Ça va vite. L'Aurore était en train de se préparer. Postée aux fenêtres, baguette levée, prête à bombarder les premiers adversaires visibles - une fois cette satanée brume dissipée. Ça crie, y a un mur de flammes, ça explose au rez-de-chaussée. Et puis soudain y a tout qui tremble. Beaucoup, fort. Elle comprend pas l'Américaine, elle était prête à se battre et là tout s'effondre autour d'elle, en-dessous, au-dessus. Elle a le réflexe de sauter par ce qui semblait être la fenêtre, tomber du premier étage, c'est moins pire que de mourir écrasée sous le poids du toit. Mais c'est un peu haut, quand même, et l'Aurore retombe lourdement sur sa cheville, qui se tord dans un craquement sinistre. "Aïeuuuuh !" Il s'est passé quoi, en fait ? "Bordel mais qu'est-ce que vous avez foutu ?!" Et bordel, il est où Uruz ? Y en a peut-être qui ont plus besoin d'aide qu'elle, après tout, elle peut ramper. Pas très glorieux, les Américains ne rampent devant personne d'habitude.

Dé:

serpent:

HRP:

Elle va pas mentir : même le sang qui coule sur son front ne retire pas l'orgueil qu'elle a pu tirer de cette entrée fracassante. Elle n'est pas fière de ce qui a suivi mais ... D'où la team infiltration, et d'où celle qui n'avait pas d'écouteurs, avait fait péter un autre mur au même moment ? Il y avait eu un problème de communication, clairement. Elle aurait bien soupiré, si elle était en état. Mais assise dans un recoin des décombres, la tête entre les mains, en état, elle n'était vraiment pas. D'ailleurs quand le professeur se met à parler, Kitsune a envie de l'interrompre et de lui demander s'il était bien sérieux, alors qu'il y avait des blessés partout autour de lui, certains en plus mauvais état que d'autres. Et il parle il parle il parle. La Renarde n'entends rien, sinon l'équipe d'ouvriers du bâtiment qui, à défaut de reconstruire ce qui a sauté, font aller leur marteau-piqueur dans sa boite crânienne. Vers la moitié du discours de l'américain, elle trouve finalement le courage de ... se lever et partir. Il râlera s'il veut, mais elle a un infirmier à aller voir. S'il a envie qu'elle suive son cours, qu'il le fasse quand elle est doté de la seule partie du corps réellement nécessaire à cette effet : la tête. Bon, ça titube un peu, mais elle devrait y arriver en un seul morceau... à l'infirmerie.

Intitulé de l'heure d'enseignement qui mériterait peut-être un petit ravalement de façade - enfin moins violent que celui du bâtiment explosé quand même. Plus qu'organisation et tactique de terrain, c'était désorganisation d'explosion démolition et tactique d'évacuation. Au moins ils serraient parés si un jour un truc pétait sur l'île hein - obligé que ça finirait par arriver vu la concentration de kamikaze/amoureux des " boom " qui semblait trainer dans le coin.

Étrangère jauge bâtiment s'effondrant une dernière fois - ainsi que silhouettes s'y trouvant. Bon, ils devraient s'en sortir, ils avaient l'air de gérer et de s'occuper de ceux à évacuer. Sauf que faut en évacuer certains qui sont dehors. Comme La Lune qui s'est prit un sale caillou sur la gueule - roule des yeux et soupire. Cohésion, cohésion... Qu'on vienne pas lui dire qu'elle faisait pas d'effort après ça. « Allez, c'pas l'heure de jouer à la belle au bois dormant.» Nonchalante - glisse un bras sous les épaules de la française, s'assure tout de même de ne pas aggraver possible blessure. Allez hop, direction le muret sur lequel siège l'américain - dommage que l'mur se soit pas effondré en même temps que le reste.

Rapidement, discours découle. Mots s'amassent - anglaise qui a l'air rapidement paumée. Comme à son habitude dès lors que plus de trois phrases à la suite sont alignées. Ça comprend quand même que c'est un échec, forcément. C'était pas plutôt un match nul ? Après tout, y avait plus de place à défendre ou à prendre... Abort mission non ? Unité de défense sans leader - honorable. Celle d'attaque sans chef véritable - erreur. Dirigeant n'était donc qu'indispensable lorsque l'unité était grande - et/ou que coéquipiers ne se connaissaient pas suffisamment ? Peut-être.
Avant que l'américain n'achève réflexions, japonaise se redresse et se barre, simplement. Pas la bête la guêpe. Mais elle attend, Viviane. D'être certaine d'avoir tout entendu - à défaut de tout comprendre. Regard ne quitte pourtant pas la silhouette de la yokai - qui marche pas vraiment droit. A tiens, ça finit. Ça dit qu'il faut réfléchir aussi. Ok, c'est le signal pour dire que le replie s'impose.

« J'vais accompagner Kitsune, histoire d'être sur qu'elle arrive bien à l'infirmerie - elle marche pas très droit quand même.» Souligne et affirme - claque prétexte afin de se barrer, rejoint à grande enjambé la japonaise qui se fait la malle. Elle aurait presque l'air aimable, à se soucier de la camarade - même si c'est juste une excuse pour éviter le débat. « J'imagine qu'elle veut pas t'surcharger avec les blessés que y a déjà ici, Uruz.» Non, en vrai elle en sait rien pourquoi la kamikaze se bouge à l'infirmerie plutôt que de profiter du médic sur place. Les mystères de la vie et de la tactique.

résumé :

Dédé:

HRP:

Il pleut des licornes – non Lune, c’est des plumes. Mais il pleut des plumes quand même, et c’est beau, elle a envie de plonger dedans avant qu’on finisse bien par la ramasser et la ramener sur terre – pas tout à fait, mais Viviane est belle en sauveuse (manque juste la plage, le maillot rouge, la blondeur et peut-être un tout petit peu de poitrine). Rire. « J’préfère Raiponce t’façon. » Tandis que dame la ramène jusqu’au regroupement. Ca piaille à droite, à gauche, puis le prof parle, et parle, et parle encore. Elle a le temps de compter quatre fois, Lune, pour voir si tout le monde est là, tanguant – et panique à bord. Et l'Amoureux ? Il l’ont pas abandonné quand même ? Wesh, demi-tour pour y retourner, avant d’être arrêtée par Uruz et il est gentil – il est toujours gentil Uruz.

Et OOOOOOH, Amour est là, juste sur son épaule, c’qu’elle est soulagée, tout va bien lalala. Et ça continue de frapper dans la tête et ça fredonnerait presque même. Maman les p’tits bateaux… Elle se laisse faire, à pas trop le choix – voudrait bien dire un truc aussi, à ce prof qu’elle apprécie pas trop trop – pas plus que la semaine dernière du coup, pas d’amélioration au programme, c’est bien – mais on change pas une équipe qui gagne et on ferme sa mouille jusqu’à sortir du cours – mais peut-être qu’il hérite d’un regard noir et que quand elle comprend quelques mots de Suhail ou @Uruz elle hoche un peu la tête, approuvant presque trop - mais ça se voit pas, et on pire, on dira que c'est parce qu'elle s'est pris un cailloux dans la tronche.

Elle tourne la tête comme demander. Tout bas elle souffle pendant qu’Amour fait mumuse dans les cheveux du Durm. « C’est bien, on a la théorie après la pratique, comme pour le cours cohésion. » Après un bel échec aussi, c'est marrant les méthodes d'apprentissage ici - c'est pareil pour les missions ? « Et même qu’on pourra appliquer ce qu’on a appris ici au cours de Wunjo ? » A priori là où ça servira pas, comme c'est des duels. Le paradoxe des cours et missions où ce qui leur est demandé finit par être réalisé – mais plus tard et ailleurs. Et la Lune pouffe même pas, malgré le sourire et les yeux qui observent l’Amoureux – tendrement. Réfléchis un peu tout de même, pour répondre à Uruz au moins. « Fawkes a bombarda l’Impératrice et ça l’a mis ko me semble, Mizuchi a grimpé jusqu’au toit et a paralysé Wunjo. » Voix plus forte, mais pas assez d’énergie pour y partager à tous, faut pas déconner.

En vrai, leur stratégie d’attaque était pas si mal, avec l’avantage des écouteurs et du nombre. Mais c’est vrai que si ça avait tenu qu’à Lune, ils auraient utilisés une méthodes militaire pour s’infiltrer. Juste elle parle pas, et elle peut que s'en prendre à elle-même, voilà.

Résumé: