ESPERANTO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Choisir un personnage à Uagadou ou Reqem ou d'un rang supérieur à 50 vous rapportera 50 points à la validation.
Aucun RP n'est strictement privé ; pensez à préciser le lieu et la date (ex : "lundi semaine 1, matin, sous les gradins") en description.
-31%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer Lenovo 15” – RTX 4060 Core i5-12450H RAM 16 Go ...
824.99 € 1199.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Intrigue 3 - Crime et châtiment
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
PNJ
PNJ
Messages : 300
Points : 1442
Dim 15 Nov - 20:06
bakounine

39 ANS
RÉSISTANTE

TILDA
SWINTON

Samedi S4 – Amphithéâtre.


« меня это достало. »
Ou sa version universelle : Fuck it.

Ce matin, les recrues avaient été tirées de leurs projets de grasse matinée, ou de quoi que ce soit qui les occupait, à 9h pétantes. Rassemblement général à l’amphithéâtre, pas d’excuses, pas de retard. A certains cela pouvait rappeler l’amer souvenir du lundi précédent. Le ciel était bas, lourd, terriblement orageux. Alors que tout le monde s’installait, impossible d’ignorer la figure qui se tenait debout, impériale. Bakounine toisait les gradins, sa délégation installée au premier rang devant elle.

Autre détail, outre la sale ambiance et l’orage qui se rapprochait – Lenine, assis et attaché à côté de sa directrice, le visage baissé. On devina à sa posture qu’il n’avait même plus l’énergie de se redresser quand la directrice prit la parole, haut et clair.

« Vadim Egorovitch, Lenine, est un traître. » commença-t-elle sans un regard pour le concerné. « Il l’a toujours été. Pour l’avoir recruté, accueilli au sein de ma délégation et lui avoir accordé ma confiance, je prends l’entière responsabilité et m’excuse auprès de chacun et chacune d’entre vous. »

Son visage froid laissait percer une colère immense, et une déception plus grande encore. Elle tira sa baguette, lança un regard aux autres directeurs alignés sur le côté, et pointa son instrument sur la tempe de Vadim, sans une hésitation.

« Pour ses crimes et pour le bien être du projet Esperanto, la décision a été prise que Vadim serait exécuté ce jour devant vous. La guerre ne saurait être gagnée sans une intraitable discipline et notre union indivisible contre les forces du Mal. Si quelqu’un souhaite s’exprimer, qu’il ou elle le fasse maintenant. »

Car dans cinq minutes, c'est Lenine qui se tairait à jamais.

HORS JEU : merci de ne poster qu'une fois entre deux réponses PNJ. brille
PNJ
Revenir en haut Aller en bas
Mordred
Trottinette sage
Mordred
Ft. : ROBERT SHEEHAN.
Intrigue 3 - Crime et châtiment 65eb319daa0b715598fc4921b2cca20d
Messages : 148
Points : 161
Dim 15 Nov - 22:48
C'est rare qu'il soit à l'heure. C'est rare qu'il soit présent. Mais ce jour là, il manque pas à l'appel, Mordred. Bien au contraire. Fringué comme jamais, vêtements de marque qui dénotent de tout ce qu'on a pu voir, la posture digne pour une fois, le voilà au premier rang aux côtés des russes, émeraudes toisent tour à tour Bakounine et son chien de garde. Sourire mauvais lorsqu'il observe ce dernier, on aurait pu y trouver un brin de triomphe. Billes qui roulent dans leurs orbites aux paroles de la reine des glaces. « C'était pas trop tôt. » Voix qui s'élève, brise le silence, condescendance dans le ton. Discrétion préconisée par Arthur totalement bafouée, ego qu'il faut réparer avant. « Elle est belle, votre infinie confiance. J'applaudis, vraiment. » Crollé qui joint les gestes à la parole, slowclap plein d'ironie. Lentement, l'écossais se redresse, jette un œil au reste de l'amphi, pas hésitant pour un sous. « Nan vraiment. Y en a combien d'autres, des comme lui ? C'est beau de décorer nos dortoirs, c'est beau de nous accuser hein. Mais les traîtres ils sont pas chez nous, et pendant que certains se croient en colonie de vacances, y a des putains de Mangemorts qui squattent ? Combien de temps avant que ses potes débarquent, vous croyez ? » Sûr de lui, ébène qui glisse entre ses doigts fins alors qu'il s'approche du condamné et de son bourreau. « J'demande réparation. Laissez moi le buter et on sera quitte. » Audace nouvelle, détermination dans les prunelles, vengeance à assouvir.
Mordred
Revenir en haut Aller en bas
Mononoke
mairesse des morts de Thiercelieux
Mononoke
Ft. : Jennie Kim
Intrigue 3 - Crime et châtiment Sy2r
Messages : 162
Points : 458
Dim 15 Nov - 23:15
MONONOKE
&
SENTENCE
Crime et châtiment
Rendez-vous obligatoire, après évènements de la semaine précédente, elle le sentait mal. Yokai pas déçu du voyage lorsqu'à peine arrivée, constate Bakounine a l'air constipé et Lenine pitoyablement ramassé sur une chaise. Et ça s'emballe en grands discours et devient prompt à l'exécution. Euh, pardon ?
Pas qu'elle ait quelconque intérêt pour la survie du rouge qu'elle ne connaissait pas le moins du monde et qui de toute façon lui avait paru bien trop coincé. Ce qui posait problème s'était l'expédition, sans procès, sans détails, qui avait interrogé ? Comment ? Qu'avait exactement avoué Lenine ?

Mordred bondit pour achever sentence, plein d'égo et de courage qui hachaient paroles et gestes. Mais putain, on nageait en plein délire.
Demoiselle particulièrement agacée lève les yeux aux ciel. Décide que non, je crois pas non. Se lève de sa place et attrape @Viviane par le bras. La tire avec elle jusqu'au premier rang. Navrée camarade, faut bien une traductrice qui comprend chaque signe. Commence par s'adresser à la brune "traduit s'il te plait." Puis toise directrice russe alors qu'elle signe "Vous êtes bien mignonne avec votre monologue engagé, mais un peu rapide en besogne. Qui a interrogé Lenine ? Qu'est ce qu'il a avoué exactement ? Pourquoi ne pas le garder en vie pour lui faire cracher plus d'info ou piéger ses contacts à l'extérieur ? Et je ne suis pas pour exécution arbitraire sans que les recrues ait eu un droit de regard. C'est l'une des recrue qui a été brulée, une autre recrue agressée, et j'en passe. Vous voulez qu'on s'implique ? Impliquez nous. Et si vous rechignez à le faire par manque de confiance alors qu'est ce qu'on fou là ? Soit vous nous faites TOUS repasser un examen BEAUCOUP PLUS poussé, soit vous nous renvoyez chez nous si c'est pour continuer à nous traiter sois comme des gamins, soit comme des criminels. On est venu ici pour servir la rébellion, pas vos égos, et encore moins vos caprices."
CODAGE PAR AMIANTE
Mononoke
Revenir en haut Aller en bas
Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
Ft. : STEPHEN JAMES.
Intrigue 3 - Crime et châtiment Tenor
Messages : 533
Points : 1057
Dim 15 Nov - 23:43
Premier rang, pas sa place de choix. Y'a le regard de la tsarine beaucoup trop lourd chaque fois qu'il se pose sur l'infirmier, qui lui rappelle de rester sage - adulte - pour une fois. Ortiz, lui, il comprend qu'il aurait pas dû s'arrêter à quelques coups sur la gueule d'ange quand il avait l'occasion. Il enrage un peu - autant contre le traître que lui-même. Il bronche pas pendant tout le discours alors, fixe rien que des iris noir abysse sur le condamné. Bientôt l'exécuté et ça ça plaît. Il tousse un peu, détourne la tête pour cracher sang et salive dans la terre battue.

L'anglais - c'est toujours à débattre - a pas sa retenue. Sa bile il la lance au visage de la reine de glace. Audacieux. Il a pas celle-là le russe aujourd'hui, il a trop mal. Il bronche pas.

Seconde inflexions britanniques, les pupilles trouvent reverso avant de comprendre qu'elle s'exprime pour une autre. Sourcils se froncent d'abord ahuris, la mâchoire se crispe vite furieuse. Infirmier donne quelques coups d'épaule pour se sortir du rang, marcher droit sur la recrue d'Aonyobo. Éclats rouge orage se posent sur @Mononoke. Il la frapperait s'il en avait la force. « Ta gueule. » Ça tranche glace sibérie.

Il y a le dégoût qui se dispute à la colère. « T'crois qu'elle s'abaisserait à reconnaître une erreur si elle était pas putain d'certaine ? Pas l'genre de la maison hein. » D'un signe de tête on désigne l'impératrice de toutes les russies. Quinte de toux interrompt. « Personne vous prendrait pour des gosses si v'vous comportiez autrement qu'des gamins trop émotifs qu'on a oublié pendant un cache cache. » Il parle pas fort il parle juste froid. « Va mettre le nez ailleurs qu'à tes fêtes étudiantes et t'comprendras qu'y a pas d'risques à prendre avec les traîtres. » Ortiz il est pour la mort si elle est méritée. Talons tournés bien vite comme on se souvient que Bakounine voulait les slaves alignés.
Ortiz
Revenir en haut Aller en bas
Bacchus
C'est pas du Fanta
Bacchus
Ft. : Gal Gadot (taktaktaktak)
Intrigue 3 - Crime et châtiment 07a20199c30c1bc6aea45c7c2536c5cf
Messages : 220
Points : 580
Lun 16 Nov - 11:09
Evidemment, il ne peuvent pas attendre une semaine avant de provoquer un nouveau tollé. Bacchus observe la scène. Estrade qui montre un Lénine en piteux état et une Bakounine secouée autant par la traîtrise du brun que de sa propre naïveté.
L’air est lourd, chargé d’électricité et ça lui comprime la poitrine. Y’a beaucoup du monde, elle n’aime pas la foule, Bacchus. Anticipation. Trois cachets avalés au matin, on ne va pas faire une crise de nerfs, pas aujourd’hui.

La sentence tombe, des multiples conversations se créent dans les gradins. Bacchus contrôle. Bacchus reste calme et elle observe.
Sentiment de honte alimenté par la culpabilité chez Bakounine, doit surement avoir peur qu’on remette ses compétences en doute après un “échec” tel que celui-là. Mordred, avide de vengeance, mais d’une lâcheté rare. On n’abat un oiseau à qui on a coupé les aîles. Mononoke intervient, s’enflamme. La goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Et Ortiz. Ortiz qui se découvre un sentiment de patriotisme pour sa directrice. Envie de lui souligner qu’il n’est pas un exemple non plus à soigner ceux qui ont tiré à la courte paille, affichant un air blasé et indifférent à longueur de journée.
Mais aujourd’hui, pas de place au sarcasme.

"Ça suffit !

Voix aiguë mais forte qui naît au milieu des gradins, Bacchus se lève, descend les marches. Elle ne quitte pas Bakounine des yeux. La rouge ne lui fait absolument pas peur. En bas, elle pose une main bienveillante sur l’épaule de Mononoke et Viviane.

Retournez vous asseoir.” Bacchus pose sa main sur le poignet de Mordred. On l’a rarement vue si sûre d’elle depuis le début de ce projet. Elle a des convictions. Des valeurs. Et elles commencent toutes à être bafouées. Iris croisent les yeux verts et pénètrent ses pupilles. Sourcils sont froncés. As-t-elle vu quelque chose ?  Y’a des chances.

Bakounine, s’il vous plaît, baissez votre baguette.” La voix est calme, comme celle des mamans qui racontent des histoires avant de dormir, celles qui ne se laissent pas embobiner quand l’enfant grappille quelques minutes d’éveil supplémentaire. Elle approche délicatement, elle n’écoute rien autour, elle ne voit que la russe. “Je comprends votre sentiment, mais avec cet acte, vous ne vaudrez pas mieux que lui.” Lenine, comme tous les autres, est sa recrue. Recrue qui n’est pas rentrée dans le rang, mais recrue quand même, elle se doit de le protéger quoi qu’il arrive. Bacchus se tourne enfin vers les chefs de délégation. Bacchus, grande gueule, n’a rien à perdre. Détermination qu’on lui connaît bien au bord des lèvres. “Vous commencez à aller beaucoup trop loin.” Ses yeux noirs brûlent. Elle se tourne vers les gradins, emportée par une énergie nouvelle (merci les trois calmants du matin ?),repose son regard vers les directeurs “Vous êtes en guerre, cela ne vous donne pourtant pas le droit de vous comporter comme vos ennemis. Chaque être humain à droit à la justice. Lénine a formulé des aveux… “ Elle balaye l’assemblée “... et selon la Constitution Magique Internationale, il a le droit à la présomption d’innocence jusqu'à son jugement.” Elle se tourne vers les directeurs de nouveau : “Je propose donc que d’ici la fin de la guerre, et en attendant qu’une Cour puisse se réunir, que Lénine soit fait prisonnier de guerre.” Oh, elle aurait des centaines de choses à leur dire à ces directeurs, mais le sujet, c’est Lenine. “Je suis contre la peine de mort & les méthodes barbares. Si on suit votre logique, je ne ferais pas partie de vos rangs.” Mots sont presque amers. Ils savent les directeurs. Elle n’a pas besoin d’occulter la vérité. Les recrues feront les liens qu’ils veulent. “On ne vient pas à bout de la moisissure en arrachant les champignons un a un, on trouve le foyer. Lenine a des informations.” Elle le sait, elle l’a vu. “Il serait judicieux de prendre une décision avec votre raison pour une fois parce que, je vais être honnête, la plupart des gens ici en ont plus que marre de votre manière de gérer ce projet. ” Lenine est plus utile vivant, que mort. Et Bacchus va peut-être le retrouver sur l’échafaud si la susceptibilité des directeurs est trop touchée.
Mais elle s’en branle, elle n’a rien à perdre. “ Et quand le peuple n’est plus d’accord avec ses dirigeants et que ceux-ci ne les écoutent pas… Il se soulève.” Ce n’est pas une menace, mais un conseil, une mise en garde. Bacchus fini par se taire, reste postée à côté de Lenine, imperturbable. Déter comme jaja.
Bacchus
Revenir en haut Aller en bas
Le Chariot
doigt vagin soleil barré
Le Chariot
Ft. : Rayane Bensetti
Messages : 123
Points : 654
Lun 16 Nov - 11:28
Tu es présent, les nerfs à vifs, la haine glissant, voletant sous ta peau. Une exécution. C'est une punition bien gentille pour celui qui en a fait bien plus de son côté. Mais une punition adaptée, nous sommes en guerre. Ton regard se lève vers l'estrade. Mais une mort publique ? Une perte de temps lamentable, une main tendue aux dissidents, fouteurs de merdes et autres gens qui ne sont pas ici pour la même chose que toi, tout ceux qui préfèrent vivre leurs dinettes d'amoureux et mondes auto-centrés au lieu de se consacrer corps et âme à la cause. Tu enrages, non pas vis à vis de Bakounine, elle a fait de son mieux, et on peut tous se tromper. Non pas à cause de @Mordred, c'est cavalier de sa part, mais il doit avoir ses raisons, ce serait juste bon qu'il agisse et qu'il ferme sa gueule. Un bon traître est un traître mort, pour être sûr, tires deux fois. Ils auraient dû le flinguer avant et juste montrer son corps ou sa tête, mais non, le théâtral semble prévaloir. Ils ne vont pas pousser le dix-huitième siècle jusqu'à le pendre haut et court, ce serait presque désuet. C'est pour ça que ce projet a autant de mal à fonctionner, tu le sais. C'est à cause de gens comme Lénine que les forces ennemies sont au courant de vos déplacements. Tu te dis qu'il faudrait bien faire une purge interne.

Tu lances un regard de connivence aux autres Beauxbâtons présents, @La lune et @L'amoureux, posant ton doigt sur tes lèvres. Tu comptes sur elles pour ne pas faire de vagues, de se montrer digne de ce qu'elles sont. Ce sont des combattantes, des filles capables à ce que tu en sais. Pas des petites effrontées incapables de discipline comme semble l'être @Viviane ou l'exhibitionniste nocturne qu'est @Mononoke. Ton sang s'échauffe dans tes veines, et tu parles suffisamment fort pour être entendu autour de toi, mais tu n'élèves pas la voix, inutile de porter tes paroles jusqu'aux gradins ou professeurs, ils ne sont pas visés :

" Fermez-tous vos gueules, regardez et cassez vous. Le premier qui ouvre son cloaque à merde, je l'explose."

Tes mains s'enfouissent dans la poche centrale de son sweet à damier vert et rouge. Ta main droite s'empare doucement de ton poing américain, la gauche de ta baguette, tu te tiens prêt à intervenir si une esclandre apparait. Et là, @Bacchus, que tu décides de qualifier immédiatement de morue communiste, ouvre sa gueule en débitant le plus gros monceau de conneries ridicules que tu n'as jamais entendu. Tu soupires au départ de frustration, mais tu as à peine fini d'expirer que ça devient de la lassitude. Ils sont incapables d'être efficients en fait. Tu tournes les talons, commence à t'éloigner du groupe. Visiblement la moindre discipline semble être une injure ici, alors qui te forcera à rester regarder toute cette troupe se ridiculiser ? Personne. Tu les conchies et part d'un pas léger. Bon, tu vas rester à portée de vue histoire de compter les points. Mais tu ne bosseras pas pour des incapables.
Le Chariot
Revenir en haut Aller en bas
Kitsune
cherche tu trouveras
Kitsune
Ft. : Kim Hyuna
Intrigue 3 - Crime et châtiment Tumblr_o1uojfzGvR1t14nxyo2_250
Messages : 341
Points : 996
Lun 16 Nov - 11:51
Elle avait envie de la tuer, sa directrice. Exécution samedi matin, présence obligatoire. Et puis quoi encore, c'était quoi ces conneries ? Ouais, elle avait envie de la buter, sa grande gueule de directrice. Sauf que c'était pas son rôle. Non. Son rôle c'était d'acquiescer et d'obéir. Est-ce que quelqu'un pouvait lui dire à quoi son gouvernement avait pensé en l'enrolant, au juste ? C'était pas un bon petit soldat, la renarde. Elle avait jamais appris à obéir. Elle avait toujours agi en son âme et conscience, répondant aux seules règles qu'elles considéraient justes.

Une exécution publique, ça ne faisait pas partie de ses règles.

Le visage sombre et fermé, elle avait pourtant fini par se pointer. Prenant soin de rester à l'arrière, de pouvoir se casser des fois que des gens mourraient et qu'un directeur décidait de transformer la scène de crime en jeu de piste. C'est qu'elle se préparait au pire, avec ces cons. Ces cons incapables de s'assurer de la loyauté de leurs recrues. Ces cons qui décidaient de s'occuper des interrogatoires dans leur coin, et puis d'organiser une big fiesta pour la mort du traître. Traître qui, pour une raison qui échappait à la renarde, était toujours en vie. Elle était fondamentalement contre les exécutions, mais elle comprenait que son avis n'avait pas d'importance. Cependant, s'ils avaient décidé de tuer le traître, pourquoi obliger les recrues à y assister, sinon pour créer plus de tensions et de discorde ? Sérieusement, à part de la bouse de dragon, ils avaient quoi dans le crâne, ces putains de directeurs ? Et voilà que les premiers échaffourés éclatent, bien sûr. Kitsune hésite à partir en catimini, jusqu'à ce que Mononoke prenne la parole et ... lui arrache un soupir. Belle tentative. Kitsune était presque d'accord avec le fond, beaucoup moins avec la forme. Et tandis que Ortiz l'insulte, la main de la japonaise se porte à sa baguette plus rapidement qu'escompté. Ils avaient déjà perdu Shishi, il ne perdrait personne d'autres, même si elle devait finir sur ce podium la semaine suivante. Mais Bacchus intervient, et calme le jeu. Kitsune a presque envie de l'applaudir. Les derniers mots résonnent en elle. Un soulèvement. Elle repense à la rage qu'elle a ressenti quand Aonyobo lui avait indiqué que sa présence était obligatoire. La rage ressentie à l'enterrement de Shishi, lorsque Jupiter avait attisé le feu d'un bûcher qui n'était pas encore allumé. La rage encore lorsque Arthur avait souillé la mémoire des victimes. Colère froide, sombre, contenue.

Son regard se pose sur le traître. Décode ses traits. Il avait rien à foutre là. Il aurait dû être extradé, ou exécuté, en privé. Tout ce qu'allait provoquer cette exécution, c'était plus de tensions sur l'île. Des clivages plus profonds encore. Des goufres qu'il sera impossible de combler. Qu'il vive ou qu'il crève ... Kitsune s'en moquait. La souffrance de ceux qui souhaitaient la mort de ses semblables lui était indifférente. Il ne comptait pas. Sa misérable existence ne lui faisait ni chaud ni froid. Et tandis qu'elle observait ce vaudeville, elle ne pensait qu'au temps qui passait, denrée précieuse gaspillée par des directeurs qui faisaient n'importe quoi. Qu'Aonyobo la maudisse, elle en avait sa claque.

Sans un mot, la renarde tourne les talons, elle avait mieux à faire. On avait voulu faire d'elle une résistante, elle était devenue résistante. Et elle avait mieux à faire que de participer à des festivités qui ne la concernaient pas.
Kitsune
Revenir en haut Aller en bas
L'Amoureux
Enfant de Bohême
L'Amoureux
Ft. : Maya Hawkes
Messages : 183
Points : 512
Lun 16 Nov - 12:55
The sound of silence.

Pour une fois, il n'y a aucune chanson française qui me pousse à la joie. Ce n'est pas non plus du spleen, pourtant c'est toujours à la mode, mais c'est de la déprime qui frime, le spleen, c'est beaucoup trop snob. Je me demande ce qui va encore nous tomber sur le coin de la gueule. Je souris, hein, c'est mon rôle à moi d'être la gentille petite fille toujours de bonne humeur. La bonne copine qui veut pas t'nir la chandelle et s'tire en râlant. Gros plan sur tes yeux qui me disent "je t'aime". Les chansons se mélangent pour mieux se taire. Je reste à côté de Lune en attendant de pouvoir rejoindre nos slaves qui, les connaissant, doivent bouillir dans leur coin.

Soupe au lait qui monte et qui déborde. Quelle sera l'étincelle ?

Sur l'estrade, Bakouine et Lenine. Et une question, une vraie question que les autres ne semblent pas oser se poser.

Est-ce qu'on est sûrs que Bakouine ne sacrifie pas son fidèle soldat à sa couverture ?

@LeChariot nous fait signe de la fermer tandis que les voix s'élèvent dans tous les sens. Je lui réponds un clin d'oeil. J'vais pas me faire remarquer, pas folle la guêpe. C'est dans ces moments qu'on en sait le plus sur chacun, quand l'indignation prend le pas sur la prudence. Je devrais probablement être outrée.

Moi qui vient du pays des droits de l'homme.

D'un endroit qui résiste par nature encore et toujours contre l'envahisseur.

J'ai sorti un carnet paperblank. Je l'aime bien avec sa fausse reliure de vieux livre bleu. Je dessine et au milieu je note des choses, des mots qui s'échappent, des impressions, des idées. Il ne faut pas attendre la fin de la guerre pour juger les gens. Il ne faut pas non plus les exécuter publiquement. A quel point est-ce un test ? Savent-ils encore ce qu'ils font ? Bacchus semble en douter soudain. Qui vit, qui meurt, qui raconte l'histoire...

Spoiler:
L'Amoureux
Revenir en haut Aller en bas
Esperanto
Avril Lavigne
Esperanto
Messages : 1751
Points : 5462
Lun 16 Nov - 12:55
Le membre 'L'Amoureux' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Action' : 30
Esperanto
Revenir en haut Aller en bas
L'Impératrice
sissi
L'Impératrice
Ft. : Froy Gutierrez
Messages : 125
Points : 577
Lun 16 Nov - 13:09

CRIME ET CHATIMENT
Event
Semaine 4 - Amphithéâtre


Discours devenus colères. Tristesse devenue haine. Les esprits s’échauffent et les cœurs meurtris parlent. Encore une fois, je me fonds dans la foule. Ce n’est pas mon genre, mais depuis ma montée de fièvre, je ne suis plus vraiment aussi sûr qu’avant.
Regard vers la tête pensante des russes. J’y vois de la honte, de la culpabilité, mais un sens de l’honneur impressionnant. Mordred et sa colère vengeresse. Je roule des yeux : quel imbécile, ce n’est pas avec des sentiments comme ça que l’on gagne une guerre ! Puis Mononoke, traduite par Viviane. J’entends – s’il est convenable de dire cela – les doutes qu’elle omet. C’est un point que je trouve logique, intéressant. Je le garde dans un coin de ma tête. D’autres interventions, puis celle de Bacchus. Opposition, devoir, sens des valeurs. Je regarde la scène, intrigué.

Puis je passe à l’action. Je me lève à mon tour, viens me positionner devant Lénine. Traître, je me dis, mais cela n’a d’importance ce que je ressens. N’y a-t-il pas des personnes ici qui savent se comporter en tant de guerre ? Je traverse la foule d’élèves, vais en direction des directeurs. Lénine, eux, moi entre les deux.
« Je m’oppose fermement à cette exécution. » Mon ton est calme, posé, mais ma voix est forte. Je me tourne vers Bacchus « Si l’éthique est un point important contre l’exécution, la stratégie en est un second. » Regard vers les directeurs. « Lénine a été un pion des adversaires. Maintenant que nous le savons, il est un de nos pions. Ce serait inutile de le gaspiller en l’exécutant. » Je toise l’ennemi avec dédain : « Récupérer des informations de sa part, envoyer de fausses informations à l’ennemi, il y a tant de techniques à mettre au point avec un prisonnier de guerre. »
Je finis par me tourner vers la foule. J’aimerais y voir La Lune, mais je n’arrive pas à la situer dans la foule. « Et puis Viv – Mononoke a raison. Nous n’avons aucune preuve de ce que vous avancez. Si Lenine s’est infiltré dans nos rang, n’y aurait-il pas la possibilité d’un traître parmi vous, les directeurs ? Nous exigeons des preuves. » Je commence à me rendre compte que je parle beaucoup : il faut mettre un point final à mon propos : « Je me répète donc : je m’oppose à cette exécution, je ferais mon possible pour ne pas la laisser se produire. » Debout face à l'adversité, je fais mon possible pour ne pas ciller.


Résumé:

code by bat'phanie
L'Impératrice
Revenir en haut Aller en bas
Wunjo
CECEMEEEEL
Wunjo
Ft. : Richard Madden
Intrigue 3 - Crime et châtiment Tumblr-c8d3234fa978b3205d84249abf3975aa-ea005d11-500
Messages : 337
Points : 1052
Lun 16 Nov - 13:34
« Retourne à ta place ou je te fais descendre de là moi-même s'il le faut. » lance Wunjo.

Il se lève de son siège et parle depuis les gradins. il s'adresse directement à @L'Impératrice. Sa main est posée sur le fourreau de sa baguette. Aujourd'hui, Wunjo ne sourit pas. Aujourd'hui il est en colère.

« Peut-être que Lenine a des informations qui peuvent nous être utiles, mais il a surtout des informations qui peuvent être utiles à ceux qui nous cherchent. Il a le potentiel de nous faire avancer d'un pas, mais de nous anéantir. C'est un risque qu'on ne peut pas prendre. »

Il est immobile, Wunjo, il n'exhibe pas sa bonne humeur à qui veut bien la voir, il est à des années-lumières du professeur que l'on connaît d'habitude. Il est hors-de-lui parce qu'il refuse d'accepter que malgré tous ses efforts pour se convaincre du contraire, ils ne seront en sécurité nulle part.

« Son procès a été tenu, ses crimes ont été passés en revue, il est coupable et on le sait. Il est là, son jugement, @Bacchus. Pour ce qui en est de la peine, elle va de pair avec le fait qu'il est une menace qu'il faut éliminer. Chaque minute qu'il passe ici nous met tous en danger. Si vous êtes si convaincus qu'il y a d'autres traîtres sur cette île, on aura d'autres occasions comme celles-ci. »

Il marque une pause, se tourne vers les élèves.

« Et vous, bande de gamins, vous voulez être impliqués, et dès que vous vous retrouvez face à quelque chose qui vous déplaît c'est impossible de compter sur vous. Vous êtes faibles, et si vous n'êtes pas capable de voir plus loin que vos pseudo principes, je ne donne pas cher de votre peau. Le monde de dehors n'en a rien à faire de vos états d'âme. Vu les vies que vous avez eu avant d'arriver ici, vous devriez le savoir, à moins que vous soyez assez cons pour penser que votre morale vous sauvera. »

Wunjo revient vers @L'Impératrice. « Donc je te le dis une dernière fois ; descends de cette estrade et fout le camp. »

Résumé:
Wunjo
Revenir en haut Aller en bas
La Lune
queue de vache
La Lune
Ft. : Kristine Froseth
Intrigue 3 - Crime et châtiment Pqmm
Messages : 1367
Points : 4530
Lun 16 Nov - 14:18
Pas lourds, suit un mouvement sans ne jamais lâcher du regard le corps au centre de l’estrade – avachi, plus rien de l’allure de parfait soldat, surentraîné. Humain presque, comme on le devient la peur dévorante dans le cœur. Cinq minutes. C’est ce qui leur est accordé. Tout juste assez pour discuter, pour s’entendre, et déjà les premiers éclats s’entrechoquent. Entend les mots, tremble, s’affole. Calme. Étrangeté de tout ça, de cet oubli, s’efface, laisse place à la nuit. Se lève, malgré le regard de Chariot, malgré les voix qui s’emmêlent, s’appellent, s’épellent. N’entend plus, n’écoute plus, s’y perd, tête tournoie, foudroie – n’en voit pas l'avancée (avance-t-elle seulement ?), se raccroche à @L'Amoureux, bouée de sauvetage. « Pardon. » Envolé. Tambour – boum boum. N’est plus vraiment là, ne voit plus @L'Impératrice ou @Wunjo qui pourtant tonne, ordonne, elle est brume, silencieuse, et ombre, tout à la fois.

Pour ceux près de l'estrade:

Nuit a écrit:
- Elle est en pls, n'entend rien, se raccroche à @L'Amoureux
- Elle s'avance vers l'estrade et tape la discute à Lenine
- Ca pleure aussi mais c'est pas méchant, s'il lui demande elle le tuera, promis coeur
La Lune
Revenir en haut Aller en bas
Lancelot
pas trop loin
Lancelot
Ft. : Jennifer Connelly
Intrigue 3 - Crime et châtiment FeminineShyGrison-size_restricted
Messages : 141
Points : 670
Lun 16 Nov - 14:48
Ca aurait put être elle, n'est-ce pas? Pour une baguette ramassée. Etrange, Lancelot n'avait pas pensé à cela du reste de la semaine, les accusations de Mizuchi, l'odeur de chair brûlée, la peur. Aujourd'hui, cela est différent : Lénine est sur l'estrade, reconnu coupable, et les excuses de Bakounine flottent dans l'air.
Le contrecoups empêche Lancelot de véritablement voir, ressentir. A côté d'elle, des élèves s'agitent, des professeurs aussi.
Un instant, elle croise le regard de @”Mordred”, la réprobation de la professeure envers sa conduite est silencieuse.

Trop de bruit, trop de gestes, de mouvements. Il n'y a plus de baguette contre sa tempe bien sûr et Lancelot n'a aucune raison de trembler. Elle est pâle, aucune couleur dans les yeux, aucune couleur sur les joues. Lancelot secoue la tête, comprend que c'est déjà trop.

”Excusez-moi” murmure-t-elle aux personnes non loin. La femme tourne les talons, s'avance vers la sorti. Une des recrues française est sortie elle aussi, Lancelot ne la suit pas. La marche lui semble longue jusqu'à la porte de la salle. Sa tête tourne, elle n'a pas peur de voir mourir Lénine mais les souvenirs remontent. Contre cela, Lancelot ne sait pas lutter...

Elle quitte la salle, se précipite vers les premières toilettes venues. Là enfin, Lancelot peut vomir tout son soûl. Elle reviendra bien sûr, mais plus tard...
Quand elle cessera de penser à la pression d'une baguette contre sa tempe.
Lancelot
Revenir en haut Aller en bas
Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
Ft. : Tamino
Intrigue 3 - Crime et châtiment A3423951d35168b2d52f0c0acf14390e
Messages : 359
Points : 940
Lun 16 Nov - 15:37
Exécution obligatoire.

La blague.

Ah. Non. C'est pas vraiment une blague, en fait. Parce que les voilà tous, 9h tapantes, dans les gradin, estrade sous les yeux. Il aurait dû prétexter une gastro. Une grippe. Une grand-mère malade. Ah non, pas possible ça. Implorer Saïph. Lui promettre des tajines tous les jours.

Mais clairement, il n'a aucune envie d'assister à cette mascarade. Ce vaudeville. Il a jamais aimé le théâtre, d'abord.

Alors il est là, sur les derniers bancs, dominant le reste de l'assemblée. Avec une visibilité sur tout le monde. Et il bougonne, le petit. Il enrage. Une exécution, ça se fait pas en public. Ça se fait pas aussi tard, en plus. Sérieux, le gars est dans leurs mains depuis lundi soir et c'est seulement maintenant qu'on vient leur annoncer sa culpabilité ?

Un traitre, ça s'élimine vite, afin de pouvoir anticiper les nouvelles têtes de l'Hydre. Parce que s'il y en a un, il y en a d'autres. Et c'est pas une exécution publique qui va les refroidir, faire passer un message. Non, ils vont juste se dire que ce pion là était mauvais et en déplacer un autre.

En plus, ça s'engueule plus bas. C'est pour ça qu'on laisse pas tout le monde assister aux sentences, bordel. Tout le monde en est pas capable. C'est pour ça qu'on implique pas des civils, des gens avec du coeur. Non, on leur présente le résultat et point barre. Un traitre, ça se tue hors des lumières. Ça n'a pas à briller.

Un traître, ça se tue sans cérémonie. Ça se tue pas dans des fringues propres, non. Ça se tue dès qu'on a confirmation. Limite dès qu'on a le doute mais ça, faut savoir le supporter. Ça se tue dans la crasse, pourriture de ce monde.

Les départs lui donnent envie de suivre. Il n'a aucune envie d'être là. Pion, il n'a aucune raison d'être là. Mais les loups sont dans la bergerie. Et si les berges s'en vont, ils s'en donneront à cœur joie. Il se lève, se rapproche du devant, sans toutefois être trop au cœur de la foule. Il faut les garder à l'oeil.

Ça s'oppose. Ça contre oppose. Ça s'approche de l'estrade ; il n'entend pas pourquoi et s'en moque. Putain. C'est vraiment détestable. Il se mord l'intérieur des joues. Pas le choix, il faut s'oublier. C'est la cause avant tout.

C'est se demander à quel point il s'agit vraiment d'une erreur. A quel point ils sont responsables. C'est un peu fort de ne pas s'en apercevoir avant. Doigts serrés sur la baguette, prêt à agir. Il surveille le premier rang. Il attend.

Résumé:
Suhail
Revenir en haut Aller en bas
Vulcain
c'est de la bombe
Vulcain
Ft. : Dev Patel
Intrigue 3 - Crime et châtiment 77656be4675bcfd07d750dbd986a98b0
Messages : 602
Points : 987
Lun 16 Nov - 15:49
Visage fermé et poings serrés, Vulcain reste en retrait, surveille l’assemblée. Pas un sourire, pas un éclat dans ses yeux. Froid, terriblement distant. La mise en scène des russes est lugubre, mais il la comprend dans un sens. Faire passer un signal à l’ensemble des habitants de l’île, signifier qu’il y aura toujours une riposte. Lénine, lui, semble brisé. Ils ont pas du y aller de main morte. Pose sa main sur sa baguette en voyant Bacchus se lever pour interpeller Bakounine, et pousse une grimace en entendant ses propos. Il ne bouge pas. Reste sentinelle vigilante, gargouille muette. De la colère fuse par endroits, des recrues se démarquent par leur connerie. Il ne bouge pas, le lion. Il semble en être incapable. Incapable de formuler quoi que ce soit, incapable d’avoir un avis. Trop d’images, trop de vécu, trop de sensations, trop de doutes. Ça le consterne, ces méthodes qui brisent le projet plus qu’elles ne le consolident. Ça le consterne, qu’on arrive pas à en parler. Il devrait suivre le mouvement amorcé et fuir, mais ses muscles raides refusent de lui obéir. Responsabilité. Responsabilité d’être là si ça devait déraper. Responsabilité de veiller à la survie de ses recrues. Responsabilité de garder la tête froide quand tout s’échauffe, parce que la colère ne mène qu’à des conneries.
Vulcain
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
Sauter vers: