ESPERANTO
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Intrigue 3 - Crime et châtiment
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Ortiz
intelligence stonks
Ortiz
Ft. : STEPHEN JAMES.
Intrigue 3 - Crime et châtiment - Page 4 Tenor
Messages : 533
Points : 1057
Lun 23 Nov - 2:53
Slave n'esquisse que quelques pas dans la foule avant que tout dégénère. Il voit - entend pas - la gamine vapeur qui serpente jusqu'au condamné. Elle doit siffler qu'ophidien car c'est l'amour - le sien, pas celui du tarot - qui tente de l'attraper. Iris virent rouge tulipe, le geste accélère pour retrouver le rang, récupérer l'enfant avant qu'elle ne s'emporte. Regard aux deux scandinaves qui braillent, se retiennent, un brin anxieux quand il croise celui du frangin.

Ça crie - partout. Il n'écoute pas Ortiz, il rejoint juste @Fawkes pour lui attraper le bras, la tirer de là. Il la tient fermement. Ça tire. Sursaut, analyse instinctive du mouvement sur l'estrade - trop près d'eux. Le traître au sol, le sang qui s'écoule, le petit adonis qui s'insurge. Il capte pas tous les détails, des images, des sons, des mots. Le diable qui fauche, saisit l'égaré - tranche implacable. Infirmier se détend d'un rien, les doigts relâchent doucement le bras de la gosse à côté.

Stupefix - ça cogne. Pupilles agitées fouillent les gradins, cherchent, trouvent, fusillent. D'ordinaire il aurait approuvé, sûrement, la neutralisation d'une possible menace. Aucun risque aujourd'hui il en a déjà plein les mains. Sauf que l'erreur c'est lui. L'erreur c'est elle. Les traits d'une blancheur carcasse pâlissent encore. Ortiz il remue, un peu, tente de capter premier les yeux de la française. Secoue la tête avec insistance.
Ortiz
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Le Diable
disco queen
Le Diable
Ft. : Dakota Johnson
Messages : 157
Points : 626
Lun 23 Nov - 14:58
L'impératrice stupéfixé tombe dans ses bras et elle relève les yeux vers la source du sortilège, le coupable n'est pas compliqué à trouver puisque Vulcain dans sa grande bonté d'âme et de dramatisation propre à ses racines américaines lui désigne le coupable. Wunjo, elle aimerait dire qu'elle est surprise mais c'est loin d'être le cas, elle avait définitivement eu le bon feeling concernant cet individu après leur première interaction : putain de faux cul.
Il y avait peu de choses qui pouvait réellement sortir Le Diable de ses gonds. La première était l'insubordination de l'acabit de celle que venait de démontrer l'hybride, la seconde était la remise en question de ses compétences que venait de déclarer Wunjo en ayant le culot de stupefixer un élève qu'elle était déjà entrain de gérer, pire encore, une recrue de sa délégation.
Elle voit à peine Hitodama, n'entend rien de son intervention d'une lâcheté sans nom. Parce qu'elle est trop occupée à armer ses yeux révolvers, son regard qui tue, et que si les regard pouvaient tuer, le scandinave serait présentement six pieds sous terres. Est-ce qu'il se foutait de sa gueule ?
Est ce qu'elle avait l'air d'avoir besoins d'aide ? Non.
Est-ce qu'étant à littéralement 1 cm de l'impératrice il aurait pu la toucher par erreur ? Oui.
Est-ce qu'elle avait déjà devant tout l'esperanto fait quoi que ce soit pour rabaisser l'autorité d'un collègue ? Putain non.
Est-ce qu'elle allait le démonter à la première opportunité ? Putain oui.
Le Diable bouillonne les divins traits de vélane qui s'assombrissent, et si Le Mât n'avait pas parlé, elle aurait sauté à la gorge de Wunjo dans l'instant. Mais ça la sort un peu de sa transe de réflexion mortelle d'entendre le directeur et du coin de l'oeil elle capte un autre mouvement. Les yeux rencontrent ceux d'Ortiz qui secoue la tête de façon très appuyée, désirant lui signaler que oui, attaquer un collègue devant pareille assemblée, sous pareilles circonstances était une très mauvaise idée.
Elle ferme les yeux, inspire, expire, puis lorsqu'elle les ouvre recentre son attention sur l'impératrice et l'embarque dans un endroit plus calme où ils ne seraient pas dérangés. Il était tant d'avoir une petite discussion.
Le Diable
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Suhail
JOLIE COURGE
Suhail
Ft. : Tamino
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Messages : 359
Points : 940
Lun 23 Nov - 21:35
Apocalypse now.

Ça a un peu des airs de fin du monde, cette ritournelle abjecte qui se déroule devant ses yeux. C'est à se demander pourquoi on accepte d'abandonner sa vie pour venir ici. Ah. Oui. Sauver le monde, lui avait-on dit. Se former pour devenir lueur d'espoir dans les ténèbres de la guerre. Préparer le monde d'après.

Elle est belle, la Résistance.

Elle a des airs de jardin d'enfants. Sauf qu'il est sûr que même les mômes savent mieux se tenir. Quoique... Ça dépend de l'âge, en fait. Peut-être qu'ils se sont juste dit qu'une exécution, en soi, c'était super emmerdant. Alors, ils ont voulu vider le tube d'harissa dans le plat.

Non, même comme ça, elle lui donne envie de rouler des yeux, cette pseudo résistance. Qu'elle s'empoigne donc, si ça lui chante. Lui, il déchante. C'est triste de voir que mêmes les directeurs, les professeurs sont aussi matures que leurs recrues. C'est triste, de voir les espoirs qu'il avait nourri en les voyant pour la première fois s'effondrer comme Lénine après l'intervention du Mât.

Parce qu'enfin, la main de la Justice s’abat, peu importe les distractions et remontrances. Enfin. Enfin la libération. Pour lui. Pour Vadim. Pour eux. Il prend quelques secondes pour observer le mort, avant de retourner sur les premiers rangs. Un mort, ça reste un mort, que ce soit de manière moldu ou magique.

Une main qui quitte une veste le laisse pensif, main agrippée à sa baguette au cas où il faudrait agir. Qu'est ce qu'il cache, là-dessous, le gars ? En permanence ? Il avait prévu l'agitation ? L’aisselle qui gratte ? Allez savoir. Pas assez près, pas assez loin.

Mais rien n'arrête pas le carnage et la descente en enfer continue. 4 semaines. C'est tout ce qu'il aura fallu pour que tout s'effondre. 4 ridicules petites semaines. Empoignade, sorts, insultes. Et soupirs, soupirs qui germent sur les lèvres pour mourir dans les airs.

Le médic se relève, pale comme la Mort. Voilà qui aiguise son attention. Pourquoi ? Pas l'habitude des cadavres ? Pourtant, ils ont plutôt l'air normaux, comme plongés dans un sommeil profond quand ils sont aussi frais. Sommeil avec auréole sanguine, certes.

Hitodama prend la parole, soit. Ça fait presque mal de se voir rappeler l'objectif commun par un gars trop lâche pour continuer. Il salue le geste. Ça demande de la réflexion de se rendre contre de sa mal-adaptation.

Encore une prise de parole et, enfin le point final. Arthur soulève le cadavre. Jeu de gris et de bleu se joue dans la mémoire de l'étoile alors qu'il suit du regard le cortège. « Attendez. » Le géant se lève, dévale les gradins vers l'estrade, poussant au passage les camarades dans le chemin. « Attendez, s'il vous plaît. »

Et quand ses grandes jambes l'approchent de la délégation de directeurs, il se permet d'enfin demander ce qui l'a poussé à les interpeller. « Je pourrais le voir incinérer, s'il vous plait ? Pour le voir partir en flammes... Comme il l'a fait, avec Sadalbari.»

Il cherche sa directrice du regard. Bleu. Gris. Gris. Bleu. Peut-être serait-elle la plus encline à accepter à sa requête. Comme ça, l'âme de Sadalbari sera apaisée - du moins l'espère-t-il. Et sa conscience à lui, rassurée.

Résumé:
Suhail
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Bacchus
C'est pas du Fanta
Bacchus
Ft. : Gal Gadot (taktaktaktak)
Intrigue 3 - Crime et châtiment - Page 4 07a20199c30c1bc6aea45c7c2536c5cf
Messages : 220
Points : 580
Mar 24 Nov - 13:03
La sorcière est prête à quitter l’amphithéâtre. Y'a pas de tristesse dans ce lieu, que de la colère. Lenine n'était pas vraiment apprécié, mais est-ce pour ça qu'il ne faut pas respecter sa dépouille ? Et sa famille ?
Bacchus sait tellement de choses que les élèves ignorent. Et le spectacle de ce matin lui confirme ses doutes : on leur communique jamais rien. Elle préfère garder le silence. Elle a fait ce qu'elle avait à faire. Ses pupilles brunes observent chaque recrue, chaque professeur. Ça pénètre l'âme. Ils vont rien sentir, y'a aucun problème. Les jonquilles se mélangent aux marguerites.

Sort jeté la reconnecte avec la réalité. Le Diable fulmine. Wunjo déçoit. Vulcain replace les projecteurs sur sa personne.
Pas du tout étonnant, tiens. Bacchus plisse les yeux. Y'a-t-il des jonquilles entre ces trois-là ? PAs le temps de se concentrer d'avantage. A bien envie de s'interposer entre le Diable et Wunjo, mais ça ne serait accorder trop d'importance au geste de Wunjo. Mât intervient. Bacchus cache un sourire moqueur. Drôle ça.
Mais elle ne fait aucun commentaire. Elle récolte les infos qu'elle découvre. Les mots, les gestes, les interactions et les émotions de chacun lui donnent des données importantes. Et puis...
Et puis...

C'est le départ. Retour au pays pour Hitodama. Saïka ne quitte pas des yeux la bientôt ex recrue. Directement, ses yeux cherchent ceux de Vulcain et Jupiter. On peut partir d'ici de son plein gré ??
Lueur d'espoir, oreilles écoutent attentivement les paroles du Mahou.
Partir.
Rentrer à la maison.
Loin des migraines et des jonquilles qui se mêlent aux marguerites.
Retrouver le silence.
La sérénité.
La quiétude.
Troquer une prison d'étain pour retrouver la dorée.
Partir, est-ce vraiment possible ?
Elle bug Bacchus. Regard figé sur l'estrade, elle se souvient. Elle s'était dit qu'en arrivant ici, elle chercherait un moyen de fuir, c'est pas sa place.
Puis putain, elle déteste l'Amérique.
Mais après quatre semaines... Elle pourrait être la marguerite de certains. Comme elle l'était autrefois avec les Enfants Perdus.

Bizarrement docile, Bacchus s'installe au premier rang. Besoin de se poser deux secondes. Vérité en pleine face qui vient de lui sauter au visage.
Y'a toutes les recrues là, ses collègues.
Elle pose son regard sur les recrues qu'elle apprécie, qui l'étonnent, avec qui elle pourrait partager des putains de moment en soirée ou dans un bar.
Presque toutes en fait.
Même ceux qu'elle a envie de secouer comme des pruniers pour qu'ils abaissent leurs oeillières, au fond, elle s'y est attachée.


Saïka regarde Vulcain. Secret partagé. Elle se doute bien qu'il sait à quoi elle pense, elle connaît les risques. Partir est tellement plus facile.
Elle serait en sécurité là-bas. Mais eux, ici ?
Elle a besoin de prendre l'air. Souffler un coup. Fumer une clope. Réfléchir à tout ça. Elle ne dit rien. Silence radio quand elle attrape la main de Wunjo avec douceur pour l'attirer dehors, Tu viens ? On va prendre l'air. Enlever un nœud de ce beau bordel, c'est la seule chose qu'elle puisse faire à l'heure actuelle. Calmer le jeu entre le Diable, Wunjo et Vulcain. S'y mêler tout en restant médiateur. Bacchus lance un sourire à Wunjo. Allez coco, viens. On va dehors.
Be a Marguerite, baby.



résumé:
Bacchus
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Wunjo
CECEMEEEEL
Wunjo
Ft. : Richard Madden
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Messages : 337
Points : 1052
Mar 24 Nov - 13:31
Le regard qu'échangeaient Wunjo et Le Diable était électrique. Ils étaient dans un jeu de domination, qui n’avait rien d’un jeu. Et Wunjo ne cèderait pas, parce que Le Diable devait se rendre à l’évidence, cette situation n’était sous le contrôle de personne. L’Impératrice était peut-être son élève, mais cela ne jouait pas en sa faveur. Professeur, comment avait-elle pu laisser de telles idées grandir au sein de sa propre délégation ?

Les français, leurs idéaux, leur résistance, leur culture et leur littérature qui leur donnaient visiblement le droit de ne pas avoir à observer le monde autrement que peint par quelqu’un qu’ils avaient choisi d’admirer. Leur romantisation de la révolution à tout va allaient tous les condamner.

Sourcils froncés, Wunjo n’avait pas peur du Diable, il rangeait sa baguette dans son fourreau tandis que Vulcain le saisissait par le bras. Il ne réagissait pas à ce que lui criait l’américain, il ignorait les réprimandes du directeur, il gardait les yeux rivés sur l’adversaire, l’ennemie, sur le visage un air d’un prédateur qu’on ne lui connaissait pas.
Les instants passèrent, longs, interminables, avant que Wunjo ne daigne répondre à celui qui, pourtant, lui voulait du bien. « Nous sommes tous des criminels, ici, Vulcain. »

L’hybride foutait le camp, enfin. Wunjo en décida d’en faire de même. A peine commençait-il à se mettre en marche qu’on le saisit par la main, on le tira dehors. C’était Bacchus, son alliée elle aussi. Il la laisse le tirer dehors, il se sert de ces quelques instants de pilote automatique pour se vider l’esprit, se calmer. Cela ne fonctionne qu’à moitié.
« Non merci. »
Sec, tranchant, il n’avait pas besoin d’être entouré. Au contraire. Rien de personnel, il espérait que Bacchus le comprendrait. Les autres, c’était épuisant, exigeant, ça en prenait toujours plus, c’était trop, c'était l'enfer. Il se libéra de l’emprise de la femme. Sans plus un mot il se mis en marche vers le dortoir des Durmstrang. Il s’enfermerait toute la journée dans sa chambre, rideaux tirés, il le savait d’ores et déjà. Il fallait lui laisser du temps pour lui, parce que comme tout le reste dans ce monde, cela aussi passera.

Résumé du post


Ce que pense le personnage : Il est en colère, il ne pense pas grand chose, il est concentré sur sa colère contre L'Impératrice, sur son échange de regard avec Le Diable
Ce que fait le personnage : Après le départ du Diable, il commençait à partir. Bacchus lui prend la main et le tire dehors, il ne la suit pas et part s'enfermer dans sa chambre.
Où se situe le personnage à la fin du post : Au dortoir des Durmstrang
Wunjo
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Invité
Invité
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Sam 28 Nov - 15:56
Sans autre forme de procès, Lenine est exécuté sur-le-champ, comme annoncé. Ce n'est pas tant la mise à mort qui choque l'étudiant Japonais, mais le procédé. La forme. Les directeurs semblent se moquer de la colère qui montent chez les recrues, faisant fit de leurs réclamations. L'amphithéâtre n'aurait pu être mieux nommé. Vaste étendue créé par les romains pour réaliser des spectacles vivants. On était en plein dans le thème. Mascarade ridicule qui ne faisait pas rire le garçon. Ryû avait de plus en plus de mal à contenir la colère, pourtant il ne bouge pas, se contentant de serrer les dents, laissant aux autres les cris et réactions plus ou moins violentes.

Ses sourcils se froncent légèrement alors qu'un de ses camarades monte à son tour sur l'estrade. Crispé, Hitodama annonce de but en blanc son départ. Il ne s'y attendait pas le dragon et s'il n'est pas touché émotionnellement, cela lui fait quelque chose. En même pas une semaine, sa délégation se voyait amputer de deux membres. S'il ne s'attendait clairement à rejoindre une colonie de vacances en embarquant pour l'île d'Espéranto, il était à des kilomètres d'imaginer la tournure que prenait les évènements. Sa directrice prit finalement la parole, utilisant le départ d'un de leur camarade pour inciter d'autres recrues à partir si tel était leur désir avant de les congédier.

En colère, écoeuré, Ryû se lève, pour quitter l'amphithéâtre pour retourner dans son dortoir, marmonnant en japonais entre ses dents, davantage pour lui-même que ses très proches voisins : « et vous, vos responsabilités, quand est-ce que vous les endossés ? »



Résumé du post


Ce que pense le personnage : Il est outré par la tournure des évènements. En colère d'assister à si peu de considération de la part des directeurs envers les autres recrues qui ont exigés des explications.
Ce que fait le personnage : Toise la scène, n'en perd pas une miette et rage quit en exprimant plus ou moins le fond de sa pensée : les directeurs & les prof' merdent bien plus que les recrues.
Où se situe le personnage à la fin du post : il quitte l'amphithéâtre, direction son dortoir.

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d'Arc
Sasuke
d'Arc
Ft. : florian maček
Intrigue 3 - Crime et châtiment - Page 4 Sy2r_110
Messages : 123
Points : 410
Mer 2 Déc - 12:48
Déception terrible dissimulée sous une poker face plus impénétrable que le cerveau d'un occlumens. La gueule froide, inexpressive. Une lassitude certaine pour ce spectacle voulu atrocement dramatique.

Très mauvais acteurs que voilà... Nous retrouvons au casting notre inimitable flopée d'utopistes moralisateurs, nos grandes gueules sans lesquelles cette exécution aurait été bien triste. Tous semblent se battre afin de décrocher le premier rôle. Concours de bites, le micro appartient à celui qui nous formulera la pensée la plus juste et vertueuse de l'assemblée... Le discours houleux de mon confrère au sang de vélane n'est pas complétement dénué de sens. La forme qu'il lui aura fait prendre cependant ne résulta qu'en sa remise en place par la directrice de Uagadou.

Ortiz tente tant bien que mal de redresser le niveau. Sans grand succès hélas. Cet attroupement de lutins de Cornouaille n'avait plus aucun sens. Certains en viennent jusqu'à jouer des poings, les insultes fusent, le respect se fait bouffer, mes yeux saignent, mes oreilles sifflent.

Cul collé sur ma chaise, le regard plongé dans les yeux du traître, je ne me permets aucune réaction à ce carnage. La déception me ronge. Déçu par ce camarade en lequel j'avais fondé un rare respect. Déçu par l'incapacité de ces professeurs médiocres. Déçu de mes compagnons d'arme incapables de se contenir. Des trolls lobotomisés à l'imperium auraient été moins ennuyeux. Risible sur tous les points, je n'tente même plus de comprendre. Je n'attends qu'une chose : être libéré de ce fiasco pour lequel je n'avais pas signé. La directrice de Mahoutokoro nous donne sa permission : je quitte la salle sans entendre, tournant le dos à des scènes plus spectaculaires les unes que les autres. Le traitre était mort, la cohésion brisée et le respect avec.

Une valériane serait plantée en commémoration de l'honneur passé d'un camarade. J'allais personnellement m'en assurer... Vadim ne méritait peut-être pas de quelconque considération. Il m'importait peu.


Résumé:
d'Arc
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Uruz
12 MILLIARDS DE BÉNÉFICES
Uruz
Ft. : RJ King
Messages : 430
Points : 1521
Sam 5 Déc - 18:32
Elle me croit pas. Elle remet en cause mon diagnostic. A moi. Quand je pense qu...

Inspire.

"Faites en sorte que le médecin ait pas d'autres cadavres sur les bras à cause de lui."

Ma voix est devenue soufre, mon regard noir comme pour un ennemi.

Et pourtant.

Hitodama choisit bien son moment pour désamorcer la bombe - il a pas tort.

Suhail choisit bien le sien pour exiger de voir le corps brûler - Dieu le bénisse.

Et Lamurö choisit bien le sien pour glisser sa main dans la mienne - elle est chaude.

Je m'en vais.
Uruz
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Fawkes
+1 :)
Fawkes
Ft. : Astrid Bergès-Frisbey
Intrigue 3 - Crime et châtiment - Page 4 28f4fc8ffe06aed3868d5c523feade0b
Messages : 267
Points : 533
Lun 14 Déc - 17:34
De furieux, le regard de Fawkes repasse au vide. @Raidho et @Uruz derrière elle sont ignorés, que les gueux de nordiques se déchainent dans son dos, ça n'en reste pas moins des lâches à attaquer par derrière. Un dernier coup d'œil à Lenine, le temps de voir les pupilles se voiler alors que le sang gicle. Rictus satisfait. Mort aux traîtres plutôt que les entreposer dans des geôles où ça prend de la place et ça menace de sortir. Il y a des blases qui fusent, Fawkes est occupée à toiser @La Lune qui sort des excuses dont elle ne se soucie pas. Les recommandations de la tsarines ont été notées, la prochaine fois, pas au premier rang, pas en ratant son coup. Sourire de glace alors qu'elle se fait entraîner par @Ortiz loin du bordel. Elle lui chuchote quatre morts avant de désigner La Lune de la tête. Française a raté une occasion de se taire et la russe, elle, retourne à son dortoir accompagnée de son poignet qui lance.

Fawkes
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