Ce matin, Bacchus est d'humeur espiègle. Réunion prévue avec les collègues avec Jupiter et Saïph en guest VIP. Hâte d'entendre leurs propos et de voir à quelle sauce ils vont être mangés. Bacchus est pimpante quand elle débarque dans la salle des profs. Première arrivée. Chemisier blanc flou légèrement transparent, décolleté discret, jeans skinny bleu taille haute rehaussé d'une ceinture en cuir couleur jade. Et évidemment, talons hauts. Clac clac. "Bonjour !" voix mielleuse qui est lâchée avant de se déhancher vers la machine à café. Wunjo ne va pas tarder à la rejoindre, Ortiz non plus, elle fait donc couler plusieurs cafés en prévisions. Jupiter est encore d'excellente humeur. Cul posé contre le plan de travail où trônent les diverses machines pour sustenter les professeurs, elle ne le lâche pas du regard. Elle balance ses cheveux parfaitement lissés en arrière. Les autres ne tardent pas à arriver et distribution de café. Bacchus a passé une bonne nuit il semblerait. Aucune cerne, visage est rayonnant. Note dans un coin le manque inhabituel de sourire sur le joli visage de Saïph. Saïka va s'installer à table en face des deux directeurs, se met à côté de qui le veut et murmure sans vraiment se cacher de ses voisins : "C'est quand il est dans cet état-là que j'ai envie qu'il m'arrache ma culotte." Et avec les dents, s'il vous plaît.

Ce matin, Wunjo est d’humeur « Meh ». Il est fatigué, bien qu’on l’ait connu dans un pire état. Pantalon bleu marine ajusté, chemise beige sans un pli de trop, rentrée dans le pantalon.
Tout ça, c’est pour cacher les plis qu’on peut voir sur le visage de Wunjo. Il a des poches sous les yeux, des sales cernes, il tire encore un peu la gueule, il est trop tôt pour lui parler. Bientôt il irait mieux, il aurait du café. Et s’il voulait que sa journée ne se passe pas trop mal, ce serait quelqu’un d’autre que Vulcain qui ferait le café.

Alors, il était ravi de voir Bacchus première arrivée, multiples tasses en main. C’était son premier sourire officiel de la journée. Il la remercia, nota sa mine rayonnante, qui le fit sourire à nouveau. Puis il alla s’installer.

Visiblement il fallait qu’on parle au corps professoral. Ils faisaient la gueule, les deux directeurs, c’était pas beau à voir. Et ça risquait de barder sévère. Mais Wunjo n’avait ni l’envie ni l’énergie de se faire remarquer.

Il ne répondit qu’un « Mmpht » à la question rhétorique de Saïph.

Et un « Mh » étouffé dans son café, suivi d’un « Ah ! » à la remarque de Bacchus. Un peu surpris, décontenancé, et émoustillé à cette nouvelle image qui se dessinait dans sa tête. Il n’avait jamais réellement osé penser à Bacchus dans une telle… position… mais puisqu’elle l’y invitait...
« Mais euh... J'ai pas l'impression qu'il soit d'humeur... » répondait-il, bien plus discret que sa voisine. Décidément, Wunjo, il ne connaissait rien aux hommes...

« Pourquoi t'voudrais qu'il-.. » Il marmonne Ortiz, assis en tailleur sur sa chaise de l'autre côté de @Bacchus, et s'interrompt au milieu de sa phrase en prenant un regard sévère de l'égérie desigual. Question coupée mais sincère, les sourcils se froncent perplexes. Il a beau chercher, voit mal comment on pourrait vouloir que quelqu'un nous arrache nos vêtements. La lingerie ça coûte cher en plus - et il a pu avoir un aperçu de celle de l'américaine et confirmer que c'est son cas. Ortiz, lui, il aime pas particulièrement qu'on lui arrache ses affaires, partage ou pas. Si on demande il enlève et il donne.

Il reporte plutôt l'attention sur le café que la sirène a offert à son arrivée, attend docile que les foudres s'abattent - parce que Jupiter, avec sa tête grognon, les a sûrement pas réuni.es si tôt juste pour partager un petit déjeuner.

Couchée tôt comparé à d'habitude, Mizu était de bonne humeur. Une nuit de sommeil correcte, ça vous fait une autre femme. Elle était vraiment lunaire : se gorgeait du cycle de l'astre et rayonnait lorsqu'il culminait.

Ce matin-là, elle avait rejoint la salle des profs assez tôt, avait fait couler plusieurs mokas de café de qualité, puis s'était installée dans un fauteuil en attendant l'arrivée des autres. Convocation - elle serait là, mais ne se sentait pas spécialement concernée par les probables reproches à venir. En réalité, il était de notoriété publique que la sirène haïssait les conflits, et la politique. Elle ne trempait que rarement dans ces marécages-là.

Clope au bec, elle sirotait son arabica, des écouteurs dans les oreilles, balançant doucement au rythme de l'Overture du Tannhaüser. La salle se remplit peu à peu, Mizuchi remplit la tasse de l'infirmier en guise de salut, sourire aux lèvres. Elle n'enleva ses écouteurs qu'à la salutation de dieu tonnerre, sobre. Ignorant la remarque de Bacchus - après tout, chacun.e faisait ce qu'iel voulait de sa vertu - elle se décala un peu pour faire face à Saïph, répondit à sa remarque par l'étirement de son sourire en coin. Elle attendait le début du sermon, attentive, mais n'avait pas spécialement l'intention de se sentir concernée.