Journée fût longue, pensées défilées, heures qui s’accumulent. Nuit commence à tomber doucement tandis que le cours est bien achevé – elle rentre au dortoir alors, et se pose un instant dans le lit défait, astres rivés sur celui d’à côté, voisin occupé par aînée, propre, bien fait, mais détail choque. Elle ne saurait dire quoi, exactement, parce que tout est toujours parfait de son côté de chambre – bien rangé, maniaque comme elle est, et souvent ses affaires à elle ne débordent pas, parce que l’Arcane les remet à leur place. Et là ce n’est pas le cas – c’est ça qui cloche en fait. Regard lancé en direction de @L'Amoureux. « Tu as vu Arcane depuis que tu es revenue ? » Ne sait pas quand la blonde est rentrée – elle a franchi tard la porte du dortoir et l’a quitté tôt.
Se jette sur ses deux pieds, observe un peu plus. Grimace. Mauvais souvenir est invoqué – Mannaz. « @L'Impératrice, @Le Chariot ! » Appelle, voix forte et sereine tout de même, réitère la question une fois qu’elle les a trouvé. « Vous avez vu l’Arcane, aujourd’hui ? » Peut-être qu’elle a peur pour rien et que cette intuition ombragée n’en est qu’une. Sort un petit calepin de la poche et un stylo, semble y rédiger un mot qu’elle arrache puis un deuxième qu’elle laisse cette fois-ci et d’un sort envoie un oiseau. « Je vais paraître parano mais la dernière qui a disparue on l’a retrouvée au fin fond de la forêt en train d’agoniser. » Regard se durcit – Lune n’est pas pleine mais plus inquiétante. Il est hors de question que ça soit son cas – que le prochain mort soit de leur délégation, encore moins l’Arcane sans nom, qu’importe sa représentation. « Je pars à sa recherche. » Et par je, malgré la fatigue, elle entend on.
HRP : j’laisse comme ça pour ouvrir, pour l'instant on est dans le dortoir bbt mais j'l'ai ouvert dans le parc au cas où y ait besoin de se déplacer ! Lune a envoyé un message à @Viviane et @Uruz (mp hihi) pour les prévenir parce qu’elle a confiance (suffisamment) en eux et qu’elle les pense utile d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez regardez par dessus son épaule, j’vous enverrais les notes si ça vous dit
La Lune
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Mar 17 Nov - 23:59
Toi mon amour, mon ami, Quand je rêve c'est de toi
Je penche la tête au rythme étrange de cette ritournelle qui rempli mon esprit et qui tourne, manège de paroles remonté par mon coeur de midinette. Je n'ai aucun visage qui s'impose, juste des mots tournoyant autour de mon pseudonyme que je devine façon sims écrit au dessus des mèches blondes encadrant mon visage baissé.
Mon amour, mon ami, Quand je chante c'est pour toi,
La chanson s'échappe de mes lèvres par dessus mes livres de cours. Je sais qu'il faut étudier, que la guerre se gagne aussi avec des mots, que c'est là que je rentre en ligne de compte puisque je ne suis pas une combattante, puisque je ne sais pas soigner, puisque je ne suis ni puissante ni la plus intelligente ni la plus déterminée. L'amour est au milieu de chacun, il sait gagner les coeurs et semer la confusion. Il blesse à contretemps. Lune rentre. Avec ses cheveux courts,stigmate d'une rencontre avec un dragon. Uruz soigne sans doute toujours Raidho. Je n'ai dérangé ni l'un ni l'autre. Je hausse la voix pour saluer mon amie.
"Mon amour, mon amie, Je ne peux vivre sans toi Mon amour, mon amie, et je ne sais pas pourquoi"
Je songe à mon pyjama, un ensemble en coton imprimé winnie l'ourson et pots de miel qui dépasse de sous l'oreiller. Je ne suis pas douée pour plier les vêtements. La magie, pour ça, c'est...bah magique.
Je n'ai pas connu d'autre Lune que toi Si j'en ai connu je ne m'en souviens pas A quoi bon chercher faire des compa...
L'Arcane ? Non, ça fait un bout de temps qu'elle ne m'a pas expliqué que je chantais faux. Après, hier c'étaient les missions et vu l'état dans lequel on est rentrés...t'as été voir à l'infirmerie ?"
J'sais qu'elle en vient. Que ce ne sont pas de bons souvenirs. Mais je sais aussi que quand quelqu'un qu'on aime est blessé, on regarde pas les copains.
J'ai un coeur qui sait quand il a raison.
Le mien se serre et la musique s'arrête dans ma tête. Je regarde @lechariot avec des yeux plein d'inquiétudes et de questions. J'espère qu'il nous rassurera bien vite.
"Attends, Pierrote, je viens avec toi."
J'attrape ma lampe torche, mon sac d'expédition, j'enfile mes basket et me voilà prête en deux deux, dégueulasse en t-shirt large et jean confort troué au genou. Parfois la bonne tenue c'est de ne pas perdre de temps à en enfiler une autre.
L'Amoureux
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Jeu 19 Nov - 19:15
C'est une voix inquiète qui t'interpelle, occupé comme tu l'étais à faire tes tractions dans ta chambre, quelques gouttes de transpiration glissant entre tes pectoraux. On a besoin de toi, et tu déboules dans la pièce centrale du dortoir tel un Justicier, tes abdominaux au clair, ton ombilic doucement bombé, tu as comme à ton habitude oublié de te rhabiller et demeure en pantalon de jogging bleu Lacoste. On cherche visiblement l'arcane sans nom. Elle n'est pas partie en mission à ta connaissance. Elle n'a pas donné signe de vie depuis un certain temps ? En tout cas, rien dans les dossiers. @L'amoureux te lance un regard de biais, tu hausses doucement les épaules avec une petite grimace, tu ne sais plus ce que tu es censé répondre :
" Euh. Bah. J'l'ai pas vu en vrai. Euh... elle était pas avec Kit ou Mononoké ?"
Tu lances des noms au hasard, voulant désenvenimer la situation avant qu'un soucis n'apparaisse. En même temps, quelle idée de merde de choisir comme carte : "L'arcane sans nom". Si elle est tombé dans un trou alors que l'appel est fait, personne ne pourra la nommer. Tu commences doucement à siffloter, bon gré mal gré, le thème principal de Mon nom est personne. Tu crains que ta blague ne fasse rire que toi, pourtant elle était particulièrement tordante, tu peux te féliciter. Bon. Elles ont l'air d'être d'une détermination sans faille à retrouver la fugueuse alors tu attrapes ton sac de combat noir que tu passes en travers de ton dos, ton torse toujours dévêtu exempt de traces récentes d'affrontement. Soit tu es bon à ce que tu fais, soit tu te débarrasses des marques pour garder un physique digne de magazine. Quoi qu'il en soit, il y'a des go bien à escorter, et bien que bon garçon ne trouve que des tchoin, les chances de se faire tailler une petite pipe de reconnaissance à la fin sont toujours supérieures à zéro. Tu offres un clin d'oeil à l'arcane du love, dont le combo tâches du rousseur et jolie tignasse venitienne te donne régulièrement envie de taper dedans au petit déjeuner puis tu prends sa suite, n'hésitant pas à contempler le balancement de ses hanches :
" 'tendez les filles, j'vous escorte ! Enfin j'vous accompagne quoi, j'me fais chier à force de me parler tout seul."
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Dim 22 Nov - 15:11
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Dim 22 Nov - 20:22
Chanson de l’Amoureux lui tourne en tête. Personne ne l’a vu – perdue de vue. On a déjà des gens survivre dans les alentours de la cité plus d’une journée ? « On nous l’aurait remonté si elle se trouvait à l’infirmerie, non ? » Réponse par une autre question – bon sang, au moins tout le monde semble ok pour l’accompagner (qu’importe les réelles attentions de certains). « L- Elle ne traîne pas vraiment avec les Mahou. » Retrouve le calme – réfléchis. Ceci dit l’Impératrice relève un bon point – mieux vaut se préparer. Hochement de tête entendue, elle en profite elle aussi pour allez chercher le sac bien rempli et surtout, un objet auquel l’Arcane tenait. Fouille un peu dans les affaires, le coffre, la commode et semble trouver vieille photo familiale – d’un frère ou de l’autre, elle ne sait plus savamment caché.
Retour en bas, parée – tandis que la petite troupe à l’air enjouée, presque, de partir à l’aventure. L’inquiétude s’est transformée en une froideur sereine, mal maîtrisée. « J’ai trouvé ça, je ne sais pas si la photo lui important assez, mais on peut tenter un dirigit dessus. » Elle a vu faire, se souvient par cœur du sort au cas où et bon sang, elle croise les doigts – façon de parler comme elle a sa baguette en main. Et dessine l’arabesque. « Dirigit l’Arcane sans nom. »
Dédédé:
Ec - brûle la photo, aïe E - visiblement, c'était pas si important R - oh, photo s'anime et semble indiquer une direction RC - vite, suivons la !
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Lun 23 Nov - 18:13
Brusquement animée de volonté, la photo frémit et s'envola devant le visage de @La Lune. Puis poussée par un vent tiède, elle fila hors du dortoir et fonça vers l'ouest du parc avec assurance. Le sort est tellement efficace que si vous ne vous dépêchez pas de la suivre, elle risque de quitter votre champ de vision rapidement.
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L'Amoureux
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Lun 23 Nov - 21:55
Je voudrais que tu te ramènes, devant. Que tu sois là de temps en temps...
On est rejoints par les garçons. Je ne l'avouerai jamais mais ça me rassure. On a beau dire, des muscles quand on fonce dans l'inconnu c'est toujours utile. Par contre qu'est ce qu'ils sont longs à se préparer.
"Allez mesdamoiseaux, vous êtes déjà beaux !"
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel et pas artificiel !
C'est la Lune qui prend les choses en main bien entendu. Elle qui nous guide vers la mort. Un sort et la photo devient vif d'or, tourne autour de nous. J'ai des élans d'Ann Zlat, l'attrapeur des Tapesouafles de Quiberon.
Je voudrais que tu m'appelles, plus souvent. Que tu prennes parfois l'devant.
Je n'attends plus, je m'élance, ma foulée est légère. J'ai allumé ma lampe torche à ma ceinture et elle tressaute avec moi. Qui m'aime me suive !
Et je voudrais que tu te rappelles notre amour est éternel et pas artificiel !
Tiens bon Arcane. On arrive !
Spoiler:
Direction vers l'ouest du parc alors Jet de course EC : Boum l'Amour se vautre ES : T'es pas attrapeuse biquette, tu perds la photo de vue RS : Hop, on arrive à suivre sans se prendre de râteau RC : Même pas t'es essoufflée
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Lun 23 Nov - 21:55
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Le Chariot
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Mer 25 Nov - 11:55
Déterminé, tu pars au front sans armure, sans t-shirt à vrai dire. Formule insoupçonnée et formulée, esquisse glissant dans le vent, aussi prompte à prendre la tangente que l'intégralité de tes rencards. Même les gonzesses en photo s'éloignaient de toi, tu aurais dû te contenter des magazines foutus en vrac dans les toilettes ou ton coffre de matos.
Tu mets une claque dans le dos de @L'impératrice pour le mettre en route, comme on motive un camarade. Tu tentes de l'encourager, ta voix est rieuse, presque emplie de camaraderie :
"Bougez votre derche, votre Altesse, on y va !"
Il est peut-être gay, il n'en reste pas moins un membre de l'escadron, peut-être bruyant mais tu l'aimes bien. Tu le jalouse presque. Les homo ont vraiment plus de temps pour prendre soin de leur visage, et tu crains de ne jamais pouvoir rendre le tien aussi doux. Qu'importe, tu seras la virilité là où ce dernier sera euh... la touche féminine et sensible des mecs ? Deux faces d'une pièce, toussa toussa. Bref.
Ton sac ballotant dans le creux de tes dorsaux, tu entames un sprint confortable, suivant de peu @L'Amoureux. Tu n'y vois pas grand chose, mais tu distingues sa silhouette, mates le ballotement de ses fesses. Par contre, infoutu de savoir où vous allez, l'important étant de ne pas se faire distancer.
" Hu... Hu... Vous avez pas peur qu'ça nous amène vachement loin ? Ou.. Hu... Hu... pire. Genre au photographe ? "
Vous tournez à un couloir. T'aimes rarement tourner aux couloirs...
Dé à +15
Spoiler:
Dé : EC : Pfiou, tu as maté le mauvais cul, tu t'es laissé dépassé, tu es perdu. EN : M'attendez pas, j'vous ralentirais. Tu les vois de loin, mais bordel, elle a une boule foulée. RN : Et tu cours, tu te raccroches à la vie, tu restes les yeux sur l'objectif, le petit cul de la rousse. RC : Tu sprintes, rattrapes, dépasse, maintenant, tu cours aux coté de la photo, tu échanges quelques blagues avec, vous pensez à faire régulièrement des footings ensemble, faire un dîner, s'installer ensemble, avoir des enfants....
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Mer 25 Nov - 11:55
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La Lune
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Mer 25 Nov - 17:49
Photo file, suit le vent – bon sang, temps de réaction, l’Amoureux est déjà élancée à sa poursuite et pareil pour les garçons. Elle rame, la Lune – elle n’a pas leur condition même si elle s’est grandement améliorée. Goujat ne quitte pas le fessier de l’ami durant sa course cependant mais heureusement elle finit par les rattraper, photo avec. « Ca ne devrait pas quitter l’île. » En réponse à Chariot. « A moins qu’elle n’est trouvé un moyen de le faire. » Ce qui ne l’étonnerait pas – l’Arcane était douée, espère qu’elle l’est toujours – en vie, quelque part.
L’Impératrice sort la baguette à son tour – en bois précisons le – et lance sort – qui soit ne marche pas, soit révèle qu’il n’y a personne. « Plus loin c’est les marais. » Elle y pense – les a parcouru mais qu’est-ce qu’elle ferait là-bas, la mentor ? « Vous pensez qu’elle a suivi la lumière ? » Seule. Baisse les yeux sur le sol, appelle. Blague de mauvais goût qui pourtant soulage un peu. Humour presque noir – dans la bouche doucereuse. Sort de nouveau le carnet, y rédige d'autres mots. Elle se colle à côté de l’Amour – parce qu’elle éclaire le chemin et que ça lui semble ainsi plus sûr. Tout en continuant d’avancer. Elle observe tout autour d'elle, comme à la recherche d'un indice, de quelque chose qui pourrait l'amener sur la piste de la Mort. Regard est attiré par quelque chose, mais quoi ?
Dédédé:
EC - migraine sa maman E - rien R - ça peut être utile ? RC - là, elle a trouvé un indice
La Lune
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Mer 25 Nov - 17:49
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