Sa situation était un peu améliorée, mais elle ne pouvait toujours pas partir de cet endroit franchement pas jouasse. Sur ses pieds enfin, dans le silence le plus complet, elle examina l'église dans laquelle on l'avait attachée. Elle n'osait toujours pas appeler les autres. Ils pouvaient être à mille lieues d'ici. A la place, elle détailla son environnement, cherchant avant tout une arme ou un moyen de se détacher.

La dague accrocha son regard très vite. Les encoches également. Clairement, on l'avait impliquée dans une sorte de rituel bizarre dont elle allait devoir rapidement se tailler... avant de se faire tailler. Vraiment bizarres, ces chrétiens, sans blague. En tirant un peu sur sa chaîne, son bras et dans une drôle de contorsion, Mizu attrapa le poignard et entreprit de l'attacher sous sa robe, à sa cuisse, grâce à la corde dont elle venait de se libérer.

La nef était bizarre, vide, tamisée. Elle n'allait bientôt plus être seule, elle le sentait. Les mains tremblantes de sa blessure et du froid se posèrent sur l'autel, et elle commença à observer les encoches sur le bois, cherchant un sens, un moyen de prendre de court de potentiels nouveaux venus.

la dague of course: