalement. Entend la dernière question de Lancelot et se dit qu'elle ne tiendrait sûrement pas juste avec une pression psychologique trop importante - n'est pas étonnée de voir Lenine lever sa main directement.

Elle relève pas les paroles de Sakhm non plus - il n'y a pas de place aux querelles d'enfant en ces lieux. Et elle suit - suit toujours, fait ce qu'on lui demande, bien qu'un peu déçue de ne pas avoir la suite du cours. « On va où ? On fait quoi ? » La voix qui résonne. Vraie question, maintenant qu'ils sont dehors, c'est quoi la suite ? Toujours elle ne pipe pas mot - comme l'essentiel a déjà été demandé - mais sourit poliment lorsque le regard croise celui de Fawkes - qui elle aussi semble détailler les rescapés.

Résumé: