Le Verger, endroit presque enchanteur de l'île, où les plus poètes pourront bientôt venir se reposer, communier avec la Nature et remercier cette dernière pour ses bienfaits. C'est de bonne humeur que Saïph s'était levée ce dimanche matin, avant de commencer sa journée par une salutation au soleil et autres pratiques de Yoga, passant par le chien tête-en-bas et le demi-dauphin. Une fois en harmonie, et vêtue d'une tenue rappelant une prof d'espagnol, sarouel coloré et haut en lin, la voilà qui installait tout ce dont elle aurait besoin pour sa mission d'intégration. Le rendez-vous était à onze heures, ce qui permettrait à chacun de profiter d'une belle journée ensolleillée et de la convivialité d'un partage des mets et des traditions.
La directrice de Reqem se frotta les mains après avoir fini d'installer une vingtaine de tapis de sol en cercle, le tout autour d'une peluche en forme d'Abraxan. Entre les tapis, quelques assiettes remplies de Griwech et autres viennoiseries du même acabit arrangés autour de theières et de petites tasses en porcelaine décorée de petites fleurs bleues, étaient posées à même l'herbe parfumée. Tout était donc prêt pour créer une véritable unité de groupe, et ce dès ce dimanche. Mais la véritable surprise, celle qui cimenterait les amitiés de façon solide, était sur la table derrière elle, et dissimulée sous un drap. Les élèves y auront droit dès lors qu'ils s'en seront montrés dignes. Saïph entra alors en transe méditative en attendant les aventureux inscrits.
Quelques minutes avant les onze heures, elle fut tirée de la-dite transe par un désharmonieux raclement. Le Mât, vêtu de son survêtement d'entraîneur des flèches de Bandol, la rejoignait, portant d'une main une glacière, traînant une chaise de camping de l'autre. Il la salua d'un grommellement dû à l'effort, avant de déployer la chaise dans un grincement et de s'y laisser tomber avec un soupir de suffisance. Un hochement de tête entendu fut échangé alors que les premiers élèves approchaient.
Visiblement, la directrice de Reqem serait maître sur cette mission, et le Français se chargerait de la supervision. Assise sur un premier tapis, elle s'adressa d'une voix douce et aux accents chantants à chaque personne les rejoignant. « Oh bonjour ! Bonjour vous, une belle journée n'est-ce pas ? Bonjour ! Je suis ravie de voir que vous êtes venu.e.s ! Oh bonjour à vous aussi, bonjour ! »
Tout en les accueillant, elle se chargeait de leur indiquer à chacun un tapis, essayant de mettre côte à côte les personnes de délégations différentes, afin que personne ne se renferme dans un groupe. A moins qu'ils n'aient très envie d'être à côté, car c'est beau l'amitié quand même. Ce n'est qu'une fois tous installés qu'elle reprit la parole. « Merci à toutes et tous d'être venus. Aujourd'hui est un jour important car c'est celui où nous allons tous apprendre à nous ouvrir aux autres et à se faire tous confiance. Pour se faire, nous aurons trois activités différentes qui vous demanderont à tous franchise et écoute. Tout le monde est bien installé ? »
Note : vous pouvez poster à la suite, il sera possible pour de nouvelles recrues de rejoindre la mission à n'importe quel moment.
PNJ
Vulcain
c'est de la bombe
Ft. : Dev Patel
Messages : 602
Points : 987
Lun 17 Aoû - 21:11
Charmante journée que ce Dimanche ensoleillé qui portait avec lui de nombreuses promesses. Hitodama s’était réveillé à l’aube, et après avoir pris le plaisir de passer en cuisine pour se préparer un thé dans les règles de l’art, avait décidé de se rendre à la bibliothèque pour y étudier un peu, avant que la semaine de reprenne. Il avait croisé quelques camarades anxieux de leur mission à venir et un sourire compatissant s’était dessiné sur ses lèvres. C’était leur première mise à l’épreuve après tout. Pour sa part, il avait fait le choix de ne pas se proposer pour celle du haut du panier, ne trouvant pas grand intérêt à faire la compétition pour savoir qui d’entre eux, méritait sa place plus que les autres. Par contre, la cohésion et la confiance étaient des concepts qui lui parlaient, et c’était naturellement vers ce choix qu’il s’était orienté, supposant, naïvement peut-être, que les épreuves qui les attendait aient une vraie portée.
Il n’était pas prêt à découvrir ce qui les attendait en réalité. Des tapis posés au sol, en cercle, autour d’une peluche. Des assiettes débordantes de viennoiseries et de douceur entre les tapis, et une directrice, Saïph, qui les attendait avec un sourire éclatant, au devant d’un Mât affalé sur une chaise de camping. Ce… C’était pour eux, vraiment ? Une sorte de blague étrange ? Il lança un coup d’œil aux alentours, cherchant d’autres recrues égarées, qui ne comprenaient peut-être pas non plus ? C’était le moment de partir là, non ? Il ne s’était pas préparé à ce que Saïph s’approche de lui avec son immense sourire et lui touche le bras, comme pour le guider vers le tapis qu’elle lui indiquait. Il se crispa et baissa les yeux, avant de rejoindre sa place le plus vite possible.
Le discours bienheureux d’accueil passé, on leur annonce la suite des réjouissances, et Hitodama se renferme un peu plus sur lui même. Un murmure s’échappe de ses lèvres, à peine audible : « Je savais pas qu’il y avait une garderie ici. Je croyais vraiment que c’était une blague. »
Spoiler:
Résumé : - Hito arrive à l'heure - Il ne comprend pas ce qu'il se passe, persuadé que le goûter était une blague, et que ce serait quand même plus sérieux
Vulcain
Suhail
JOLIE COURGE
Ft. : Tamino
Messages : 359
Points : 940
Mar 18 Aoû - 19:46
Envieux, Suhail avait regardé les autres partir vers des horizons plus intéressants, même si certains risquaient de ne jamais revenir. Lui aussi rêvait secrètement se faire laminer, démolir la tronche par le glaçon slave ou l’anglais pas très commode qui s’appelait parfois « Vengeance », dans sa tête. Lui aussi rêvait d’action, d’activités passionnantes où la magie déferlerait, où ils pourraient tous s’évaluer et se jauger et où, peut-être, ils finiraient à l’infirmerie, dans un élan d’enthousiasme.
A place, il relisait la sienne, la seule où on avait dégainé l’accepter, numéro 78 dans toute sa splendeur et intelligence d’avant dernier. Et il avait envie de pleurer, un peu quand même. Ça ressemblait plus à une thérapie de groupe, où on apprendrait à accepter son mal-être, peu importe son origine, parce que c’était beau putain d’être en vie et qu’il fallait pas nous laisser la moindre petite erreur physique nous détourner de ce plaisir. Ou une réunion d’alcoolique anonyme. Ce qui ne l’égayait guère parce que l’alcool, il n’y avait pas droit. Alors les écouter geindre sur leurs consommations pharamineuses…
Mais allez, il pouvait bien faire ça pour Saïph. Un tout petit effort qui ne durerait qu’une après-midi.
Puis en plus, elle aura sûrement prévu une dîner de compétition.
Mais rien ne l’avait préparé à tout cela. Le rendez-vous chez l’ophtalmologiste était-il prévu, après cette séance ? Suhail ne comprenait pas cette obsession pour les vêtements ultra colorés dans sa délégation. Le noir, le blanc, le crème, le gris et parfois, quand une envie de spontanéité le prenait, une touche de bleu marine ou de bordeaux, c’était pas bien ? C’était pas mieux ? Et puis, il aurait aimé voir les gâteaux, en premier, plutôt que cette foutue peluche d’Abraxan. Cette fois, il en était certain, ils allaient parler sentiment, le doudou dans les bras.
Sourire figé sur les lèvres, à défaut de pouvoir faire demi-tour, il s’écroula sur le tapis qu’elle lui indiquait, espérant que le voisinage serait assez intéressant pour que cette envie de pendaison le quitte. Pas à côté du japonais qui semblait décontenancé, c’était déjà ça. « Non. » répondit-il à la question si bienveillante. Et puis, reprenant chaleur, il s’empressa d’ajouter : « N’aurions-nous pas été mieux dans notre salle commune ? Une vraie invitation au voyage et à la découverte, non ? » Et surtout, les coussins y étaient plus confortables.
Ça murmurait sans qu’il ne parvienne à comprendre le moindre mot. Alors, toujours avec cette chaleur plaqué comme une armure, il se permit de l’interpeller. « Tu peux répéter plus fort s’il te plaît ? Je ne t’ai pas entendu et je trouve ça dommage... »
Suhail
Fawkes
+1 :)
Ft. : Astrid Bergès-Frisbey
Messages : 267
Points : 533
Jeu 20 Aoû - 20:37
Jogging matinal effectué, petit déjeuner pris - toujours pas à la hauteur des pâtisseries du premier week-end, elle commence à s'y faire - la sieste après la douche lui semble plus que judicieuse. Sauf que non, le monde lui en veut, elle a mission. Enfin, si on peut appeler ça une mission bien entendu. Elle a fait du repérage toute à l'heure - pas qu'elle espionnait, juste qu'elle était passée par hasard - et ce n'est définitivement pas un truc dangereux qui se prépare sauf si ils ont empoisonné le thé et ensorcelé le genre d'abraxan en peluche pour mettre fin à leur souffrance. Fawkes l'aurait presque fait, par pitié, parce que prendre le thé avec une peluche c'est pire que régresser, c'est mourir cérébralement. Puis en arrivant à la mission, même elle juge la tenue de la directrice. Fashion faux-pas à tous les étages, heureusement que @Sol n'est pas là, il aurait fait un avc. Puis elle sourit trop, dit trop bonjour, a l'air trop heureuse, c'est moitié flippant.
Place à côté de @Suhail négociée, oui oui ils sont meilleurs amis puis elle est super timide donc c'est compliqué de se mélanger, tout ça tout ça. Vague regard au Mahou qui marmonne non loin (@Hitodama), vague envie de mourir parce que ça sent vraiment l'ambiance scout et que dans deux minutes ça chante Kumbaya. Ou la version musulmane de Kumbaya vu que la maîtresse de cérémonie est due moyen-orient donc statistiquement parlant... Fawkes ne sait pas trop en vrai, s'en fout surtout. Elle préfère regarder le gâteau devant elle puis attendre que ça passe. Et quant à l'installation, elle pose la tête sur l'épaule de Suhail. Voilà, elle a un coussin maintenant, elle peut dormir.
Fawkes
Invité
Invité
Lun 24 Aoû - 10:50
Réveillée aux aurores, étirements, jogging et entraînements matinaux oubliés, comme t'as encore trouvé personne pour te pousser à faire ce genre de bêtises de bon matin, tu vas juste profiter du calme du calme qui va disparaître une fois que tout le peuple sera réveillé. Posée dans la salle commune de ton dortoir, un livre sur les genoux, tu bouquines, c'est bien mieux que d'essayer de perfectionner tes talents de sorcière qui te valent ta super place au classement - soixante-sixième ça te conviens toi, tu visais pas beaucoup plus haut de toute façon. Tu te relèves dès que tu sens que ça commence à s'exciter, direction la salle de bain pour t'éloigner de la foule. Douche, brossage de dent, t'en ressort propre et fraîche, c'est pas comme si autre chose aurait été acceptable de toute façon. Tu regardes ta montres, ni trop tôt, ni trop tard, heure parfaite pour aller prendre un petit déjeuner. Tu songes sérieusement à rester assise à table toute la journée à gribouiller, vu qu'il fait beau et que ça fait des jolis paysages à dessiner. Mais non, tu peux pas, faut que tu ranges ton carnet, que tu te lèves et que tu rejoignes les autres pour votre mission. Dire que t'es pas motivée c'est un euphémisme, parce que bon, même si t'es pas là pour la gloire et tout ça, elle sent quand même vachement la loose la mission. Genre t'as arrêté de jouer à la dinette y'a quelques années de ça déjà et t'as jamais trop eu envie de recommencer depuis, sauf que là vu ce qu'il se trouve devant toi, c'est exactement l'impression que ça donne. Léger mouvement de recul quand la directrice elle s'approche de toi pour te guider vers un tapis. C'est bon, rien qu'à l'accueil trop chaleureux tu regrettes d'être là, en plus tu vois des gens - ok une seule, mais c'est déjà trop - pas fréquentables assis sur leur tapis. Puis quand t'écoutes le but de la mission t'as encore plus envie de repartir. Quoiqu'il y a au moins deux points positifs : t'es pas la seule à pas avoir envie d'être là si t'en crois le grommellement du mec assis à côté de toi et puis il y a manger, ce qui fait une raison suffisamment bonne pour rester.
"Bah bordel. J'pensai vraiment pas qu'ils viendraient."
Le directeur Français se leva de sa chaise, pastis qu'il venait de se servir en main, pour glisser quelques pièces dans la besace de Saïph, sifflotant doucement avant de s'accroupir près de l'Abraxan qu'il attrapa de sa main libre. Un pari était un pari, et il se devait de participer et de respecter ses engagements. Il s'installa donc à gauche de la directrice, trempant un gâteau dans son anisé, alors que cette dernière répondait en riant à @Suhail, ne voyant pas le sarcasme potentiel de sa phrase :
" Tu as raison, nous pourrions être encore mieux assis, mais loin de notre chère nature, et il vaut mieux profiter quand on a le droit à un soleil pareil non ? De plus, si nous avions été dans notre salle commune, cela aurait pu diminuer la confiance que nous offre les membres des autres délégations qui se seraient sentis des étrangers, et donc moins acceptés. Ici, chacun est un voyageur sur une terre inconnue. Mais tu as raison, soit hôte et fait donc le service du thé à nos amis. "
Tout en parlant, elle se rassit sur son tapis, lui lançant un sourire franc, bienveillant et reconnaissant. Le Mât posa quelques instants son verre pour présenter la peluche à tout le monde, avant de mimer les explications de Saïph avec le talent d'une véritable hôtesse de l'air.
"Cette mission se déroulera en trois étapes ; découverte, confiance et création d'un lien puissant entre vous. Pour la première étape, nous allons nous passer l'Abraxan de parole et de vérité. Il nous permettra de nous présenter, sur nos points forts et nos points faibles, mais aussi sur l'image que nous avons des autres. Quiconque reçoit l'Abraxan prononce un mot gentil à la personne qui lui a remis, puis se présente par son nom, sa délégation, sa principale qualité, et son principal défaut. Puis il remet à la personne suivante avec une parole bienveillante. Ainsi, nous pourrons tous découvrir qui sont les autres dans les meilleurs auspices. Nous allons vous faire un exemple."
Le mât hésita, avant de tendre la peluche à Saïph dans un mouvement gauche, qui se solda rapidement par la récupération de son verre et l'ingurgitation urgente d'une autre gorgée de ricard.
"Saïph, je trouves que tu es une ... euh... très belle femme."
La directrice récupéra la peluche avec un hochement de tête reconnaissant, avant de prendre l'Abraxan de parole dans ses bras :
" Merci beaucoup Le Mât ! Tu es une personne très franche et engagée, merci pour tout ce que tu fais. Bonjour à tous, je suis Saïph, directrice de la délégation de Reqem. Ce que je pense être ma plus grande qualité est ma capacité à toujours savoir dégager le bon d'une situation. Mon plus grand défaut, quand à lui, est mon côté tête en l'air, j’oublie régulièrement ce que j'ai fais de ma baguette."
Elle glousse, dévisage longuement l'assemblée comme pour choisir sa prochaine victime, avant de tendre la peluche à @Fawkes, un sourire radieux éclairant son visage.
"Tenez Fawkes ! Je trouves que vous avez l'air de quelqu'un de volontaire et de très énergique !"
PNJ
Fawkes
+1 :)
Ft. : Astrid Bergès-Frisbey
Messages : 267
Points : 533
Lun 24 Aoû - 13:18
Oreiller (@Suhail) réquisitionné pour servir du thé, brune retient le grognement, préfère plutôt contempler du coin de l'oeil le spectacle qu'offrait les deux directeurs. Ça frôle le surréaliste entre le vieux et sa boisson jaune et la femme qui n'a visiblement pas besoin de boisson pour avoir un comportement bizarre. Malaise grandissant, vague envie de cramer l'abraxan de parole et de vérité, sans compter l'absence totale de désir de connaître les autres. Surtout que le Reqem à côté d'elle, elle le connaît juste ce qu'il faut pour pouvoir rigoler avec lui donc ça suffit, pas besoin de raconter sa vie. Le japonais (@Hitodama), lui, Voldemort n'est pas son problème alors elle ne voit même pas ce qu'il fout là. Reste @Ehwaz dont la tronche suffit à trahir que c'est une salope. Fin de l'histoire, merci d'avoir participé. Elle peut se casser avec son gâteau ? D'ailleurs, on peut commencer à manger ? Apparemment oui vu que Le Mât trempouille sa collation dans sa boisson bizarre. Cool, ça signe le top départ pour Fawkes qui préfère se concentrer sur la dégustation que sur les échanges douteux entre les deux anciens. Bien sûr, le mec complimente sur le physique et l'autre doit passer sa vie à regarder des vidéos youtube sur la pensée positive et autres conneries. Cool, cool, cool. En attendant, elle se retrouve avec les doigts plein de sucre et une Saïph qui lui tend la peluche avec un grand sourire que Fawkes tente de rendre en version très très fausse. "Merci, vous aussi vous avez l'air de quelqu'un de volontaire et de très énergique." Elle paraphrase mot pour mot, accent russe en bonus, rêve de disparaître immédiatement, ne sait pas trop quoi faire de l'abraxan de la parole et de la vérité à part constater qu'il fait flipper. "Fawkes, koldovstoretz" qu'elle dit à toute vitesse. "En qualité, je dirai donc que je suis volontaire et très énergique..." A croire qu'elle ne sait rien dire d'autre ou qu'elle veut garder ses skills - du genre écrire bite en russe avec les lacets de ses chaussures - pour elle. "Pour le défaut... Perfectionniste ?" Elle veut mourir, maintenant. Coup d'oeil au brun à côté d'elle, elle n'hésite pas deux secondes avant de lui refiler le bébé. "Tiens Suhail, toi aussi t'es une personne volontaire et pleine d'énergie puis tu sers très bien le thé."
Fawkes
Suhail
JOLIE COURGE
Ft. : Tamino
Messages : 359
Points : 940
Lun 24 Aoû - 17:26
Que Dieu lui – ok, leur – vienne en aide.
C’était à peu près la seule pensée cohérente qui tournait en boucle dans la poignée de neurones qui luttaient pour leur survie en ce moment. Sourire plaqué, on dirait une statue de cire – immobile pour le plus grand plaisir de Miss Fuite (@Fawkes) qui l’avait pris pour un oreiller – alors qu’il s’efforçait de pas se noyer dans le vomi verbal de sa directrice. Les petits oiseaux chantaient, les petits papillons volaient et Saïph en avait sûrement trop pris. L’influence du français ça, sans aucun doute, qui cherchait à ce que les autres se foutent la honte qu’il avait connu à la soirée d’intégration.
Fallait toujours se méfier des gens qui boivent des trucs à la couleur suspecte.
« Bien sûr. » Ça l’enchantait grave de servir le thé à ses trop joyeux et hyper enthousiastes camarades. Ils étaient vraiment tous la joie de vivre personnifiée, à se dévisager et se demander comment se tirer de là, sans aucun doute. En attendant, il se concentrait sur le rassemblement des tasses, en évitant les plus moches. Il avait pas super envie de finir avec celle aux licornes à petits pois roses et mauves, sérieux.
Sauf que Saïph, elle aurait peut-être dû se rappeler que le gamin, il avait certainement jamais touché une théière de sa vie. C'était sa mère qui le servait, quand elle recevait du monde. Lui, il était juste là pour le siffler en grignotant les baclavas. C'était pas son rôle quoi. Et si en plus, on lui balançait une peluche de la vérité et d'il ne savait plus trop quoi en même temps... Ça virait forcément à la catastrophe. La peluche et la théière lui glissèrent des mains, s'écrasant avec force sur le sol. Le thé les aspergea, brûlant comme il devait l'être pour être bon.
« PUTAIN MAIS C'EST CHAUD » hurla-t-il pour la forme. Puis, parce que c'était vraiment chaud. « Je suis vraiment désolé, je vais pas pouvoir continuer l'exercice de suite. Ça serait bien qu'on aille vérifier que les brûlures soient pas trop grave... » Et vite, parce qu'il avait pas envie de garder la trace à vie. Et par une vraie infirmière aussi, pas par le français peut-être déjà rond comme une queue de pelle ou la meuf qui avait fumé avant de venir pour tenir le coup.
Dés 1 - Service du Thé:
MALUS : -10 de mauvaise volonté. 1 - 10 : Ohlalalala, le boulet. Servir le thé et chopper cette peluche en même temps, très mauvaise idée. La théière explose par terre avec force, les éclaboussant tous de thé très certainement bouillant. Faudrait pas filer à l'infirmerie là, pour éviter la vilaine cicatrice ? Je vous raconte pas l'état de l'Abraxan non plus. 11 - 50 : La théière s'éclate par terre. Adieu le thé. Ça trempe un peu les tapis mais bon, au pire, on change hein. 51 - 90 : Ça coule un peu à coté mais y en a dans les tasses, c'est le principal. 91 - 100 : Putain de l'art, comme au pays. Pas une goutte à côté, un vrai pro. C'est beau.
Dés 2 - prochaine victime - Annulé vu l'EC précédent.:
Chiffre pair = Ehwaz. Chiffre impair = Hitodama.
Suhail
Esperanto
Avril Lavigne
Messages : 1751
Points : 5462
Lun 24 Aoû - 17:26
Le membre 'Suhail' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Action' : 8, 65
Esperanto
Fawkes
+1 :)
Ft. : Astrid Bergès-Frisbey
Messages : 267
Points : 533
Lun 24 Aoû - 18:45
Bébé à peine refilé que le drame advient. Ô rage, ô désespoir, le thé s'en prend à un ami. Cri de @Suhail à glacer le sang. Faut dire que ça fait super mal l'eau, puis ça mouille, puis même l'abraxan de la parole et de la vérité (gnagnagna) semble déformé. Ou il l'est depuis le début, Fawkes s'en fiche, elle est déjà debout, air absolument horrifié, surtout prompte à se saisir de l'occasion idéale pour fuir. Tant pis pour le spectacle, ils ne sont pas beaucoup alors même en faisant plante verte elle était remarquée. "Oh mon dieu, mais il doit souffrir le martyr !" Au moins tout ça, option peau qui se détache de la main à vue d'oeil tant c'est brûlant (non, c'est faux). "Viens Suhail, je t'accompagne à l'infirmerie immédiatement, il ne faut pas attendre avec ces blessures là !" Et hop, elle saisit le bras non blessé du brun pour le relever, shoote sans faire exprès dans la peluche au passage. Quelle maladroite. Bon, elle ne perd pas le nord et avant tout pas à l'extérieur du cercle, Fawkes récupère son gâteau entamé.
Fawkes
Vulcain
c'est de la bombe
Ft. : Dev Patel
Messages : 602
Points : 987
Lun 24 Aoû - 22:43
Le Reqem à côté de lui, sur lequel est couché une sorcière brune, il le connaît un peu. C'est Suhail, un mec qui aime bien s'introduire par mégarde dans les dortoirs la nuit ou lancer des sorts avant de réfléchir. En soit, il l'a déjà sorti de quelques mauvais pas, mais il est pas du genre aimable ou agréable. D'ailleurs, il le cherche un peu, lui demande de parler plus fort. Hitodama hausse un sourcil, agacé. Répéter ? Pas comme si c'était utile. Pas comme s'il disait quelque chose de pertinent. Il détourne le regard et se tait, bougon.
Saïph irradie de bonne humeur et leur explique, grand sourire aux lèvres, le premier exercice de la journée. Gênant. Le genre de trucs qui lui donne envie de disparaître sous terre. Le genre de trucs qui fait douter encore plus fort sur leur présence à tous ici. De toute évidence, personne n'a envie de jouer cette comédie, pas même le Mât, mais ce dernier – il est déjà en train de picoler, non ? - joue un peu le jeu, pour donner la donne et justifier sa présence probablement.
@Fawkes, c'est son nom du coup, récupère le joujou – pas de chance. Bon, elle a aucune envie d'être là, et elle le fait bien comprendre. Il sourit à moitié, parce que c'est drôle un peu, mais la peluche part dans le mauvais sens, il le sait, quand elle nomme @Suhail. Il aimerait bien changer de place avec sa voisine, juste pour gagner du temps, parce qu'on sait pas, on sait jamais ce qu'il pourrait se passer.
La thé tombe, la théière explose et le liquide bouillant se répand partout. Il se protège le visage de son coude, qui se prend du coup quelques gouttes qui le font grincer des dents. Douleur passagère, c'est pas grave, ça arrive à tout le monde d'être maladroit. Hurlements du Reqem qui se met à geindre, comédie surjouée de la russe. Le cœur s'accélère, colère qui bout. Nan, ça c'est pas possible. Il peut pas fermer sa gueule. Ses jambes se lèvent d'un coup, plus vivement que prévu, corps qui commande. Joues écarlates.
« Nan mais vous êtes sérieux là ?! Vous en avez pas marre de faire vos petites comédiennes cyniques ?! Personne n'est blessé sérieusement putain ! Si avec un peu d'eau bouillante ça pleure et ça demande à aller en infirmerie en urgence, ça se prétend résistant, alors qu'est ce qu'on fout là, hein ? » Regard incendiaire pour les deux compères. « Si on veut qu'on arrête de se faire traiter comme des gamins, faudrait p't'être commencer par arrêter d'en être, non ?! » Il se tourne vers Saïph, le regard fermé, cherchant à reprendre le contrôle de ses nerfs. « S'il vous plait, on peut pas faire autre chose là ? On est vraiment pas là pour ça. »
Vulcain
Suhail
JOLIE COURGE
Ft. : Tamino
Messages : 359
Points : 940
Lun 24 Aoû - 23:34
Suhail
Esperanto
Avril Lavigne
Messages : 1751
Points : 5462
Lun 24 Aoû - 23:34
Le membre 'Suhail' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Action' : 75, 77, 48
Esperanto
PNJ
Messages : 300
Points : 1442
Mar 25 Aoû - 14:59
"Hum... hum hum."
Le Mât leva un sourcil à l'intervention de la Kodo, un second lors du fracas de la chute de la porcelaine, jetant un oeil à Saïph et son regard horrifié. L'Abraxan était blessé, nul ne savait s'il s'en sortirait. Les élèves commencèrent à parler brûlures et infirmerie, mais il leva une main en signe de paix, avant de sortir un tube de Biafine d'un rangement inférieur et de le lancer à destination des brûlés. Bon, il l'avait prévu pour les coups de soleil qui risquaient d'arriver. Mais une brûlure reste une brûlure. Inquiet pour ces pauvres jeunes, il dégaina d'un geste vif son téléphone, avant de le fixer d'un air sceptique :
" Siri, appeler Ortiz et lui dire : Com to Parc."
En reposant son téléphone, il eut un instant de doute. L'infirmier n'était-il pas comme à son habitude, entrain d'enchainer les saltos entre quelques arbres ? Il espéra ne pas l'avoir déconcentré et provoqué un accident.
L'intervention d' @Hitodama fut saluée d'un léger hochement de tête de la part de la directrice de Reqem, et elle ouvrit la bouche pour lui répondre, lui condédant le point, au moment où Suhail passa à l'attaque. Le premier sort du Reqem passa et le sol se fissura sous les pieds du japonais, mais la voix attristée de la dame résonna :
"Protego !"
Le Diffindo ricocha face au bouclier bleuté et disparut dans le vide, alors que @Suhail subissait une pétrification informulée de la part du directeur français ayant dégainé sa baguette de son rangement sur mesure intégré à sa chaise de camping. Satisfait de lui-même, il avala une dernière gorgée d'anisé avant d'élever la voix, la colère et la sévérité transparaissant pour la première fois dans son ton :
"Vous vous demandez pourquoi Saïph vous as octroyé la chance de participer à ce genre de mission ? Pour éviter que ce genre de situations puériles n'arrivent en véritable mission. Si vous êtes incapables d'agir autrement que comme des coqs enragés lors d'une opération spéciale, vous tuerez toute votre équipe, vous même et peut-être tout le mouvement. Essayez de prouver qu'être en bas du classement ne signifie pas que vous êtes des tâches, vous avez quand même été choisis sur dossier, bordel ! Il y'a des différences entre vous, mais cet atelier doit vous permettre de vous comprendre. Ou vous faire prendre la porte. Reprenez. Accio Balais. Ah... et merci de ta réaction Hitodama. Tu montes dans mon estime."
Il leva alors sa main gauche pour y réceptionner son engin volant, recouvert de flammes animées aux couleurs des Flèches de Bandol, et accessoirisé d'un porte-gourde réfrigéré. De son autre bras, il souleva le Reqem pétrifié, dont Saïph s'approcha alors, une larme au coin de l'oeil. Elle lui parla d'une voix basse, mais loin d'être inaudible pour les autres :
"Tu m'as déçu Suhail, j'espérais mieux de ta part."
La directrice se rassit, alors que le leader Français montait en flèche dans les airs, un Suhail immobile maintenu à califourchon sur le balais.
En reposant son téléphone, il eut un instant de doute. L'infirmier n'était-il pas comme à son habitude, entrain d'enchainer les saltos entre quelques arbres ? Il espéra ne pas l'avoir déconcentré et provoqué un accident.
Et pourtant. L'Ortiz dévie pendant son saut, un tout petit peu, assez pour chuter si la branche avait été plus fine. Fouille ses poches à peine accroupi pour en extraire l'antique Blackberry qui sonne et qui vibre sans que le pauvre sache trop quoi en faire. Bouton vert et la voix du français qui doit encore moins saisir l'utilisation de la chose. Soupir à fendre l'âme, athlète du dimanche (littéralement) descend bien vite de son arbre pour traverser le parc au pas de course. Dimanche devait être calme, simples simulations comme missions pour les jeunes, thé et goûter pour les enfants.
Noueux ralentit une fois le petit groupe en vue, dissimule les plis d'inquiétude au bord des lèvres et fourre les mains dans les poches de la veste de treillis. Il saisit la moitié des remontrances du vieil homme au vol, fronce les sourcils d'un rien. Iris s'allument vives, glissent sur les mômes, n'en saluent aucun s'assurent simplement que personne ne soit en danger de mort. Pas d'urgence donc, sauf pour cette pauvre peluche. Le Mât termine et Ortiz remonte ses manches jusqu'au dessus des coudes, ramasse ce pauvre abraxan avec une tentative de sourire navré pour la directrice de Reqem.
Triste bête est essorée alors que Beauxbatons saisit un balai du plus bel effet, s'enfuie avec un élève sans que l'infirmier hausse plus qu'un sourcil. Il tapote juste la peluche pour lui rendre une forme convenable même si elle déchire toujours l'âme, trempée, ébouillantée et molestée. " On en était où ? @Ehwaz ! après l'avoir interpellée, la peluche s'envole dans sa direction. Je dirais que tu dois avoir un très bon instinct de conservation. " Il lâche ça dans un rire rocaille, un peu aiguisé avant d'agiter la main, lui faire signe de reprendre l'exercice que la collègue avait joyeusement présenté la veille comme si de rien était. L'oeil capte bien le tube de crème près de la chaise de camping (??) mais personne ne hurle, personne ne saigne hormis le coeur délicat de Saïph alors il imagine qu'on n'a dû l'appeler que pour maintien de l'ordre et de la bonne humeur (oui).
Accueil 
