Spoiler:

Pourquoi elle s'mêlait pas à ce genre de merdier en général ? Ah ouais. Parce-qu'un truc finissait toujours par lui retomber sur le coin de la gueule, lorsqu'elle se mêlait pas de ses affaires. En l’occurrence, c'est plutôt un sortilège qui lui tombe dessus - tient, ça change un peu. Si Lenine sait pas viser, elle, elle sait pas s'protéger - esquisses d'un protego à peine murmuré. Efficacité : 0. Absence de protection quelconque, à défaut de savoir viser il sait faire exploser, le russe. Elle vole - pourtant c'pas elle la femme poule dans l'histoire,  un peu plus loin. S'écrase sans grâce contre l'une des tables - aïe, ça fait mal. C'est pas agréable le bois. Ça amortie pas - elle le sent bien passé, dos qui ramasse sévère - sûrement que ça serait bleu violacé sous peu. La tête ramasse aussi - rip les neurones qui tombent; déjà que y en a plus beaucoup. Bras droit tordue dans un angle un peu bizarre - rien d'irrécupérable ni même d'intolérable, mais ça fait clairement pas du bien. Elle pouvait pas retourner s'coucher ? Genre, avec les étoiles qu'elle voit un instant. Loin de tout ce monde qui gueule - pour une fois que c'est pas elle et qu'elle la ferme, un exploit. Merci Lenine d'la faire taire au moins.

Bon, elle pourrait p'têtre tenter de se relever ? De servir à autre chose que de créer une poule artificielle ? Ca lui semble pas être une mauvaise idée, après ses minutes à planer, sonné. Mais le karma, lui, semble voir les choses autrement. Ça pleut des cailloux maintenant - c'était qui celui pas foutu d'régler convenablement la météo de l'île ? Un guépard ? Ah. Étrange tout ça. Elle débloque peut-être ? Même pas. Ca se protége vaguement le visage - caillasse qui tranche et marque un peu, ci et là - ça égratigne et saigne un peu sur les bras et les jambes, rien de trop grave. Donc ça sait pas se protego mais ça sait esquiver de la pierre ? Parfait.

Puis ça gueule encore après. Y a des ordres qui fusent ci et là - sortilège de protection ? Ouais, ça aurait put se faire - avant de manquer de la faire exploser quoi. Attendez, pause. Y a du feu d'un coup. Genre, un gros cercle. Elle pige pas trop, l'étrangère. Ils faisaient un barbecue d'un coup ? Genre, barbecue de guépard p'têtre ? Ça pourrait être sympa - ça essaye même d'prédécouper les parts à coup de sectumsempra - trop aimable. A défaut de tout piger, elle essaye de s'relever - p'têtre que ça tentera un truc sous peu. Ça serait bien - retombe pas en t'relevant Viviane. Faut rester debout si t'avais pas compris.

Dés :

Résumé:

C'est le noir pendant longtemps... ou alors peut-être que ça ne dure qu'un court instant ? Progressivement, elle entend des sons. Des sons de la bataille, encore. Ça crie, ça lance des sortilèges, ça tombe. Elle comprend pas tout Aurore, surtout que quand elle ouvre les yeux, tout est un peu teinté de rouge - à cause du sang qui coule encore d'une coupure sur sa tête. A côté d'elle, elle voit un scandinave dont elle a oublié le nom - si tant est qu'elle l'ait su un jour. Elle n'est plus au même endroit, maintenant elle est à l'abri derrière l'une des tables du réfectoire. "Merci." qu'elle articule difficilement au scandinave, supposément son sauveur. Mais elle a à peine le temps de terminer son mot que Shishi attaque à nouveau - sur le médic et une blondinette qui vient de se mêler à la bataille. L'Aurore cherche sa baguette, pour riposter, mais elle a à peine la force de la soulever. La suite de la bataille, ça attendra.

Dédé:

Camp de vacances passion tourner au carnage - pas mal comme intitulé, ça devrait bien vendre pour les parents voulant s'débarasser de leur môme. Mais c'est plus trop des mômes, eux - même si vu comment ils gueulaient et le bordel régnant, c'était tout comme. Ça lui fracasse un peu la tête d'ailleurs, à l'étrangère - un silencio global était pas envisageable ? Non ? Dommage. Ordres qui s'égarent parmi la symphonie désaccordé des sortilèges fusant ci et là - ils se retrouvaient à combien pour tenter de maîtriser un gros matou et une mangeuse de ramen ? Beaucoup trop, sûrement. Ça galère, un instant, à demeurer sur ses jambes - échine bleuit qui aurait préférée rester prostré au sol sans doute. Puis ça croit débloquer encore, quand au travers des flammes, les ambres admirent la silhouette de Shishi - double. C'était quoi ce bordel encore ? Elle avait oublié d'leur préciser qu'elle avait une jumelle ? Ça aurait été sympa de prévenir - surtout si c'était pour tourner maléfique.

Cris perdurant, sortilèges retentissant, ensemble assourdissant. Britannique tentant vaguement de réfléchir - à la recherche de l'idée de sa vie, d'un truc un peu intelligent à faire; vu que ça a l'air sérieux quand même, vu comment ils galèrent tous - parce-qu'ils y vont à l'aveuglette. Ne savent même pas contre qui ou quoi ils se battent. Écho du Finite amorcé par l'enseignante de la délégation nippone auparavant - qui donne une idée similaire. Bois enchanté s'essayant à désigner le guépard qui est en faite Shishi - ou sa jumelle maléfique ou allez savoir qui; au travers des flammes dansantes. « Hominum Revelio.» T'étais censée révélé quoi déjà ? Si Shishi maléfique était ensorcelé ou non ? Faut croire que c'est toi l'ensorcelé dans l'histoire, avec ta connerie. Non seulement tu te foires, mais en plus l'énergie magique contrarie l'incendio - pourquoi t'es autant approchée aussi ? Résultat, tu t'prends une flamme dans la gueule - enfin, au niveau de l'épaule, mais tu gueules un peu, parce-que la douleur est incandescente, quelques instants. Puis tu te recules, t'as compris que, ouais, c'pas une blague que le feu ça brûle.

Dé :

Résumé:

Depuis qu'elle avait essayé de ramener l'animagus à sa forme initiale, il lui semblait que tout le monde se blessait tout seul. C'était un chaos sans nom, aucun n'était foutu de faire quelque chose de cohérent. Le médic, dans le feu de l'action (littéralement), quand il pourrait soigner les blessés à l'écart sans avoir à s'exposer aux fureurs des deux Shishi. Suhail, Lenine et Sakhm, très efficaces, mais avec leur fougue, on risquait seulement de brûler la moitié de leurs effectifs ou de tuer leurs seules suspectes.

Ne parlons pas du trio féminin, les Alliées reborn (manquerait plus que Fawkes s'y mette), qui, faute de réussir à faire exploser le Japon cette fois-ci, se rendaient inutiles (comprenez : se blessaient comme des grandes) avec un rare brio. Une pensée pour Ortiz, qui aurait ces idiotes sur le dos si elles ne mouraient pas d'ici ce soir. Mais maintenant la situation était celle-ci : une Shishi folle enfin à terre, merci le seul qui faisait bien son boulot, et celle qui lui ressemblait vachement là-haut, sur son rocher, en souffrance à juste titre. Apparemment, la première était immobilisée pour un temps, mais l'autre ne tarderait pas à se dégager de là si on ne la mettait pas entièrement hors d'état de nuire.

Mizuchi souffla un grand coup, s’efforçant d'ignorer la souffrance de ses nombreuses plaies luisantes, et réfléchit à toute vitesse. Elle s’offrit quelques secondes pour dresser un ordre des priorités. Personne n’était dans un état si critique qu’il nécessitait des soins immédiats de sa part. Sa pauvre recrue prise de démence ne semblait vraiment pas être elle-même. Si ses craintes étaient fondées, au vu de son regard vide et de son apparence blême, il n’y avait plus rien à faire pour elle. Seulement vérifier si c’était bien la fin.

« Lenine, Suhail ! Que l’un de vous rapproche du feu de Shishi, et l’autre le défend. C’est peut-être un Inferius. » gueula-t-elle au tandem du jour. Un inferius capable de magie. Quel cauchemar. Elle leur déléguait cette tâche somme toute … atteignable, non ? et pouvait reporter son regard vers le sommet du rocher en feu. Enorme « Lion King » vibe cette histoire. Restait à savoir si elle saurait réveiller la féroce Nala qui dormait en elle. Bon dieu, elle perdait la tête. C’était clairement pas le moment.

L’animagus – en était-ce bien un ? – en haut de son rocher semblait en proie à d’atroces souffrances, incapable pour l’instant de se relever. Le feu l’emprisonnait peut-être, mais il empêchait aussi quiconque de s’approcher pour le neutraliser complètement. Mizuchi en restait loin, déjà affectée par la haute chaleur et en proie à une soif dévorante. Elle espérait que, comme eux tous, le traître était incapable de transplaner sur cette foutue île. Mais pourquoi lui semblait-il reconnaître ce visage, ces cheveux ? La fumée, la distance, tout cela l’empêchait d’en être certaine. Mais Shishi ne pouvait pas être une animagus. N’est-ce pas ?

Mizuchi s’approcha du mur du bâtiment le plus proche, les cuisines. Il n’était pas très haut, et les nombreuses fenêtres parsemant ses murs rendirent son ascension plus aisée qu’elle ne l’aurait cru. Elle sentait malgré tout ses blessures s’élargir, le sang couler plus abondamment, et ses muscles trembler de fatigue. Elle donnait tout là. Bordel, c’était pas son job ça, qu’on la foute au c*l d’un mangemort pendant six mois, pas de souci. Mais se battre contre une pseudo-panthère magique au milieu des flammes de l’enfer, fallait pas déconner.

Atteignant enfin le toit du bâtiment, elle y voyait plus clair. La scène était étrangement cinématographique, d’ailleurs. Le rocher de leur ennemi s’élevait à peu près à sa hauteur, un peu plus haut, et assez loin, mais atteignable. Le plus important, c'était de pas la tuer. Rah que ce serait plus simple si on pouvait la tuer. Allez, on se concentre, on vise et …

BINGO. Fallait pas l'emmerder, la Mizu, elle en avait sous le coude. Considérant que son boulot était fait, elle s'assit sur le bord du toit, épuisée, sanglante, pour observer la suite des opérations. Elle serait leurs yeux, après été leur bras armé, puisqu'elle se sentait difficilement capable d'en faire plus. Qu'est-ce qu'elle avait soif.

Spoiler:

Kitsune avait décidé de passer la journée au dortoir, ou en tout cas une partie de celle-ci. Elle avait... des trucs à faire, disons. Et puis, elle n'avait absolument pas faim. Peut-être parce qu'elle avait mangé comme un porc au matin. Mais alors qu'elle essayait de se concentrer sur ce l'objet de son attention, des cris commençaient à retentir du côté des bâtiments principaux. Elle se leva, puis retourna s'asseoir. C'était probablement un exercice naze organisés par les professeurs nazes des autres délégations, et elle n'avait pas envie de s'y mêler. C'est lorsqu'une odeur de fumée finit par s'infiltrer dans le dortoir que Kitsune commença à s'inquiéter pour de bon. Ces cinglés n'auraient pas poussé le vice jusque là, n'est-ce pas ?

Lorsqu'elle arriva sur place, Kitsune haussa un sourcil circonspect. Se jouait devant elle une scène de guerre. Un court instant, elle se demanda s'il n'était pas préférable de faire demi-tour. Puis, elle remarqua Mizuchi ensanglantée sur un toit, et Shishi pétrifiée et ... au milieu d'un chaos indescriptible en dessous. Les étudiants semblaient s'en prendre à elle. Pour quelle raison ? Kitsune n'en avait pas la moindre idée, mais elle ne portait pas la nippone dans son coeur, aussi ne s'en inquiéta-t-elle pas trop. Il devait forcément y avoir une bonne raison. Puis elle avait l'air un peu chelou, au delà des sorts qu'elle se prenait dans la gueule. Et au-delà du fait qu'elle était déjà chelou de base.

Puis, son regard se pose sur une silhouette qui se la joue Roi Lion au sommet de son rocher. Attends, quoi ? Shishi ? Bah, non. Le fuck ? Kitsune n'a pourtant pas fumé ce matin. Bref, elle pige plus rien et soupire en passant une main dans ses cheveux. Restant à distance, elle a pas l'intention de niquer sa manucure. Aussi dégaine-t'elle sa baguette, elle balance un sortilège à l'immense arbre qui semble peu ou pas perturbé par les évènements.

Spoiler:

L'érable se déforme et se transforme en un abri de fortune, loin des pierres, du feu, et des Shishi maléfiques. Kitsune prend alors sur elle d'abîmer sa jolie voix et crie "Ramenez les blessés par ici, qu'on puisse les soigner" car non, n'en déplaise aux rageux, elle n'a pas fait ça que pour se protéger. L'idée, c'était aussi d'aider un peu. Et vu qu'elle a pas envie de se blesser... elle va être du côté de ceux qui soignent, hein.