Elle observe les alentours avec régularité alors qu'ils progressent, habitude de chasseuse ou de fugitive allez savoir, toujours est-il qu'au moins, si ils commençaient à se faire encercler, elle le repérerait rapidement. Ils quittent progressivement les arbres pour la roche.

Saïph décide de gratifier les recrues d'une intero surprise, le genre de chose qu'elle aurait haït plus que tout à leur place et ne se serait même pas donnée la peine de répondre, tout au plus baragouiner qu'elle n'en avait aucune foutue idée, même si il aurait été claire qu'elle mentait.
Les trois compagnons de voyages cependant répondent, et plutôt correctement. Elle se permet cependant d'intervenir à la réflexion de d'Arc. "Je ne sais pas quelles sont les coutumes des vélanes nordique mais en France à vrai dire c'est typiquement le genre d'endroit dont elles rafoles. Elles aiment la nature, je ne t'apprend rien, mais les forêts plus particulièrement leur apporte une quiétude qu'elles ne peuvent pas trouver dans le reste du monde. Mais elles restent dans les zones qui ne sont pas fréquentée par n'importe quel campeur du dimanche."
Lune poursuit en fournissant une liste respectable du types de créatures qui peuplaient la France. Pour ce qui était des animaux moldus elle précise qu'à priori, c'est le dernier de leur soucis. "Les loups on en verra pas, on les entendra seulement, les seuls moment ou des humains en voient c'est proche des habitations ou ils vont voler des proies aux fermes. Globalement il n'y a pas de prédateurs pour l'homme dans les forêts bretonnes. Pour ce qui est des créatures magiques, je supposes qu'à une époque on ne trouvaient que celles que tu a citées, mais de nos jours les trafics ont tellement explosés que ça arrive que des créatures que tu trouvais que dans les pays tropicaux ou polaires se retrouvent ici parce qu'ils se sont échappés ou qu'on les y a relâchés, et le fort contraste avec leurs environnements natifs ont tendance à les rendre malades et très agressifs."
Précision qui n'était pas des plus joyeuse, particulièrement en contraste avec l'ambition originelle de Saïph d'explorer les merveilles de la faune magique, mais elle se devait d'être faite pour que les recrues ne baissent pas leur garde.

« J'imagine que nos vélanes ont des goûts plus... » Sophistiqués... Raffinés... Charmants... Intéressants... « Stricts, en terme de forêt... Plus de cascades, plus de diversité, moins de passage humain. » D'Arc fit signe de son menton vers divers monticules de roches qu'ils avaient croisés quelques minutes plus tôt. Il se rappela de même avoir repéré au loin une sculpture moldue au milieu de l'eau... Le genre de forêt aussi touristique pour les sorciers que pour leurs camarades sans magie.

Les deux plus jeunes Françaises nous gâtèrent de leur grand savoir forestier, tandis que notre professeur ne se priva pas d'ajouter à toute cette joyeuse faune une touche cauchemardesque et dangereuse. C'est que la biodiversité française semblait totalement foutue en l'air -si du moins, Le Diable avait raison-. Entendre parler d'une colonie d'acromentule dans une forêt britannique était une chose -d'ores et déjà bien risible il fallait le dire- mais une flopée de créatures exotiques dans une forêt de vélane aux goûts médiocres ? La France ne nous gâtait décidément que de sa gastronomie.

Mes dents grincèrent comme instinctivement tandis qu'une petite voix plus insupportable que les vêtements de Saïph s'éleva derrière les fourrés. Un bombardia aurait pu partir illico -il était dans l'avant-bras- mais je m'en étais abstenu, jugeant notre invité surprise potentiellement important au bon déroulement de cette étrange mission.

Les paroles sont complétées – par le savoir moldu qu’elle partage un peu, par les connaissances du Diable qu’elle entend et assimile. D’Arc explicite ses pensées – et les yeux se détachent un peu de la boussole et de la carte, pour regarder les pieds. Mince sourire aux félicitations de Saïph – gentille la directrice, sûrement trop. Puis voix résonne, nasillarde, enfantine – l’idée tout de suite se fait – elfe, nain, lutin, farfadet. Elle se stoppe, baguette en main mais ne bouge pas, avise la réaction de la reqem, en copie les mouvements. Combien sont-ils ? Qu’un pour l’instant, qui attire l’attention – les autres éventuels attaqueraient par derrière alors ?

Observe, tout autour, la trace d’un moindre mouvement, tend l’oreille, à la recherche d’un moindre souffle. « En retard pourquoi ? » Questionne, fluette et douce, fait diversion à son tour en entamant la conversation, comme il ne lui semble pas qu'il existe créatures capable de leurrer si on lui répond aussi simplement que cela – regard à @l'amoureux et à @le diable l’air de dire qu’elle occupera s’il faut, les pensées et l’esprit âme innocente qui tombera dans le panneau si tel est l’attente – mais ils sont quatre autres à veiller.

Dé observation:

jet de connaissance du petit peuple et de sa culture:

Elle s'attendait à croiser la route de quelque chose ou quelqu'un, consciente qu'une randonnée aux allures de quête sainte ne pouvait décemment pas être de tout repos, mais elle ne s'attendait pas à avoir un rencontre impromptue du genre causante.
Elle avise le fourré, pense immédiatement à un chaporouge, ce serait le genre d'endroits où il pourrait trainer, et la voix qu'elle entend colle plutôt bien. En tout cas ce n'est clairement pas un rendez-vous galant de Saïph au vu du regard qu'elle lui envoie. Ca aura pas duré longtemps l'injonction à pas tirer sur tout ce qui bouge.
Lune répond à la créature encore non identifiée et la diablesse en profite pour s'écarter du groupe, l'ouïe aux aguets de quelconque partenaires de crimes et surtout le pas qui la mène jusqu'à un meilleur angle de tire en périphérie. Elle a la sur le manche de sa baguette, prête à dégainer que ce soit pour se défendre ou attaquer.

Les azurs ne manquent pas d’observer l’elfe sortir des fourrés – tout comme ce qui s’y trouve derrière. Elle ne semble pas surprise la Lune, y avait songé. Tchomdi qui porte casquette qui lui met chanson en tête – production parfaite de l’esprit pour imaginé petit être posé oklm dans son camping, sono pas à fond au vu de ses dires – histoire de pas effrayer les créatures de la nature. Les zouz c’est sympa comme appellation – elle sait plus où elle y a entendu, gentille fille de bonne famille, mais elle s’en souvient visiblement. Elle a toujours la baguette en main ceci dit – parce que l’être est magiquement puissant, elle le sait. Ceci dit, elle jette un regard à Saïph, qui ne semble pas vouloir se mêler de l’affaire – et à d’Arc, presque moqueur. Ceci dit, il reste des mystères à élucider. « Merci de nous avoir avertis, Tchomdi, tu saurais nous dire combien ils étaient ? » Voix qui résonne sans se départir de la douceur naturelle - bienveillance règne.

Main libre passe sur le côté, tapote sac plastique dont doit peut-être se dégager une douce odeur de cake aux olives végé. Ils doivent se presser s’ils veulent rattraper les autres. Ou les prendre en embuscade. « Je suis désolée si on effraie les animaux, ce n’est pas le but, mais comme tu t’en doutes, on doit les rattraper si on veut être sûr qu’ils ne feront pas de mal à ta forêt. » Après tout, s’ils sont pas beaux, c’est des mangemorts – et les mangemorts c’est méchant et ça fait du mal aux animaux. Cqfd. Avise la petite créature, le regard, l’allure, le comportement. Sûrement qu’il ne faut pas faire confiance à un inconnu, mais ils ont de quoi payer, assurément, n’est-ce pas @d'Arc ? Oh, un papillon.

Résume:

Dé:

résumé:

Elle avise ses élèves l'air dubitative, au vu de la façon très enfantine avec laquelle elle s'adressait à l'elfe, il était fort probable qu'elle ne réalise pas que le fameux "tchomdi" était sans doute plus âgé qu'elle. De toute façon, tout les sorciers avaient la sale habitude d'infantiliser les elfes de maisons, à la place du wati fan elle leur aurait craché dessus tient.

Elle éloigne sa main de la baguette en tout cas, mais elle ne bouge pas de sa position, le regard et l'oreille alerte au moindre bruit suspect aux alentours, les fameux pas beaux auraient pu avoir l'idée de laisser un éclaireur dans le coin.

Spoiler: