Il fait noir. Ortiz & Raidho, vous êtes assis sur un sol carrelé et glacé. Y'a une odeur de vernis à bois et de poussière. Même en plissant les yeux, vous ne voyez rien. Aucun souvenir de comment vous êtes arrivés là. Vos membres sont libres de tout mouvement. Il ne fait pas très chaud, vous sentez qu'il y a des courants d'air, que la pièce où vous êtes n'est pas très bien isolée. Après quelques minutes, vos yeux s'habituent enfin à la pénombre et vous n'avez aucune idée de la pièce où vous vous trouvez. Il n'y a pas grand chose. Pas de fenêtres. Une cave peut-être ? Non, impossible car il y a trois portes. Une est plus grande que les autres, en bois massif et lourde au centre d'un des pans de murs. Verrouillée. Face à elle, à chaque coin, deux portes. Elles sont en bois aussi, mais bien plus légères. Les poignées sont en fer forgé. Quelque part sur une autre mur, une paroi en verre, y'a des affiches à l'intérieur que vous ne parvenez pas à déchiffrer. Quelque part dans la pièce, y'a un porte document en métal. Vous n'êtes pas plus avancés, mais ... où est Mizuchi ? Vous êtes convaincus qu'elle devrait se trouver avec vous.

Mizuchi, tu es couchée sur de la pierre froide dans une autre pièce. T'as peut-être même la goutte au nez. Tes poignets sont liés par une corde rêche et épaisse dans ton dos. Une de tes chevilles est emprisonnée dans un cercle de métal. Si tu t'agites, le bruit de chaîne résonne en écho. Il fait froid, y'a un foulard autour de tes yeux. T'es pas dans la merde. Tu ne te souviens pas comment tu es arrivée ici, mais tu sais que tu es venue en compagnie d'Ortiz et de Raidho.

Est-ce que c'est l'hypothermie qui te guette si ceux-ci ne parviennent pas à te retrouver ? A moins que ça ne soit autre chose ? Le pire dans tout ça, c'est qu'aucun de vous trois ne trouve sa baguette. Oups.

Bonne chance, & que le sort vous soit favorable.


@Mizuchi @Raidho @Ortiz

HJ : voyez ce cours comme un escape game avec son lot de surprises. J’interviendrais avec Bacchus en mode PNJ (ou alors avec le nouveau compte Je sais pas) pour vous donner des informations supplémentaires ou pour faire avancer l’action à chaque fois que vous avez posté une fois. J’espère que vous allez bien vous amuser

Etant donné "l'urgence" de la situation, je n'organise pas de flood pour que vous puissiez établir une stratégie en amont. Le temps est compté. TIN TIN TIN TIIIIN.

Comme pour les règles de base, vous devez lancer les dés. Cependant, ici, en fonction de votre personnage et de ses connaissances, vous pouvez vous octroyer un bonus ou un malus même s'il ne s'agit pas de vos points forts/faibles de base.

HJ2 : Le sortilège de traduction est actif

Pas plus de baguette que de lumière.
Ortiz se sert trop ni de l'une ni de l'autre. Il est souvent debout toute la nuit alors il se redresse dès que l'obscurité s'est stabilisée. Dans le noir au moins il discerne mal la gueule qui l'accompagne - ça ressemble à un cauchemar.

Les formes sont vagues mais il discerne les affiches, le meuble, les portes - pas de fenêtre. Personne n'aurait décoré une pièce pour ne rien y voir, alors les doigts viennent courir sur les murs, chercher quelque chose d'aussi bête qu'un interrupteur. Parce qu'on sait jamais, parce qu'en trente-trois ans c'est toujours le premier réflexe quand on se réveille sans soleil pour dire quelle heure il est.

Il parle pas - qu'est ce qu'il aurait à lui dire.

Citation :

1 - 10 : EC
11 - 50 : ES
51 - 90 : RS
91 - 100 : RC

Mizuchi s'était rarement sentie si humiliée. En ouvrant les yeux sur ... bah, le noir complet, et la douleur de cordes frottant ses poignets, elle comprit rapidement la précarité de sa posture. Elle ignorait comment elle en était arrivé là, mais ce n'était pas le plus important. Elle avait froid, mal au dos de sa sieste sur le sol dur, et ne sentait pas sa baguette sur elle. Super. Sans magie, amnésique, et seule. Seule ?

Tendant l'oreille, elle n'entendit pas d'autre respiration, et en déduisit qu'Ortiz et Raidho ne se trouvaient pas à ses côtés. Ils auraient du, non ? Au moins, ils ne la verraient pas dans cette position et cet accoutrement. Enfin, si elle parvenait à s'en débarrasser d'ici à ce qu'ils se retrouvent. Parce qu'ils se retrouveraient, elle n'en doutait pas. Et si ce n'était pas le cas, elle dégagerait vite fait bien fait en espérant qu'ils s'en sortent aussi.

S'asseyant avec précaution, Mizu entendit le claquement des chaînes attachées à sa cheville. Elle tira dessus doucement, toujours à l'aveugle, pour en déduire l'origine et la solidité de son accroche. Le bruit des chaînes résonnait, laissant supposer la grande taille de la pièce où elle se trouvait, ou du moins sa hauteur. Qu'il y fasse froid n'était pas surprenant.

Première chose, ouvrir les yeux. Heureusement que ce n'était qu'un bandeau qui les lui couvrait. Anastasia Grey ça allait bien cinq minutes, mais ça commençait à sérieusement cailler dans la chambre rouge. Ignorant l'image probablement risible qu'elle devait renvoyer, Mizu leva sa jambe libre jusqu'à son visage, et entreprit de faire glisser le tissu, d'en desserrer le lien. Cela lui prit quelques minutes d'effort douloureux et ridicule, mais enfin, la lumière fut, et elle put évaluer les conditions de son emprisonnement.

Spoiler:

Raidho et Ortiz explorent timidement les lieux pendant que Mizuchi s'entraîne pour passer le casting pour le Cirque du soleil. Les mains de "l'infirmier" touche un morceau de bois accroché au mûrs. A tâtons, celui-ci découvre que le bois est brute, attention aux échardes, et qu'il est en forme de croix. Un lieu Saint ? Catholique ? A première vue oui, mais il semblerait que le cruxifix ait été posé à l'envers. Peut-être une blague de mauvais goût ?

Raidho lance un appel à Mizuchi. Celle-ci une fois les yeux ouverts se rend compte qu'elle se trouve dans une petite église. Cachée derrière un énorme meuble en marbre, elle ne peut distinguer la nef centrale. Il fait sombre, la lumière vacillante de quelques bougies créent des ombres lugubres sur les vitraux. L'oreille de la dame se tend, est-ce le vent ou a-t-elle entendu quelqu'un l’appeler ? Frisson. La petite robe blanche légère ne va pas lui tenir chaud très longtemps.

HJ : Je laisse deux tours à chacun cette fois. Si l'un de vous trouve quelque chose ou fait une action intéressante, je posterai ou l'enverrais par Mp

La bête s'éveille et grogne - forcément.
« Bha ouais t'as raison gueule bien ce s'rait dommage que quelqu'un sache pas qu'on est là. » Russe tousse un peu, crache au sol pour ponctuer. Évidemment qu'il s'inquiète pour la néréïde. De là à le montrer - et brailler. Les mains glissent sur les murs jusqu'à rencontrer du bois, en tracer le contour sans un mot.

Les yeux enfin libérés, quelques secondes d'adaptation à la luminosité basse, et Mizuchi put analyser son environnement. Et sa tenue digne des pires scenarii de films d'horreur (ou de porno) de seconde zone. Une église, assez petite, et elle, contre un bloc de marbre froid à en crever. Comment diable avait-elle fini comme ça, ici. Elle se serait tuée plutôt que d'enfiler pareille nuisette - et surtout plutôt que de se laisser enchaîner comme une esclave.

Son pied souffrait déjà du frottement avec sa peau blanche, mais maintenant qu'elle y voyait un peu plus clair, sa situation ne lui semblait plus si critique. Le piton qui l'entravait était fiché dans un mur de pierres vieilles et inégales. Pas assez pour espérer s'en sortir en tirant comme une forcenée. Qu'est-ce qu'ils faisaient, les deux autres ? pas encore en train de se chercher des noises, elle l'espérait. Si Raidho ne lui évoquait pas grand-chose d'autre que la brillante petite française qui l'accompagnait, elle comptait bien sur Ortiz pour se montrer un minimum efficace.

Après évaluation, Mizu en conclut qu'elle n'arriverait pas à passer ses mains devant elles, trop bien attachées et dans une position qui niait la possibilité de se déboiter les épaules. Ses mains cherchèrent un instant à évaluer la tension du noeud, la qualité de la corde. Il y avait toujours une faille, et elle la trouverait.

Alors qu'elle essayait de se dégager, un écho lui parvint, et elle se figea. C'était son nom qu'elle avait entendu là ? Elle avait un doute, mais quoi qu'il en soit, c'était une voix humaine, et donc, un risque potentiel. Elle accéléra ses gesticulations, refusant de répondre. Elle n'allait quand même pas faciliter la tâche à quiconque l'avait attachée, en signalant qu'elle était réveillée - ou qu'elle attendait du monde.

Elle se démena longuement, et les cordes finirent par se délier sous ses mains habiles. Libre, à peu près, mais les poignets meurtris par le frottement du chanvre. Les mains tremblantes, elle voyait le sang percer les plaies, salir sa superbe robe blanche de jeune vierge à sacrifier. Aie. Pas drôle.

Spoiler:

avec le dès c'est mieux:

L'autre ne répond rien, n'empêche que maintenant qu'il a compris combien son idée était débile, il imite son supérieur.

Ortiz s'éloigne du mur une fois tout à sa place, soupire, fouille ses poches pour en sortir cigarettes et briquet. Il en glisse une entre ses lèvres, l'allume, tire dessus, soupire encore. Frissons, un peu agacé, un peu sur les nerfs depuis la trouvaille.

Puis une troisième fois. Rallume le briquet, garde le doigt enfoncé pour préserver la flamme hésitante - c'est un vieux bic, pas un tempête croyez pas -, essaye de pas retourner les yeux sur la croix, les laisser glisser sur les murs.

Il s'approche du porte-documents, finalement, pour fouiller à la lueur du briquet.

Citation :

1-10: EC
11-50 : ES
51-90: RS
91-100 : RC

Mizuchi parvient à délier ses pauvres petites mains meurtries, malheureusement, elle ne pourra faire de même avec la chaîne qui entrave sa cheville. C'est trop solide. A moins qu'elle ne se brise la cheville. Celle-ci est forée dans le marbre de l'autel. Cependant, elle peut à présent se tenir debout si elle le souhaite et perçoit plusieurs choses. Autour d'elle, Mizuchi repère que l'église qui d'apparence est chrétienne ou protestante, se revêt de couleurs particulières. Est-ce la faible lueur des bougies qui perturbe sa vue ? Il lui semble que les tissus sont rouges et noirs, plutôt inhabituel. A première vue, il n'y a pas beaucoup de bancs dans la nef, cinq de part et d'autre il semblerait. Elle ne parvient pas à distinguer le fond. Y'a qu'un seul vitrail, situé derrière elle sur le mur. Il est haut et inaccessible. Néanmoins, elle capte qu'il fait nuit noire, le croissant de Lune indique que la nuit prochaine, elle sera pleine. L'autel lui, est circulaire et fait de marbre et de bois. Y'a 4 encoches particulières... Ses yeux repèrent une dague posée sur un cousin rouge brodé de noir de l'autre côté du monstre de marbre. Peut-être que si elle se tend un peu ...

Pendant ce temps, Ortiz et Raidho continuent de chercher sans grande conviction. Les deux trouvent quelque chose d’intéressant et enfin Ortiz se souvient qu'il a un briquet dans sa poche. Vont-ils échanger leurs informations ?
De l'autre coté de la porte massive, des voix se font entendre, mais impossible de comprendre quoi que ce soit. Le son est étouffé, ce qui trahit l'épaisseur de la porte. A moins d’être doté d'un bélier du moyen-âge, il sera impossible de l'ouvrir sans avoir la clé. Ils sont peut-être deux ou trois de l'autre côté, pas plus.