Elle se tient sage comme une image entre @Ortiz et @Mordred toute proche de l'estrade, yeux non pas rivés sur le sol mais sur le traître, colère dansant au fond des prunelles, du dégoût dans son rictus. La tsarine parle et pour une fois Fawkes ne rechigne pas, elle l'admire presque. Pas pour sa faculté à faire confiance aux traîtres -elle considère ça comme un genre de trahison également - mais pour reconnaître qu'elle a fait une erreur sans s'inventer d'excuse. Et prendre les mesures en conséquence. Mort aux traîtres, il n'y a rien à discuter. Ce n'est pas l'affaire de Mordred d'ailleurs, lui n'a pas été tant lésé, elle, elle a dormi dans le même dortoir que lui, a fait son jogging avec lui tous les matins... Ca la dégoûte en y repensant.

Mais moins que @Viviane, @Bacchus et @L'Impératrice qui l'ouvrent, toutes armées de leur bien-pensance et de leur pays en paix ou presque. Brune sert les poings, laisse @Ortiz et @Le Chariot gueuler. Ca veut les droits de l'Homme alors qu'en réalité ça se fait tirer comme des lapins. D'où la nécessité de l'Esperanto, d'où la nécessité de ne pas s'encombrer de traîtres. Un professeur nordique l'ouvre, tout le monde se sent investi de l'obligation de donner son avis. Mais c'est sur @La Lune que Fawkes bloque. Française qui s'est faufilée jusqu'au bord de l'estrade pour susurrer des mots doux à l'assassin. A coller des envies de meurtre. A balancer des noms l'air de rien. Des noms qu'on ne devrait pas prononcé à la légère. Le sang de la russe n'en fait qu'un tour. En une seconde, elle est sur La Lune, regard furieux, arme le poing, cogne mais n'arrive qu'à se faire mal. Larmes de douleur au coin des yeux, elle ne s'arrête pas pour autant, choppe la fille par le col. "Plus jamais tu prononces ce nom, t'entends ? JAMAIS. Surtout pour faire la conversation à un putain de traître ! Tu joues à quoi d'abord ? T'vas aller offrir des chocolats à Tu-sais-qui aussi ?"

Citation :

1-10. Elle se fait super mal au poignet alors que La Lune ne sent rien.
11-50. C'est pas un coup de poing ça, enfin si, mais c'est loupé/paré/puissance bébé.
51-90. Bim dans le nez.
91-100. Bim, plus de nez.

Douze jours. Douze jours entre la mort de Sadalbari et la présentation de son meurtrier aux recrues et autres professeurs. C'est sa directrice qui le nomme coupable, qu'importe ce que cela lui coûte. Et certainement beaucoup. C'est sa recrue, sa responsabilité. De là à avoir le droit de vie ou de mort sur lui ? Vont-ils vraiment assister à une exécution publique ? L'Américaine ne sait pas. Elle n'aimait - n'aime, il est toujours vivant - pas Lenine, ce n'est un secret pour personne depuis leur altercation lors du premier cours de torture. Monsieur Ego, qu'elle avait vu jeter une baguette au sol quelques instants à peine après la mort de la Reqem.

Russe livré aux directeurs - et puis plus rien. Pas une information. Les rumeurs laissaient entendre que Lenine était déjà mort depuis plusieurs jours. D'autres qu'il se faisait torturer. L'Américaine ne pensait pas que les directeurs et professeurs impliqués pouvaient s'abaisser à de telles pratiques, quand ils en avaient tant d'autre à leur disposition. Veritaserum et légilimencie avaient probablement suffit à obtenir des aveux de la part du Russe. Sûrement qu'ils avaient aussi essayé d'en tirer tout ce qu'il savait sur Voldemort, ses alliés et leurs cachettes. On ne laisse pas filer pareille mine d'or. Mais tout cela s'est fait dans le secret. On nous cache des choses. a-t-elle glissé à ses camarades américains quelques jours plus tôt. Ce n'est pas normal.

A l'annonce de l'exécution, les réactions ne se font pas attendre. Celui qui revendique l'exécution (qui fait ça ? un psychopathe. Un vrai psychopathe.), ceux qui réclament plus de transparence (avec elles, elle est d'accord), les grands défenseurs des droits de l'homme. Dont Bacchus, descendue sur l'estrade. Grand discours, celle qu'elle soutiendrait envers et contre tous. Et pourtant. Pourtant. Attendre la fin d'une guerre qui dure depuis plus de vingt ans déjà ? C'est prendre le risque qu'il soit libéré, qu'il révèle des informations sur tous ceux présents sur cette île. Contrairement à d'autre, elle descend pas, Aurora, elle reste à sa place d'Américaine. D'habitude, elle a un avis clair. Tranché. Mais pas aujourd'hui. Lenine doit être mis hors d'état de nuire, dans l'immédiat et à long terme. Mais le tuer - éthiquement, est-ce que c'est bien ? Est-ce qu'on peut parler de bien ou de mal dans cette guerre ? Elle a jamais été doué pour la diplomatie, pour l'éthique et pour tout ce qui touche aux sciences sociales de près ou de loin (même si les threads sur le Twitter Moldu ça aide pas mal à comprendre). Et Sol qui n'est même pas là. D'ailleurs, la personne qui l'a mis dans cet état, elle court toujours sur l'île sans avoir été inquiétée une seule seconde. Mercure aussi était morte, parce qu'ils n'avaient pas été assez préparés. Quelque chose ne tourne pas rond. L'Esperanto ne tourne pas rond.

Elle se fiche de Lenine. Elle se fiche bien qu'il meure, qu'il vive. Mort, une menace en moins, un traître en moins, un meurtrier en moins. Vivant, on l'oubliette et on s'en sert comme d'un messager ou d'une taupe. Ce n'est pas le vrai problème. Huit personnes qui dirigent pour les autres. Qui les considèrent comme des enfants, en leur demandant d'agir comme des adultes. Jugement probablement biaisé par son propre directeur, lui qui ne se préoccupe de ses recrues que quand elles sont sur le point de mourir - ou déjà mortes. Peut-être qu'ils sont tous comme ça. Mais on ne peut pas gâcher le projet. D'autres veulent le voir vivre, d'autres veulent le voir réussir. L'Américaine ne dit rien, ne se donne pas en spectacle, contrairement aux autres. Baguette est dans la main. On ne sait jamais.

Et quand le peuple n’est plus d’accord avec ses dirigeants et que ceux-ci ne les écoutent pas… Il se soulève.

Une exécution. Ce n'était peut-être pas surprenant, ça n'en restait pas moins désagréable. Il allait de soi que n'importe qui préférerait prendre son petit déjeuner au soleil plutôt que d'assister à une mise à mort publique, même aussi sobre que celle-ci.

Si Mizuchi avait eu la décence de ne pas apporter sa tasse, elle ne se gênait pas pour fumer sa clope. Au fond du fond des gradins, dans un coin loin de tout, elle s'était assise et ne comptait pas bouger de là. Sauf si les choses dégénéraient, ce qui, sans surprise, avait l'air d'être bien parti. Son visage inexpressif suivait le cours des événements, avec une certaine flegme. A bien y regarder cependant, on pouvait percevoir sa tension Quelque chose dans son regard, dans sa main ouverte près de sa baguette, dans la manière dont elle tirait profondément sur sa cigarette.

Elle doutait de Lenine depuis longtemps, mais n'avait trouvé aucune preuve contre lui, et s'était donc gardée de provoquer un tollé chez les soviets en lançant des rumeurs infondées. Elle avait fait de son mieux. Mais la réalité rattrapait bien assez vite ceux qui avaient le malheur de la perdre de vue, et s'il était une chose que Mizuchi ne comprenait pas, c'était qu'on puisse vouloir l'épargner.

Le garçon avait certainement livré tout ce qu'il avait à livrer, semblait à bout de force. Il ne se défendait même pas. Emprisonné, pouvait toujours servir sa cause, quelle qu'en soit la manière. La mort permettait d'avancer, de se concentrer sur l'essentiel, de ne pas regarder en arrière pour vérifier si l'on n'avait rien négligé. C'était un acte fort, à engager avec précaution, mais à ne jamais regretter.

Beaucoup de voix s'élevèrent au discours de la tsarine. Mordred, réclamant de verser lui-même le sang du traître. Bacchus, avec ses grands discours humanistes américains. L'Impératrice, qui s'opposait sans trop savoir. Wunjo, dont l'opinion claqua sur un ton sans appel qu'on ne lui connaissait pas. Fascinant.

Du haut de son gradin, tout ce beau monde passa sous le regard de Mizuchi, fermement décidée à ne pas intervenir. Elle n'en avait pas la moindre envie, en réalité. Elle semblait avoir déjà vu ça ailleurs. Que pouvait-on vraiment faire contre les traitres ? même une sélection absolument parfaite, stricte et sans appel pouvait se retourner contre soi. Il n'y avait pas de risque zéro. Reprocher ce fait de guerre élémentaire à ceux essayant un tant soit peu d'agir lui paraissait aussi hypocrite qu'improductif.

Alors, exécution publique, pourquoi pas ? Cela avait le mérite d'être clair. Ainsi, on ne tuait pas dans le secret, et on envoyait un message essentiel : pas de place pour les bons sentiments envers ses ennemis. Pas de faiblesse, contrairement à ce que tous les morts et blessés de l'île avaient laissé entendre. Les traîtres mouraient, le projet avançait, jusqu'au prochain. Car qui doutait qu'il y aurait des prochains ? les naïfs et les ignorants. Les idéalistes. Ceux qui feraient mieux, certainement, de se préoccuper de leur survie. Lier des liens avec lucidité, s'entraîner avec acharnement.

Mizuchi n'avait pas d'opinion. Elle n'aimait pas se mettre en lumière, et haïssait la politique. Alors qu'on ne lui demande pas de prendre parti. Elle restait là, attentive, pas vraiment sûre de vouloir connaître l'issue de cette confrontation. Elle craignait que les individualités soient trop fortes pour que tout cela se termine gentiment, dans le respect du discours de l'autre et le pacifisme démocratique dont ils semblaient rêver. Son esprit s'égarait ailleurs, mais elle ses yeux n'en loupaient pas une miette. Elle était prête à agir.

Fondue et confondue au sein de l'amas d'âmes et convictions cacophoniques. Noyée au sein de la masse - s'y noie, volontiers. Absence de l'éclat de l'habituelle insolence redondante - délaissée au profit de l'indifférence accablante, se la ferme et espère que tous partageront l'idée. Que scène semblable à la basse-cour de lundi ne se reproduirait pas - c'était beau de rêver hein. Bras attrapé à la volé, on - enfin non, juste Mononoke, n'est pas décidé à la laisser se perdre au sein de la foule. Plainte à demi soufflé " Monooo... "  - y comprendre : j'ai pas envie stp. Mais bon, les reverso ambulant ça courre pas trop l'île donc faut bien faire honneur à la réputation - puis demoiselle ne semble pas apte à accepter le refus. Au moins, elle demande - poliment même.

Se retrouve au rang premier, non loin de Mordred - rip la discrétion, décidément pas une qualité des britanniques ça. « Joker interprète.» Signifie qu'elle n'est que voix de comparse qui ne peut en faire usage. « Vous êtes bien mign-...» Coupe sec, gueule dubitative - mignonne ? Rlly girl ? " Va falloir revoir ta définition de mignonne." Signé à la vitesse de lucky luck - rapide parce-que sinon ça va perdre le fil. Reprend parole, répète mot à mot sans broncher - même si elle manque de s'étouffer à deux ou trois reprises en réalisant en contre-coup ce qu'elle débite. (Imaginez ici une insertion du discours de Mononoke plz). Reverso humain a effectué sa tâche - mérite bien un p'tit salaire, non ? Ah non, direct ça gueule derrière - pense même que ça va en venir aux mains, mais non.

Ou si en faite, fallait juste attendre un peu - Fawkes qui (tente) d'en foutre une à La Lune française. Et ça gueule - encore et toujours. Ne s'écoute pas, déballe sa bienpensance et ses idées sans s'inquiéter de si ça fait sens, si c'est pertinent - de partout. Impression de se retrouver dans une basse-cours 2.0. Trop de bruits - de voix, distinctes et indistinctes. Tête qui vrille un peu - a sagement écoutée lorsque Bacchus ordonna de retourner s'assoir. C'était plus confortable quand même - même si faudrait revoir la qualité des assises de l'Amphi'. Se sent partir et songe à partir - comme d'autres l'avaient déjà fait. Mais ce serait prendre le risque de louper la fin du spectacle - ça méritait presque des popcorn sérieux.

Indifférente, elle l'est. Ennuyée et fatiguée aussi - l'impression que l'indignation est toujours la même. Cohésion et communication pour défaut qui ne pardonnait pas - et l'égoïsme qu'elle prêtait à certains aussi. Exécution transformer en parade pour permettre à certains de déverser profonds désaccords. Ah, coup d'état in coming ? Fatiguée, de tout ce qui n'est que cinéma - déplacé. Ennuyée, de l'individualité grondante lorsque résistance est rime d'alliance - unité, groupe. « Donc l'idée c'est d'faire passer la bienpensance et le respect des valeurs d'tout un chacun - pour pas avoir d'soucis avec sa conscience, avant l'bien du projet et du groupe ? Et donc, accessoirement, de millier de vies à l'extérieur ?» Accessoirement. Parce-que tandis qu'ils gueulent pour achever ou non le traitre - qu'ils le butent bordel, pour en finir de c'merdier; dehors, y en a qui crèvent pour les valeurs et le combat qu'ils sont censés mener. Mais bon, avant d'mener la guerre contre Voldemort il allait falloir résoudre l'problème de guerre interne hein.

Résumé:

Dès:

Dédé:

toi, vladimir illitch

NOM
Prénom

Nom
Prénom

Samedi S4 – Amphithéâtre.

Pitoyable chaos, risible résistance. La direction, droite sur son estrade, ne masque ni sa surprise ni sa déception lorsque les enfants - iels avaient eu tort de les considérer autrement - s'échauffent. Elle est belle la résistance, belle dans ses discours mais faible dans les faits, incapable d'accepter une décision si sommaire et nécessaire que le traitement des traîtres dans ses rangs.

Plus grands ne s'emportent pas pourtant, paraissent croire que la raison reviendra d'elle-même - faux. Voilà @Bacchus devenue prophète au rabais, reine de morale et de vertu qui prend l'encadrement à parti. Devant son discours digne d'une manifestation contre l'action militaire au Vietnam c'est Jupiter, le plus, qui soupire, se pince l'arrête du nez. Il lève une main pour ses collègues, avance quelques pas - dépassant le condamné - jusqu'à l'enseignante pour planter ses yeux las dans ceux de la soixante-huitarde. « Cette situation t'échappe, Saïka - tu devrais plutôt aller pleurer dans ton lit. » Glace sous l'air faussement compatissant.

Faux pas s'enchaînent, c'est @L'Impératrice qui grimpe pendant ce temps sur l'estrade et déclame ses stratégies ô combien pertinentes, toisé par une Kora des plus patientes. Les iris de la directrice de Uagadou ne quittent pas l’hybride comme elle s’en approche jusqu’à physiquement le confronter, son visage à quelques centimètres du sien. Elle le laisse parler, décidée à offrir une chance à ce jeune homme réputé pour son esprit fin - elle aurait mieux fait de l’interrompre. « Quant à moi je m’oppose dorénavant à ce que vous donniez votre avis tant qu’il ne sera pas sollicité. Le nécessaire a déjà été effectué et vos conseils ne sont ni souhaités ni nécessaires. » Le message dans la posture est clair : pour atteindre Lenine, le français devrait lui passer sur le corps.

La délégation française n’en a pas fini avec les nerfs de sa direction semble-t-il, puisque @La Lune profite de l’agitation dans les gradins pour se glisser jusqu’au bord de l’estrade. Face à la discussion - son monologue, l’autre ne daignant rien d’autre que lever des mirettes exténuées, voilées sur la jeune femme - la directrice de Koldovstoretz échange un frémissement de lèvres, un regard perplexe avec Le Mât. D’autres mots de l’impertinente font cligner des paupières Bakounine, enrager @Fawkes qui ne parvient pas même à la frapper convenablement. Déshonneur, encore, sur sa délégation. « Fawkes, ne vous humiliez pas à votre tour, je ne veux pas de cela ici. Et vous, la Lune, il serait temps que vous ayez enfin une conversation avec votre directeur de délégation à propos de votre implication actuelle et à venir au sein de ce projet. » Elle parle fort Bakounine, elle parle et tranche froid Sibérie.

Le directeur de Beauxbâtons, interpellé à son tour semble se souvenir que la situation le concerne lui aussi. La bouche un brin pâteuse il vient tapoter son palais contre sa langue à plusieurs reprises, s’humecter les lèvres avant de lancer à son élève, appuyant d’un clin d’oeil paternel. « On se verra tout à l’heure. Ne t’inquiète pas pour le reste, je m’occupe de tout. » Ton léger jure avec l’humeur grave de ses collègues. Aussi vite que certains se sont hissés sur l’estrade, Le Mât se retourne vers le condamné, glisse une main experte sous sa veste de cuir et décroche quelque chose fixé au creux de son aisselle.

Blam. Giclée carmin dans l’air, gouttelettes qui viennent éclabousser la mise de Bacchus et Jupiter. Après quelques secondes indécises le corps de Lenine s’effondre en arrière, une pièce sanglante au milieu du front.

HORS JEU : merci de ne poster qu'une fois entre deux réponses PNJ (dimanche 22).
PS : évitez les dialogues trop longs on sait jamais qui pourrait vous interrompre

dés a écrit:

échec.

Tout le monde y va de son commentaire, et selon Bacchus, c'est très bien. D'un point de vue démocratique, c'est comme ça que ça doit fonctionner : chacun à le droit de donner son avis. Et même si Bacchus déplore les idées radicales de certains, elle ne peut pas leur enlever le droit de s'exprimer. La sorcière est d'avis, qu'un conseil aurait du se réunir, qu'un vote soit mis en place. Mais non, parce que - Spoiler Alert - l'Esperanto est une putain de dictature et ceux qui la dirigent son des putains de terroristes.
Et Bacchus déteste les terroristes.

Bacchus observe les interactions des uns et des autres jusqu'à ce que Jupiter ne monte sur l'estrade et vienne se planter devant Saïka. Brune croise les bras et le défie du regard. Sourire faussement triste au coin des lèvres quand "le chef des Dieux" tonne sa méprisable réplique. "Tu as raison Lawrence, je vais aller pleurer ton incompétence." Combat d'éclairs, américains qui semblent mener une bataille intérieure l'un contre l'autre. Bacchus ne détourne pas son regard quand les mots de la Directrice des Uagadou fendent l'air et réclament un comportement exemplaire. Dictature on vous dit. Bakounine réprimande sa recrue, encore. Celle-ci vise ensuite Lune. Bacchus n'en perd pas une miette, mais garde toujours Jupiter en ligne de mire. Bacchus ne craint personne, elle préfère crever que de renier ses valeurs et ce pourquoi elle se bat depuis des années. Et c'est pas un Américain Républicain qui va changer ça. Oh que non.

Mât foule l'estrade. Baragouine quelques mots, et Bacchus ne sourcille pas quand le sang vient tacheter son chemisier blanc et son visage. Le sourire insolent qu'étire Bacchus dévoile ses jolies dents. Le sang ne la trouble pas, on ne ramène pas les morts à la vie. "J'espère que tu as bien profité de ta dernière faciale, White." Langue provocatrice et lascive vient effacer le carmin qui s'est perdu sur ses lèvres avant qu'elle ne crache au sol.

Mains dans les poches, Bachus quitte l'estrade, passe à côté de Wunjo sans lui accorder un regard. Si elle est venue ici contre son gré, et qu'elle ne trouvais pas son compte dans cette guerre, Jupiter vient de lui offrir une raison de s'investir dans ce projet. Il n'aurait pas du. Sans doute que Bacchus va moins se montrer docile à présent, parce que clairement, elle ne sera pas dans le camp de ceux qui osent prétendre se battre pour un monde libre en instaurant la peur et la violence.
Et elle prendra le mal par la racine.

Résumé:

@Fawkes intervient – elle ne comprend pas de suite, voit un poing passé qui visiblement lui était dédié – sortie de la brume par l’autre main qui attrape le col tandis que mots s’infiltrent. Elle a mal aussi Lune, soudainement – tout autrement. Larmes s’assèchent et semblent plutôt sortir des yeux furibonds de l'adversaire. Astre lève les deux mains en guise de paix – bon sang, rien ne va. Et elle ne trouve pas les mots pour apaiser, pour s’expliquer. @Raidho qui arrive en trombe juste derrière la koldov. « N’intervient pas. » Qui se casse en murmure alors qu’elle prend conscience de la main trop proche d’une zone sensible - @Uruz qui l’empêche d’agir. Merci. Et la tension redescend doucement alors qu’elle reste silencieuse.

Directeurs semblent enfin décidés à prendre leur place, entend la voix de Kora – c’est bien avant qu’ils auraient dû asseoir leur pouvoir, empêcher quiconque de parler – et surtout ne pas donner les cinq minutes avant la mise à mort. Soldat d’élite, qu’ils veulent former, sans en avoir donner la définition précise – c’est de parfait mouton suivant aveuglément les ordres qu’ils veulent, de la chaire canon ? Ou des soldats capables de prendre les meilleures décisions lors de mission ? Calme froid, Bakounine reprend les jeunes filles. Son implication. Femme lui fait penser à sa grand-mère. Hoche toutefois la tête, sans piper mot encore une fois – elle a compris. Astres cherchent ceux du directeur français, elle se pliera à sa volonté – et elle ne sait plus comment interpréter le geste – le clin d’œil, le reste. Comprend qu’elle doit se retirer, l’entend, mais se doute de la suite – reste pour voir.

Le Mât met y met, à la vie du traître – retentit le bruit, brise à peine le tympan et Lenine s’écroule. Regard retrace l’action sans que la traînée de sang ne perturbe - il aurait été pire pour elle d'en voir l'absence - , observe un moment le cadavre tandis que Bacchus se chauffe – elle pourrait presque sourire de la folie qui passe dans les gestes de la prof. Mais ça serait trop – rester de marbre suffira alors que les émotions ont saccagé les cœurs. Nouveau hochement de tête, en direction du tireur, contourne la brune avec un désolée sincère tandis qu’elle rejoint son loup, balance un merci à Uruz tandis qu’elle plonge azurs dans les charbons de l’amant – flous, désolés, reconnaissants – ils sont neiges et nuages. Et la main va chercher la sienne, et les pieds se dirige vers la sortie.

Résumé du post

Ce que pense le personnage : Que les directeurs auraient du direct annoncer la dictature et pas leur donner cinq minutes et que c'est la merde et que Bacchus est folle, mais ça semble pas trop la choquer
Ce que fait le personnage : - Elle ne dit rien, lève les bras en signe de paix pour Fawkes
- Hoche la tête quand Bakou est pas très gentille, la compare à sa grand-mère
- Regarde la mort de Lenine sans réaction
- Puis obéis au Mât, lâche un désolée à @Fawkes et retrouver Raidho & Uruz
- Amorce un mouvement pour partir
Où se situe le personnage à la fin du post : Sur le point de quitter l'amphithéâtre si @Raidho le veut bien