Dépitée mais pleine de volonté – quelque chose qu’on ne pourra pas lui enlevé – au moins. Et la prochaine fois elle ne pourra que faire mieux. Les yeux finissent pas se reposer sur la professeur et l’ouïe s’abreuve des paroles de Mizuchi – prennent en note, plus que le stylo au bout des doigts. Subtilité des odeurs – hoche la tête parce qu’elle dit vrai, ressasse chaque moment où les fragrances se sont faites messagères.

Note le regard lancé à la montre – ils manquent de temps. Lune ne rate pas une miette – même si l’air continue d’être absente et que les doigts pianotent tout seuls sur les pages blanches – jeune femme lâche sa beauté sirénique. En trouve une plus humaine mais tout aussi fascinante – sans doute même plus attrayante. Partisane de la beauté naturelle, qui aime s’attacher aux imperfections -  à chaque trace qui rendent les visages uniques.

Les sorts sont finement gravés sur le papier – arabesques simples tracées à leur côté pour un jour pouvoir reproduire leurs pouvoirs enchanteurs. Par binôme – le sien est presque tout choisit même si elle grimace un peu parce que le domaine n’est clairement pas maîtrisé. Ca serait dommage de le défigurer. Petite au cheveux colorés qui à côté propose de se mettre en binôme.

Hochement de tête – après tout, même si l’envie est ailleurs, dire non est bien plus difficile – lance coup d’œil à Raidho plus loin mais ne s’inquiète pas. « La Lune, Beauxbâtons. » Timbre bas mais clair – un peu timide comme pour contraster avec la facilité qu’@Aurora a à parler. Mais sait apprécier ce genre de personne qui ne semble jamais s’inquiéter du regard d’autrui. La suit sans poser de question – se demande un instant si elle doit l’informer ou non. « Je t’en pris. Je ne suis pas des plus douées dans ce domaine. » Marque subtilement la faiblesse, laisse le choix de fuir maintenant – le laissera aussi après.

Astre rit de trois douceurs - « je te retourne le compliment. » Parce que l’américaine est tout aussi jolie – voir même plus, avec son regard qui vit et son sourire joviale. Que le caractère semble facile et qu’il n’en faut sûrement pas plus pour attirer les regards. Face au miroir – satellite attend que le sort face effet. Peut observer les pommettes gonfler – les touches parce qu’elle ne le sent pas – se rassure un peu même si le corps s’affole lorsque le tout explose et qu’elle ferme les yeux. Elle entend l’aurore s’excuser – revient à elle alors, tandis que le visage est redevenu le sien – rit un peu. « Je risque d’être du même niveau alors... » Rit encore lorsqu’elle se permet de remettre une couche .



« J'aurais plutôt dit qu'il n'y avait pas grand chose à faire. » Sourire crispé revient - et même si l'illusion s'évanouit on reste sur une pâleur maladive. « J'espère pour toi. » Qu'elle ne fera pas pire - comme elle l'a déjà fait. Pression, appréhension - pas le moment d'échouer une fois de plus, ça serait détestable - se maudit déjà. « Hum hum. » S'éclaircie la voix. Aurore toujours belle de son illusion - déterminée à la rendre plus belle encore. « Illoscuro. » Donne un air plus doux au trait - ne fait pas perdre leur beauté déjà présente - renforce chaque détail - le visage devient Versailles. Le sort donne aura lumineuse - Aurore devient Soleil - on jurerait voir l'une de ceux qui attirent tous les regards - et c'est sûrement ce qu'il se passe, parce qu'elle devient le centre de l'attention, le centre du monde. « Tu es... divine » Parce qu'il n'y a pas d'autres mots.

Dé 1:

Dé 2:

Résumé:

Dès Uruz:

Dès Raidho:

Dédé:

Spoiler:

Comme une ombre, désireuse de ne pas perturber ses recrues, Mizuchi passait entre les binômes, un sourire bienveillant figé sur ses lèvres à nouveau naturelles. Ils se débrouillaient pour la plupart terriblement bien. Elle ignorait si cela était dû à leur parfaite conscience d’eux-mêmes, ou leur talent individuel, mais elle était passablement impressionnée. Elle donnait quelques conseils, félicitait chaque réussite. Son rôle de professeure lui convenait étrangement bien, elle s’y sentait à l’aise.

En passant devant Hitodama, elle hocha la tête devant son travail avec Viviane, son sourire s’étirant imperceptiblement. Il y avait des tâches plus simples que d’autres, et elle trouvait que sa recrue avait admirablement relevé le défi. D’ailleurs, malgré son apparence de soûlard, elle lui trouvait bonne mine. Et Viviane faisait une Poison Ivy très convaincante.

Du côté de l’astre et de l’américaine, le contraste était vif, et chacune réussit au moins une fois à sublimer du bout de sa baguette un visage, quelques traits. Les scandinaves aussi se débrouillaient, le loup s’adoucit, le médic n’arriva à rien. Déjà parfait, qu’il disait ! En passant, elle haussa les sourcils avec amusement à sa remarque, et lui suggéra à demi-sérieuse qu’un brin d’humilité ne pouvait que l’aider à trouver quelques défauts à altérer.

Dans des coins opposés, Lenine face à son miroir, Mordred face à lui-même. Elle les regarda de loin, sans les approcher. Chacun à leur manière, ils dégageaient un besoin profond qu’on leur fiche la paix. Ultime œil jeté à sa montre, il était temps de conclure. Elle rejoignit sa place et reprit la parole quand le silence fut tombé.

« Merci de vous être prêtés à l’exercice. Pour ceux n’ayant pas réussi, pas d’inquiétude. Entraînez-vous de temps en temps, cela viendra. » Elle jeta un dernier regard à la ronde, notant que leur attention à tous lui était bien plus acquise. Voyait-elle-même du respect ? Le sentiment était grisant. « Je n’insisterai jamais assez sur le fait qu’une mission de Renseignement ne peut être menée à bien qu’avec prudence et lucidité. Ne vous surestimez pas, misez sur vos forces, et élargissez au maximum la palette de vos talents. »

Elle prit la pile de formulaires et la posa sur ses genoux, précieuse mine d’informations que certains voudraient peut-être récupérer – et détruire.

« Je ne vous ai donné que quelques idées des capacités appelées à être utilisées dans ce domaine. Beaucoup l’ont déjà compris, l’essentiel réside dans une bonne préparation et un sens aigu de l’adaptabilité. Et surtout, dans la confiance en vos partenaires. Apprenez à vous connaître, acceptez vos faiblesses, aidez-vous. Soyez l’inverse de ce que nos ennemis attendent de nous. »

D’un coup de baguette, chacun reçut son formulaire entre ses mains, et elle se leva pour les libérer.

« Merci d’être venus. Je vous verrai lundi après-midi prochain pour une application pratique des quelques bases délivrées ici. Vous recevrez de manière individuelle plus d’informations sur la teneur de l’exercice afin de vous y préparer au mieux. Je suis disponible pour toutes vos questions, et vous souhaite une bonne journée ! »

Elle s’inclina doucement, les laissant s’échapper pile à l’heure pour le repas. Tout ce qu’elle avait prévu n’avait pas été mis en œuvre, mais elle savait que le but principal de ce premier cours était rempli : elle avait maintenant une image beaucoup plus claire de la personnalité, des capacités et des liens entre les jeunes sorciers. La suite s’annonçait très excitante, et elle n’avait qu’une hâte : les voir en action.

JVM MERCI BISOU  

Attendez, attendez, faut faire pause deux secondes là. Une odeur, ça peut délivrer un message ? Genre, ça peut remplacer des mots ? Ca semble pas mal dépassé l'étrangère - non parce-que excepté une mauvaise odeur pour dire : ça pue, et une bonne odeur pour dire : c'est bon; elle voit pas trop comment ça peut marcher - en même temps, une odeur, ça à pas de jambes donc ça marche pas. C'est très pertinent les réflexions de Viviane - heureusement qu'elle s'les gardes généralement pour elle. Tiens, ça sent le gaz d'un coup - ça sent pas très bon cette histoire. Concentration de la britannique semblant tout aussi légère que l'odeur. Allez, faut écouter et noter ce qu'elle dit la Dame, si t'as toujours pas compris Viviane.

Miroirs maîtres des reflets s'élevant soudainement - tiens, c'était l'heure d'un petit défilè ? Ah bah non. Plutôt de se refaire le portrait - pourquoi pas. Mots s'envolant de nouveau, tandis que les traits de l'enseignante se métamorphose - familiarité étrangère, l'art de demeurer en n'étant plus. Valse déroutante mêlant illusion et désillusion - charme enivrant cédant lorsque l'obligation d’œuvrer en binôme pour la suite claque.

Pas le temps de râler - pas le temps de jouer la française, qu'une silhouette familière se dresse à ses côtés. Essayer de se marrer. Les japonais n'étaient pas réputés pour être d'un respect sans faille ainsi que d'une assiduité exemplaire ? Pas sur qu'ce soit compatible avec l'idée de se marrer lors d'un cours, mais c'pas son problème ça - et l'idée lui plait bien. Épaules vaguement jetées en arrière tandis que le pas est emboité à celui d'Hitodama - sans s'plaindre, que quelqu'un note l'effort s'il vous plait.

Ambres dont la valse alterne entre traits et reflets, s'attarde seulement sur les siens lorsque la baguette du binôme d'infortune glisse entre les doigts de ce dernier - qu'il ouvre donc le bal, r.i.p la galanterie. Admire en une curiosité avouée ses traits se muer en quelque chose de différents - en révèle plus que des mots sur ce qu'il voit, lui. Mains s'égarent un instant au sein de la chevelure flamboyante, se sent plante un peu, avec le lierre aux poignets - n'empêche elle serait pas si mal en rousse, merci pour la révélation. « Hôte moi juste d'un doute... T'sais ce que veut dire légèrement hein ? Parce-que c'est pas trop ça.» S'égare entre l'air blasé et amusé - pique un peu, en rit quelque peu. « Mais donc ça kink sur Poison Ivy, j'comprends mieux.» Ça, c'est gratuit - sourire provoquant se dessinant. Survient son tour, à lui. Plus rapide et plus vif - moins précis cependant, plus évasif. Caricature presque dérangeante - pour elle. C'était une façon d'avouer qu'il avait des penchants alcoolique p'têtre ? Original comme façon de faire. Ou une invitation à prendre un verre après ? Ah bah non, y a pas de bar sur l'île - c'est ça qui manquait, faudrait qu'ils en fassent un pour compléter l'aspect : camp de vacances.

A son tour. Bois au bout des doigts, s'attarde quelques instants sur les traits du nippon - un peu plus sérieuse, consciente qu'on déconnait pas avec l'intégrité physique quand même. Formule découlant des lèvres, secondes suivantes métamorphosant les traits du partenaire - plus ancrés et marqués, s'opposant au regard aux nuances plus légères - bleu nuit plutôt que charbon; se permet même de toucher un peu à la chevelure qui perd en longueur - c'est toujours mieux que la calvitie quand même. « Mieux, pour tester ton don sur les belles plantes. Regarde, y en a deux là-bas qui t'attendent.» Désigne sans gêne l'aurore ainsi que l'astre lunaire, toutes deux resplendissantes et charmantes. Le tact et la gêne ? Connait pas. Bon, faut qu'elle s'occupe d'elle aussi - lui prends moins de temps, comme si l'habitude existait. Se défait de ce qui déplait probablement le plus - bye bye maigreur et les cernes, pas ravit d'vous avoir connut. Donne une harmonie nouvelle au reste, conclut le tout par une fleure - rose rouge épineuse, au sein de la chevelure dompté et allongé. Malice concédant regard amusé au partenaire - ils se marraient bien ouais.

Ensemble trouvant sa fin lorsque Mizuchi reprend la parole - tient, c'était la fin du cours ? Finalement, ça avait pas été si long que ça, ça allait. Tandis que ça précise quelques points, les formulaires sont magiquement rendu - ah, vrai qu'elle avait fait c'truc. Pas très utile à conserver - même si ça avait été bien drôle à remplir. Baguette toujours au bout des doigts qui sert à en faire des confettis - c'est pas le carnaval mais presque. Mais plus que le carnaval, c'est surtout l'heure d'aller manger - fallait pas rigoler avec ça. Disparition ninja direction le réfectoire.

Les dès :

Résumé:

Non, quand même, il y a eu de la fumée. De la fumée. Ohlalala, quand elle le racontera à Ortiz, il s'en battra tellement les couilles. Comme elle présentement des paroles de Mizuchi. Enfin non, ce n'est pas tout à fait vrai, c'est quand même intéressant alors elle écoute d'une oreille pas des plus attentive mais fonctionnelle. Oh, les déguisements, c'est cool, ça fait soirée carnaval avec moult alcool et moult... Ouais vrai qu'il y a des contextes plus sérieux où ça sert. Elle gribouille la formule sur un coin de son bloc-notes (oui, elle en a un, elle a même un crayon qu'elle n'a même pas volé) avant de regarder les gens autour d'elle vu qu'il faut faire un binôme. Bon. C'est compliqué. Puis la sociabilisation...

Alors c'est tout naturellement qu'elle se glisse vers le seul russe de l'assemblée (@Lenine) se foutant bien que monsieur ait décidé de faire cavalier seul. "J'me mets avec toi." Pas une question, un fait. Oh, il a déjà un peu changé de tête... Elle sort sa baguette, bougonne le sort, yeux qui s'écarquillent face au résultat, presque horrifiée. "Si j'étais toi, je regarderai pas le miroir" qu'elle conseille parce que là, le gars, il va faire syncope tellement il est moche. Le point positif c'est que hé bah il ne ressemble pas à Lenine. Par contre, il ressemble à rien au point que jamais il ne passe incognito. Coup dur pour la joueuse russe qui ne semble pas vouloir faire de la magie correctement. "Désolée..." qu'elle maugrée pour la forme. Dans le fond, elle n'est pas si désolée, elle trouve ça un peu drôle. Par contre, elle veut tellement pas avoir la même tête que du coup elle foire son sort quand elle le lance sur elle. Y a rien qui bouge, que dalle, nada. Après, y en a-t-il vraiment besoin ? Elle fait pot de fleur Fawkes, être au centre de l'attention, c'est pas son truc.

Baguette rangée - c'est mieux pour tout le monde - elle surveille son camarade du coin de l'œil des fois qu'il ait des envies de représailles. Y a la prof en fond sonore qui fait son discours d'adieu. Elle n'écoute qu'à moitié, réceptionne son formulaire qu'elle s'empresse d'enfoncer dans une de ses poches avant de filer vers les cuisines. Elle y est de corvée après tout.

dé 1 (+10) a écrit:

1-10. Waw Lenine est un troll.
11-50. Lenine n'a jamais été aussi Leninesque.
51-90. Nez qui raccourcit, yeux qui s'écartent. Il est presque plus beau. (oui oui)
91-100. Lenine est incognito.

 

dé 2 (+10) a écrit:

1-10. Waw, elle est vraiment cheum.
11-50. Toujours aussi belle.
51-90. Joues qui s'arrondissent, nez qui grossit, la réussite tranquille.
91-100. Plus rien à voir avec Fawkes.