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Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
Ft. : Dev Patel
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Mer 11 Nov - 10:38
Fin de journée sur la Cité, le soleil décline déjà. Bientôt, ce sera l’heure de penser à se coucher, mais bientôt c’est pas tout de suite. Lion profite des dernières lueurs du jour et se dirige d’un pas lent vers les bâtiments blanc. Soif. Pas envie de voir les recrues ricaines ce soir, il leur faut un peu de leste aussi. La cuisine ? Triste un peu. Nan, pourquoi pas la salle des profs ? Il s’y est jamais posé vraiment. Complexe d’un sorcier mis en retrait sous les directives de Jupiter, le temps que les recrues soient prêtes pour ses instructions ? Improbable. Il n’y avait jamais pensé avant ? Ouais, ça doit être ça.

Reprend forme humaine devant la porte et entre dans la salle, vide pour le moment. Reste en place quelques secondes pour observer un peu. Grande table circulaire au centre, on croirait la table ronde, c’est rigolo. Ya vraiment que les dirlos pour penser qu’ils sont à égalité. Un frigo, une cafetière, des armoiries, des casiers. C’est affreusement impersonnel tout ça. Main qui se passe dans les cheveux drus, soupir qui s’échappe. Bon. Du café déjà. Oh tiens, ya un tourne-disque aussi !

Musique blues rauque qui commence doucement, et enseignant qui s’installe à une chaise, jambes étendues devant lui, tasse de café fumant entre ses mains caleuses. Va chercher une clope dans sa poche et l’allume, petit plaisir du soir. Ça vaut pas son bureau, mais il va falloir apprendre à s’approprier le lieu aussi. C’est c’qu’on attend de lui.
Vulcain
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Lancelot
pas trop loin
Lancelot
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Mer 11 Nov - 11:13
Elle ouvre la porte, convaincue d'être seule. Dans une main,  Lancelot tient un verre de lait (le lait elle semble adorer ça) dans l'autre, une assiette des biscuits à la cannelle qu'elle semble faire elle-même. Il y a d'ailleurs un biscuit dans sa bouche, elle ne l'a pas croqué encore, se contente de le tenir entre ses dents.
La découverte de Vulcain la fait se figer sur le seuil de la porte. Lancelot rougit comme une adolescente prise en faute, puis s'avance pour déposer chacun de ses fardeaux sur la table.
Le biscuit, elle le croque, prenant garde à retenir les miettes dans sa main. Elle ne parle qu'après l'avoir avalé évidemment.

”Pardonnez-moi, je me suis cru seule un peu trop vite”

Sa tête s'incline, Lancelot salue par les gestes principalement. Une manière un peu naïve de penser qu'ainsi on prendra la peine de la regarder peut-être? Et l'habitude s'est ancrée en elle, n'a pas disparu.

"Jolie musique."

Lancelot prend l'une des chaises de la table. Pas le plus confortable pour s'asseoir, mais si elle jette un regard vers les autres fauteuils de la pièce, c'est pour plus vite encore détourner les yeux. La femme ne semble pas penser mériter au delà de la chaise en bois, s'estimer déjà heureuse peut être de son verre de lait, de l'assiette de gâteaux. Elle pousse un peu celle ci au centre de la table.

”N'hésitez pas à vous servir, ils ne sont pas trop mauvais”

Et, de la grande poche de sa veste, Lancelot sort un livre pour en reprendre la lecture bien qu'il y ait toujours dans son attitude quelque chose de rêveur signifiant qu'il en faudrait bien peu pour déconcentrer la femme et la faire revenir à la réalité.
Bien peu et en même temps bien trop.
Lancelot
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Mizuchi
j'ai tué lotta
Mizuchi
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Mer 11 Nov - 21:40
Tout était prêt pour la nuit à venir, pas besoin de se poser mille fois les mêmes questions. Il fallait maintenant se préoccuper d'autre chose, se changer les idées, et surtout boire du café. Elle savait déjà où accomplir toutes ces tâches en produisant un effort minimal, et s'y dirigeait maintenant, vêtue d'un kimono élégant et fluide, d'un bleu franc par dessus son ensemble en lin clair. Baguette dans les cheveux, sandales et touche de parfum. Elle faisait toujours cet effort supplémentaire durant le week-end.

Pensive mais détendue, Mizuchi poussa donc la porte de la salle des professeurs en fin de soirée, armée de ses meilleures intentions sociales. Quelques personnes déjà s'y trouvaient, autour d'une assiette de cookie. En identifiant les occupant.es, la coréenne sourit, déposa ses affaires sur une chaise.

« Bonsoir, bonsoir ! » fit-elle doucement, désireuse de ne pas troubler la lecture de Lancelot. A la vue d'un Vulcain fumant déjà, elle s'arrêta, se rendit compte qu'elle n'avait pas emmené ses cigarettes. Elle hésita un quart de seconde, puis s'approcha de lui, un air éloquent sur le visage.

« Je peux ? » demanda-t-elle un peu par défaut, même si elle savait très bien que l'américain ne lui refusait jamais une blonde, et que c'était bien assez réciproque pour ne pas être embarrassant. Elle le remercia d'un petit « Kombawaa ... » et alla se servir un café, avant d'ouvrir une fenêtre à demi, pour troquer l'air déjà un peu enfumé contre la douceur de la nuit d'été. Les cookies ne lui donnaient pas très envie.

Balançant la tête au rythme de la chanson, sur laquelle elle n'arrivait pas à mettre un nom, mais qui lui parlait fortement, elle s'installa sur un tabouret contre la fenêtre. Un peu de blues, un café, et la perspective d'une soirée délicate ... tout cela la mettait parfaitement à l'aise. Elle resta là, tranquille, fumant à petites taffes sans dire un mot, peu désireuse d'engager une conversation quand ce n'était pas bien nécessaire. Du moins, pas avant qu'elle ait fini sa cigarette, qui était de ces plaisirs ne s'appréciant que dans le silence ou dans le chaos.
Mizuchi
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Bacchus
C'est pas du Fanta
Bacchus
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Mer 11 Nov - 22:04
Bacchus, elle a ses petites habitudes.
21h45, c'est l'heure pour aller faire un tour dans la salle des profs et remettre les vyniles qu'elle a pris la semaine passée. La meuf, elle a cru que c'était une médiathèque.
Chignon fait à la va vite au centre de sa tête, lunettes de vue posée sur le nez, Madame kiffe ses soirées en solitaires. Petit pyjama en soie des familles. Ouais, de la soie. Soyez pas jalouses, faut papillonner des yeux pour avoir des cadeaux.
Cuisses nues, petites bretelles, elle enfile un peignoir chaud en fourrure synthétique sur ses épaules. L'épais tissu descends jusqu'aux genoux. Dans sa bouche, un pétard fumant. Sous ses yeux, deux gigantesques larmes d'un masque à l'extrait d'Aloe vera pour effacer ses cernes et des tongs Bob l’éponge aux pieds.
Bref, autant vous dire qu'elle est au top de la sexytude.

Clac! clac! clac ! Elle marche dans le couloir de la manière la moins discrète possible, rependant derrière elle, un fumet épicé. Vinyles sous le bras, il est 21h53 quand elle pousse la porte de la salle des profs. Elle sent directement qu'elle est pas toute seule. Elle balaye la pièce du regard, croise celui de Vulcain et de Mizuchi. Lancelot semble trop absorbée dans sa lecture. Elle hausse les épaules et se justifie d'avance :

Bacchus
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Wunjo
CECEMEEEEL
Wunjo
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Mer 11 Nov - 22:14
Il remontait le couloir, en retard. Ce n'était pas dans ses habitudes d'être en retard, surtout le soir. Mais il ne se pressait pas pour autant. Il marchait calmement, il économisait son énergie. Il était tard, Wunjo était fatigué.

Le professeur s'était laissé emporté, à aider un élève, il n'avait pas vu le temps passer. Erreur de débutant. On pouvait voir à son allure qu'il avait travaillé tard. Il avait les cheveux en bataille, le pantalon froissé, les chaussures sales et la chemise tachée de sang.
Tout allait bien, ce n'était pas son sang. C'était celui de l'élève en question. Un élève qui avait beaucoup de progrès à faire avant de pouvoir sauver qui que ce soit. D'ici là, il boiterait jusqu'à l'infirmerie.

Wunjo poussa la porte de la salle des professeurs, et se figea un instant, surpris d'y voir autant de monde. Est-ce qu'il y avait manqué un mémo ? Y avait-il un événement particulier ce soir-là ?
Coup de chance qu'il ait terminé en retard, alors, sinon il aurait manqué une super occasion de passer du temps avec ses collègues.

Son état de fatigue était tel, son esprit si embrumé, que cet ascenseur émotionnel put se lire sur son visage. D'abord surpris, puis visiblement inquiet, et enfin son visage s'illumina.
Il ne restait plus que le large sourire que l'on connaissait si bien, qui était toujours signe de bonne santé chez lui.
Wunjo n'était pas en avance, mais ce n'était pas une raison pour profiter un peu du reste du corps professoral.

« Bonsoir tout le monde ! » lança-t-il, audiblement comme il savait faire.
Quelle allure devait-il avoir, taché de sang, révélant son sourire à trente-trois dents (dont quelques unes étaient tachées elles aussi), visiblement fatigué mais si content de voir tout le monde.
« Qu'est-ce que vous faites tous ici ? C'est rare de vous voir là ! » continuait-il sur sa lancée, avançant vers la machine à café.

« Oh super, vous avez fait du café ! Je dois remercier qui ? »
Wunjo s'en servait une tasse, et se retournait vers ses collègues. Certains étaient assis, d'autres venaient visiblement d'arriver. Il but une gorgée d'énergie liquide, et embraya.
« Oh wow, des cookies ! » fi-il, en prenant un dans la bouche, en cachant un autre dans la poche de son pantalon, espérant que personne ne le remarque.

Wunjo
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Ortiz
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Ortiz
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Jeu 12 Nov - 22:32
Ermite n'a pas mis le nez dehors de la journée. Tapi dans l'infirmerie, très, très occupé à travailler. C'est fou la quantité de travail qu'il abat Ortiz, il est toujours occupé si on lui demande. Ça doit être le plus productif de l'île, sauf en cours qu'il dispense pas. Il aime mieux surveiller - "assister" - ceux des autres si l'intitulé promet d'être amusant.

Il émerge tard, il a la démarche difficile et les cernes creusées. La clope au bec et les yeux un rien voilés. Un truc qui le chiffonne, un détail à vérifier pour lequel il a mis quelques heures à se décider. La salle des enseignants devrait être déserte à cette heure ci, pour ce qu'il en sait - il la fréquente peu.

Russe débarque à l'ouest (pas son côté du rideau de fer vous avez suivi), cendre sur le sol pour pas s'en foutre partout. Doit pas avoir branché tous les neurones car il se traîne droit vers le meuble à dossiers avant de capter - la musique, les voix, les silhouettes. Demi-tour prompt. « Ah, euh, salut.. » Grogne en maudissant le sortilège de traduction.

Y'a l'américaine toujours belle même quand elle ressemble à rien, Mizuchi à qui il tente de sourire sans rien lâcher qu'une grimace, médecin se renfrogne et préfère ignorer les autres. « J'me suis planté d'salle. » Il marmonne juste en amorçant déjà la fuite.
Ortiz
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Vulcain
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Vulcain
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Ven 13 Nov - 21:59
Lancelot entre dans la pièce, les mains occupées par ce qui semble être le goûter du soir. Vulcain lui adresse un sourire et ses yeux pétillent d’amusement devant sa mine déconfite. Sorcière qui s’installe et qui s’excuse avant de le saluer d’un geste de la tête. « Bonsoir Lancelot. Je ne gêne pas j’espère ? » Parce qu’il était installé et n’avait pas l’intention de bouger de là. Parce que cela l’amusait de taquiner aussi. Il l’observe un peu en silence, entre clope et café, essaye de ne pas la rendre plus mal-à-l’aise qu’elle ne semble déjà l’être. « Il y a quelques bonnes trouvailles musicales ici oui. Parfait pour une soirée comme ce soir. » Elle propose des biscuits, et reste très formelle. Polie ou formelle, il ne sait pas bien. Ils ont l’air bons, alors il en saisit un, et vient le déposer à côté de sa tasse. Pas avec sa cigarette, mais plus tard.

Mizuchi se glisse à son tour, alors qu’il ouvrait la bouche pour tenter d’engager la conversation. Son air stupide se mue en sourire, et il la salue doucement. Lui tend son paquet aussitôt qu’elle lui demande, et incline légèrement la tête en retour. Il a de bonnes relations avec elle, mais ce soir elle ne parle pas, pas encore, et va s’installer à la fenêtre. Bon. Heureusement qu’il y a de la musique, parce que ça pourrait commencer à devenir gênant tout ça.

Ah tiens Bacchus. Super, ça va bien détendre l’ambiance tout ça !



« Un plaisir Bacchus. Tu restes avec nous j’espère ? » Ou pas.

Wunjo. Ah, bonne humeur et optimisme tiens, parfait. Il aura au moins quelqu’un avec qui causer ce soir. Note du coin de l’œil le sang qui le macule sous ses airs de bienheureux, et tique un peu. « Ce sont des biscuits à la cannelle, Wunjo. Mais ils m’ont l’air délicieux oui. » Lui adresse un sourire lui signifiant qu’il ne cherche pas à le rabrouer ou à le descendre, mais il le sait de toute évidence.

Ortiz lui succède rapidement, visiblement paumé et mal à l’aise. Bon, sacré défilé tout ça. Vulcain se frotte les mains avec enthousiasme, et sort sa baguette. Paquet de carte qui vole jusqu’à la table sous son air satisfait. « Bon, qui veut faire un poker ? On parie quoi ? »
Vulcain
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Lancelot
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Sam 14 Nov - 14:17
”C'est plutôt moi qui vous dérange, vous étiez là en premier.” Répond-elle à Vulcain.

D'autres personnes entrent, à chacune d'elles Lancelot hoche la tête dans un salut silencieux. Le livre que la femme tient paraît fort simple, il y a des lapins sur la couverture.
Un classique anglais.
Mizuchi s'allume une cigarette, détendue. Puis arrive Bacchus.. Lancelot remarque le geste envers Vulcain mais ne dit rien. Cela ne regarde qu'eux.
Et puis Wunjo, bavard comme toujours, bruyant comme toujours. Il prend plusieurs gâteaux, Lancelot le laisse faire et Vulcain corrige le plus jeune : cannelle, pas cookies.

La femme tourne une page, termine un chapitre. Entre enfin Ortiz, l'infirmier n'a pas envie de parler de toutes évidences.
Ortiz non, mais Vulcain si. Un paquet de cartes vole, se pose sur la table. Lancelot hausse un sourcil et se redresse, le livre toujours devant elle.

”Vulcain, si vous avez pris le jeu de cartes d'Arthur sans son autorisation...”

Mais l'idée d'un poker ne lui déplait pas. Son visage se tourne vers les autres personnes déjà présentes. Elle tapote du bout de sa baguette la page de son livre afin que celui ci se rouvre automatiquement au bon passage la prochaine fois qu'elle le prendrait, puis le referme. La couverture est enchantée, les lapins bougent dessus.

”Que parierait-on?”

Qu'est-ce qu'un jeu sans enjeux?
Lancelot
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Mizuchi
j'ai tué lotta
Mizuchi
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Sam 14 Nov - 20:41
Fin de l'été, les températures étaient plus que clémentes, et la lumière finissait à peine de décroître. A sa fenêtre, Mizuchi profitait du tabac différent et du café - un peu doux, le café. ça ne l'étonnerait pas qu'il soit américain. La prochaine fois, elle s'en occuperait, et ce serait à la moka. Fort, court, fragrant. Mais en attendant, cela suffirait bien pour la nuit.

Au fur et à mesure des arrivées, elle salua tout le monde, parfois en silence, parfois d'un petit geste de la main. Wunjo, comme de coutume le plus enthousiaste, eut même le droit à une réponse à sa question. "Salut Wunjo. Courtoisie de Vulcain, je crois ?" Son amour de la caféine devait être un peu déçu par la légèreté du breuvage, mais si c'était le cas, il avait bien trop de tact pour le relever.

Elle rendit son salut à Ortiz, trésor d'amabilité, et visiblement un peu déconcerté par la foule inhabituelle. Réprimant une grimace, elle reprit une gorgée de café - décidemment trop aqueux. Comme souvent, elle accordait une attention réelle mais passive aux événements, et sourit à la proposition de l'américain. Tirant sa propre baguette, sur une intuition, elle retourna le paquet pour révéler ce qu'elle avait cru apercevoir lors de son vol plané.

"ARTHUR'S PROPERTY - STAY THE FUCK AWAY FROM IT"

Haussant les sourcils avec amusement, elle évita soigneusement de croiser le regard de Lancelot et lança à son audacieux collègue "Puisque c'est le cas, j'en suis." Elle n'avait pas grand-chose à parier que ce qu'elle avait toujours sur elle. Et puis elle n'était pas dans l'humeur pour boire à outrance. L'humeur, ni les conditions, pas ce soir. En outre, aucune monnaie n'avait de cours sur cette île, que la plus importante de toutes. Le saint Graal, n'en déplaise aux britanniques.

"Boire, c'est trop facile. Pourquoi ne pas parier des informations ? Ceux qui décident de relancer jusqu'au bout s'affrontent - le gagnant peut poser une question à l'un de ses adversaires restants. Tant que l'on répond, on peut continuer à jouer." Dommage qu'Ankaa ne soit pas parmi eux, ça aurait rendu les enjeux un peu plus fiables. Elle ne savait pas comment faire pour vérifier qu'il n'y aurait pas de mensonge éhonté - mais après tout, ça faisait partie du jeu. Et puis, ils pouvaient toujours refuser. Elle ne serait pas vexée. N'était jamais vexée.

"Ortiz, reste un peu !" fit-elle à l'infirmier avant qu'il ne s'échappe, lui désignant la machine à café. Si les autres ne voulaient pas jouer des infos sur eux, ils pourraient jouer avec celles des recrues. Cette idée idiote la fit sourire, elle la chassa d'un battement de cils. Enfin, elle espérait au moins que le russe ait un peu de whisky pour donner de la consistance à sa tasse.
Mizuchi
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Bacchus
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Bacchus
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Dim 15 Nov - 11:38
Que d'amour ! Bacchus ricane et le son provoqué par sa gorge ressemble à celui d'un chaton qui se fait écraser la queue. Elle évite de répondre et lève les yeux sur Wunjo (de loin son préféré, on va pas se mentir), et se confonds en excuses : "Oh désolée !" Elle se lève, tangue un peu et se dirige vers la fenêtre, rejoint la sage Mizuchi. Fumée s'échappe par la fenêtre et elle découvre la tenue de la bridée. Elle articule un inaudible "J'adore!", articule de manière exagérée en désignant son peignoir (non, kimono ne fait pas partie de son vocabulaire). Si on se concentre, on peut y voir des cœurs au fond de ses yeux. Cette meuf a beaucoup trop de classe. La porte s'ouvre à nouveau, laisse apparaître "l'infirmier" Ortiz qui semble complètement dans son monde. Bacchus frissonne. Surement l'air froid qui s'infiltre. Il est choupi, Ortiz. Le genre de froideur Nordique qu'on a envie de réchauffer sous un plaid et de lui préparer le meilleur chocolat chaud ever. Sourire bête de la part de Bacchus qui est vite balayé par une proposition : une partie de poker.

AH.

Joli meeting pot de profils que nous avons ici. Bacchus ne sait pas encore si elle veut participer à ce nouvel épisode sorti tout droit de Disney Chanel.
Premier rôle est attribué à Vulcain, personnage trop charismatique et trop sympathique que toutes les groupies de 14 ans veulent s'arracher et dont les chambres sont noyées de posters. Dans le rôle de la meilleure copine timide (et surement terriblement amoureuse, mais Bacchus ne s'avance pas) : Lancelot. Personnage sous-côté les premiers épisodes et qui va te sortir un plot twist des familles que personne n'avait prévu. Ensuite vient Mizuchi, l'intello (oui, il en faut au moins une) qui va toujours trouver des solutions abracadabrantes à tous les problèmes, d'ailleurs, c'est elle qui propose d'échanger des informations, non ? Y'a aussi Wunjo, Best friend du héro, un peu maladroit mais si drôle qu'on le trouve beaucoup trop attachant. Le mec englué dans la friendzone par Mizuchi, celle dont il est tombé amoureux depuis qu'il l'a vue à ses cinq ans, sur son petit vélo rouge. Après ça, nous avons Ortiz. Le gamin aigri et rageux, celui dont l'autre moitié des adolescentes fangirl s'arrachent et aux les adolescents se rendent comptent qu'ils sont pas si hétéros que ça. Trop jaloux du héros, il va tenter de ruiner ses plans et faire baisser sa côte de popularité pour enfin montrer au monde que s'il est devenu si affable, c'est a cause du chef des quaterback (Vulcain) et de la société capitaliste. (drama)

Bacchus est officiellement défoncée. Imagination qui part à cent à l'heure, rôle de scénariste sur les épaules, petit jeu qui l'amuse beaucoup. D'ailleurs, elle rit toute seule. Mizu demande à Ortiz de rester, Bacchus espère aussi. Elle aurait sans doute fait partie de la seconde moitié d'adolescentes. Joint est écrasé sous la tong jaune et termine sa vie dans la poubelle. Elle regarde sa montre. Temps est écoulé. Sans pudeur aucune (pourquoi s'emmerder, hein ?) elle retire les patchs de sous ses yeux et ceux-ci vont retrouver la tombe du pétard. De la manche de son peignoir, elle essuie ses cernes qui n'ont pas disparu (bio marche pas à tous les coups hein), et va rejoindre Ortiz. "J'fais équipe avec Monsieur bougon !" Elle trottine, s'appuie contre le mur à côté des dossiers qu'il était en train de consulter : "Allez viens, toi et moi contre le reste du monde." Clin d’œil aguicheur, pas du tout camouflé.

La meilleure pote du rageux, c'est quoi son rôle à elle ? Ses intentions ? La suite au prochain épisode... tintintin.
Bacchus
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Wunjo
CECEMEEEEL
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Lun 16 Nov - 0:13
« Oh des biscuits à la cannelle ! » répète Wunjo, dont le sourire se figea en une moue nostalgique. « Lotta adore la cannelle... » marmona-t-il, parlant tout seul le temps d'un instant.

Mais il sorti rapidement de sa transe, leva sa tasse et adressa un clin d'œil à Vulcain lorsqu'il entendit qu'il était celui à l'origine de cette si tendre attention. Clairement, il était le sauveur de la soirée du professeur Durmstrang.
Le breuvage n'était pas parfait, non, mais c'était déjà bien mieux que ce que pouvait faire Wunjo ! Il n'avait toujours pas réussi à la faire fonctionner, cette incroyable machine de torture moldue. C'était ça de grandir entouré de domestiques, aussi. Mais les moldus, ils avaient à faire affaire à ce genre de casse-tête dés le matin ? Pas étonnant que certains les considèrent comme inférieurs...
Non, pour l'instant Wunjo s'était contenté d'aller en chercher à la cafétéria, ou de demander à ses élèves de lui en ramener un. Ça faisait toujours l'affaire. Peut-être, un jour, Bacchus pourrait lui apprendre comment faire. Mais ce jour n'était pas arrivé, de toute évidence.

Parce que ce soir, c'était jeu de cartes !

Wunjo aimait bien ses collègues. Il s'entendait plutôt bien avec chacun d'entre eux, c'était toujours dommage de voir qu'entre eux ils n'étaient pas si proches. Ils étaient pourtant alliés, et ceux qui devaient montrer l'exemple aux recrues. Et s'il y avait quelque chose que Wunjo savait faire, c'était montrer l'exemple - et mélanger les cartes.

« Allez Ortiz, reste ! Ça durera pas longtemps ! En plus faut que je te raconte ce qu'il est arrivé à l'élève que je t'ai envoyé en début de soirée, celui qui a fait ça, » lançait-il à l'infirmier en chef, désignant rapidement du doigt les restes de recrue qui maculaient sa chemise.

« Allez on commence ! »
Impossible de l'arrêter, Wunjo et son large sourire. Il distribue les cartes.

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Wunjo
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Ortiz
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Ortiz
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Lun 16 Nov - 22:53
Trop d'attention trop vite, sourire nerveux et quinte de toux. Les pas s'esquivent vers la sortie, néréïde le retient vite imitée par Venus. Ah. Ha ha ha. Il préférerait disparaître que disputer leur stupide partie de poker. Excuses se bousculent au bord des lèvres gercées quand le scandinave en rajoute une couche. Les iris goudron glissent sur tous les visages, cherchent une issue à cette sociabilité forcée sans rien trouver que des mines résolues - ricanement enroué pour réponse au clin d'oeil de l'américaine.

Soupir à fendre l'âme quand il abandonne, traîne la carcasse jusqu'à la table pour se laisser tomber sur une chaise. « Juste une partie. Tu raconteras quand t'auras perdu alors. » Billes dépitées viennent supplier Mizuchi puis Lancelot comme si elles incarnaient ici les plus grandes valeurs. Un peu plus accusatrices sur l'autre divin initiant toutes ces conneries. Ortiz n'aime pas jouer, pas mentir, pas bluffer.

Il a un atout - semble-t-il - en la personne de Bacchus alors il recule un peu sa chaise, s'installe correctement avant de tapoter sa cuisse sans un sourire. « Tu joues pour nous. » Elle est belle et les belles savent toujours où piquer. Faire équipe c'est gentil comme attention mais ça ne se fait pas, puis pour lui laisser une chance au slave faut tout à fait lui faucher ses cartes. Il dit rien sur les deux contre le reste du monde qu'il a déjà.
Ortiz
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Le Diable
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Sam 21 Nov - 1:22
L'enseignement, c'était une première. Elle n'avait pas encore donné de cours pour le moment, attendait de mieux observer les recrues, de se familiariser avec forces et faiblesses de chacun pour ne pas se perdre en leçons inutiles et aller droit au but. La flemme avait encouragée la mise à l'oeuvre tardive, il fallait le reconnaitre, mais on l'avait pas amenée dans le coin pour qu'elle se dore la pilule au soleil alors autant s'atteler à l'organisation de sa première leçon.
Elle a le nez plongé dans ses dossiers lorsqu'elle entend quelques échos de conversations au loin. Les yeux se posent sur l'heure, oh.
Le temps passe vite quand on bosse. Elle se redresse, s'étire de tout son long, se laisse un moment de réflexion, n'a pas sommeil, le choix balance entre dortoir à attendre que le temps passe et sale des professeurs à jauger les interactions sociales épicées qui devaient s'y dérouler. Adjugé pour le show des pros.
Jean, débardeur et bottines, toujours armée, on change pas les bonnes habitudes, Wess à la ceinture, Molly à la cuisse, Moïra était glissée le long du mollet. Emplacement qui manquait pour y caller un paquet de clope, espérons que les collègues allaient avoir de quoi taxer.

Elle passe la porte tranquillement, adresse pas l'ombre d'un bonjour, se contente de scanner l'audience. A boire et à manger, quelques gueules non comestibles à recracher. Repère les gâteaux de Lancelot, puis les cigarettes d'Ortiz. Croque premier, dérobe deuxième, et le briquet avec tant qu'on y est. Visiblement partie de poker est en cours à en juger par les cartes probablement volées à Arthur, note dans un coin de sa tête qu'il y a des tendances cleptomanes dans le coin.
"Ca parie quoi ?" qu'elle demande finalement, vélane joueuse du genre à apprécier les enjeux pimentés.
Le Diable
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Wunjo
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Dim 22 Nov - 23:05
« Oooh Lé Diabel s’exclamait Wunjo, voyant celle dont il écorchait toujours le nom, lorsqu’il la vit apparaître dans son champ de vision. Tu veux jouer avec nous ? »

Leur premier tour touchait déjà à sa fin, la partie avait été rapide, Wunjo réunissait déjà les cartes dans ses mains. Il mélangeait, coupait, et s’apprêtait à redistribuer.

« On joue au poker, à la moldue. Texas tiens-les comme ils appellent ça, » expliquait-il, souriant comme à son habitude.

La jeune femme n’était même pas encore assise qu’elle avait déjà un petit paquet de cartes devant elle. Elle avait intérêt à les prendre, sinon il fallait tout remélanger.

« On joue des infos, des secrets, des trucs comme ça. Là par exemple j’ai gagné la première manche, donc j’ai le droit de poser une question à Ortiz ou Bacchus, parce qu’ils ont perdus. Ouais ils jouent ensemble j’ai pas compris non plus. »
L’avantage que connaissait Wunjo, c'était qu'à toujours sourire comme un bienheureux on ne savait jamais s’il bluffait ou non. Le côté maladroit que l’on associait toujours aux gens de bonne humeur aidait peut-être aussi. Toujours était-il qu’il lui restait une question à poser. Alors il se tourna vers l’infirmier.

« Ortiz, classe des professeurs dans cette pièce du plus dangereux au moins dangereux. »
Il souriait, toujours, parce qu’il espérait que la réponse suscite quelques réactions, et parce que la réponse l’intéressait réellement en fin de compte.
Wunjo
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Ortiz
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Ortiz
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Lun 23 Nov - 3:24
Que ça finisse, Ortiz il supplie.

Il veut vraiment pas jouer, vraiment pas avec eux. Séparément pourquoi pas - ensemble c'est trop. Furie débarque, soulagement emplit les prunelles. Y'a qu'un haussement de sourcils amusé face à la chaparderie. La mine qui dit demande, je donne. « Écarte-toi pour fumer. » D'ailleurs il gigote un peu, extirpe la flasque de sa veste sans cogner la venus, propose à la tablée. Whisky agrémenté de café, qui ne connaît pas encore ici.

Il veut pas vraiment jouer, il est nul, encore plus avec Bacchus sur ses genoux. Attend sagement la sentence. Il fronce le nez, soupire, la question dérange, les méninges s'activent et ça se voit. Il regarde personne, juste la table pendant qu'il réfléchit. Pointe finalement @Le Diable du doigt, les lèvres étirées en coin - presque complices. On désigne ensuite @Mizuchi avec une mine à peine moins légère, tapote l'épaule de @Bacchus avant de montrer @Wunjo, enfin @Lancelot et @Vulcain.

Pas tout à fait certain, ça se voit. Il essaye au moins, hausse les épaules, attend le prochain tour. Espère plus que les autres soient plus mauvais que lui, à la légère contraction de la mâchoire on peut bien voir que la situation l'amuse moyennement - même si l'air se veut aimable.
Ortiz
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