Dédé:

Résumé:

 Oh surprise, l'attention de la britannique semble monter en flèche lorsque la réponse quant aux binômes survient - eh merde. C'est trop tard pour se barrer, se désister ? L'art d'abuser et d’exagérer, mais clairement, devoir faire équipe avec quelqu'un d'autre l'enchantait pas. Bon, au moins ils pourraient vraisemblablement choisir, elle ferait avec - pas assez insolente pour oser se barrer à cause de ses apparentes tendances individualistes.

Se faire remarquer quand l'idée est de se faire oublier, c'est pas un talent ça ? Probablement pas, mais la britannique semble douée pour engendrer ce paradoxe indécent. Un jour, elle apprendrait à moins l'ouvrir - même si c'est pas facile quand, c'est plus un secret pour personne, on a une grande gueule. Comprend tout de même qu'elle a peut-être déconné quand elle voit la baguette de Mizuchi se lever - oups, erreur de parcours ? Retient un soupire de soulagement - car si elle avait pas eut l'air tant inquiétée, commencer la journée avec un sortilège dans le tronche la tentait moyen; quand les esquisses d'une libellule argenté la charme de ses arabesques intangibles. Patronus. Sourcil légèrement haussé lorsque l'enchantement se rompt - mots résonnant encore un instant. Ombre d'un sourire amusé étirant un instant ses lèvres.

Mots d'encres découlant de nouveaux des lèvres de l’enseignante - sombres teintes par l'incompréhension semblant gagner les réflexions de la sorcière, de ceux que l'on dit préférer la franchise simple et naturelle; probablement absurde de trop pour comprendre l'essence d'une idée sublimé de beaux mots; de phrasés enjolivés pour permettre à l'idée d'être acceptée plus aisément. A la finale, tout ce qu'elle pige la britannique, c'est qu'elle est inviter à se la fermer pour mieux écouter. Enfin, elle croit que c'est ce qu'il faut pigé. C'est bien ça, non ?

Ah, y a son pseudonyme qui résonne clairement. Ça, elle comprend sans trop de mal, ça va, c'est pas trop compliqué. Donc elle est censée montrée qu'elle a pas qu'une grande gueule à tout le monde ? Ah. Elle avait pas trop anticipé ça - faute d'avouer qu'elle semble pas anticiper grand chose. P'têtre que si elle reste assise sans rien dire jusqu'à la fin du cours, ça passera comme une lettre à la poste ? Vu le regard que lui adresse la coréenne, clairement, ça passera pas. Bon. Ça commence à s'agiter à droite et à gauche - ça gueule. Enfin, y a un hérisson qui gueule. Celui d'Hitodama - il pouvait pas dire à Pluton le hérisson de baisser le volume un peu ? C'était violent quand on était pas réveillé. Britannique qui se dresse finalement sur ses jambes - pas enchanté mais elle fera avec, accroche un instant le regard de l'enseignante qui semble pas vouloir en démorde - mais le perds celui suivant parce-que ça gueule de nouveau, au creux de ces tympans cette fois-ci. Un fennec. Leur but c'était de tous les rendre sourds avant la fin de l'heure ou comment ? Si le sursaut est réprimé - à l'instant du russe, elle pivote aussitôt sur ses talons et cherche le coupable - ouais, coupable, carrément, du regard. Prunelles qui se posent sur @Suhail - noir, colère semblant dominer ses émotions. « S'tu voulais me rendre sourde, t'es pas loin de la réussite critique.» Main porté un instant au tympan endommagé - elle exagère un peu, tendance dramaqueen visiblement.

Peut-être qu'avec tout ce bordel, Mizuchi l'aurait oubliée ? Ou pas. C'était beau de rêver. Soupire franchissant ses lèvres, baguette au bout des doigts, l'instant de vérité semble sonné pour la britannique. Silencieusement, le regard de l'enseignante de nouveau accroché - comme si sans énoncé le moindre mot, elle était désireuse de lui transmettre l'écho intangible de quelque mot. Méfiance, inconstance. Finalement, la formule de l'enchantement est murmurée - un instant, quelques arabesques brumeuses s'esquissent; formes indistinctes occupant l'espace quelques secondes. Puis ça disparait, l'air de rien - rien de corporel qui ne parvient à se former. Ouais, elle allait devoir revoir sa maîtrise du patronus - ou sa bonne foi, allez savoir. Échec volontaire ou involontaire ? Chacun y verrait ce qui lui plairait. Viviane, elle, ne semble pas ébranlée - hausse les épaules à l'intention de l'enseignante, avant de se rassoir, comme si rien ne s'était jamais passé. Après tout, rien ne s'était jamais passé, non ? Elle se plairait à penser ainsi, l'étrangère. Puis l'ouvrirait p'têtre plus en attendant que ça passe à la suite.

Les dès :

Résumé:

Arrivée dans les premières, toujours à l'heure, c'est important si elle veut monter dans le classement. Le cours se déroule dans l'amphithéâtre, à cette heure-là le soleil ne tape pas encore trop fort. Aurora s'installe au centre, , à côté (visiblement) d'une française. Elle est bien en face de leur professeure. Observée, détaillée. Premier a priori positif. De la délégation des Mahoutokoro, elle paraît plutôt jeune mais semble savoir de quoi elle parle, comme le laissait entendre le questionnaire qu'elle leur avait demandé de remplir pour ce premier cours. Questionnaire qu'Aurora avait trouvé très divertissant. Explications sur le cours données, c'est clair et précis, ça change de certains profs qu'elle avait eu par le passé. On a beau retenir d'Ilvermorny que c'est l'une des plus prestigieuses écoles du monde, on en oublie souvent que certains de ses enseignants se sentent si supérieurs aux autres qu'ils en deviennent méprisants et élitistes. La mentalité américaine dans toute sa splendeur.

Quelques questions sont posées, réponses toujours aussi claires. Fin patronus - si petit qu'on le verrait à peine - qui quitte la baguette de la sorcière asiatique pour venir se percher à l'oreille de Viviane. Et viens le temps de la pratique, juste ce qu'il faut pour garder l'attention des élèves. Les filets argentés commencent à filer d'un bout à l'autre de l'amphithéâtre. Certains discrets, d'autres beaucoup moins (bravo Hitodama). Regard qui balaie l'amphithéâtre, pour trouver quelqu'un à qui envoyer un message. Petite brune repérée dans le fond, trop loin pour qu'elle puisse identifier la personne. Formule magique murmurée et le drôle de poisson se forme. Moins gros qu'à l'accoutumée - quelle idée d'avoir pour patronus un requin de deux mètres en même temps ? Il file vers la destinataire (@Fawkes) et délivre son message d'une voix basse.

Dé:

Résumé:

Fidèle à son rôle de décoration du dernier rang, Fawkes donne l'impression de somnoler à moitié. Les questions des élèves s'élèvent, la brune s'en désintéresse totalement. Ils ont quel âge les gens pour demander si les binômes seront imposés ? Le durmstrang va pleurer s'il n'est pas avec son bff, c'est ça ? Puis voilà que la prof dénigre l'impro et que la brune s'en retrouve un peu agacée parce que c'est bien l'improvisation, ça ajoute du piquant, ça rend le film plus intéressant. La pratique commence, patronus qu'elle a dit la dame. Alors qu'il suffirait d'envoyer un texto pour que les voisins n'accèdent pas au message quoi.

Ça l'atterre, on va dire qu'elle boude au fond de la classe, que c'est pour ça qu'elle tente pas. Elle ricane juste aux performances du Mahoutokoro qui a tout du crétin entre maintenant et le cours de torture de la veille. Mais on ne veut pas la laisser tranquille, bien sûr, ce serait trop facile. Voilà qu'il y a un genre de requin super moche, super qui fait peur, super chelou qui vient lui dire des conneries. Ok, c'est qui a fait ça ? Blonde devant ? Ouais, elle croit, ça lui va bien le requin vu qu'elle est ricaine. Y a le son "r" et le son "k" dans les deux mots. Brune sort sa baguette, se concentre un poil pour faire genre, murmure la formule, semble très surprise de voir que de la brume en sort et vient glisser vers Aurora. Aucun mot n'en sort : les nuages de fumée n'ont pas de bouche, go apprendre le langage des amérindiens pour compenser.

Citation :

malus -5
1-10. Reste coincée à l'étape recherche du souvenir heureux. Dur de sélectionner...
11-50. Elle a quand même vachement la flemme. Elle murmure la formule juste pour faire genre et il se passe que dalle.
51-90. De la brume s'échappe de sa baguette et va vers @Aurora. Par contre ça parle pas, faut pas déconner.
91-100. Wow, ça a marché.

Bien des choses se passent – et surtout elle prend note de la présence de @Raidho – et sa voix qui fait un peu oublier celle du japonais. Rassurée un peu, la môme, elle en reste pas moins invisible, c’est sûrement mieux ainsi pour le moment. La question au moins à le mérite d’être intéressante – et le partenaire sera tout désigné s’il veut bien d’elle. Au tour de Viviane de l’ouvrir – ce qui malgré une démonstration désolante d’insolence à au moins le mérite de faire avancer un peu le cours.

Froncement de sourcil – inquiétude désuète. Mizuchi de sa grâce recale l’indocile – mais propose pratique peu facile. Du moins pas pour quelqu’un qui n’a plus tenté d’invoquer l’animal depuis son dernier échec – fumée envolée. Si elle avait omit son utilisation dans le formulaire, ce n’était sûrement pas un oubli. Pas le temps de s’interroger réellement que déjà les patronus fusent à travers l’amphithéâtre – on notera le manque de discrétion de celui d’Hitodama ; mais qui a tout de même le mérite d’exister.

Loup qui s’approche – beau, à la forme parfaitement contrôlée – discrétion assurée pour lui glisser un message qu’elle seule pourrait comprendre. Lettres qui s’imprègne dans son esprit – sourire fin qui se dessine tandis que le corps se lève et cherche la silhouette des yeux – plutôt facile à trouver. Courage donné, à son tour de sortir l’artefact sorcier et de prononcer consciencieusement la formule. Mais rien ne se passe. Évidement – les souvenirs heureux, ils sont bien là – seulement entachés de suites peu joyeuses.

Regard désolé envoyé au loup-garou – yeux baissés puis mordillage de lèvre parce qu’elle ne pourra pas répondre au message – ça lui fait de la peine.

Dés:

Résumé:

Requin-lézard arrivé à destination, sourire chez l'Aurore qui attend maintenant une réponse. La petite brune dans le fond sort sa baguette, et une brume argentée s'en échappe et descend lentement vers l'Américaine. Douce sensation d'être comme enveloppée dans un nuage qui se dissipe malheureusement en quelques secondes, sans laisser aucun autre message. C'était quand même bien essayé. Après tout, elle ne peut nier que tous et toutes ici n'ont pas eu la même chance qu'elle quant à l'accès à une bonne éducation magique. La brume argenté, c'est déjà un bon début. Pas le temps de s'entraîner plus, leur professeure reprend la parole. Etrange voix captivante, Aurora ne pense même pas à prendre des notes tant elle a l'impression que les mots de Mizuchi resteront gravés.

L'odeur de gaz prend soudain au nez l'Américaine, parfaite illustration de la théorie développée par leur professeure. La technique est subtile, facile à mettre en œuvre et élégante. Clairement trop pour que les Américains aient pu en avoir l'idée. Cela semble beaucoup plus adapté à une magie asiatique, bien plus axée sur la nature et les sensations. Léger sourire qui flotte sur le minois américain, si le renseignement et l'espionnage ne font pas partie de ses domaines de prédilection, leur intérêt remonte nettement avec Mizuchi en professeure. Et quand la sorcière asiatique retire ses gants pour dévoiler ses mains, Aurora les devine palmées et croit remarquer quelques écailles. Ainsi, elle était peut-être de la famille des êtres de l'eau ? Mais pas vraiment le temps de s'attarder sur ce détail que le sortilège d'illusion est utilisé, changeant quelques détails physiques. Propre. Et venait maintenant le temps de la pratique. Sourire à la française à côté d'elle. "On se met ensemble." Ce n'est pas une question, mais ce n'est pas non plus un ordre. "Aurora, d'Ilvermorny. Tu viens ?" Lancé par derrière l'épaule, elle, elle est déjà en route. Installée face à l'un des premiers miroirs, elle observe son reflet. "Hm." Mizuchi a dit de cibler les défauts. Ce qu'Aurora aime le moins, c'est la couleur naturelle de ses cheveux. Blondeur trop candide et innocente, qu'elle n'arbore plus maintenant. Tantôt gris, bleus, violets ou roses comme aujourd'hui. "Je peux commencer ?" question qui à nouveau n'en n'est pas une, elle regarde le joli visage de la française. "Difficile de trouver quelque chose à changer, là." qu'elle lui dit, sourire taquin accroché sur les lèvres. "Illoscuro." prononcé distinctement, avec dans l'idée de modifier la forme du visage de la française. Comme prévu, les pommettes gonflent légèrement. Légèrement ? Non, elle continuent, encore, encore, encore. La Lune ressemble à un hamster, puis bientôt on ne voit même plus son visage. Puis la peau est tellement tendue qu'elle explose, bruit résonnant dans tout l'amphithéâtre. Sursaut de l'américaine, rapidement soulagée de voir qu'elle n'a pas vraiment blessé la jeune femme en face d'elle. "Wow, je suis désolée..." Sincérité dans les mots et air navré sur le visage, elle ne voulait vraiment pas que cela se passe comme ça. "C'est parce qu'il n'y a aucun défaut sur ton visage que ça n'a pas marché." Plus blague que véritable tentative de drague lourde, Aurora lance un clin d'œil.

Le sortilège est répété une nouvelle fois, maintenant elle doit se l'appliquer à elle-même. Véritablement efficace, cette fois. Les cheveux s'éclaircissent, s'allongent et se bouclent, les yeux s'agrandissent et le regard bleu devient bien plus intense. Le visage rond laisse place à des angles plus nets, tandis que la bouche se teinte d'un rouge profond. Clairement une réussite, comme si le sortilège avait été maintes et maintes fois répété. "Ah ouais. J'ai l'air d'avoir quarante ans, non ? Mmh, on va dire qu'il y avait du boulot pour me rendre présentable." Sortilège d'illusion visiblement très réussi. "A ton tour maintenant!" lancé gaiement à Lune. "T'inquiète, tu pourras pas faire pire que moi."

Dé 1:

Dé 2: