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'Action' : 26

Elle a la tête d'une enfant ayant commis une grave bêtise - qui tente de la réparer par une autre moins grave - mais le tout n'est pas fameux. Heureusement, le garçon la rassure un peu - bien que ça l'empêche pas de rester un peu crispée, un peu désolée. Il arrive tout de même à lui arracher un petit rire discret. « J'sais pas, mon père me disait de toujours rendre quand on me donnait. » Vieil adage ancré dans l'esprit - concept plus large, celui du partage, du "si tu me donnes un peu, je peux te donner autant et plus encore" - de cette relation bienveillante dans laquelle elle ne doit jamais trop tomber, connaître les limites.

Elle hoche la tête en écoutant le récit, en le visualisant - vie tranquille, simple et modeste - pas grand chose qui rend heureux sinon l'amour qui semble s'en dégager. Ressent la tendresse pour la terre natale, comprends les pensées et les émotions. « C'est beau. » Rien de plus, ni de moins - marquant l'évidence et retrouvant l'Art jusque dans un récit imagé et humble. Elle aimerait en dire autant, Lune, mais les mots ne viennent pas, ne veulent pas sortir - de nouveau, c'est le silence qui règne dans la bouche meurtrie, mais encore une fois, ce n'est pas grave, c'est une faiblesse qu'elle peut garder.

Ils marchent, inlassablement - sont tous deux étrangement résistants et ne se plaignent pas - comme si la beauté du lieu suffisait à apaiser les âmes. Et lorsqu'elle croit voir la mer, elle s'en réjouit même si le but n'est pas atteint. Mais ça ne semble pas être ça et ça commence à l'agacer de tourner en rond, même si toujours elle reste égale à elle-même, sereine et calme - peut-être de trop. Et c'est Hitodama qui brise un peu la monotonie redondante de leurs échecs constants. « Si on jouait à un jeu ? Dis moi quelque chose que je ne sais pas sur toi, livre moi une pensée ou une histoire, peu importe si ça a du sens, peu importe si c'est important, et je ferai pareil. »

Ça lui demande réflexion un peu, parce qu'elle ne sait pas quoi dire, tout de suite, sur l'instant - mais elle imagine qu'ils peuvent rebondir jusqu'à peut-être dévoiler les secrets les plus intimes, jusqu'à mettre en danger les ténèbres bien gardées. « Pourquoi pas ? » Mais elle sort la baguette avant. « Firts fact - j'aime inventer des sortilèges. » Et celui-ci en est la preuve - « Mirum semita. » Et l'on sent la maitrise d'un sort discret ; filet lumineux telles des étoiles filantes qui viennent se poser sur le ciel, ouvrant un chemin sur quelque chose de beau. « C'est un sortilège permettant d'amener à l'aventure. C'est assez basique et il y a toujours quelque chose au bout du chemin. » D'un geste, elle propose de suivre donc la route ouverte. « A ton tour. »

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'Action' : 55

Il ne pensait qu'elle se crisperait autant en évoquant le sujet de sa famille. Elle glissait sur le sujet à demi-mots, évoquant son père et ses principes – qui étaient de bons principes d'ailleurs, des principes sains, sans pour autant devoir être absolus – comme si elle avait envie ou besoin d'en parler pour s'alléger d'un poids. Ça le faisait douter, cette douleur silencieuse, en se disant que peut-être c'était pas la meilleure idée de ne pas mettre les pieds dans le plat, peut-être qu'une personne de confiance insisterait un peu plus. Il n'aimait pas la voir comme ça. Sa main se posa doucement sur son épaule – troisième contact – et fit une petite pression pour signifier qu'il était là. Un souffle s'élève, audible seuls aux égarés dans le vent du désert de lumière.


Il décide d'errer un peu dans les souvenirs de sa vie passée, cherchant plus à soulager la française qu'autre chose. Il n'a aucune ombre visible de ce côté là, si ce n'est le manque, et la peur peut-être, très contenue, de ne pas être là si les forces du Lord devaient faire volte-face et déborder les défenses japonaises. Sa présence sur l'île avait son importance cependant, et il n'était pas prêt à y renoncer. Et puis, ils s'égarent à nouveau, un peu plus si c'était possible. C'est compliqué d'avancer dans ces conditions, quand le soleil tape sort, que le sable s'infiltre partout, que la sueur colle les vêtements. Il se détache peu à peu de leur objectif premier, de retrouver une source depuis trop longtemps muette, mais voudrait voir la côte, et l'écume, et les vagues. Alors ses muscles s'animent et il s'arme d'une détermination patiente et méticuleuse. Ils errent au vent, jusqu'à ce qu'il se décide de briser le silence.

La Lune prend le temps de la réflexion, mais finit par se décider. Elle sort sa baguette sous ses yeux étonnés, et lui apprend qu'elle aime inventer des sortilèges. Regard qui brille d'un éclat émerveillé et admiratif, encore plus quand la magie fait son œuvre et que le ciel bleu et rouge se mue au dessus d'eux, lumières filantes qui tissent un nouveau chemin vers de nouveaux possibles, plus grands. « C'est un sortilège permettant d'amener à l'aventure. C'est assez basique et il y a toujours quelque chose au bout du chemin. » Il s'est arrêté de marcher Hitodama. Il observe la Lune comme s'il ne l'avait jamais vraiment regardée, comme s'il voyait soudain quelque chose d'imperceptible. Elle ne lance pas beaucoup de sorts, mais il faut avouer que ses quelques démonstrations soulignent une finesse certaine dans sa maîtrise et dans son être. « A ton tour. » Elle l'invite à suivre la nouvelle voie, d'un geste de la main, et à libérer un peu ses mots.



Il n'ose pas croiser son regard de peur de se brûler les joues à nouveau, mais les lumières sont une bonne excuse et il continue son chemin, sans savoir ce qu'il y aura derrière. Mais c'est pas si important, si ? Ils tournent autour d'une dune et découvrent une caverne sous le sol, dont l'entrée est visible, roches dépassant du sable devant eux. Les lumières s'y engouffrent. C'était... inattendu en effet. « Un appel de l'aventure dans une antre gardée au milieu d'un désert de lumière. J'suis sûr que c'est le début d'une bonne histoire. » Il se penche au dessus pour évaluer la profondeur, et estime que le saut est raisonnable. Impossible de savoir ce qu'il y a dedans, pour autant. Regard au dessus de son épaule, il sourit à Dame la Lune. « On se voit de l'autre côté ? »

0-10 : Il saute et arrive dans la grotte. Cool, ça a l'air grand ici. Les parois du trou sont friables par contre, et le choc les fait se refermer sur lui. Oups. Bon voyage sous terre mon gars !
11-50 : Il saute et arrive dans la grotte. Cool, ça a l'air grand ici. Ooooh, c'est quoi ça ? On dirait une hyène. Des hyènes.
51 -90 :  Il saute et arrive dans la grotte. Cool, ça a l'air grand ici. Plus qu'à explorer, mais ça a l'air vide, sûr et frais.
91-100 : Il saute et arrive dans la grotte. Cool, ça a l'air grand ici. Plus qu'à explorer, mais ça a l'air vide, sûr et frais. Oooooh, une source souterraine au fond du couloir !

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'Action' : 54

Ils s'y perdent davantage, dans le désert - c'est pas pour déplaire même si l'effort est conséquent. C'est pas grave, elle a pas trop de mal à bouger et a de la volonté. Juste la chaleur qui colle à la peau se fait pas des plus agréable - mais elle ne se plaint toujours pas, étrange gamine qui semble accepter tout ce qui vient. Heureusement, avant qu'ils ne finissent par devenir fous dans le silence, le japonais a une idée intéressante. Elle n'a pas de mal à balancer une première info - après tout rien n'oblige à sortir les démons. Autant partager ses passions. Baguette élevée et sort réussis - l'un de ses préférés même s'il n'est pas sans danger.

Elle n'en demande pas plus, n'en dit elle-même pas davantage pour le moment, comme ressentant qu'il y aura quelque chose bientôt dans leur champs de vision - où est-ce l'habitude d'utiliser le sort et les étoiles qui se font plus discrète qui font penser ainsi ? Quoiqu'il en soit, ils arrivent au bout du chemin et y découvre l'entrée d'une grotte. Sourire à l'entente des mots de l'asiatique. « Si on y découvre un trésor, ça serait encore plus beau. » Qu'il soit objet rare, pièces d'or ou paysage exceptionnel. Qu'importe, le souvenir sera chéri et ancré quelque part au fond de la mémoire.

Elle le voit se pencher - « On se voit de l'autre côté ? » Imprudent qui saute et disparaît dans le fond. Elle n'aurait pas suivi, Lune - normalement. Ou peut-être que si. Elle-même ne sait plus. En tout cas, il ne semble pas mort alors elle y va, atterrit sur ses deux jambes (c'est mieux). Peu de lumière mais elle ne met pas longtemps à s'habituer à l'obscurité - quoiqu'un lumos serait vachement utile. Elle se permet donc de lancer le sort - malheureusement ça doit faire un moment qu'elle ne l'a pas utilisé et ce dernier n'éclaire que peu le lieu. « J'ai du dépassé mon quota de sort réussi pour la journée. » Ou alors elle n'est juste pas douée. En tout cas, elle invite à continuer, faisant bien attention à éclairer les pieds.

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'Action' : 31

La caverne est moins profonde que prévu. La chute, en tout cas, se fait en douceur. Il n'y voit pas grand chose pour le moment, mais l'air y est frais et humide, et ces inconnus semblent propices à une exploration. Il relève la tête pour prévenir la Lune, mais elle est déjà en train de se préparer, et saute à son tour. Bon, les y voilà alors. Il espère qu'ils pourront remonter sans encombres plus tard cependant, la paroi rocheuse semble friable.

Il attend un moment sans bouger, le temps que ses yeux de jais percent l'obscurité environnante. Trouver ses propres repères. Elle s'agite à côté de lui, il voit sa baguette à sa main, et un petit filet de lumière en sort, infimement plus visible qu'une lampe torche en fin de vie. Lumière qui se vrille, étrange écho à sa gestuelle muette un peu plus tôt, à son recul, à la rupture. Il hoche la tête comme pour chasser ces pensées, cherche à puiser sa propre lueur pour guider leur chemin. « J'ai du dépasser mon quota de sort réussi pour la journée. » Il ne la regarde pas, se concentre sur son souffle. Il a envie d'alléger la tension, de faire une petite blague, de prendre les choses à la légère mais les mots se bloquent encore. Pourtant, les idées ne manquent pas quand on chemine avec un astre dans l'obscurité.

L'environnement se fait plus net. Les parois se dessinent, se devinent parfois, s'écartent autour d'eux, multiples chemins souterrains. Les étoiles filantes se sont tues, elles sont parties ailleurs probablement, vers un monde de rêves plus doux. Lune fait son choix, le guide vers un sentier qui descend encore, et il la suit en silence, happé dans les non-dits et les ténèbres. Sa lueur est incertaine, la Lune, mais elle se décide à continuer le jeu, et le récit se libère, poids qui s'impose, poids qui explose.



Il ne voulait pas devenir cette ombre qui étouffe, se muer en nuit sans étoiles, les étouffer sous sa poigne. Il ne voulait pas que la lumière se tarisse, qu'elle se cache dans des recoins inaccessibles. « ATTENDS ! » S'était-elle rendue compte qu'il ne se mouvait plus, seul dans les ombres ? Il la distinguait encore, lueur à peine visible, presque clignotante. Le vide béant entre eux deux. Il voudrait lui dire qu'il a besoin de sa lumière, que le monde en a besoin, qu'il ne faut pas, non, qu'elle se laisse faire. Que saigner ça fait mal mais que c'est beau, les cicatrices, parfois. Sa respiration s'accélère alors qu'elle lui fait face, filet solaire au bout des doigts.

Elle s'y sent bien, Lune ici - même si loin du soleil et plongée dans des ténèbres sans lumières, elle avance sûrement - y voit plutôt bien dans le noir grâce à la sensibilité oculaire, le bleu azur qui perfore dans la nuit. Mais tout de même, il y a des obscurités qui ont besoin d'être illuminées. Malheureusement, elle est incapable de réussir - lune qui n'émet pas l'éclat mais le reflète. Seule règne un léger faisceau, n'éclairant les pas que si l'ont positionne la baguette à ras le sol. Elle en rit un peu - pour cacher son trouble. Mais elle avance tout de même, prudemment mais certainement.



La voix résonne à travers tout la cave faisant peut-être vibrer les parois. Ça lui soulève le myocarde - peut-être même qu'elle le maudit un instant de leur enlever quelque chose qu'elle s'aime à honorer - la discrétion. Les démons seront réveillés ainsi, et il n'y a plus qu'à prier qu'ils ne hantent pas les lieux. Elle ne se retourne pas - colère chatouillée qui préfère ignorer. Puis elle sait sûrement qu'elle ne le verrait pas - seule étoile ici se trouve au bout de sa baguette. La main est un instant portée vers le cœur, comme pour l'apaiser.

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'Action' : 42

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'Action' : 90

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'Action' : 83