Le sous sol avait été aménagé simplement. À l'entrée se trouvait Le Diable, derrière elle, plusieurs boites au nombre exact de recrues et professeurs à participer à son cour, chacune de même dimensions. Dans sa main, un carnet pour prendre des notes et devant elle, des colliers en métal.
Le reste du sous sol était remplit avec sept grands box aux parois transparentes de 10 mètres carrés chacun.
Le Diable, clope à la main, attend que tout les inscrits soient arrivés avant, d'écraser sa cigarette et prendre la parole.
"Bonjour à tous, bienvenus pour ce premier cours de combat et armes moldus. Je vais vous demander de tous prendre un collier et l'enfiler autour de votre cou. Il me permettra de vérifier vos constantes vitales, il est donc primordial que vous le portiez pour votre sécurité, j'aimerais éviter de me retrouver avec un macabé sur les bras." Elle leur sourit, chaleureuse, avant de poursuivre. "Derrière moi se trouve plusieurs boites contenant des armes diverses. Vous allez tous venir en choisir une, elles font le même poids et la même taille donc inutile d'échanger avec une autre si celle que vous prenez vous semble trop légère. Toutes les armes ont été ensorcelées, elles ne pourront pas vous tuer, en revanche, vous ressentirez exactement là même sensation de douleur qu'elle sont censées causer."
Elle désigne d'un vague geste de la main les box. "Les duos qui vont s'affronter ont été tirés au sort. @Ortiz est là pour vous soigner en cas de besoins, vous pouvez être amenés à vous battre sans armes lors d'un combat, et il sait réparer les nez cassés." Elle adresse un clin d'oeil à Wunjo à ces mots.
"Bien, venez récupérer un collier et une arme, une fois que tout le monde équipé, les boites s'ouvriront. Je passerais auprès de chacun de vous pour vous expliquer brièvement comment chacune d'entre elles fonctionnent, puis je vous indiquerez les duos et on pourra lancer les combats."

Dernière fois qu'elle a fini avec une arme moldue entre les mains (un vieux beryl de l'armée polonaise), elle a eu droit à la balle qui allait avec. En plein dans l'épaule, puis elle s'était charcutée en tentant de se soigner. Ce qu'on appelle dans le jargon un fail quoi. Comme là. Elle se sent très très maline la gamine, avec son arme de gamin. Au moins, il n'y a pas besoin d'explication, on met la pierre dedans, on tend l'élastique et bim dans les dents. Fawkes lance un regard de sos à @Ortiz, qu'il lui fasse une dispense parce qu'utiliser un lance-pierre, c'est contre-indiqué avec son épaule. Ca va créer des tensions, elle va souffrir le martyre, se rouler par terre de douleur avec les larmes, les cris, les lamentations, la totale. Non mais genre même @Suhail a eu mieux qu'elle quoi, alors qu'il ne doit même pas savoir s'en servir. Elle trottine vers lui, bat des cils. "On peut échanger dis ?"

Ortiz il est pas certain que tout se passe bien. Non il est carrément persuadé que ça va mal se passer. Mais qui dit non au diable, hein. Pas lui s'il peut l'éviter. Surtout avec.. Avec tout ça, enfin. Il se tient dans un coin, la laisse parler, zyeute les pauvres fous qui ont pas trouvé d'excuse pour pas venir. Y'en a qui font sourire, oeillade gentiment moqueuse vers @Mizuchi, tiquer, un peu - qui faisaient moins les malins avec leur nez cassé la veille - et d'autres s'attirent carrément les super gros yeux.

@Fawkes, à qui il lance un regard perplexo-fâché et le légendaire haussement d'épaules du wtf are you doing here. Si elle se blesse - et elle va se blesser, sa fin de journée sera un enfer. Surtout qu'au vu de ses grands yeux de biche effarouchée - mytho - elle sait pas plus que lui. Pas de problème il a toujours sa casquette de sauveur dans la poche Ortiz, il l'enfile - métaphoriquement - en s'approchant de l'enseignante pour lui expliquer, assez fort pour être entendu par l'intéressée. « Ah ouais, nan, j'avais mal vu la liste. Mais Fawkes elle peut pas elle - » pause, cerveau. « Elle a ses règles. » Deuxième regard appuyé, montre que tu souffres là. Pas besoin de le remercier.

Traîne presque des pieds à l’arrivée, mais sait que c’est sûrement l’une des meilleures personnes ici qui fait cours alors y met un peu d’entrain – puis il paraît qu’elle doit s’impliquer. Tour du sous-sol rapidement fait – évite les gens, reste à l’écart en rejoignant le loup. Rien ne lui échappe – ni les colliers ni les boîtes. Transparence des parois – sera peut-être tentée d’observée les combats des autres, mais ça serait débile alors elle se concentrera, promis, même si toujours elle a l’air à côté de la plaque – surtout aujourd’hui. Regarde les pieds, seuls coups d’œil à droite à gauche peuvent trahir la curiosité quant aux réactions. Évite juste de regarder l’autre professeur présent – si ça part comme ça, ça va devenir gênant – tant pis pour cette fois.

Quand Diablo dit de se bouger pour récupérer le tout, la Lune ne se pose pas de question et récupère collier – enfilé – et boîte – ouverte. Oh – ça c’est une super bonne surprise, elle estime. Avise du coin de l’œil ceux qui veulent échanger avant de se retourner vers Raidho, l’air perplexe et de s’approcher pour observer. Double oh. Y a de quoi être rassuré là. Enfin c’est pas mal ironique aussi sachant ce qui l’a cloué au lit pendant trois jours. « C’est un lance-flamme. » Murmure à son encontre tandis qu’elle sort sa mitraillette – bon, elle connaît les noms, c’est déjà bien, mais est-ce qu’elle sait s’en servir ? Bonne question – surtout qu’elle ne sait pas s’il y a un nombre de munition limités, s’il faudra recharger et tout un tas d’autres trucs qu'elle a vu à la télé – mais que Dia lui expliquera en temps et en heure. Regard circulaire, n’écoute même pas Ortiz sauver les fesses de sa princesse – ok, ils ont sûrement les meilleures armes ici. Y a presque de quoi lui arracher un sourire.

L'ouverture de la boîte m'arracha un léger sourire. Je mis le collier autour de mon cou et sortis cette fameuse arme. Une arme qui n'en était pas vraiment une en vérité, en tout cas elle n'avait pas été fabriquée dans ce but... Ressemblant à une grosse aiguille, ce pic à glace me ramenait des tas de souvenirs de la Russie, mon pays où bien souvent il fallait ce type d'outil pour avoir une chance de briser au travers d'épaisses couches de givre. Cet outil servait pas mal aux barmans également pour faire de la glace pilée. La pointe était très aiguisée, certainement assez pour planter un adversaire comme on pouvait le faire avec un petit poignard. Néanmoins j'avais hâte de savoir ce que la prof pourrait me conseiller de faire avec cette arme improvisée...

Un coup d'œil dans les alentours brisa un peu ma belle confiance... Clairement mon tirage s'était révélé parmi les moins chanceux. Certains avaient droit à de véritables armes de guerre... Ca allait être tendu. Mon visage se fit masque figé pour cacher ma nervosité. M'adossant contre un mur, je me mis à essayer diverses prises en main sur l'objet, essayant de déterminer la plus efficace. L'adrénaline montait doucement...

Bacchus est en tenue de sport, prête à en découdre. Les semaines passent, et elle trouve de moins en moins de scrupule au renforcement physique. Elle écoute attentivement les consigne du Diable. Clin d'oeil lancé pour l'encourager : on va se marrer. Saïka s'avance vers sa boite, caresse le métal du bout des doigts, sourire salace naît à l'idée que Jupiter kifferait bien l'avoir en cadeau avant de le glisser autour de son cou. Boite s'ouvre. Un marteau. Bacchus se marre et attrape l'outil entre ses mains en le faisant tournoyer : même pas peur. "L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne." Elle regarde les recrues, ricane un instant avant d'ajouter : "C'est le moment de vérifier." Autant tourner la situation à la rigolade, c'pas avec un marteau qu'elle va faire des étincelles, on va jouer sur une ironique intimidation.

Cérès attendait ce cours avec impatience. Enfin presque avec impatience. Elle était un peu entrée dans une phase de "Ok, c'est pas ton truc, mais c'est bon pour c'que t'as." En résumé "il faudra bien que tu te bouges un peu les fesses pour t'améliorer en combat et ce, peu importe ce que tu as sous la main, baguette ou simple bout de bois." Mais c'était un peu plus long comme ça.

Donc une fois l'impatience passée, elle se retrouvait donc avec l'ensemble de ses camarades à ce cours où visiblement il fallait se battre mais avec des armes qui, a priori, n'avaient rien de magique. Mais qui pouvait servir d'arme quand même. Avec son arrivée ici, ce fut une grande nouveauté pour elle, les armes non-magiques. Elle en avait vu passer, mais elle serait incapable de dire le nom de ces engins ni expliquer comment s'en servir concrètement. Il paraitrait que pour certains, ils sont assez intuitifs, ça pourrait être assez sympa de comprendre effectivement.Lorsqu'elle déballa son nouveau jouet, elle le manipula un peu dans tous les sens, le tâta et regarda autour d'elle. Ils étaient tous très différents, même si certains avaient de petites similarités entre eux. Le regard de ses coéquipiers étaient à mourir de rire, de l'incompréhension, un sentiment profond de trahison, un sourire déjà victorieux, il y avait un peu de tout. Elle se tourna vers la première personne qutour d'elle et montra l'arme qu'elle avait dans les mains avec un regard interrogateur qui voulait demander "Tu sais ce que c'est ça ?". Mais les mots ne sortirent pas de sa bouche, juste un regard interrogatif, c'était amplement suffisant.

On était d'accord que Kitsune n'était pas une combattante, en dépit de l'appétence récente qu'elle avait développer pour les activités suivantes : botter des culs, se faire des ennemis, faire sauter des bâtiments. Mais franchement, pour une fois, elle aurait pas été contre une semaine un peu détente, avec des cours théoriques et la possibilité de dormir au fond de la salle. Elle avait rien contre le Diable - foutue vélane qui remettait en question tout ce qu'elle savait de sa sexualité - ni contre son cours, juste ... elle avait l'impression de pas avoir assez profité du plaisir qu'apportait une bonne nuit de sommeil avant son arrivée sur l'île, en fait. Une seule perspective l'avait motivée à se bouger le cul : l'idée de se servir d'une arme à feu. Elle avait déjà fait du tir à la carabine en fête foraine, mais c'était pas pareil. Or, dans les FPS auxquels elle avait un peu trop joués lors de ses années d'université, ça avait l'air carrément kiffant de tirer sur des PNJ. Ici, ce ne serait pas des PNJ, mais des recrues, qui ne pouvaient pas mourir ... Encore mieux, du coup, non ?

Boite en main, elle ne peut s'empêcher de la sous-peser, en dépit de l'inutilité avérée de son geste. Elle espère tomber sur un truc cool, alors qu'autour d'elle certains découvrent des lance-pierre et des pics à glace. Verdict : un revolver. Basic weapon for a basic bitch, elle était prête à faire pan pan.

"Pas d'échange" elle tonne à la vue de Fawkes et Suhail qui deal leurs armes respectives. Et Ortiz qui vient très bientôt en rajouter une couche en annonçant que Fawkes avait ses règles et que c'était définitivement une bonne excuse pour ne pas se battre. Elle s'apprête à aller chercher dans anti-inflamatoires dans son sac en réponse mais Uruz se pointe à son tour. Elle fait signe d'un vaste geste de la main à Ortiz et Fawkes d'attendre le verdict, le temps qu'elle sache ce que veut le scandinave. "Bonjour Uruz" elle répond, sourire charmeur et amusé sur les lèvres. Avec la docilité d'un chiot un poil méfiant, il lui tend sa baguette, elle la récupère avec un hochement de tête approbatif.
Elle lève les yeux au ciel à l'entente d'une autre blessure, ils commençaient à la gonfler les combattants du dimanche. Et Ortiz qui a le culot d'approuver à côté. Elle lance à l'infirmier un regard noir, ses pupilles qui semblent se dilater tant ses yeux s'assombrissent. "Bien" elle articule lentement les yeux revolvers. Elle part récupérer le collier de Raidho puis lorsqu'elle revient va enfin chercher les anti-inflammatoires. Elle file la plaquette à Fawkes "Prend en un ça réglera absolument tout les problèmes de règles douloureuses." Puis sans autre forme de procès, elle attache le collier de Raidho autour du coup d'Ortiz, plus d'infirmier, tant pis. "Ca tombe bien, Raidho étant le partenaire de Fawkes tu vas le remplacer Ortiz." Elle retire la montre métallique qui se trouve autour de son poignet "tient, ton armes." Elle n'allait pas lui refiler le lance-flamme, fallait pas rêver. "D'autres réclamations ?" qu'elle demande à toute l'assistance, médic compris, la voix légère mais les yeux qui dissuadait fortement quiconque de lui faire un cinéma dans le même style.

Léa (non, Viviane) passion castagne, ça va clairement pas à reculons en cours pour une fois. Sous-sol en son entièreté brièvement jaugé - dispositions intrigantes. Ambres s'attardent sur boites et collier - se plissent à la vue des arènes transparentes. Combats emmurés donc ? Là, elle aurait put y aller à reculons. Enfin, partir à reculons plutôt. Mais ça fait mauvais genre de s'défiler qu'on dit, alors l'anglaise reste.

Collier glisse entre les doigts - puis autour du cou. Plus imposant que les autres qu'elle portait déjà - oui oui, elle avait pas enlevé ses colliers pour le cours. Elle est un peu con, rien d'inhabituelle. Attrape une boite au hasard - aussitôt ouverte. Se retient de tirer une gueule contrariée à la vue d'un... Caillou. Même pas qu'elle ira demander à Merlin ce qu'elle a fait pour mériter ça - certaine que c'était le karma qui lui faisait payer son insolence ça. Ou un truc du genre. Pas dépitée - mais un peu blasée, on va pas s'mentir, Dame semble jouer avec la pierre. Lance légèrement- à peine, puis rattrape. Histoire d'estimer le poids qu'ça fait, l'impact que ça peut avoir ce truc.

Et déjà ça tourne de nouveau en basse-cours - ça a ses règles, ça échange ses armes - pas con, échange aussi les rôles infirmier/combattant. Parfait, tout était parfait - non. El Diablo qui demande si y a d'autres réclamations - un peu trop occupée à s'attarder sur la silhouette attrayante pour relever. Pour une fois qu'elle manque une occasion de l'ouvrir. Elle devait être cassée Viviane. Ou hypnotisée par le charme de vélane. Ou les deux.

Dommage que personne ait de feuille ou de ciseau, ils auraient put faire un remix de : pierre papier ciseau, version mortal kombat.

Risette ravie à @Suhail qui veut bien lui filer son beau jouet contre un lance-pierre. Pour un peu, elle lui ferait un bisou sur la joue en remerciement. Puis un aussi sur la joue pas tatouée (pour l'instant) d' @Ortiz parce que même s'il raconte n'importe quoi sur son cycle menstruel, il veut juste la tirer de là et c'est beau et @Le Diable est méchante parce qu'elle interdit le troc et Fawkes ne voit pas trop comment faire parce qu'il y a rarement des cailloux par terre dans une salle de cours (on n'y pense pas assez). Par contre, elle gagne des médicaments et elle ne dit jamais non aux médicaments parce que parfois c'est des médicaments planants. "Merci.." Puis au lieu daffronter @Raidho apparemment (qui a eu un lance-flamme pour cramer les cailloux en plein vol), elle doit se battre avec Ortiz et sa montre. Alors que c'est plus Ortiz qui a des soucis avec le temps qu'elle. Hahaha, elle rit jaune. Puis elle va gagner surtout, il ne voudra pas lui abimer le minois, hein ?