ESPERANTO
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la fièvre
Le Diable
disco queen
Le Diable
Ft. : Dakota Johnson
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Points : 626
Lun 23 Nov - 16:53
C'était l'heure du cour privé. Le Diable était infiniment déçue du comportement de ses recrues durant l'exécution de Lenine, seul Le Chariot avait conservé un minimum de dignité. Lune s'était improvisée psychologue du condamné et L'Impératrice quand à lui se l'était joué Jesus-Christ. Elle était bien placée pour savoir comment fonctionnait une vélane, l'égo qui avait tendance à crever le plafond, la fierté mal placée qui les rendaient un peu trop rancuniers. Les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnait, mais menacer les directeurs devant tout l'Esperanto s'était crever le plafond de la stupidité. Il avait besoins d'un recadrage d'urgence, que ce soit pour l'honneur des français, la réussite de l'Esperanto, et son propre bien.
Elle l'emmène directement dans sa propre chambre, verrouille la porte et insonorise la pièce, au cas ou des oreilles curieuses passeraient par là. Elle ne sait pas dans quel état d'esprit il sera lorsque le sortilège sera levé puisqu'elle n'a pas eu le temps d'obtenir une réponse alors elle attrape une chaise et l'y attache.
Elle décroche ses armes, les poses sur son lit, et vient finalement se placer face à lui. Elle ne le libère pas du sort, pour l'instant, elle parle, il écoute.
"On va commencer par les basiques chéri. Les mangemorts sont les ennemis, et peu importe leur âge, peu importe l'endroit, les circonstances, le degrés d'intimité que tu as avec eux, ils doivent mourir. Pas parce qu'ils ne nous servent plus, pas parce qu'on a aucun doute sur leur culpabilité, mais parce qu'ils sont beaucoup trop nombreux pour qu'on se permette le luxe de les garder en vie. Ca fait 25 putains d'années qu'on perd la guerre, tu crois vraiment que si garder des espions en vie avait fait ses preuves, on se priverait de pareil avantage ? La réponse est non."
Elle soupire, passe une main dans ses cheveux, ramasse la crinière brune sur une seule épaule.
"Le projet de l'Esperanto est une première, réunir autant de pays, autant de rebelles de différents horizon au même endroit c'est quelque chose de très ambitieux et qui n'avait jamais été fait avant. Pas par manque de moyens, la rebellion avait beaucoup plus de puissance avant, mais parce que des milliers de vies ont dû être sacrifiées pour en arriver là. Il faut que tu vois à plus grande échelle que ta personnes, il faut que tu parvienne à analyser un peu mieux le passé. Que tu ne vois pas juste un mangemort, mais aussi tout les cadavres qu'il traine derrière lui."
Elle attrape sa baguette et lève le sortilège de stupéfix cette fois, parce qu'elle a besoins de voir chacune de ses expressions pour être certaine qu'il encrera bien à tout jamais la suite de son discours. Elle se penche vers lui, appuis ses mains sur les accoudoirs de la chaise.
"Le premier mangemort que j'ai tué était le membre d'un groupe qui a massacré ma famille. Il ne se sont pas contenté d'un avada, ils ont piégé la maison toute entière, ont transformer un refuge en cauchemar, et ils les ont regardé essayer d'en sortir en s'écorchant et brulant la peau sur chaque objets, portes, fenêtre ensorcelées. En brisant leur os pour s'extirper des murs qui se refermaient sur eux. Et là ou ils se sont vraiment dépasser, c'est qu'il leur laissait l'occasion de s'enfuir, ils les laissaient attende la sortie, les laissez croire qu'ils étaient tirés de là avant de les y renvoyer jusqu'à ce qu'ils ne soient trop épuisés pour continuer de se débattre et qu'il ne laisse leur maison les tuer.
Ils n'ont pas fait ça par obligation, leur chef ne leur avait pas dit de les torturer, ils auraient pu juste les tuer. Il l'ont fait parce qu'ils étaient des moldus et que personne n'était là pour témoigner.
Et c'est ça la différence avec la rebellion tu vois. C'est que les directeurs n'avaient aucune obligation de vous rendre des comptes, mais qu'ils ont choisis de vous laisser assister à l'execution parce qu'ils savent que vous avez besoins de voir, qu'ils ont laissé Vadim conscient pour qu'il entende les voix de ceux que lui et ses semblables ont opprimés et qu'il serve d'exemple pour ses complices, pour que ceux qui l'ont aider ait peur de se retrouver à sa place. Mais à cause de toi, tout ce qu'ils ont dû penser, c'est qu'ils sont plus fort que nous, et qu'il suffit que la rebellion fasse son boulot pour que ses propres membres se retourne contre elle. Et ça, ça mérite une punition, parce que c'est très grave ce que tu as fais. Tu ne penses pas ?"
Le Diable
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L'Impératrice
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L'Impératrice
Ft. : Froy Gutierrez
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Lun 23 Nov - 17:56

LA FIEVRE
Pacte avec @Le Diable
Semaine 4 - Samedi

Limbes étranges.
Inconscience pleine de sensations.
Nuages de poison, narcoleptiques, anesthésiants. J’y vois du mauve, du gris, du jaune. Je crois que je délire. Non, je sais que je délire. Une nouvelle fois, les limites de la réalité s’effondrent sous mes doigts. Une force étrange s’immisce en moi. Elle n’est pas moi, elle m’est extérieure. Me pénètre sans que je puisse ne rien faire.
Des Mangemorts. Silhouettes floues et violacées. L’un d’eux me prend la main. Si je pouvais bouger, j’aurais sûrement hoqueté de surprise. Tu es … ? Mon esprit fait ce qu’il peut pour bloquer ce prénom. Pas lui, non, pitié.

Changement de scène. L’Esperanto. Du mouvement, des silhouettes plus sveltes, plus rapides, plus jeunes sûrement. Moi, les autres, un « nous » auquel je ne veux pas penser. Des corps qui s’écroulent. Des pensées qui s’enchaînent. Est-ce que quelqu’un est en train de me parler ? Mon prénom. Qui est cette voix ? Elle est en train de me raconter une histoire ? Celle du projet de l’Esperanto, celle de la guerre contre les Mangemorts, celle de …



« Ghhrrhfph … » émet ma gorge sans comprendre.
Plusieurs battements de cils. Vision floue. Mouvements de poignets entravés. Je suis attaché. Mauvais souvenirs reviennent. Ce même garçon – non ! En une fraction de seconde, la torpeur s’évapore et je reprends pleinement conscience de ma situation. Le Diable est devant moi. Rayonnante d’une colère qui la rend magnifiquement effrayante. Je reconnais bien là la force mystique des Vélanes. Son visage se rapproche du mien.
Une nouvelle histoire. La sienne cette fois. De la torture. Essaie-t-elle de m’impressionner ? De me faire peur ? De me faire prendre conscience du danger de la guerre. Je me renfrogne : je connais déjà tout cela. Je fronce les sourcils et noircis mon regard : moi aussi je peux jouer les Vélanes fulminantes.

Le démon déguisé en belle femme finit par me reprocher mes actes. Si je le pouvais, je lui montrerais un air encore plus énervé que celui que je lui fais actuellement. « Foutaises » je grogne pendant son récit, au moment où elle parle des directeurs rendant des comptes, serrant la mâchoire car prêt à me prendre une gifle.
« Et ça, ça mérite une punition, parce que c'est très grave ce que tu as fait. Tu ne penses pas ? » finit-elle par me dire. Comme si j’allais accepter sa punition. « Détache-moi » j’exige. « Tu crois que je ne connais pas la torture, pas la guerre, pas les pertes que cela engendre ? Parce que je suis jeune peut-être ? Quelle génération a été mise en ruines par tout ça à ton avis ? » Je ne détourne pas le regard. La peur s’était mue en colère. Je connais un peu Le Diable, nos relations étaient bonnes jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à maintenant. « Ces directeurs font n’importe quoi. Il y a déjà eu plusieurs morts, ils ne nous disent rien, les cours et les missions sont des échecs. Ils ne nous écoutent pas, ne nous donnent pas de preuves. On est sensé les croire sur parole et obéir ? Qu’est-ce que tu crois, que je veux être un pion ? Si toi tu veux l’être, pas de soucis, mais moi je refuse. Je ne suis pas leur chair à canon. » Porté par moi-même en tant que martyr, je n’ai pas peur que de me faire éjecter de l’Esperanto. Depuis la première semaine, j’ai tous mes sens qui me crient de faire attention à cette île, ces directeurs.

« Tu veux me punir, punis-moi. Si tu voulais vraiment le faire, tu l’aurais déjà fait depuis longtemps. » Petit sourire satisfait. J’ai toujours eu ce petit côté provocateur, prétentieux. Vélane, diraient certains. Français, diraient d’autres. Enfonçant le bâton, je finis par dire au Diable, la voix bien plus douce qu’avant : « De quel côté es-tu ? »
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L'Impératrice
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Le Diable
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Le Diable
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Lun 23 Nov - 21:04
Foutaises comme premier choix de mot et elle soupire, à la fois déçue et exaspérée. Elle qui pensais pouvoir s'en sortir avec juste une simple conversation, sans abimé sont chouchou retombait de haut. Il était complètement aveuglé par ses nerfs, incapable de laisser quoi que ce soit imprimer son esprit logique et censé. Il réclame qu'elle le détache et elle se décale, l'observe l'air neutre, attendant patiemment qu'il finisse de cracher son venin. Il avait clairement été complètement tabassé par les drames et accidents recent. L'Impératrice était en état de siège, un animal sauvage qui grogne au moindre mouvement alentours, toute nouveauté devenue un potentiel danger. Elle ne savait pas si il s'en rendait compte, mais absolument chacun de ses mots transpiraient la peur par tout les pores. Ca faisait de la peine à voir, qu'un résistant de son accabit se retrouve dans cet état là, tout le monde qui devient un ennemi potentiel, est-ce qu'il comprenait l'impact que pouvais avoir sa déclaration de tout à l'heure ? Sans doute pas.
"Tu es un danger pour toi même actuellement. Et tant que je ne serais pas certaine que tu ne risque plus de te la jouer kamikaze, tu ne sortiras pas de cette pièce."
Il est bien sur de lui lorsqu'il lui dit que si elle voulait le punir, elle l'aurait déjà fait. "Je crois qu'il y a méprise sur mes méthodes mon chéri." Elle a un air un peu trop sombre pour ce que ce soit du bluff "La punition a déjà commencée. Tu crois que je t'ai attaché par pur hasard ? Que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour que tu restes sage ? Se contenter de t'en retourner une ou milles ce serait contre-productif, et je suis du genre à préférer l'efficacité."
Il prend sa voix douce et lui demande de quel côté elle est. Wow. L'audace, le culot. C'est une question incroyablement déplacée lorsqu'on sait que quelques minutes auparavant, il déclarait au plus grand des calmes qu'il changeait de camp lui même.
"Du côté de ceux qui butent des mangemorts petit malin."
Elle se prépare un petit plan en trois parties sur la façon d'ouvrir l'esprit de cette saloperie de vélane au forceps, parce qu'au vu du pur chaos dans lequel il nageait actuellement, elle n'arriverait à rien avec la manière douce.
"Est ce que tu te rend compte que tu te contredis actuellement ? Tu veux qu'on te fasse confiance mais tu refuse de l'accorder de ton côté. Tu dis que tu connais les dégâts de la guerre mais tu en rejettes les conséquences. Tu dis que tu refuses d'être de la chair à canon mais tu rejoins la rébellion."
Elle tourne s'assoit en tailleur sur le sol, dois lever le visage pour le regarder, volonté de ne pas complètement dominer L'Impératrice pour qu'il ne se sente pas acculé.

"Tu as peur. Tu as tellement peur que tu en oublie que l'Esperanto fait parti du monde et qu'ici comme partout ailleurs, les trahisons et les erreurs existent. Je ne suis pas assez naïve pour penser que ta colère n'est causée que par les tensions au sein de l'île. Je penses que tu bouillonne depuis longtemps et je veux trouver l'origine de ce qui te pousses autant à bout et te pousses à menacer les têtes pensantes du projet. Y arriver en parlant ça me va. Mais je peux faire autrement. Malheureusement."
Le Diable
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L'Impératrice
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L'Impératrice
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Mar 24 Nov - 13:54

LA FIEVRE
Pacte avec @Le Diable
Semaine 4 - Samedi

Ma colère ne semble pas avoir de prise face au Diable. Bien évidemment, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me détache et me laisse partir, après peut-être une révérence et une lettre d’excuse pour les dommages causés. Lorsqu’elle déclare que je suis un danger pour moi-même, je me contente de la toiser avec cette même colère qui s’empare de moi. « La punition a déjà commencé. » Menaces en l’air, je ne suis pas effrayé.

Puis, à l’escrime des mots, Le Diable enchaîne points après points. Je la regarde, muet, le visage impassible. Néanmoins, mes neurones turbinent à vive allure. Je ne me suis jamais senti aussi réveillé que depuis mon premier jour ici. J’attends qu’elle finisse, sagement, presque docilement si l’on ôte cet air farouche inscrit dans mon regard. Elle finit par s’asseoir. La tension redescend rapidement. En peu de temps, l’atmosphère change. Je la regarde, le visage toujours aussi dur, et je comprends alors qu’elle n’est pas à son coup d’essai en matière d’interrogatoire ou de petite leçon pour élèves désobéissants.
« Tu as raison, je le reconnais. » Si Le Diable n’en est pas à son premier interrogatoire en tant qu'interrogateur, je n’en suis pas à mon premier interrogatoire en tant qu'interrogé. Parler, gagner du temps, je sais aussi ce que je peux faire. Bien que je ne la considère pas comme une ennemie, mon objectif n’est pas de la contredire totalement. « Nous sommes probablement du même côté, je dis probablement car je n’ai aucune preuve. Après tout, je connais les dessous de l’espionnage, et je sais que faire totalement confiance est d’une stupidité monstre. Mais je veux bien reconnaître que nous sommes sûrement du même camp. Toi, moi, les directeurs. »

Je prends une seconde pour respirer, peser un peu plus mes mots. « Ils veulent frapper forts en exécutant l’espion : stupide. Surtout quand une partie de l’assemblée s’est mise contre cela. Aucune raison, aucun avis demandé : ils se mettent plus haut que nous. Je mets certes ma vie en danger en étant ici, mais je le fais de mon propre chef, sans respecter des ordres venant de je ne sais qui. » Je finis par baisser ma voix, pour être sûr que le message soit plus intime entre Le Diable et moi.


Je me recule un peu : « J’ai peur, dois-je encore te dire que tu as raison ? Mais cette peur est comblée par mon désir ardent de changement. Par cette flamme qui me ronge de vouloir faire, agir, changer, réussir. Je mettrais tout ce que je peux en mon pouvoir pour faire ça. » Je prends une grande respiration, laisse un temps, me rendant compte du contrat que je m’apprête à passer avec Le Diable.
« Je veux bien m’assujettir à toutes tes questions, à tes exercices, à ta punition. En contrepartie, je veux que tu me laisses mon libre choix d’agir comme je le souhaite, que tu le cautionnes ou non. »

Hors RP:
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Le Diable
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Mar 24 Nov - 16:37
Ca avançait doucement mais surement. Cependant elle ne se faisait pas d'idée, elle savait à qui elle avait affaire un pas en avant, pour deux pas en arrières. Et L'Impératrice n'en était pas à son premier coup d'essaie, il savait comment amadouer, louvoyer, en digne vélane qu'il était. Son seul obstacle à s'en sortir haut la main sans aucune concession, c'est qu'elle était un hybride du même acabit, et qu'avec elle, certains détours ne fonctionnaient pas.
"Ils se mettent plus haut que toi parce qu'ils le sont." L'égo qui le poussait à s'insurger de ce type de vérité n'avait absolument rien de surprenant, et elle le comprenait, elle avait le même problème. Il semblerait que les sept années supplémentaires qu'elle avait sur le terrain lui avait permit d'apprendre à ravaler un minimum sa fierté contrairement à lui.
"C'est ainsi que fonctionnent toutes les armées, les gradés, et les soldats. Tu es trop impatient, il faut que tu comprennes une bonne fois pour toute que rien, absolument rien ne t'es acquis et que si tu veux gravir les échelons et arriver au sommet de la pyramide, tu dois progresser en leader compétant, pas régresser en gamin capricieux."

Il s'obstine à ne lui dire que ce qu'il pense qu'elle veut entendre pour se sortir de là rapidement, la flatte pour mieux endormir sa persistance, mais elle ne flanche pas. Elle soupire lorsqu'il lui dit accepter tout ce qu'elle inflige en échange d'agir comme il le souhaite. Le demi tour radical alors qu'il laissait penser qu'il comprenait ce qu'elle lui disait l'exaspère, la déçoit pas mal. Il s'en fou, il allait falloir accaparer son attention, pas juste ses tympans. "Non." Elle se relève pointe sa baguette sur lui et un jet d'eau glacée en sort, bulle d'eau l'englobe tout entier lui coupant la respiration durant cinq, très longues, secondes, avant de disparaitre. "On est pas là pour un échange philosophique. On est là parce que tu as été stupide, insolent, irrespectueux et naïf, qu'en agissant ainsi, tu t'es mis en danger, tu a mis tes camarades en danger. Ton libre arbitre tu le récupérera quand j'estimerais qu'il ne sera plus conditionnés par un égo mal placé."
Elle se penche, redresse son menton du bout des doigts pour que ses yeux accrochent les siens "Pour l'instant, tu n'es qu'un petit con arrogant, et moi, je veux tu deviennes l'empereur intouchable qui sommeil dans le fond de tes tripes."
Le Diable
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Mer 25 Nov - 15:54

LA FIEVRE
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Semaine 4 - Samedi

La douche d’eau glacée n’est pas des plus agréables. Par chance, elle me dévoile une certaine faiblesse chez le Diable. Je pense gagner du terrain – sûrement parce que je suis complétement égocentrique – et cela me donne de la force.

Mon pacte ne plait pas à ma ravissante ravisseuse. Dommage, je pensais m’en tirer avec cela. Mais elle me révèle que ses mots ne lui suffisent plus. Elle glisse vers des actes. Je prends l’eau en pleine face, bronchant à peine, sentant mon corps trembler. Le manque d’oxygène me rend quelque peu confus, mais mes esprits reviennent rapidement. Faille psychologique, je me rappelle alors. Je suis glacé jusqu’aux os, et pris de tremblements atroces. L’écart de température entre mon corps bouillant et l’eau glaciale. Ses tremblements sont causés par ce froid, mais agissent comme un rappel des tremblements de peur dans mon cerveau. Enfin ça, c’est la théorie de la torture – la torturologie ? Sachant cela, l’effet est fortement dissipé. J’ai envie de rire au nez du Diable. Cependant, vu comment la situation se profile, je crois que la provoc n’est pas le plus efficace. Malheureusement, j’ai une forte tendance à toujours me sentir au-dessus des autres. Si j’étais un héros grec, cela aurait été mon défaut fatal.

Je lis dans Le Diable comme dans un livre ouvert. Elle appuie ensuite sur cet égo surdimensionné qui me caractérise. Bien joué diablesse, tu piques juste. Ses mots résonnent en moi et je décoche un sourire. Attaché, trempé, souriant, je dois être une véritable bombe sexuelle en cet instant. Booster ma confiance en moi est important dans ce genre de situation. Surtout après ma bourde et ma déclaration de traîtrise. Allez allez petite impératrice, on y croit !

« Tu vises juste. J’ai un melon abominable. Je pense que je suis meilleur que les autres et que je peux tout faire mieux, bla bla bla … »
Je roule des yeux. Bordel j’ai froid, mais je serre la mâchoire. Ces tremblements ne sont que ceux causés par le froid, je me répète. Mon menton dans ses doigts, je ne sais pas si je dois y voir une menace, une alliance, une supériorité.
« Que je sois arrogant et insolent, ça je veux bien le reconnaître. » Je hausse les épaules, à la limite de cette dite arrogance.  « Me mettre en danger, je l’ai accepté en venant ici. Mettre en danger les autres, ils l’ont accepté aussi en venant. Naïf, sûrement. Naïf de croire que le travail se ferait en équipe ici. »
Vêtements trempés. Ses ongles ne seraient-ils pas en train de s’enfoncer dans ma peau, ou c’est la peur qui me faire penser cela ? Elle ne m’aura pas à l’usure. Par fierté premièrement, et puis parce que je perdrais toute valeur à ses yeux en m’écroulant aussi vite. Si elle me parle ainsi, c’est sûrement parce qu’elle voit quelque chose en moi. Ou qu’elle me le fait croire, mais cela flatte mon égo.

« Le refus de l’ordre établi est le propre de la rébellion. Si je suis rebelle, c’est aussi pour ça. Pour ne pas me mettre à plat ventre face à ce qui me semble mauvais. »  Peut-être pas de la meilleure des manières, mais suis-je prêt à le dire à voix haute ? A avouer cette erreur. A demi-mot, peut-être. « Je me suis quelque peu emporté dans mes propos, mais ma pensée est là : je ne suis pas leur pion. » Je prends une nouvelle seconde de réflexion, totalement sincère à ce moment : « Peut-être que je peux le penser, mais que leur dire n'est pas le plus judicieux. »

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Le Diable
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Mer 25 Nov - 18:58
Il a froid, il tremble, mais elle sait qu'elle est loin du compte, qu'il faudra bien plus que ça pour le faire plier complètement. Le sourire goguenard qu'il affiche lui donne raison. C'était dommage, mais elle avait du temps devant elle, et elle savait que ce genre de choses ne se réglaient pas en quelques minutes. "Il me semble que tu as mal comprit ce que j'attend de toi trésor. Je m'en contre fou que tu répètes bêtement ce que je dis. Je n'ai pas envie d'entendre ce que je sais déjà. Je veux qu'on creuse plus profondément dans ton crâne et qu'on en extirpe toute la merde pour y ajouter un raisonnement censé."
Elle se décale, les doigts se détachent de du menton. Elle passe derrière la chaise, dans le point mort de l'impératrice, on peut l'entendre casser quelque chose, arracher d'un coup sec ce qui sonne comme du plastique mou, ou du caoutchouc. Lorsqu'elle revient face à lui, elle tient un morceau de câble nu, qu'elle tient fermement dans sa main gantée, extrait du fil de sa lampe de chevet.
"Refuser l'ordre établit est une bonne chose, il faut te battre pour ce que tu estimes être juste, mais il faut aussi que tu ait une vision morale claire basée sur tes convictions, pas sur tes émotions."
Il commence enfin à réfléchir, on avancer doucement mais surement. Elle lui sourit, doucement, presque chaleureusement. Ça ne l'empêche pas de toucher son bras trempé avec le câble, ça ne dure qu'une seconde, elle veut le secouer, pas l'assommer. Bien que si ça arrivait, elle savait faire les massages cardiaques.
Elle donne un deuxième coup de jus, une seule seconde lui aussi. Elle a un regard désolé, se penche vers lui et ramène ses mèches trempées en arrières pour libérer son front, puis elle caresse sa joue, presque maternelle. "Ceux qui t'ont fait du mal par le passé, je veux leur noms, et je veux que tu me dise quelle trace ils ont laissé sur toi. Tout ceux qui t'ont fait du mal, pas seulement tes ennemis." remonter aux racines du mal pour les arracher.
Le Diable
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Lun 30 Nov - 11:03

LA FIEVRE
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Semaine 4 - Samedi

« Non. »
Ma réponse est franche, droite, imperturbable. Elle se lance entre deux sanglots et deux grognements face à la douleur. Cette faille psychologique à laquelle je m’accroche se transforme en gouffre physique. Le Diable n’y va pas de main morte – évidemment. Le rendez-vous se transforme en séance de torture. Eau glacée, électricité, mes membres ne répondent plus et sont à la merci de soubresauts incontrôlés. Non, je ne lui donnerai ni nom, ni histoire de mon passé. Elle n’a pas le droit de l’exiger, et j’ai la force de lui résister. Elle a vraiment raté ses études de psychomagie celle-là. Je peux tenir. Cette migraine allait donc finir par cesser, et puis au pire, voir le monde en triple ça doit bien avoir des avantages ?

« Je ne peux rien dire. » Je forme avec les lèvres un nouveau mot que je ne préfère pas prononcer : Serment.
Des larmes, de l’eau, de la morve ; tout coule sur mon visage et je décide de laisser ma tête retomber, comme mort. Je prends alors le temps de regarder les liens qui m’enserrent, ramollis par l’eau. Je pourrais tenter une échappée, mais je risque de me faire rattraper au vol encore plus violemment. Le visage du Diable tout proche du mien, je n’ai pas besoin de parler plus fort qu’un imperceptible chuchotement : « Trop de monde serait mis en danger. » Comme s’il n’y avait pas déjà tant de monde qui couraient à leur perte. Je relève les yeux, l’air grave, et continue :

*hide*

*hide*

Quelques secondes de silence. Je reprends une respiration plus calme. L’effet virulent du choc électrique s’estompe doucement. « Je te demande une dernière fois de me détacher. Chacun ses méthodes ici. Nous sommes dans la même équipe – probablement. Torturer un jeune collègue pour avoir des infos est à peu prêt aussi intelligent que de se déclarer traître à une exécution. » Retour de la provocation, mais j’admets également mon erreur. Un point partout, la balle au centre.

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Le Diable
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Mar 1 Déc - 17:14
Il est à bout de force, mais seulement physique, elle devait admettre qu'elle ne lui connaissait pas cette volonté. Elle voulait le briser pour reconstruire derrière, clairement pas psychomage, tout ce qu'elle savait faire, c'était obtenir des informations au détriment de sa cible. Jamais elle n'avait été confrontée à ce genre de situation. Elle veut poursuivre son oeuvre mais le "non" se transforme en "je ne peux rien dire". Elle reste immobile, le regard rivé sur lui, elle voit les lèvres former le serment avant qu'il ne laisse son corps s'avachir sur la chaise. Elle reste proche de lui, ne perd pas un seul fragment de confession.


Elle se décale finalement, le laisse complètement libre de ses mouvements. "Aussi incroyable que cela puisse paraître, je sais admettre lorsque j'ai tord. Je ne crois pas aux excuses alors je ne t'en présenterais pas. Je ne regrette pas ce que j'ai fais, on en serait pas là sans ça."

C'était sans doute le genre de leçon qui devait lui paraitre floue, incertaine, avec beaucoup de zones d'ombres et d'incertitudes, malheureusement, elle ne pouvait pas faire davantage que lui expliquer comme elle venait de le faire à l'instant, c'était le genre de choses qui s'apprenait avec les années et les erreurs, pas fraichement sorti d'une séance de torture. Mais pour le moment, elle ne pouvait pas faire autre chose qu'espérer qu'il comprenne qu'il devait absolument se montrer plus patient, plus malin, si il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs indéfiniment.
Le Diable
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Sam 5 Déc - 14:03

LA FIEVRE
Pacte avec @Le Diable
Semaine 4 - Samedi

Haletant, fatigué, mais encore rempli d’une hargne que je préfère dissimuler, j’écoute, attentif, ce que Le Diable nomme sa confession. Une confession sans excuse, elle ne baisse pas totalement sa garde ni ne ravale sa fierté de Vélane. Je comprends, je laisse évidemment passer en retenant un sourire.

*hide*


*hide*

Détaché de mes liens, je reste silencieux et immobile un moment. Les dires du Diable ne sont pas tombés dans n’importe quelles oreilles. Je finis par hocher la tête, me sentant grandi.

Je m’en voudrais presque de lui avoir raconté n’importe quoi pour qu’elle me détache.


« J’entends et comprends ce que tu le dis. J’ai encore à apprendre quant à l’organisation de certaines manigances. » Je me permets alors de me relever, doucement. J’ai encore ces effets du choc électrique qui me fait trembler les jambes. Je touche – plus par reflexe que par douleur – mes poignets. « Peut-être que certaines personnes ici ont des choses à m’apprendre. » Le sous-entendu à son propos me semble évident. Elle et moi serons amenés à nous revoir, à travailler ensemble. Je le pensais déjà au début, j’en suis persuadé maintenant. J’essaie de contenir ma satisfaction de lui avoir menti, d’avoir reçu sa confession – me disant qu’elle était peut-être fausse, mais tout de même intéressante. Je suis aussi quelque peu soulagé de voir des similitudes dans son discours et dans mes pensées. Lune avait peut-être raison : nous avons des alliés ici.
« Je ne te remercie pas pour ce moment, mais je pense avoir pu réfléchir à pas mal de choses. » La main sur la poignée de la porte, je tire ma baguette en pensant devoir déverrouiller le verrou. Et puis, je me sens rassuré en l’ayant en main, prêt à agir, après un Stupefix de Wunjo et une séance de torture du Diable. Elle est comme une branche à laquelle se rassurer, presque désespérément. J’ouvre alors la porte, hoche la tête : ciao diablo . Puis avant de partir :


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