ESPERANTO
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C'est pas nous qui marchons pas droit...
Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
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Mer 23 Sep - 22:23
Les premiers rayons de l’aurore percent le ciel en cette matinée d’été et le jour s’apprête à se lever, promesse muette d’un lot de soucis dont il saurait bien se passer, Hitodama. Allongé sur une table au milieu des serres, les yeux encore embués d’alcool, il ne fait pas fière figure non, mais commence à avoir l’habitude. Aujourd’hui, il est passé 27ème, lui le gamin maladroit dont les espoirs l’avaient placé bien plus haut à son arrivée sur l’île, il y a si longtemps déjà. C’est drôle comme le temps s’étire ici à la manière des nuances dans le ciel. Drôle, oui. Le monde est d’un comique, en ce moment.

Bâillement hagard qu’il étouffe de sa main maladroite, doigts qui se perdent vers le nez et les paupières. Putain, il doit avoir bien con là encore. Main qui retombe mollement sur la table de bois. Tant pis. Ses yeux se ferment un peu comme pour profiter encore un peu de l’ombre, sommeil trop présent, c’est pas l’heure bordel. Et la tête qui bat là, au rythme lent de son palpitant, c’est quoi encore cette connerie ? Ça fait mal, putain. Ah ouais, la bouteille de saké contre ses pieds dénudés. Froid. « Bordeeeeeeel… » Il doit être présentable dans quelques heures, si on le voit dans cet état en cours il va encore se faire fumer. Prise de conscience douloureuse, il se redresse laborieusement sur ses coudes, tête dans les mains. Ok, on panique pas. On va ranger déjà, et puis après on ira en cuisine. C’est bien la cuisine. Du thé. Comment on fait du thé déjà ? Oh la honte, cette tête à l’envers là…

Ses yeux clignotent. Il essaye de fixer la vitre devant lui, fronce les sourcils. « Arrête de bouger aussi, connasse. » Non ? Ça tourne ? Ok, il va falloir faire avec. Décale un peu la tête pour tenter d’avoir une vision plus large des environs. Bon, il a l’air d’être au milieu, ya des plantes bizarres un peu partout, mais il voit pas la porte. Il faudra tenter un côté pour voir. Ah, le sac est pendu à une branche. Il est… vachement haut. Comment j’ai fais ça, déjà ? Ptain, j’étais tout seul ou quoi ? Gémissement plaintif, tête qui bat plus fort. Regard charbon qui s’abaisse, essaye de fixer ses pieds. Ok, là ya une bouteille. En espérant que ce soit la seule. On va la ramasser déjà. Se penche péniblement, bras tendus entre ses jambes, corps qui bascule, tête qui vient heurter la table. « MAIS PUTAIN ! » Se laisse tomber sur le flanc, ferme les yeux. Pourquoi j’ai du mal à respirer moi ? Pourquoi ça brûle ? Doigts qui viennent se palper doucement. Ouais, ça pique encore plus quand on appuie. Ah ouiiiii. Côtes cassées, Reqem tombé. Rendez-vous à l’infirmerie à huit heures. Mauvais plan. Très. Mauvais. Plan.

Mahou qui s’agrippe péniblement au banc, essaye de se redresser, grimace de douleur. Ça va aller, t’as connu pire. T’as connu mieux. Doigts qui se referment sur la bouteille. « Je t’ai. » Champioooon ! Voit une silhouette déformée se dessiner dans le contrejour, balade matinale dans le parc. Brandit la bouteille comme un étendard glorieux et hurle : « EH TOI ! OUI TOI ! J’AI BESOIN D’AIDE ! » Moment de doute, il fronce les sourcils. Ah oui. « S’IL TE PLAÎT ? »
Vulcain
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L'Amoureux
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Jeu 8 Oct - 0:00
Je ne suis pas vraiment du matin, d’habitude. Mais voilà, je suis dans un nouvel environnement, un qui fait un peu peur et depuis une semaine je dors moins bien que d’habitude. En plus, j’ai remarqué une espèce de grand dadais qui faisait ses entraînements de muscu ou je ne sais pas quoi dans un coin avant les cours et…quitte à être réveillée, je préfère encore voir un beau dos qui a une araignée au plafond qu’un beau plafond avec une araignée qui me tourne le dos. Qu’est ce que je raconte moi encore.

Si je n’avais pas mis de mascara, je me serais frotté les yeux. Déjà que la rosée va faire déteindre mes sandales vertes sur mes pieds nus. Heureusement, l’intérêt des petites robes légères qui s’arrêtent au-dessus du genou c’est qu’on ne regarde pas souvent mes orteils. Celle-là est blanche avec des motifs verts printaniers. Pour un peu, on pourrait croire que je tente de me camoufler. On n’aurait pas tort. Je n’ai pas spécialement envie qu’Ikea me remarque. J’ai le cœur grenadine, c’est pas ma faute. Pas d’soleil, sur ma peau et oh et oh… j’voudrai tellment être là bas avec toi…

La voix de Voulzy résonne dans mes oreilles et j’esquisse quelques pas de danse, chantonnant à voix basse quand une autre, éraillée, sourde, masculine, forte, me hèle comme un poissonnier à Mouffetard. Je me retourne. C’est un asiat’ façon clodo du pont neuf, une bouteille vide à la main. Manquerait plus qu’il me demande mon zéro-six. Je soupire tellement fort que je suis sure qu’il a senti le vent. Puis je me rappelle où je suis et avec qui et je m’avance. La vache, il s’est fait refaire le portrait façon Place du Tertre.

« Ouais ? » Lamou, la classe en toutes circonstances. « Ca va, j’arrive, t’en fait pas. » Il a dit le mot magique. Je ne peux pas laisser un camarade dans cet état. C’est pas le premier crétin en lendemain de cuite que je ramasse. Gentille Lamou, toujours dispo quand on a besoin d’un coup de main. Alors. Un aguamenti, un sort de premier soin, un truc bien gras dans le bide et on le ramène à l’infirmerie. Je ne sais plus qui s’y connait en soin dans les camarades. Au pire je le rapporte à Le Mât, il saura quoi en faire. Le pastis, si j’ai bien compris, c’est la nouvelle pierre philosophale.

« C’est un collègue qui t’a arrangé comme le rhum que tu t’es enfilé ou faut que je m’inquiète ? » Je n’ai pas survécu aussi longtemps en n’étant pas un minimum prudente. S’il y a un ennemi, un traitre dans les parages je préfère le savoir. Dans le même temps, ma voix est douce malgré mes mots un peu agacés – j’vais rater l’meuble en kit – j’ai vraiment envie de l’aider. Il y a de fortes chances qu’il ne se souvienne même plus de ce qu’il fiche là, s’il a vraiment abusé sur l’alcool…
L'Amoureux
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Vulcain
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Vulcain
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Sam 10 Oct - 14:17
La silhouette s’approche et ses traits se dessinent peu à peu, plus nets. Il la reconnaît, c’est une des frenchies là, elle a aussi un nom à coucher dehors. Pas moyen de le retrouver par contre, mais c’est mignon, il croit. En tout cas elle arrive vers lui, elle l’a vu, et elle va sûrement le sortir de là. C’est bien. Vive les frenchies et leurs grenouilles là. Elle le regarde avec calme, visiblement un peu agacée quand-même, et il lui lève encore un peu plus la bouteille vide sous le nez pour qu’elle comprenne son petit problème.

« C’est un collègue qui t’a arrangé comme le rhum que tu t’es enfilé ou faut que je m’inquiète ? » Il cligne des yeux Hitodama, la dévisage en silence pour trouver les réponses qu’il lui manque. Nan mais elle parle de quoi, en vrai ? Et pourquoi elle parle aussi vite, ya de la colle sur ses mots ou quoi ? Ptain, faut qu’il se concentrer pour détacher les sons dans sa tête et retrouver le sens perdu. Aaaaah, çaaaaa. Nippon qui fronce les sourcil, et désigne l’étiquette de la bouteille. « C’est du saké, pas du rhum. C’est euh… japonais, comme moi. » Hésite un instant. « Du coup j’sais pas s’il faut que tu t’inquiètes ? Enfin, la bouteille est entière, moi j’suis cassé. Donc... »

Il pose la bouteille sur la table. Elle tombe plus loin. « Ah et j’suis un peu bourré du coup. » Sourire éclatant, emprunt de niaiserie. « H i t o d a m a. » qu’il annonce, le plus distinctement possible, presque fièrement. « Moi hein, pas le saké. » Oh putain ce mal de crâne qui revient. « Enchanté... » Une nausée affreuse arrive juste derrière, et il se dépêche de ramper sous la table pour aller vomir sur une plante un peu plus loin. Ptain, c’est élégant comme introduction ça, bien joué. Il gerbe ça vie donc, quelques minutes à chercher son souffle au milieu des flots, et quand c’est fini et que ça va mieux, qu’il revient à la terre, s’essuie la bouche avec sa manche et se retourne vers la française, pâle, en sueur, et lui adresse une grimace comme sourire maladroit.

« J’ai besoin de thé je crois. Tu connais le chemin vers la cuisine hein ? On peut y aller ? » Ce serait vraiment bien ouais, deux ou trois théières pour faire passer tout ça et mettre d’aplomb pour la journée. « S’il te plaît ? » Il n’arrive plus à fixer son regard sur elle, elle se dédouble et tourne beaucoup trop vite. « Je te revaudrai ça. » Un jour, sûrement, ouais.
Vulcain
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L'Amoureux
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Lun 2 Nov - 16:44
Nan. Bourré ? Tu crois Eistein ? J'ai connu des coings qui avaient moins une gueule dans la pâte de fruit. H i t o d a m a donc décore le sol d'une galette et s'essuie sur sa manche. Je grimace, je veux bien être cool et bonne copine mais j'ai jamais trop aimé la saleté ou alors la saleté sympa comme la boue qui n'est pas pleine de branches ou le purin qui sent bon ou la peinture quand on s'amuse à retaper une grange mais pas le vomi d'alcool. Quand je pense au nombre de copines dont j'ai tenu les cheveux dans les toilettes, j'ai de la peine pour la manche.

"Extextilugo" Le sort, vert avec une odeur de "fraicheur marine" file vers le japonais, direction sa poitrine pour ôter toute impureté, toute poussière, toute tâche au tissu, le laissant aussi propre qu'avec Olympe, la lessive des Dieux. Il part et pof dans le ficus ! Mais merde, c'est quoi cette baguette pourrie ! Remboursez les invitations, j'en veux une autre. Je te jure. On peut même pas lancer une lessive sur un chat. Ouais. Dit comme ça, ça se tient. J'avais tenté de laver un chaton trouvé dans la rue, à une époque. J'ai failli y perdre une main. Nimp. J'en lance un autre pour ramasser la bouteille, dissoudre le saké qui aurait pu se répandre et, le moins amusant dans le lot, dissoudre le vomi pour qu'il devienne engrais. Je regarde autour de moi. C'est bon là, je peux arrêter de me la jouer C'est du Propre ? Nan parce que je suis pas assez payée pour ça, sérieux. Je soupire.

"C'est pas de thé dont tu as besoin. C'est de bierraubeurre tiedasse, avec double ration de beurre, suivi d'eau pétillante. Et d'un doliprane."

Il a du bol le nippon, il souffre du seul truc que je sais soigner. Je fais le geste de me glisser sous son bras, contre lui pour le soutenir. Même si on pouvait transplaner, ce serait une mauvaise idée.

"Allez I t o d a m a" que je fais avec mon plus bel accent français en appuyant sur les voyelles, et fronçant le nez parce que, du coup, il pue le sushi pas frais le jap. "On y va." Dans la troupe, y a pas d'jambe de bois, y a des nouilles mais ça n'se voit pas "la meilleure façon d'marcher" je chantonne presque sans m'en rendre compte. "c'est de met' un pied d'vant l'aut', et d'r'commencer !"

Spoiler:
L'Amoureux
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Avril Lavigne
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Lun 2 Nov - 16:44
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