Bim. Bam. Boum. Ca tombe dans les escaliers avec mille tissus en main – attendez, c’est une cu-lotte ça ? Pas le temps de voir, chapardeuse récolte ce qu’elle sème, n’attend plus la beugleuse derrière elle et détalle avec nouveau trésor en main. Y a des rumeurs qui circulent depuis ce matin, des nuisettes et sous-vêtements qui disparaissent des placards – et une vagabonde avec une besace parcourant l’île. C’est pas la mère Noël – qui a perdu son chat (balesovaire qu’elle s’appelle Michelle en vrai, ça finit pareil, c’est pareil comme t’façon elle a pas de chat, donc elle l’a pas perdu. CQFD.)

Bref, on s’éloigne du sujet aka Lunette qui finit au dortoir Mahou, esquive les sorts d’une furie en faisant des pirouettes stylées (non, c’est lune quand même, tout au plus ça fait des roulades de côté supers lentes parce que ça a peur de se blesser) avant d’ouvrir et fermer la porte. Puis lancer un sort pour que personne n’entre – ou ne sorte. Rire du diable en Héhé. « Hitodamaaaaa. » Ca chantonne en mode ambiance film d’horreur tout en se dirigeant lentement vers la chambre, lentement, prenant soin d’appuyer chaque pas – hippopotame.

Lentement ça pousse la porte qui grince, grince, grince – bon c’est chiant, coup de pieds dedans. « COUCOU. » Hitodama, tu ne peux plus t’échapper. On t’a beaucoup aimé, mais à présent c’est finit. Et ça lui balance le sac bien rempli à la gueule. Oups, peut-être un peu fort – ou c’est lui qui est un peu faible, on ne sait plus dans cet univers-ci. « T’as promis qu’on jouerait à la poupée. Puis faut te préparer pour ton rendez-vous avec Suhail. » Immense sourire denté à en faire flipper plus d’un si seulement Lune était pas si adorable avec les joues rougis d’avoir fait un sport extrême en volant toutes ces nuisettes.

« Allez fous toi à poil on a pas le temps – parce que le temps c’est de l’argent ! » Et ça commence à trier les trucs trouvés – elle y connaît rien, mais elle fait genre elle sait comment accorder ton et couleur. En vrai elle prend ce qu’y lui plaît, notamment la tunique orangée à paillette so Spice Girls qui sortent d’un porno. « Tiens, ça rehaussera tes yeux bleu-euh noirs. »

Dé:

Pari est tenu. @Viviane l’avait clairement sous-estimée – mais maintenant il fallait tenir le rôle jusqu’au bout pour que le japonais ne se doute de rien. Et qu’importe s’il la croyait saoule ou défoncée, le défi sera relevé. On peut donc lire la détermination, dans les azurs bleus de l’astre blanc. La folie se dessiner dans la voix, dans le rire qui sonne monstrueux. Et elle lit la terreur dans les yeux, la surprisse dans les pupilles, la mort dans le regard – non pas jusque là, Hito a juste la gueule d’un poisson rouge qui fait des bulles. Ne donne pas trop le temps au mahoutokoro de s’interroger, faut profiter de l’effet de surprise – du choc même, occasionné. « Deux. Trois. Nous irons au bois. » Pour réponse à son interrogation. Sourire inquisiteur parce qu’elle sait qu’il a compris d’où lui vient l’idée – ne peut nier, même si c’était ironique, qu’il l’a dit.

Jurons – qu’il est vulgaire cet enfant, et mal élevé aussi. Puis elle le voit se pavaner un peu, se rend compte de la tenue, se trouve pas le moins du monde perturbée – a vu torse bien plus beau, musclé – divin, Arès solaire. Ca se perd dans des pensées impudiques, où la lune rencontre le loup – avant d’être ramenée à la réalité par l’attitude étrange – on dirait un pingouin mal luné. Retient un rire. « Sympa le pyjama. » Zieute surtout le pantalon comme y a rien d’intéressant plus haut – note de le choper quand il sera retiré – et il disparaîtra mystérieusement sûrement.

Ah ça parle de Chariot et de son eau de vie – rigole un peu, sourire innocent. C’est bien qui lui trouve des excuses tous seuls, ça évite d’en trouver soit même. « Il est gentil Chariot. » Pour toute réponse alors que le garçon s’empare de la baguette – elle ne panique pas Lunaire, trop confiante et à l’ouest – allégresse retenue parce que bon sang que c’est drôle de le voir tant paniquer. Puis préfère fouille pour trouver la première nuisette à essayer. Sort tunique orange, ouuuuuh, c’est joli çaaa. « J’ai les yeux verts… » Regard sérieux, circonscrit – et pas circoncit. « Menteur ! » Bouille muée en enfant déçu des mensonges parentaux – crédule mais pas stupide, quand même, s’il vous plaît – même s’il vous plaît pas.

Mais le fou tente la fugue – et sans aucune élégance se prend la fenêtre. A son tour de buguer. Il aurait au moins pu tenter de l’ouvrir avec de croire qu’elle l’avait aussi enchantée. Bah, pas grave, au moins ça lui fait une anecdote à raconter, dont l’île entière pourra se moquer – regrette juste de pas avoir une caméra pour apporter images à son récit prochain. Il rage, l’enfant dans le corps adulte – toujours plus vulgaire dites-donc. Reprend l’air ahurit quand il repointe se visage vers elle – aller, c’est pour une cause plus grande qu’elle se fout de sa tête (pour le bonheur des lecteurs, et ça, ça vaut de l’or).

Mais il la menace le bougre, une fois de plus ! Roh, heureusement pour lui que Raidho est pas dans le coin, parce qu’il lui aurait fait bouffer sa baguette… ou les deux. S’en offense pas plus et s’en vient s’écrouler sur le lit. « Idiotdama, arrête de faire ta pimbêche, t’as rendez-vous dans trois heures, c’est à peine suffisant pour faire tout ce qu’on a à faire. » Porte regard sur la baguette – puis sur le pantalon. Dégaine la sienne d’un coup pour acciote à la fois pantalon et bout de bois – fou le feu. Oh. « Oups. » Voit une bouteille à côté, à moitié remplis, balance à la gueule – oh. « Re oups. » De l’alcool, du saké sûrement. Et le beau pantalon brûle, veut pleurer soudainement parce que n’aura même pas eu le temps de l’essayer.

Bon ça commence pas ouf ce relooking – donc ça tire Hitodama jusque dans la salle de bain et le fou sous la douche, allume l’eau à fond – geyser. Au moins le feu est éteint. « Bon, bah, euh, tient. » Passe encore la nuisette, parce que c’est soit ça, soit les poils à l’air.

EC - oups oups
E - oups
R - hihi
RC - bim bam boum

HRP : Il va de soi que ce RP est ouvert, vous pouvez venir quand vous voulez les amours

Dé:

Et voila qu’il lui parle d’excuse, de repos, et tout ce tas de chose qu’il ne lui voudrait pas s’il savait que ce n’est qu’une énorme blague – un brin trop poussée et qui finit par partir en couille avec un sort raté. Vraiment pas fait exprès en plus, croyez le ou non, Lune agresse pas les gens de manière si spontanée ! Prends la carafe d’eau, lui balance dessus – ça ravive le feu. L’eau c’est censé apaisé pourtant non ? Baisse le regard, tente de voir à l’intérieur alors qu’Hitodama hurle qu’il boit pas de l’eau, renifle – oajfe du saké beurk. Le dévisage l’air blasé et finit par l’amener à la douche parce que well, elle veut pas le tuer quand même (juré c’est vraiment pas son objectif, à la base elle venait juste lui faire essayer des nuisettes.) Tente alors encore que lui refiler le vêtement, parce qu’elle est têtue et lui quasiment à poil avec des lambeaux de pantalon nounours pour recouvrir des petites parcelles de peau. L’est triste quand même, elle aimait bien ce pantalon – essuie la petite larme qui pointe parce qu’elle est déçue de pas avoir pu le voler avant sa fin.

Il lui fait la morale à présent alors qu’elle évite soigneusement de voir une horreur, astres en l’air donc. « Oui oui, pardon. » Lunaire égale à elle-même, mais reprend la baguette quand même. Boude un peu quand ça dit pas vouloir essayer les nuisettes et comprend pas pourquoi ça parle de Lancelot. Bref, baguette en main, hop, lancé de sort en mode stylax. « Par le pouvoir de l’amitié, Hitodama, guéris ! » Petit clin d'œil à la fin de l'incantation Et voilà, le garçon à la peau neuve et même des paillettes parcourent le corps. « Waaaaw tu brilles de mille feu, j’suis certaine Su’ il va trop succomber un peu plus à ton charme. » Etoiles dans les yeux qui suivent jusqu’à la chambre, avise le thé. « C’est pas du poison ? Chariot a dit fallait se méfier de ce que donne les inconnus, comme les enfants doivent se méfier des gens qui proposent des bonbons. » Cligne des yeux plusieurs fois, l’air innocent. Sourire étincelant. « Mais nous on est amis alors j’veux bien oui. Mais je reste par contre, y a la moitié de l’île qui me court après pour récupérer leurs nuisettes. »

Parlant de nuisette, le japonais referme à tout jamais le sac. « TRAHISOOOOON. » Pause, larmes montent. « DISGRAAAACE. » Puis coulent alors qu’elle s’écroule. Pleure enfant, pleure, jusqu’à se recroqueviller contre le mur en face et enrouler bras autour des genoux. Position gamine en pls plus plus plus. Finalement au bout de dix minutes sèche ses larmes, se relève toute palote. « Tu n’as donc plus le choix de la nuisette. » Agite dans ses mains l’unique rescapée, l’orange à paillette. « En plus avec ton corps étoilé ça ira bien. Suhail ne pourra voir que toi. » Sourire tout doux et tout gentil, aller Hito, c’est le dernier remède que tu peux lui apporter pour qu’elle retrouve des couleurs et un vrai sourire sympathique qui ressemble pas à celui d’un fantôme ou d’un cadavre revenant à la vie – je suis un zoooombie.

Dé: